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Izmir

38° 25′ nord, 27° 08′ est
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Smyrne

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Page d’aide sur l’homonymie

Pour la province, voirİzmir (province).

Izmir
Smyrne
Izmir
Horizon de Bayraklı.
Administration
PaysDrapeau de la TurquieTurquie
RégionRégion Égéenne
ProvinceIzmir
DistrictRégion Égéenne
Maire
Mandat
Cemil Tugay (CHP)
2024-2029
PréfetSüleyman Elban
2023
Indicatif téléphonique international+(90)232
Plaque minéralogique35
Démographie
GentiléSmyrniote (İzmirli en turc)
Population4 425 789 hab.(2021)
Densité369 hab./km2
Géographie
Coordonnées38° 25′ nord, 27° 08′ est
Altitudem
Superficie1 200 700 ha = 12 007 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte :Turquie
Voir sur la carte topographique de Turquie
Izmir
Géolocalisation sur la carte :région Égéenne
Voir sur la carte administrative de la région Égéenne
Izmir
Géolocalisation sur la carte :province d'İzmir
Voir sur la carte topographique de la province d'İzmir
Izmir
Liens
Site de la mairiehttp://www.izmir.bel.tr
Site de la provincehttp://www.izmir.gov.tr
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Izmir, traditionnellement appeléeSmyrne (enturcİzmir ; engrec moderne :Σμύρνη,Smýrni), est une ville deTurquie, située sur lamer Égée près dugolfe d'Izmir. C'est le deuxième port du pays (aprèsIstanbul) et la troisième agglomération turque par le nombre d’habitants (4 425 789 habitants en 2021[1]). Seshabitants sont lesSmyrniotes (İzmirli en turc).

Histoire

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Origines

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İzmir est la formeturque moderne du nomSmyrne, ville connue depuis l'Antiquité (commeİznik pourNicée). La formeSmyrne a été longtemps préférée en français à la forme turque franciséeIzmir, qui ne s'est imposée qu'auXXe siècle. Aucungentilé formé surIzmir n'est signalé, à l'exception des noms de famillealgériens ettunisiens Zmir, Zemirli, Zmirli ou Zermirline[2].

Smyrne fut fondée vers par lesLélèges sur le site appelé aujourd'huiTepekule (« butte de la tour »), près de l'actuelleBayraklı. Selon lalégende, son nom proviendrait de celui d'une reineamazone. Entre et, elle fit partie duroyaume hittite puis, à la suite de l'effondrement de l'État hittite face aux attaques desPhrygiens, elle devint une citééolienne auXIe siècle av. J.-C.

SelonHérodote[3], les Éoliens perdirent Smyrne à cause d'une imprudence de ses habitants. Ces derniers, après avoir accordé l'asile à desIoniens qui fuyaientColophon à la suite d'une sédition manquée, ne tardèrent pas à organiser une fête à l'extérieur de la ville en l'honneur deDionysos. Les Smyrniotes éoliens ayant quitté leur ville pour rejoindre la fête, les Ioniens fermèrent les portes de la cité et s'en emparèrent.

De l'indépendance à la conquête par Rome

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Agora de Smyrne.
Agora de Smyrne.

La première Smyrne vécut son apogée durant la période ionienne. Elle fut envahie en par le roi deLydieAlyatte II, puis par lesPerses en Affaiblie, la cité n'eut plus de rôle important durant lapériode classique (Ve et IVe sièclesav. J.-C.).

Selon la légende, c'estAlexandre le Grand qui décida de restaurer la cité. Mais ce sont plus probablement ses successeurs (Antigone le Borgne, puisLysimaque) qui reconstruisirent la cité auIVe siècle av. J.-C. sur unplan hippodamien, après la mort d'Alexandre. En, elle passa sous la domination deLysimaque,ancien général d'Alexandre le Grand, après sa victoire sur Antigone le Borgne. À Lysimaque succéda la domination desSéleucides puis, pour une courte période, celle du royaume dePergame (fin duIIIe‑début duIIe siècle av. J.-C.). Les Séleucides tentèrent de reprendre le contrôle de l'Ionie où se situait Smyrne. Smyrne se battit aux côtés desAttalides dePergame et deRome. En -, les Séleucides furent chassés d'Ionie et de l'Asie Mineure. Smyrne reçut des territoires pour avoir combattu aux côtés de Rome. Son engagement lui permit de bénéficier d'une indépendance protégée par la cité romaine. La ville reçut plusieurs hommes politiques romains en exil.

De à, Smyrne, comme la plupart des cités d'Asie Mineure, soutint le roi duPont (Mithridate VI Eupator) dans sa guerre contre Rome.Sylla, général romain, entreprit la conquête de l'Asie Mineure. Il prit Smyrne et obligea chacun des habitants de la cité à défiler nu en plein hiver. Lors de lapaix de Dardanos (), qui conclut la guerre entre Rome et Mithridate VI, Smyrne, comme la majorité des cités libres d'Asie et d'Égée, entra alors dans laprovince romaine d'Asie.

Dans l'Antiquité, Smyrne était une cité prospère aux multiples communautés :grecs polythéistes, adeptes descultes à mystères ouchrétiens,romains,juifs helléniques,arméniens… Artistiquement, elle est connue pour sesgrotesques : desfigurines en terre cuite dont la particularité est d'exagérer un défaut physique lié souvent à la maladie. Il semble que ces représentations n'étaient pas seulement des objets artistiques ou de divertissement, mais aussi desamulettes ou desex-voto. Smyrne possédait une école demédecine où séjourna le médecinGalien. Il est probable que certaines de ces sculptures servaient à illustrer des maladies comme l'hydrocèle (accumulation anormale de liquide ou de gaz dans untesticule). Une collection de ces objets est visible aumusée du Louvre.

De la ville romaine ne sont connues que la zone de l'agora (en cours de fouille) ainsi que l'emplacement du théâtre, aujourd'hui recouvert par des maisons. La ville est la patrie du célèbre rhéteurAelius Aristide, qui vécut auIIe siècle et a laissé une œuvre littéraire importante.

Christianisée dès le début de notre ère, Smyrne est citée dans laBible comme l'une dessept Églises d'Asie. Il s'agit d'une citation du livre de l'Apocalypse[4] attribué à l'apôtre Jean qui aurait, d'aprèsTertullien, nommé le premierévêque de Smyrne :Polycarpe[5]. Un passage de l'Apocalypse fait aussi allusion à des chrétiens emprisonnés et Jean les félicite de leur courage face à la persécution deDomitien[6].

Smyrne durant l'antiquité tardive et médiévale

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Forteresse de Kadifekale (la « citadelle de velours », ouPagos avant leXIIIe siècle).
Kadifekale (Pagos).

Devenue une province de l'Empire romain d'Orient après la division de l'Empire romain en 395, elle fut envahie par lesGoths en 440, puis par lesArabes en 695, mais resta et se releva dans le giron de l'Empire que, depuis leXVIe siècle, nous appelons « byzantin ». De 1081 à 1097 elle tomba une première fois aux mains desTurcsSeldjoukides, fut traversée (et pillée) par lesCroisés et par les Turcs en 1222 et rebâtie parJean III Doukas Vatatzès qui édifiaPagos (aujourd'huiKadifekale, la « citadelle de velours »).

En 1320 elle fut conquise une deuxième fois par lesTurcs deMehmed Bey,émir d'Aydın. Son filsUmur Bey perdit la citadelle du port (enturcLiman Kalesi) au profit desHospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem le[7]. Jusqu'en 1402 les Croisés et les Turcs gardèrent leurs positions respectives, les Croisés dans la Citadelle du port et les Turcs dans la « citadelle de velours » (Kadifekale), jusqu'à ce queTamerlan soit victorieux contre les Hospitaliers, et détruise la Citadelle du port en.

La Smyrne ottomane

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La jetée deKonak à Smyrne a été conçue parGustave Eiffel en 1890.

En 1426, Smyrne fut conquise pour la troisième et dernière fois par lesTurcsOttomans. L'importance économique et culturelle de Smyrne s'accrut progressivement durant les 500 ans où elle fit partie de l'Empire ottoman, dont elle fut l'une des cités les plus riches, et toujours aussimulticulturelle. Elle était par ailleurs le chef-lieu dusandjak (district) deSaghala et du vilayet (province) d'Aïdin. La ville est d'ailleurs le lieu de naissance deSabbataï Tsevi (1626–1676), « messie » auto proclamé, qui provoqua une importante crise au sein de lacommunauté juive de l'Empire ottoman, dontune partie se convertit alors à l'Islam. Mais les chrétiens aussi furent nombreux à s'y convertir, ne fut-ce que pour échapper à la double-capitation duharaç, conforme à laloi islamique et à l'enlèvement de leurs garçons premiers-nés pour être élevés enjanissaires : ce sont les « linobambakis ».

La ville fut l'une des plus importantes « échelles du Levant », mot qui provient dugénoisscala signifiant « escale ». Dans ces « échelles », des Occidentauxcatholiques, notamment italiens et français, s'installèrent, protégés par les « capitulations »[8] : on les y appelait les « Francs » (« Frenkler », en turc) ou les « Levantins » (« Levantenler », en turc) et leur prestige était tel, que par conversion ou mariage des familles grecques ou arméniennes s'y intégrèrent, à l'exemple de lafamille Balladur. Au point qu'auXIXe siècle, Smyrne est appelée un « petit Paris » et que le port de Smyrne était réputé pour son caractère cosmopolite[9].

Le peintreAlexandre-Gabriel Decamps fut l'un des principaux artistes des scènesorientalistes, bien qu'il n'ait visité qu'une seule fois le Moyen-Orient, en 1828. DansLa Patrouille turque, neuf hommes d'une patrouille à pied accompagnent Cadji-Bey, le chef de la police, lors de sa tournée[10].

Le nouveau port (1870) est construit par l'entreprise Dussaud et les deux premières lignes de chemin de fer relient Smyrne à Kassaba et àAïdin en 1856. Tout cela concourt à projeter la ville dans l'ère moderne, mais avec un paradoxe qui pèsera lourd en 1922 : alors qu'elle est une ville de l'Empire ottoman, lesTurcs, majoritaires dans l'agglomération mais pauvres et exerçant les professions les plus pénibles, y sont relégués dans les villages de la périphérie et le quartier aux ruelles étroites et tortueuses de Kadifekale, tandis que les « Francs » et les Grecs, riches commerçants pour la plupart, occupent le front de mer et le centre-ville de style européen : leKonak[11].

  • Vue de Smyrne le 18 mai 1862.
    Vue de Smyrne le 18 mai 1862.
  • Vue de Smyrne, années 1870.
    Vue de Smyrne, années 1870.
  • Jetée de Konak, 1890.
    Jetée de Konak, 1890.
  • La tour de l'Horloge d'Izmir (ou Saat Kulesi, construite en 1901).
    Latour de l'Horloge d'Izmir (ouSaat Kulesi, construite en 1901).
  • L'Ascenseur (ou Asansör, construit en 1907).
    L'Ascenseur (ouAsansör, construit en 1907).

L'incendie de Smyrne

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Articles détaillés :Occupation de Smyrne par la Grèce etIncendie de Smyrne.
Incendie de Smyrne (14 septembre 1922).
Incendie de Smyrne ; au premier plan le croiseur américainLitchfield.

Attribuée à laGrèce après laPremière Guerre mondiale lors dutraité de Sèvres (non reconnu par le gouvernement d'Ankara), Smyrne estoccupée par l'armée grecque à partir du. En ce jour, plus de deux mille soldats turcs[12] sont tués à Smyrne et dans les environs. Après la débâcle grecque à l', la ville est reprise par les forces du gouvernement d'Ankara dirigées parAtatürk le, marquant la fin de laguerre d'indépendance turque.

Dans les dernières semaines de la guerre, lescivils ottomans chrétiens,Grecs ouArméniens, surtout deIonie mais plus largement d'Anatolie, craignant les représailles turques à la suite desnombreux massacres perpétrés par les troupes grecques envers les populations turques[réf. nécessaire], affluent en masse à Smyrne : ils sont plus de 200 000 le lorsque les troupes grecques évacuent la ville. Il ne reste plus alors dans le port que des navires étrangers (anglais, français, italiens et américains) qui recueillent en priorité leurs propres ressortissants et repoussent les barques des civils grecs ou arméniens qui tentent de les aborder. Les noyades se multiplient tandis que les premières troupes turques réinvestissent le lekonak, après avoir été acclamées en libératrices par les musulmans en périphérie de la ville et à Kadifekale. Les exactions commencent : jusqu'au, la ville est livrée aux pillages, à la vindicte populaire et aux exécutions sommaires contre les populations chrétiennes accusées de« collusion avec l'occupant ». Lemétropolite de Smyrne,Chrysostome de Smyrne, qui avait refusé de s'embarquer avec les derniers officiels grecs, est lynché sur la grande place, au vu des sentinelles françaises du consulat qui ont ordre de ne pas intervenir pour préserver la sécurité des ressortissants français. Les tentatives du consul américain Horton pour organiser l'évacuation sont désavouées par son gouvernement.

Le, unincendie éclate dans le quartier arménien. Il s'étend rapidement à tout lekonak, alors que de nombreux biens se trouvaient toujours abandonnés sur place. En une semaine, il détruit presque tout lekonak et y fait près de 2 000 morts[13],[12],[14]. L'origine de ce désastre reste inconnue et fortement disputée : les Grecs et les Arméniens en imputent la responsabilité aux pillards, tandis que les Turcs accusent les chrétiens de s'être livrés à une politique de terre brûlée pour empêcher que leurs biens n'échoient aux troupes kémalistes. Mais les témoignages, notamment celui deGeorge Horton, affirment que le quartier arménien était gardé par les troupes kémalistes qui y interdisaient la libre circulation.

Le consul Horton dénonce l'indifférence internationale, et la flotte grecque est autorisée le à revenir à Izmir : elle évacue jusqu'au 180 000 réfugiés, prélude de l'échange de populations musulmanes et chrétiennes qui a lieu entre la Turquie et la Grèce l'année suivante, selon les dispositions dutraité de Lausanne (1923). Dans son ouvrage paru en 1926,The Blight of Asia, Horton affirme que les autorités kémalistes ont sciemment provoqué la destruction de Smyrne pour rendre impossibles tout retour ou indemnisation des réfugiés expulsés[15].

La reconstruction d'Izmir

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Gratte-ciel dans le quartier Bayraklı.

La ville, où seuls les quartiers musulmans furent épargnés par l'incendie, ce qui semble confirmer le témoignage de Horton[16] sera progressivement reconstruite d’après les plans de l'urbaniste René Danger[17]. La ville accueille tous les ans dans la première semaine de septembre, depuis 1936, la Foire internationale pour laquelle a été aménagé un grand parc au centre de la ville : leKültürpark.

Après laSeconde Guerre mondiale, Izmir connaît un boom démographique en partie dû à l'exode rural depuis les provinces orientales. Le projet d'extension deLe Corbusier, invité par la municipalité en 1939 puis en 1948, n'est pas réalisé. La ville présente cependant un aspect très moderne, que seuls viennent atténuer les quartiers du port (lekonak, ancien quartier « franc ») et les pentes de la citadelle de Kadifekale.

Devenue entièrement turque, Izmir a conservé sa tradition de ville ouverte sur l'Occident. Il reste à Izmir des traces et des liens de la présence d'une communauté francophone, dont une église catholique et le lycée catholique Saint-Joseph, établi par lesFrères des écoles chrétiennes en 1880, qui poursuit sa mission, bénéficiant du labelLabelFrancÉducation.

En 2020, la ville a été endommagée par leséisme de 2020 en mer Égée, qui a été l'événement sismique le plus meurtrier de cette année-là. 117 personnes sont mortes et 1 034 autres ont été blessées en Turquie, toutes sauf une originaires de la ville d'Izmir[18].

Une vue panoramique sur le quartier Alsancak d'Izmir.
  • Gare Alsancak (1858).
    Gare Alsancak (1858).
  • Gare Basmane (1876).
    Gare Basmane (1876).
  • Alsancak, Izmir.
    Alsancak, Izmir.
  • Cumhuriyet Meydanı (place de la République).
    Cumhuriyet Meydanı (place de la République).
  • Cumhuriyet Meydanı (place de la République).
    Cumhuriyet Meydanı (place de la République).
  • Chambre de commerce d'Izmir.
    Chambre de commerce d'Izmir.
  • Crowne Plaza Hotel et centre commercial d’Özdilek.
    Crowne Plaza Hotel et centre commercial d’Özdilek.
  • Tour Mistral dans le quartier Bayraklı d'Izmir.
    Tour Mistral dans le quartier Bayraklı d'Izmir.
  • Tours Folkart dans le quartier Bayraklı d'Izmir.
    Tours Folkart dans le quartier Bayraklı d'Izmir.
  • Gratte-ciel dans le quartier Bayraklı d'Izmir.
    Gratte-ciel dans le quartier Bayraklı d'Izmir.

Administration

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Izmir est la préfecture(valilik) de la province(il) du même nom.

Culture

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Izmir possède plusieurs universités, les plus anciennes étant l'université d'Égée (Ege Üniversitesi, 1955) et l'Université du 9-Septembre (Dokuz Eylül Üniversitesi, 1988).Récemment[Quand ?] se sont ouvertes des universités privées : Université d’économie àBalçova et Université Yaşar àBornova (ville).

Le festival de musique d'Izmir se déroule chaque été, en partie dans des sites historiques comme le théâtre d'Éphèse. Dans le parc de la Culture se tiennent de nombreuses manifestations, dont la foire du livre et la foire internationale de la pierre (en avril). La municipalité a inauguré, en 2008, le Centre culturel Adnan Saygun, du nom du plus célèbre compositeur turc.

Comme dans la plupart des villes de l'Ouest, à Izmir on y danse lezeybek. Leboyoz et le Izmir Köftesi sont des plats typiques d'Izmir. On y cuisine généralement des plats à base d'huile d'olive et différentes sortes de salades comme le ısırgan otu salatası qui est une salade à base de grandes orties, d'huile d'olive, d'une gousse d'ail écrasée, de jus de citron et d'Orange, de fromages en grains et de grains de grenades.

Sports

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Géographie et économie

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Démographie

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Selon l'orientaliste anglaisRichard Pococke, Smyrne comptait environ 100 000 habitants en 1739 (84 000 Turcs, 8 000Grecs, 6 000Juifs et 2 000Arméniens) ; selon le diplomate françaisJoseph Michel Tancoigne[19], Smyrne comptait en 1812 106 000 habitants (60 000 Turcs, 25 000 Grecs, 10 000 Arméniens, 6 000 Européens (principalement Français, Anglais, Italiens, Hollandais, Allemands et Russes), et 5 000 Juifs)[20]. En 1848, le voyageur-historienBaptistin Poujoulat écrit dansRécits et souvenirs d'un voyage en Orient que la ville comporte 150 000 habitants, « dont près des deux cinquièmes sontGrecs ; le reste est Turc, Arménien, Juif et Européen. »[21]. Dix ans plus tard, l'abbéPierre Azaïs[22] parle d'une ville de 160 000 habitants, dont 80 000 Turcs, 60 000 Grecs et Arméniens et 20 000Francs[23], c.-à-d. Occidentaux.

Représentations cartographiques de la ville
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Climat

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Izmir bénéficie d’unclimat méditerranéen, avec un été chaud et sec avec des maxima de 32 °C (moyenne de 27 °C), et un hiver doux, avec des minima de 6 °C (moyenne de 10 °C). Entre mai et septembre, il pleut très peu, mais il peut y avoir des orages violents et de fortes pluies causant des inondations.

En hiver, la neige reste seulement quelques heures et ne tombe pas chaque année. Contrairement à la neige, le grésil et la neige mouillée sont plus fréquents et ils tombent plus ou moins chaque année. Les températures tombent rarement au-dessous de zéro, et les gelées sont légères et éphémères.

Relevé météorologique de Izmir -altitude: 25 m
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)5,66,17,711,315,319,622,221,918,514,310,67,413,4
Température moyenne (°C)8,69,311,615,820,625,227,526,923,418,41410,517,6
Température maximale moyenne (°C)12,213,316,220,825,930,532,732,328,923,518,413,622,4
Précipitations (mm)132,399,176,444,523,59,97,53,514,940,387,1153692,4
Source :Le climat à Izmir (en °C et mm, moyennes mensuelles)[2]


Économie

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Port sur lamer Égée.

Transports

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Station Konak dumétro d'Izmir.
L'aéroport International Adnan Menderes à Izmir.

Il y a une ligne demétro en service et deux autres en construction.L'aéroport International Adnan Menderes est situé à 18 kilomètres au sud d'Izmir.

Jumelages

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Archevêché

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L'archevêque d'Izmir estLorenzo Piretto.

Personnages célèbres

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Notes et références

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  1. a etb(tr) « İzmir Nüfusu », surnufusu.com,(consulté le).
  2. Anna ParzymiesAnthroponymie algérienne : noms de famille modernes d'origine turque Éditions scientifiques de Pologne, 1985(ISBN 83-01-03434-3 et9788301034344).
  3. Hérodote I, CL
  4. Les sept Églises :Éphèse, Smyrne,Pergame,Thyatire,Sardes,Philadelphie, etLaodicée. Voir l'Apocalypse 1,11.
  5. De praescriptione haereticorum, 32.
  6. Apocalypse 2,8-11.
  7. Joseph Delaville Le Roulx,Les hospitaliers à Rhodes jusqu'à la mort de Philibert de Naillac (1310–1421), Paris, Ernest Leroux,, 452 p.,p. 95.
  8. définition sur TLFI.
  9. (en)« Mouillage de Smyrne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surWallace Collection(consulté le).
  10. (en)« Patrouille turque »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surWallace Collection(consulté le).
  11. George Horton,(en)The Blight of Asia: An Account of the Systematic Extermination of Christian Populations by Mohammedans and of the Culpability of Certain Great Powers; with the True Story of the Burning of Smyrna, Sterndale Classics & Taderon Press, Londres 2003, p. 96.
  12. a etbMustafa Kemal invente la Turquie moderne, Paul Dumont,p. 31.
  13. « The New York Times:Only Ruins Left In Smyrna (16 septembre 1922) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  14. Giles Milton :Le Paradis perdu : 1922, la destruction de Smyrne la tolérante, 2013, Éd. Libretto,(ISBN 978-2752908810).
  15. Henri Georgelin (dir.),La fin de Smyrne, du cosmopolitisme aux nationalismes, éd. du CNRS, 2005,[1].
  16. Marjorie Housepian Dobkin,(en)Smyrna 1922: The Destruction of a City, 1988.
  17. René Danger, architecte art déco, revueArkheia,no 21, Montauban, 2009.
  18. (tr) Merve YıldızalpÖzmen, « İzmir'deki depremde can kaybı 116'ya yükseldi », surAnadolu Agency,.
  19. Tancoigne, Voyage de Constantinople à Smyrne et dans l'île de Candie, 1811–1812,turquie-culture.fr, 2 juillet 2017.
  20. Étude sur Smyrne, trad. par B. F. Slaars et enrichie d'un appendice et de notes :« La population à Smyrne de 1631 à 1868 », Smyrne, 1868,pp. 138-141.
  21. Baptistin Poujoulat,Récits et souvenirs d'un voyage en Orient, Tours : A. Mame, 1848,pp. 7-8 (lire en ligne).
  22. Notice de laBnF
  23. Pierre Azaïs,Journal d'un voyage en Orient, Avignon : F. Seguin aîné, imprimeur-libraire, 1858, p. 238 (lire en ligne).

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

  • Izmir, surWikimedia Commons
  • Izmir,sur leWiktionnaire

Bibliographie

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Études
Sources historiques
Littérature
  • Roland Godel,Le Chant de Smyrne. Il y a cent ans la fin tragique de la Perle du Levant, Paris,Éditions L'Harmattan, 2018.

Articles connexes

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Liens externes

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Districts urbains
Districts ruraux
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