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Smartvote est unsystème informatique d'aide au votesuisse lancé en 2003.
Le système d'aide au vote Smartvote voit le jour en 2003, à l'initiative d'un groupe d'étudiants ensciences politiques des universités deBerne et deFribourg qui se constitue en association sans but lucratif, Politools. Le quotidienLe Temps en est un des partenaires[1],[2],[3],[4].
Reposant sur un questionnaire (une version rapide et une version longue) portant sur des sujets de l'actualité politique, il permet de comparer gratuitement ses positions politiques à celles de candidats et propose un classement de ceux-ci et des partis par affinité avec ses propres convictions. Il permet aussi d'établir un profil graphique de son positionnement politique sous la forme d'une toile d'araignée, appelé « smartspider », et de le comparer aux candidats[5],[6],[2].
Smartvote est la plateforme de vote la plus utilisée en Suisse[7]. Dès l'année de son lancement, en 2003, quelque 250 000 personnes et 11 % des votants la consultent et près de 50 % des candidats répondent au questionnaire, dont 70 % des sortants[5],[8]. La quasi-totalité (97 %) des candidats auConseil national répondent au questionnaire en2007[1] et près d'un million de recommandations de votes sont établies pour cette élection[9]. Lors desélections fédérales de 2015, 20 % des électeurs y recourent et 90 % des candidats élus avaient rempli le questionnaire[10].
L'outil est critiqué, notamment sur la gauche de l'échiquier politique, pour son manque de nuances dans les réponses aux questions posées voire son côté réducteur, pour la non-prise en compte des sujets qui apparaissent en cours de campagne et pour encourager les votes individuels et lepanachage au lieu des votes pour la liste d'un parti[1],[5],[9],[10].
Le fait qu'il soit payant pour les candidats élus[10] et pour les partis (en fonction du nombre de sièges obtenus[8]) est aussi dénoncé[3].