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Slate (magazine)

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Pour les articles homonymes, voirSlate.

Slate
Logo de Slate
Logo de Slate.

Adresseslate.com
CommercialOui
Type de siteMagazine en ligne
LangueAnglais
PropriétaireThe Slate Group(en)
Créé parMichael Kinsley
Lancement1996
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Slate (littéralement « ardoise » en français) est la marque commerciale de troismagazines en ligne différents, propriétés de deux sociétés distinctes.

Le premier, à l'adresseslate.com, est lancé auxÉtats-Unis en 1996.

Une version française du webzine,slate.fr, est également créée en 2009 par les journalistesJean-Marie Colombani,Éric Leser etJohan Hufnagel, assistés de l'économisteJacques Attali[1] ; le magazine américain y est actionnaire mais de façon réduite, le contrôle est exercé par les fondateurs français. Ces deux versions francophones ont aujourd'hui pour principaux actionnairesAriane de Rothschild (via sa société Lampsane Investissement SA) et la Financière Viveris.

Slate.com

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Le magazine, decentre-gauche, est fondé en1996 par l'ancienrédacteur en chef de l'hebdomadaire américainThe New Republic Michael Kinsley. Propriété deMicrosoft, c'est alors un élément deMSN. Le, le magazine est racheté parThe Washington Post Company. Il est géré depuis le par Slate Group, entité des publications en ligne créée par la Washington Post Company pour développer et gérer les magazines uniquement disponibles surInternet.

Slate, qui propose quotidiennement de nouveaux articles, couvre la politique, l'économie, la culture et le sport. Il vit desrecettes publicitaires. Il est disponible gratuitement depuis1999.

Depuis, David Plotz en est le rédacteur en chef, en remplacement de Jacob Weisberg, dont il était le rédacteur-adjoint. Jacob Weisberg est lui devenu président et rédacteur en chef du Slate Group.

Slate a en moyenne six millions de lecteurs en 2009[2].

Slate.fr

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Fondateurs et actionnaires

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Ancien logotype deSlate, encore actuellement utilisé par l'édition française, pendant que la version américaine a dévoilé en janvier 2018 sa nouvelle identité visuelle[3].

Le, un magazine en ligne homonymefrançais est lancé, fondé parJean-Marie Colombani, ancien directeur du journalLe Monde,Éric Leser,Johan Hufnagel, etÉric Le Boucher, journalistes, etJacques Attali[4]. Slate Group ne possède que 15 % du capital du magazine français[2] et ses cinq fondateurs indiquent en avoir le contrôle[4].

En 2009, le capital de la société E2J2, qui est l'éditeur du site internetslate.fr, est composé à 50 % par les cinq membres fondateurs, 15 % par leWashington Post et 35 % par Viveris Management (depuis la levée de fonds en au cours de laquelle Viveris Management a injecté 1,5 million d'euros)[5].

En 2016,BFM Business relève que« la fine fleur de l'establishment français des affaires est [...] actionnaire du site web. [...] Le principal actionnaire (29 %) estBenjamin de Rothschild, qui a apporté l'an dernier 2,85 millions d'euros via ses holdings luxembourgeoises. Le second actionnaire (22 %) est la Financière Viveris, un fonds qui utilise la déduction de l'ISF des investissements dans lesPME. Les fondateurs (Jean-Marie Colombani, Éric Lesser, Éric Le Boucher et Jacques Attali) ne détiennent plus que 25 % du capital, car ils ont été dilués au fur et à mesure des levées de fonds successives. Au total, le site a ainsi englouti plus de 10 millions d'euros depuis sa création en 2008 ». En, Benjamin de Rothschild monte à 46,2 % du capital[6].

En,Ariane et Benjamin de Rothschild prennent le contrôle deSlate à la faveur d’une augmentation de capital par l'intermédiaire de leur société Cattleya Finance[7].

Ce changement d'actionnaire s'accompagne du remplacement d'Éric Leser par Marc Sillam au poste de directeur général, et de celui de Charlotte Pudlowski par Christophe Carron comme rédacteur en chef[7].

Forme et contenu

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Slate.fr reprend le concept, la gratuité et l'habillage de la version américaine dont il propose aussi une sélection d'articles traduits, en plus de ses propres articles. Au contraire dejournauxen ligne commeRue89 ouBakchich,Slate.fr reste sur une formule magazine, ne proposant ni actualités, ni scoops[2].

En, le site lance une nouvelle version, avec un design et une organisation articulée autour du magazine d'une part, et d'autre part des blogs et des contributions des utilisateurs : il est désormais possible de commenter à partir de comptes extérieurs au site. Le haut de la une est restructuré, et la section « Ici et Ailleurs » réapparaît sous le nom « Lu, Vu et Entendu ».

En 2014, Jean-Marie Pottier succède àJohan Hufnagel comme rédacteur en chef ;Les Inrockuptibles le présente comme appartenant à« la première génération de journalistes web »[8].

Le,Slate.fr met en ligne laversion bêta de son outil de curation sociale Reader[9], dont l'éditorial est assuré par les journalistesNora Bouazzouni etMélissa Bounoua. Le projet est financé à 60 % par le fondsGoogle pour l'innovation. L'objectif du site est de proposer à l'utilisateur une sélection du « meilleur de l'Internet » constitué d'articles, de tweets, photos ou vidéos. « La rédaction ne publie que ce qu’elle estime nécessaire ou indispensable, sans souci d’exhaustivité »[10].

En 2016,Charlotte Pudlowski devient rédactrice en chef. Elle lance le premier podcasts deSlate.fr, Transfert[11]. Elle quitte le site un an plus tard pour fonder son propre studio de podcasts,Louie Media[12], qui produira Transfert pour Slate[13] jusqu'en. Transfert est désormais produit en interne par la rédaction deSlate.fr.

Audience et pertes

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D'aprèsBFM Business, les résultats nets annuels du site français, qui n'emploie que 12 personnes au départ en 2009 puis 7 ensuite[14] sont en baisse continue depuis la création du site en 2009[6] et d'aprèsLibération, ils ont été déficitaires au moins au cours des huit premières années.

Parmi les fondateurs,Jean-Marie Colombani, ancien directeur du journal, devenu directeur de la publication de Slate qui annonce en 2016 passer à un modèle semi-payant, l'audience étant tombée à seulement 300 000 visites par jour[15]. Au moment du lancement, l'audience était passée de 0,33 million de visiteurs uniques en 2009 à 1,26 en 2015, avec un pic à 1,46 en 2014[6].

Éric Leser,Johan Hufnagel,Éric Le Boucher, autres ex-journalistes travaillant jusqu'en 2009 pourLe Monde, sont les autres fondateurs, avecJacques Attali.

En 2009, au cours du premier exercice, d'une durée de quinze mois d' à, les pertes du site s'élèvent à 930 000 euros pour un chiffre d'affaires de 380 000 euros, perçu à partir de[16].

La version françaiseslate.fr n'a jamais été bénéficiaire, écrit Jérôme Lefilliâtre dansLibération en 2017[7].

Les comptes ont depuis tendu à l'équilibre, malgré des difficultés conjoncturelles concernant notamment le site consacré à l'Afrique créé en2011[17] (voir section suivante).

Pour essayer d'atteindre l'équilibre financier,Slate.fr passe en 2017 à une équipe de 7 personnes au lieu de 12, et compte s'appuyer plus sur sespigistes[14].

En 2024,Slate.fr n'est toujours pas rentable. Il est confronté, comme plusieurs de ses concurrents, à une baisse du chiffre d’affaires publicitaire et de ses audiences. Son actionnaire majoritaire à 93 %, Cattleya Finance, la holding luxembourgeoise d’Ariane de Rothschild, décide « de cesser d’alimenter son déficit permanent » et annonce vouloir revendre ses parts. Le média en ligne prévoit une « restructuration drastique »[18].

SlateAfrique.com

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Le,Slate.fr lance le siteSlateAfrique.com après plusieurs semaines de version bêta. Le site traite de l'actualité et de la diaspora africaine ; il diffuse le talk-showLe Claudy Show. Son siège se trouve à Paris[19],[20].

Notes et références

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  1. Slate.fr
  2. ab etcSlate débarque en France - Estelle Gross,L'Express, 9 février 2009 (voir archive)
  3. « Le Slate US dévoile sa nouvelle identité - LOGONEWS »,LOGONEWS,‎(lire en ligne, consulté le)
  4. a etbSlate.fr : Jean-Marie Colombani à l'assaut du Web -Le Point, 10 février 2009
  5. Marianne Bliman, « Slate.fr accroît ses fonds propres de 1,5 million d'euros »,Les Échos,
  6. ab etcJamal Henni, « Les actionnaires ultra-chic de Slate.fr »,BFM Business,(consulté le).
  7. ab etcJérôme Lefilliâtre, « Une grande fortune à la rescousse de Slate.fr », surliberation.fr,(consulté le).
  8. Julien Rebucci, « Quel avenir pour le pure player Slate ? », surLes Inrockuptibles.com,(consulté le)
  9. Slate lance son Reader et veut vous aider à découvrir du contenu - David Legrand,Next INpact, 27 octobre 2014
  10. Pourquoi Reader ? - Slate Reader
  11. « Charlotte Pudlowski : "Le podcast permet de raconter des histoires autrement" », surFranceinfo,(consulté le)
  12. « Louie Media, Nouvelles Ecoutes, Binge… les podcasts se bousculent au micro », surTélérama.fr(consulté le)
  13. ChloéWoitier, « Louie Media se lance dans le bouillonnant marché du podcast », surLe Figaro.fr,(consulté le)
  14. a etb« « Slate.fr », ou les difficultés d’équilibrer un site d’information gratuit »,Le Monde,‎(lire en ligne, consulté le)
  15. Interview de Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr
  16. Slate.fr : jeune site, vieilles rengaines - Matthieu Vincent,Acrimed, 21 octobre 2010
  17. Benjamin Sire, « C'est la brève qui a tué les journaux : entretien avec Johan Hufnagel, cofondateur de Slate.fr », RageMag, (voir archive)
  18. Brice Laemle,Le média en ligne « Slate.fr » va amorcer une « restructuration drastique », lemonde.fr, 5 décembre 2024
  19. (en)Paris-Based Slate Afrique Celebrates1st Anniversary -Voice of America News, 13 janvier 2012
  20. Slate Afrique - VoxEurop.eu

Liens externes

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