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Sittelle des Naga

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Sitta nagaensis

Sitta nagaensis
Description de cette image, également commentée ci-après
Un individu de la sous-espèce nominaleS. n. nagaensis, photographié enBirmanie.
Classification COI
RègneAnimalia
EmbranchementChordata
ClasseAves
OrdrePasseriformes
FamilleSittidae
GenreSitta

Espèce

Sitta nagaensis
Godwin-Austen,1874

Synonymes

  • Sitta europaea obscuraLa Touche, 1921
  • Sitta europaea nebulosaLa Touche, 1922
  • Sitta europaea tibetosinensisKleinschmidt & Weigold, 1922
  • Sitta europaea delacouriDeignan, 1938
  • Sitta europaea kongboensisKinnear, 1940

Statut de conservationUICN

( LC )( LC )
LC :Préoccupation mineure

LaSittelle des Naga (Sitta nagaensis) est uneespèce d'oiseaux de lafamille desSittidae. C'est unesittelle de taille moyenne, mesurant de 12,5 à 14 cm de longueur. Les parties supérieures sont d'un gris-bleu uni, avec untrait loral noir très marqué. Les parties inférieures sont uniformes de la gorge au ventre, grises à chamois, avec du rouge brique sur les flancs, et les sous-caudales blanches bordées de roux. La Sittelle des Naga émet différentes sortes de cris, pouvant parfois rappeler l'alarme detroglodytes, et son chant est un crépitement monotone et stéréotypé, typiquement enchichichichichi. Peu de données existent quant à son écologie, mais elle se nourrit probablement de petitsarthropodes et de graines, et la saison de reproduction commence entre mars et mai. Le nid est typiquement situé dans un trou dans le tronc d'un arbre, et la couvée compte deux à cinq œufs.

La Sittelle des Naga vit depuis l'extrême Nord-Est de l'Inde, dans une partie duTibet et du Centre-Sud de laChine, sa répartition descendant jusque dans l'Est de laBirmanie et le Nord-Ouest de laThaïlande. Des populations isolées vivent dans le Sud duLaos et duViêt Nam. Elle peuple les forêtssempervirentes ou les pinèdes, mais peut aussi s'accommoder deforêts mixtes oudécidues. Sa répartition altitudinale varie selon les localités, mais s'étale de 915 à 4 570 m. L'espèce est décrite en 1874 par le naturaliste britanniqueHenry Godwin-Austen qui la nommeSitta nagaensis en référence auxNaga Hills, lieu de collecte dumatériel type. Elle appartient au groupe d'espèces « europaea » — comprenant notamment laSittelle du Cachemire (S. cashmirensis) et laSittelle torchepot (S. europaea) — qui maçonnent toutes l'entrée de leur nid. Les effectifs de l'espèce ne sont pas estimés mais semblent en déclin. Cependant, la distribution de l'oiseau est relativement vaste, et l'Union internationale pour la conservation de la nature considère l'espèce comme de « préoccupation mineure ».

Description

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Plumage et mensurations

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Planche deJohn Gould dessinée à partir des types de lasous-espèce nominaleS. n. nagaensis.

La Sittelle des Naga est une sittelle de taille moyenne, mesurant entre 12,5 et 14 cm de longueur[1],[2]. Les parties supérieures sont d'un gris-bleu uni, de la calotte à la queue, avec untrait loral noir très marqué s'étendant jusqu'à la base de l'aile. Les parties inférieures sont gris pâle, plus ou moins teintées de chamois selon lasous-espèce ou l'usure duplumage ; l'arrière des flancs rouge brique foncé contraste fortement avec le reste des parties inférieures[1]. Les couvertures sous-caudales sont de la même couleur, avec selon les sous-espèces une grosse bordure blanche à l'extrémité des plumes, ou une tache blanche à proximité de cette extrémité[3].

Ledimorphisme sexuel est peu marqué. Chez le mâle, l'arrière des flancs est d'un rouge brique intense, contrastant avec le roux des sous-caudales, quand il est aussi roux que celles-ci chez la femelle. La femelle a également les parties inférieures plus ternes, et celles du juvénile sont plus chamoisées que celles des adultes au plumage usé[4]. L'iris est brun à brun foncé, le bec est gris-noir à noirâtre avec la base de la mandibule inférieure (et parfois la base de la supérieure) gris ardoise ou gris-bleu. Les pattes sont d'un brun foncé, verdâtre ou gris-bleu, avec les griffes presque noires[3].

S. n. montium dans les monts Wawu,xian de Hongya (Chine).

Trois sous-espèces sont reconnues (voir le paragrapheTaxinomie), mais les variations sont essentiellementclinales, les populations chinoises (S. n. montium) ayant les parties inférieures chamoisées, quand elles sont plus ternes et d'un gris plus pur en allant vers le sud de la répartition de l'espèce. Ainsi dans le Nord-Est de l'Inde et l'Ouest de la Birmanie,S. n. nagaensis en plumage frais est aussi chamoisée queS. n. montium en plumage usé. Dans le Sud duViêt Nam et le Sud-Ouest de la Birmanie,S. n. grisiventris a les parties inférieures d'un gris plus pur queS. n. nagaensis[3]. Les adultes connaissent unemue complète après la saison de reproduction, à partir de mai-juin, et incomplète avant celle-ci[3].

Les mensurations varient quelque peu selon la sous-espèce : l'aile pliée mesure 72-89 mm pour le mâleS. n. montium et 71-88 mm pour la femelle ; 75-81 mm pour le mâleS. n. nagaensis et 72-75 mm pour la femelle ; 71-83 mm pour le mâleS. n. grisiventris, et 69-80,5 mm pour la femelle. ChezS. n. montium, le bec mesure 16,5-22 mm, letarse de 16 à 20 mm, la queue mesure 40-51 mm chez le mâle et 37-49 mm chez la femelle. Le poids, mesuré également pour la sous-espèceS. n. montium, est de 12-22 g[3].

Espèces similaires

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LaSittelle de l'Himalaya (S. himalayensis) a les parties inférieures uniformes et bien plus colorées que la Sittelle des Naga.

L'aire de répartition de la Sittelle des Naga chevauche celles de laSittelle d'Indochine (S. neglecta) et de laSittelle de Blyth (S. cinnamoventris). La Sittelle des Naga s'en distingue cependant facilement par la couleur de ses parties inférieures, et l'absence de contraste entre les flancs de la tête et la gorge, quand les deux autres espèces ont le menton, les joues et la régionparotique blancs contrastant avec les parties inférieures rouge brique à orange-brun. Cependant, chez la Sittelle de Naga, certains individus en plumage frais — particulièrement la sous-espèceS. n. montium — peuvent avoir les parties inférieures presque aussi chamoisées que certaines femelles ou jeunes de Sittelle d'Indochine. La Sittelle des Naga se reconnait alors à ses parties supérieures d'un bleu plus sombre et plus terne, par ses flancs roux contrastant avec le chamois et par ses sous-caudales, aux plumes bordées de roux donnant un motif en « écailles », quand elles paraissent presque uniformément blanches chez la Sittelle d'Indochine[1].

La sous-espèceS. n. montium peut aussi être confondue avec la sous-espèceS. e. sinensis de laSittelle torchepot (S. europaea), là où elles coexistent auSichuan et auFujian. Si cette dernière espèce a les parties inférieures toujours plus orangées, certaines femelles torchepot peuvent être difficiles à différencier d'une Sittelle des Naga en plumage frais. Les deux espèces se distinguent cependant par leurs vocalisations,S. nagaensis ne possédant pas ledwip, dwip chantant caractéristique de la Sittelle torchepot[1]. Des hybrides entre ces deuxtaxons ont été supposés[5], les populations montagnardes deS. e. sinensis étant, comme la Sittelle des Naga, plus grises en dessous, plus sombres au-dessus et plus grandes que les individus de plaine. La Sittelle des Naga est cependant encore plus grise, et n'a pas les joues blanchâtres de la Sittelle torchepot[1].

Dans le Sud-Ouest de la Chine, la Sittelle des Naga vit dans l'aire de répartition de laSittelle du Yunnan (S. yunnanensis). Cette dernière est cependant plus petite, présente un fin sourcil blanc, et a les parties inférieures unies, chamois pâle, sans roux sur les flancs[6]. Dans le Nord-Est de l'Inde et le Nord-Ouest de laBirmanie, la Sittelle des Naga peut être confondue avec laSittelle de l'Himalaya (S. himalayensis), les deux espèces peuplant des habitats similaires. La Sittelle de l'Himalaya a cependant une tache blanche sur le dessus des rectrices centrales, et a les parties inférieures plus orangées, sans les flancs rouge brique ni de taches blanches aux sous-caudales[7]. LaSittelle géante (S. magna), dont la répartition chevauche celle de la Sittelle des Naga en Inde, en Birmanie et en Thaïlande, se différencie de celle-ci par sa taille bien plus grande, son trait oculaire plus fin et sa calotte bien plus claire que le reste du manteau[4].

Écologie et comportement

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Voix

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Dickcissel d'Amérique mâle perché sur un poteau métallique, chantant cou tendu et bec ouvert.

Chants et appels

Les cris d'appel sont variés, avec des sons couinant, ensit ou souventsit-sit, répétés plus ou moins rapidement avec diverses inflexions et en séries irrégulières. Des sons similaires mais plus secs, entchip outchit, sont parfois émis, souvent en untrille rappelant l'alarme duTroglodyte des forêts (Troglodytes hiemalis). Les cris d'alarme de la Sittelle des Naga sont rapportés dans la littérature anglophone comme des sons nasaux enquir,kner oumew, ainsi qu'en untsit emphatique et métallique, parfois doublé ou répété en séries rapides. Le chant est unecrécelle ou untrémolo stéréotypé et monotone, enchichichichichi… outrr-r-r-r-r-r-r-r-ri…, durant moins d'une seconde ou parfois ralenti enchi-chi-chi-chi-chi… oudiu-diu-diu-diu-diu rappelant le chant de laSittelle torchepot (S. europaea)[4].

Alimentation

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En hiver, laMésange à dos tacheté (Machlolophus spilonotus) peut se déplacer en compagnie de la Sittelle des Naga au sein devolées mixtes d'alimentation.

La Sittelle des Naga prospecte généralement seule ou en couple, ou forme desvolées mixtes d'alimentation en dehors de la saison de reproduction. En hiver, elle peut ainsi être observée en compagnie de différentes espèces de mésanges — desParidae comme laMésange à dos tacheté (Machlolophus spilonotus), ou desAegithalidae[8] —, depics[9], d'alcippes et deminlas[10],[11]. Elles cherche souvent sa nourriture au sol, sur des rochers, de vieilles souches ou sur les arbres[4]. Aucune donnée précise concernant son alimentation n'est publiée, mais l'espèce se nourrit probablement de petitsarthropodes et de graines[12].

Reproduction

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Bien que la saison de reproduction varie selon les régions, elle se déroule généralement de mars à mai : mars-juin pour l'Inde, avril-début juin pour l'Est de la Birmanie, avril-mai dans leFujian. Sur lemont Victoria, des juvéniles sortis du nid ont été observés dès le. D'après les observations réalisées en Thaïlande et au Viêt Nam, la construction du nid commence en janvier. Celui-ci est situé à une dizaine de mètres de hauteur dans le trou d'un arbre, ou dans une souche[4].

La Sittelle des Naga peut, comme laSittelle torchepot et d'autres espèces de la famille, maçonner l'entrée d'une cavité avec de la boue afin d'en réduire l'ouverture et éviter ainsi laprédation de la couvée. Le fond du nid est tapissé de morceaux d'écorce et de mousses, et garni de poils. La ponte est constituée de deux à cinq œufs, mesurant en moyenne 18,6 × 13,8 mm chezS. n. nagaensis et 18,3 × 14 mm chezS. n. montium. Ils sont blancs, avec des points rouges superposés à un fond tacheté de rouge-violet et principalement concentrés dans le bout le plus large de l'œuf[4],[13].

Répartition et habitat

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Répartition approximative de la Sittelle des Naga en Asie du Sud-Est.

Cette espèce vit duTibet jusqu'au Centre-Sud duViêt Nam[14]. En Inde, on la trouve uniquement dans lesétats à l'extrême Est du pays : l'Arunachal Pradesh (notamment dans lePatkai), leNagaland, leManipur, l'Assam (dans les Cachar Hills) et leMeghalaya (dans lesKhasi Hills). L'espèce vit dans lesChin Hills dans l'Ouest de la Birmanie, mais l'essentiel de sa distribution dans ce pays se trouve dans la moitié Est, depuis l'État Kachin au Nord (vallées de l'Adung et duChindwin) jusqu'à l'État shan au moins (notammentKengtung etKalaw), pour déborder dans l'Ouest de laThaïlande (provinces deMae Hong Son etChiang Mai). L'espèce niche au Tibet et au Centre-Sud de la Chine, depuis l'Ouest duSichuan, duYunnan et marginalement dans le Sud-Ouest duGuizhou. Une population chinoise isolée vit également dans le Nord-Ouest duFujian, sur lemont Huanggang[4]. Deux autres populations isolées forment l'extrême sud de la répartition de l'espèce, l'une se trouvant dans le Sud duViêt Nam sur leplateau du Đà Lạt[4], une autre étant signalée auLaos sur leplateau des Bolovens[15],[16].

La Sittelle des Naga peuple généralement les forêtssempervirentes des reliefs, ou les forêts et les parcelles de pins poussant sur les crêtes sèches au milieu de forêts sempervirentes. Localement, elle vit aussi en forêtsdécidues, dans le Nord-Est de l'Inde, enchênaie-aulnaie (Quercus-Alnus) dans le Nord-Est de la Birmanie, dans lespessières (Picea sp.), les sapinières (Abies sp.) ou les peuplements derhododendrons dans leYunnan, ou les forêts de peupliers (Populus sp.) ou de noyers (Juglans sp.) dans leSichuan[4]. La répartition altitudinale s'étend de 1 400-2 600 m en Inde, en Birmanie (occasionnellement jusqu'à 3 200 m) et en Thaïlande, et de 1 050 à plus de 3 500 m au Tibet, au Sichuan, et jusqu'à 4 570 m au Yunnan. La population du Sud du Viêt Nam vit entre 915 et 2 285 m[4].

Taxinomie

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Un individu de la sous-espèceS. n. montium, photographié dans le nord-ouest de laThaïlande.

La Sittelle des Naga est décrite en 1874 par le naturaliste britanniqueHenry Godwin-Austen[17]. Son nom d'espèce, composé denaga et du suffixelatin-ensis, « qui vit dans, qui habite », lui a été donné en référence à la zone de collecte dumatériel type, lesNaga Hills[18], un massif frontalier entre la Birmanie et l'Inde. Dans le découpage en sous-genres du genreSitta, peu utilisé, la Sittelle des Naga est placée dansSitta (Sitta)Linnaeus, 1758[19]. Selon leCongrès ornithologique international[14] etAlan P. Peterson[20], il existe troissous-espèces :

  • S. n. montiumLa Touche, 1899, décrite comme une forme montagnarde par l'ornithologueJohn David Digues La Touche sous leprotonyme deSitta montium[21], vit dans l'est du Tibet, le sud et l'est de laChine, enBirmanie et dans le nord-ouest de laThaïlande ;
  • S. n. nagaensisGodwin-Austen, 1874, vit dans le nord-est de l'Inde et l'ouest de la Birmanie ;
  • S. n. grisiventrisKinnear, 1920, décrite sous leprotonyme deSitta europaea grisiventris puisqueS. n. nagaesis était elle-même considérée comme sous-espèce de laSittelle torchepot (S. europaea)[22], vit dans le sud-ouest de la Birmanie et le sud duLaos et duViêt Nam.

La sous-espèceS. n. montium a été considérée comme pouvant résulter de l'hybridation entre la Sittelle des Naga et la sous-espècesinensis de laSittelle torchepot (Sitta europaea)[5], ou au moins comme pouvantintergrader avec celle-ci[1]. Cela est possiblement dû au fait que la série type deS. e. sinensis était composite, et comprenait un spécimen de Sittelle des Naga. Pour ces raisons, Voisinet al. désignent en 2002 unlectotype pour le nomSitta sinensisJ. Verreaux, 1871[23],[24]. L'attribution des populations du Sud-Ouest birman et du Sud de l'Indochine à la même sous-espèce,S. n. grisiventris — avecS. n. nagaensis s'intercalant entre ces populations dans l'Ouest de la Birmanie — semble intenable et leur taxinomie doit encore être vérifiée[25].

Extrait de la phylogénie des
sittelles selon Pasquetet al. (2014)[26] :

En 2014, Éric Pasquetet al. publient unephylogénie fondée sur l'ADN nucléaire etmitochondrial de 21 espèces de sittelles[26]. Le groupe « europaea » est rapproché des deux sittelles des milieux rocheux, laSittelle de Neumayer (S. neumayer) et laSittelle des rochers (S. tephronota). Au sein du groupe « europaea », laSittelle de l'Himalaya (S. himalayensis) — et donc probablement laSittelle du Victoria (S. victoriae), qui s'en rapproche fortement par sa morphologie, bien qu'elle ne soit pas incluse dans l'étude — apparaît comme basale, et la Sittelle des Naga est rapprochée de laSittelle torchepot (S. europaea) et de laSittelle du Cachemire (S. cashmirensis). LaSittelle indienne (S. castanea), laSittelle de Blyth (S. cinnamoventris), laSittelle d'Indochine (S. neglecta) et laSittelle de Sibérie (S. arctica) ne sont pas incluses dans l'étude. Toutes les espèces du groupe « europaea » maçonnent l'entrée de leur nid[26].

Menaces et protection

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Les effectifs de la Sittelle des Naga sont en déclin à cause de la destruction et lafragmentation des habitats, mais sonaire de répartition, estimée à 3 800 000 km2, est vaste[27] et l'espèce est généralement commune dans l'ensemble de son aire de répartition[4]. Pour ces raisons, la Sittelle des Naga est donc considérée comme de « préoccupation mineure » par l'Union internationale pour la conservation de la nature[27]. Une étude menée en 2009 a essayé de prédire l'impact que pourront avoir les changements climatiques sur la répartition de plusieurs espèces de sittelles en Asie, en modélisant deux scénarios ; la Sittelle des Naga pourrait voir sa distribution diminuer de 15,9 à 17,4 % d'ici les années 2040 à 2069[28].

Annexes

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Bibliographie

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Références taxinomiques

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Liens externes

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Notes et références

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  1. abcde etfHarrap (1995),p. 114.
  2. Handbook of the Birds of the World Alive, « Descriptive notes ».
  3. abcd eteHarrap (1995),p. 116.
  4. abcdefghij etkHarrap (1995),p. 115.
  5. a etb(en) Eugene M.McCarthy,Handbook of Avian Hybrids of the World, Oxford,Oxford University Press,, 608 p.(ISBN 978-0-19-518323-8,lire en ligne), « Nuthatches - Family Sittidae »,p. 246-247.
  6. Harrap (1995),p. 143.
  7. Harrap (1995),p. 114-15.
  8. (en) John KeithStanford et Claud BuchananTicehurst, « On the Birds of Northern Burma. Part I »,Ibis,vol. 80,no 1,‎,p. 65–102(DOI 10.1111/j.1474-919X.1938.tb00185.x).
  9. (en) ErnstSchäfer et Rodolphe Meyerde Schauensee, « Zoological Results of the Second Dolan Expedition to Western China and Eastern Tibet, 1934-1936. Part II: Birds »,Proceedings of the Academy of Natural Sciences of Philadelphia,vol. 90,‎,p. 185-260.
  10. (en) John KeithStanford et ErnstMayr, « The Vernay-Cutting Expedition to Northern Burma. Part II »,Ibis,vol. 83,no 1,‎,p. 56–105(DOI 10.1111/j.1474-919X.1941.tb00596.x).
  11. Matthysen (2010),p. 217-237,chap. 13 : « Scientific and Common Names of Nuthatches ».
  12. Handbook of the Birds of the World Alive, « Food and feeding ».
  13. Handbook of the Birds of the World Alive, « Breeding ».
  14. a etbCongrès ornithologique international.
  15. (en) CraigRobson,New Holland Field Guide to the Birds of South-East Asia, New Holland Publishers,, 304 p.,p. 210.
  16. (en) John W.Duckworth, Robert J.Tizard, Robert J.Timmins, Richard M.Thewlis, William B.Robichaud et Tom D.Evans, « Bird records from Laos, October 1994-August 1995 »,Forktail,vol. 13,‎,p. 33-68(lire en ligne).
  17. Godwin-Austen (1874).
  18. (en) AasheeshPittie, « A dictionary of scientific bird names originating from the Indian region »,Buceros,vol. 9,no 2,‎(lire en ligne).
  19. Matthysen (2010),p. 269-270, annexe I : « Scientific and Common Names of Nuthatches ».
  20. Alan P. Peterson.
  21. La Touche (1899).
  22. Kinnear (1920).
  23. Voisinet al. (2002).
  24. Dickinson (2006).
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  26. ab etc(en) ÉricPasquet, F. KeithBarker, JochenMartens, AnnieTillier, CorinneCruaud et AliceCibois, « Evolution within the nuthatches (Sittidae: Aves, Passeriformes): molecular phylogeny, biogeography, and ecological perspectives »,Journal of Ornithology,‎(DOI 10.1007/s10336-014-1063-7).
  27. a etbUnion internationale pour la conservation de la nature.
  28. (en) ShailyMenon, Zafar-ulIslam et Andrew TownsendPeterson, « Projected climate change effects on nuthatch distribution and diversity across Asia »,The Raffles Bulletin of Zoology,vol. 57,no 2,‎,p. 569-575(lire en ligne).
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