L'ensemble des sites web publics constituent leWorld Wide Web.
En 30 ans environ (de 1992 à 2023), le nombre de sites Web en ligne est passé de 10 à plus de 1,88 milliard, répertoriés par les moteurs de recherche selonNetcraft et l'algorithmeWorldometer. Et un nombre indéterminé de sites non répertoriés existe[4] , non indexés par les moteurs de recherches (dark web,deep web...) ; mais en 2022, 75 % étaient jugés inactifs (momentanément ou non) ou étaient des « noms de domaines parqués »[5].
LeWorld Wide Web (WWW) a été créé en 1989 par l'ingénieur anglais duCERN,Tim Berners-Lee[7]. Le web a été essentiellement conçu pour partager automatiquement des informations entre les scientifiques, universités et instituts du monde entier.info.cern.ch fut le premier site web mis en ligne, fonctionnant sur un ordinateurNeXT au CERN. Ce site est toujours accessible par Internet[8]. Le premier site web français est créé en 1992 au CNRS[9]. À cette période, il existe seulement vingt-six sites web[10].
Avant l'introduction deHTML etHTTP, d'autres protocoles tels queFTP etGopher étaient utilisés pour obtenir des fichiers depuis unserveur. Ces protocoles offraient une organisationhiérarchique de répertoires dans lesquels l'utilisateur naviguait et choisissait les fichiers à télécharger.
En 1992, il n'y avait que 10 sites web en ligne. Environ 30 ans plus tard, le, il y en avait plus de 1,88 milliard répertoriés par les moteurs de recherche, selonNetcraft et l'algorithmeWorldometer, et un nombre indéterminé non répertoriés (dark web...) ; mais 75 % étaient jugés inactifs (momentanément ou non) ou étaient des « noms de domaines parqués »[5]. Au début des années 2020, Google, YouTube et Facebook étaient les plus consultés (ex. : plusieurs dizaines de milliards de visites en mai 2023, selonSimilarWeb)[6].
Définition
Un site web est un ensemble depages web qui peuvent être consultées en suivant deshyperliens à l'intérieur du site.
L'adresse web d'un site correspond en fait à l'URL (Uniform Resource Locator) d'une page web prévue pour être la première consultée : lapage d'accueil.
La consultation des pages d'un site s'appelle une « visite », car les hyperliens devraient permettre de consulter toutes les pages du site sans lequitter (sans devoir consulter une page web hors du site). Une visite peut commencer par n'importe quelle page, particulièrement lorsque son URL est donnée par unmoteur de recherche. Techniquement, rien ne distingue la page d'accueil d'une autre page. Les pages web sont écrites dans un langage informatique conçu pour contenir des hyperliens, leHTML (Hypertext Markup Language).
On parle parfois de « site Internet » parmétonymie, au lieu de site web. On devrait parler de site web à destination d'Internet, mais parabus de langage, l'expression site Internet reste souvent utilisée. Les sites web ne sont pas forcément accessibles par Internet. Par exemple, lesintranet peuvent contenir un ou plusieurs sites web non accessibles via Internet.
Aujourd'hui, on considère que leWorld Wide Web (le Web) est constitué de l'ensemble des sites web en ligne sur Internet. Le protocoleclient-serveurHTTP (HyperText Transfer Protocol) est utilisé pour les communications entre lesserveurs web hébergeant les sites web, et les logiciels client HTTP que sont lesnavigateurs web etrobots d'indexation.
la mise en œuvre d'une infrastructure d'hébergement du site (serveurs web, base de données...) ;
le développement de l'interface utilisateur (frontend), la partie visible dans le navigateur ; les différentes pages sont décrites en langages connus des navigateurs web, principalementHTML,CSS etJavaScript. Les éléments graphiques (et éventuellement despublicités servant à rémunérer le site) sont intégrés dans ces pages ;
le développement de l'arrière plan (backend), la partie qui fonctionne côté serveur.
La création d'un site peut être confiée à uneagence web, untravailleur indépendant, ou faite soi-même. Si la création est déléguée, il est important en amont d'avoir défini un premier cadrage ou cahier des charges du projet. Pour développer un site web soi-même, il est possible d'utiliser unéditeur de pages web ; pour lesdéveloppeurs web avertis, un simpleéditeur de texte peut suffire. On peut aussi avoir recours à un système de gestion de contenu.
Systèmes de gestion de contenu
Lessystèmes de gestion de contenu (initialesSGC,CMS en anglais) permettent de fabriquer des sites web en utilisant des modèles préétablis faits par desprogrammeurs ou des communautés de programmeurs (voirListe de systèmes de gestion de contenu). Il existe de nombreux CMS commeWordPress,WiX,Jimdo,Shopify... Certains CMS nécessitent une prise en main technique plus ou moins avancée, par exemple sous WordPress il est souvent recommandé de débuter avec un prestataire, sous WIX à l'inverse la gestion est vraiment simple et permet de s'affranchir de différents prestataires. Ces logiciels sont disponibles pour les débutants et simplifient certaines étapes comme laprogrammation informatique ou l'architecture du site. Les procédures de demande dunom de domaine, d'hébergement du site et deréférencement sont semblables aux sites personnalisés classiques.
Sites statiques et dynamiques
Répartition des langages de programmation côté serveur, des sites web le.
Ces sites ont le mécanisme de fonctionnement le plus simple : les URL correspondent à un fichier renvoyé par le serveur web. Le contenu des pages d'un site statique ne dépend donc pas de variables telles que la date ou de bases de données. Pour changer le contenu d'une page, il est nécessaire de changer le contenu du fichier.
En outre, les visiteurs peuvent seulement voir le contenu du site mais pas y participer.Pour les réaliser, seuls les langages dits d'interface utilisateur (frontend) sont nécessaires, c'est-à-dire HTML,CSS etJavaScript (en théorie, il est toutefois possible d'utiliser uniquement le HTML).
Le HTML permet d'écrire le contenu de sa page ;
Le CSS permet de mettre en page le contenu (emplacement des éléments), et mettre en forme le texte (police d'écriture, couleur, taille). Depuis CSS3, il est également possible de créer des modifications plus évoluées (animation, ombres, etc.) ;
JavaScript permet d'ajouter du dynamisme, mais uniquement du côté du navigateur (par exemple des animations graphiques).
Ces sites offrent un contenu qui peut évoluer dans le temps. Des programmes tournent du côté des serveurs, à l'arrière plan, (backend) pour générer les pages du site. Ces programmes peuvent se servir de bases de données ou autres sources de données pour composer les pages qui seront affichées dans le navigateur.
Ce dynamisme apporte des fonctionnalités que ne peuvent pas offrir les sites dits statiques. Par exemple les visiteurs peuvent y participer (commentaires sur unblog, changement du contenu des pages d'un wiki...). Ils ont donc pratiquement supplanté les sites statiques au début des années 2000.
Pour les réaliser, on a également besoin de HTML, de CSS et de JavaScript, mais les programmes qui tournent du côté serveur utilisent d'autres langages qui peuvent créer dynamiquement les pages, en analysant les requêtes des visiteurs pour ensuite fabriquer une réponse adaptée.
Leur temps de chargement est généralement plus long que pour les pages statiques, toutefois il est possible d'obtenir des valeurs proches en stockant les pages dynamiques déjà appelées dans unemémoire cache, qui les réaffichera plus vite.
Sites responsive
L’importance d’un site responsive
Aujourd’hui, plus de la moitié du trafic web mondial provient des appareils mobiles. Si un site n’est pas optimisé pour ces appareils, il perdra une part importante de son audience potentielle[12].
Nombre
Le nombre de sites web est en progression constante[13],[14] :
Un certain nombre de mentions légales doivent également figurer sur les sites dans une rubrique du même nom afin de donner aux internautes les informations obligatoires prévues par les différents textes de loi.
↑En juillet 2009, à l'occasion des 20 ans du Web, une étude duCERN recense cette évolution. Source :Jean-Paul Pinte, « Le Web invisible : l'antre du cybercrime »,Pour la Science,no 70,,p. 100.