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Site archéologique d'Oisseau-le-Petit

48° 20′ 53″ nord, 0° 05′ 10″ est
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Site archéologique d'Oisseau-le-Petit
Site archéologique des« Busses » à Oisseau-le-Petit
Image illustrative de l’article Site archéologique d'Oisseau-le-Petit
Fanum de la communeSarthoise d'Oisseau-le-Petit
Localisation
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionPays de la Loire
DépartementSarthe
ArrondissementMamers
CantonSillé-le-Guillaume
Site archéologiqueVicus
ProtectionLogo monument historique Classé MH(1987, Fanum)[1].
Coordonnées48° 20′ 53″ nord, 0° 05′ 10″ est
Altitude96 à 190m
Histoire
ProtohistoireLa Tène« finale » (« D »
AntiquitéPériode gallo-romaine
Haut Moyen ÂgePériode mérovingienne
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(Voir situation sur carte : Sarthe)
Site archéologique d'Oisseau-le-Petit
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Internet
Archeographe[2]
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Lesite archéologique d'Oisseau-le-Petit est situé sur le territoire de la commune éponyme d'Oisseau-le-Petit, dans ledépartement de laSarthe. Les premières fouilles du site, réalisées aux environs du milieu duXIXe siècle, ont notamment mis en évidence unfanum celto-romain au sein du hameau des« Busses »[2],[3]. Lefanum d'Oisseau-le-Petit est classémonument historique le. Ce sanctuaire a probablement été utilisé comme un lieu de« culte guerrier »[4]. Les archéologues ont acquis la certitude que ce temple a connu unefondation à la fin de l'époque laténienne (« La Tène D »)[2],[3]. Le sanctuaire est doté d'unecella de forme carrée dont chaque mur mesure 3,90 mètres[3]. Ultérieurement à sa découverte et à ses fouilles, le temple subit unerestauration ayant pour objectif de le reconstituer sous sa forme initiale[2]. Des explorations archéologiques, réalisées entre1991 et 1997 permettent la découverte de ruines enfouies autour du temple. Ces autres vestiges, dont notamment ceux de voies piétonnes et de petits groupement d'habitats domestiques, encadrés par des ruines d'édifices publics, tels que desthermes et un théâtre, suggèrent que lesite sarthois possédait probablement, à l'époque gallo-romaine, un statut d'« agglomération secondaire »[2],[3]. Le complexe urbain s'insère au sein de lacivitates desAulerci Cenomani[3]. Il est situé au Nord de ce territoire gaulois[3].

Dans l'ensemble, le site d'Oisseau-le-Petit connaît unefondation au cours de l'âge du fer[3].

Les investigations effectuées sur le site d'Oisseau-le-Petit ont également permis d'exhumer les ruines d'unevilla de type« à pavillons multiples alignés », et dont la taille est relativement importantegallo-romaine sur le lieu-dit« Les Noiras »[5].

L'inventaire des matériaux archéologiques retrouvés à Oisseau-le-Petit fait également état de nombreuxartéfacts métalliques, dont notamment desscories[3].

Localisation

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Le site archéologiqueoxellois trouve son emplacement au sein de deuxlieux-dits, ouhameaux : ceux des« Noiras » et des« Busses »[6]. Ils sont localisées sur la commune d'Oisseau-le-Petit, dans l'arrondissement deMamers,département de laSarthe enrégionpays de la Loire[6].

Toponymie

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LetoponymeOisseau-le-Petit est connu sous le termelatinisé d'Oxellum[7]. Selon letoponymisteErnest Nègre, ce terme, attesté au cours duIXe siècle (fin duHaut Moyen Âge), est issu, à l'instar de celui de la commune d'Oisseau dans le département de laMayenne, d'un mot plus ancien et d'origine gauloiseUxellos, signifiant« noble » ou encore« élevé »[Note 1],[7].

D'autres auteurs, tels que l'historienMichel Roblin, lemédiévisteDaniel Pichot, lecelto-linguiste Xavier Delamarre ont mis en évidence l'association existant entre le toponyme« Oisseau » sous la forme d'« Uxello » ou« Uxo » et ladéesse gauloise des« hauteurs » Uxisama, donnant ultérieurement, par déclinaison latine, le terme« Oxellum »[8],[9],[10],[11].

Découvertes et fouilles

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Histoire

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Âge du fer

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Époque gallo-romaine

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Localisation d'Oisseau-le-Petit à l'époque romaine.

Le statut du site d'Oisseau-le-Petit à l'époque antique, à l'image d'autres complexes de lagaule romaine appartenant à lacivitates desAulerci Cenomani et bien qu'il soit encore à préciser, apparaît actuellement défini[12],[Note 2],[13],[14]. À cet effet, selon l'analyse de Christophe Loiseau :

« Dans l’état actuel des connaissances, cinq agglomérations antiques, de taillesvariables (de16 à100 ha), ont été recensées (Oisseau-le-Petit,Aubigné-Racan etVaas).Duneau etAllonnes, au sud duMans, complètent l’inventaire auquel viennent s’ajouter deux probables agglomérations :Neuvy-en-Champagne, à l’ouest du département etTrangé, au nord-ouest duMans. »

— Christophe Loiseau,,p. 119[12].

En outre, la vocation religieuse de la ville d'Oisseau-le-Petit sous sa forme antique (Fanum Martis) manifeste clairement établie. À cet égard, certains auteurs tels qu'Alain Ferdière précise la fonction religieuse du siteOxellois à l'époque gallo-romaine, ainsi que celle de ses homologues Aulerco-cénomanes :

« Certaines d’entre elles comportaient une fonction religieuse développée : le sanctuaire principal de la cité était établi àAllonnes mais d'autres agglomérations accueillaient des lieux de culte commeAubigné-Racan ou Oisseau-le-Petit. »

— Alain Ferdière,,p. 6[13].

Haut Moyen Âge

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Les monuments

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La Villa : site« Les Noiras »

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Aulieu-dit« Les Noiras » lesprospections au sol ainsi que lesinvestigations par photographie aérienne ont permis d'indiquer des structuresmaçonnées d'époque gallo-romaine[15],[16]. Cet établissement, à vocation domestique et dont la taille est imposante (quelques centaines dem2[17]), se présente sous la forme d'unevilla d'aspect quadrangulaire[15],[16].

Le complexe domestique gallo-romain des« Noiras » est constitué de plusieurscorps de bâtiments qui encadrent sur trois de ses côtés unecour interneclôturée[17]. Ce type d'organisation spatiale est également attesté dans de nombreusesvillæ localisées au sein de la sphère méditerranéenne. Des photographies, effectuées parprospections aériennes en, ont révélé que les structures composant les bâtiments d'habitation se développent sur une surface totale avoisinant1 hectare[15],[18]. En outre, ces structures résidentielles, à l'instar de celles exhumées à« La Véronnerie » sur lacommune dePezé-le-Robert, de« La Bourlerie », de« La Cour », deLe Grand Teil, de« Le Champ des Caves », ou encore dePort-la-Coudre, sont constituées desalles dont lesfondations, construites au moyen d'unmatériau bétonné, sont pourvues d'undispositif de chauffage (ouhypocauste)[17]. Ce système, caractéristique de certaines structures d'habitat, permet de préciser le statut des bâtiments résidentiels attenants au complexe de« La Plaine des Noiras »[17]. Ainsi, d'après Florian Sarreste :

« Ce type d’installation de confort constitue un critère discriminant pour distinguer une simple ferme d’une villa. »

— Florian Sarreste,,p. 37[17].

Situées à quelques centaines de mètres des lieux d'habitation, et conçues selon un plan rectiligne, d'autres structures, très probablement desannexes destinées à la production, ont été mises au jour[17]. Ce genre d'organisation, associantcorps de bâtiments domestiques et dépendances à vocation économique, a également été observée sur plusieursvillæ situées au sein de la même région que celle d'Oisseau-le-Petit, tels qu'aux lieux-dits de« La Mauporcherie », àVoivres-lès-le-Mans, de« Vivier », àCrissé, ou encore celui de« La Roullée », àMont-Saint-Jean[17].

Le Fanum : site des« Busses »

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Plan dufanum.
Article détaillé :Fanum d'Oisseau-le-Petit.

Le sanctuaire d'Oisseau-le-Petit, oufanum, est un édifice religieux dont l'élévation est attribuée pour l'époque romaine. L'architecture du temple sarthois présente un caractère dit« indigène »[19]. Le sanctuaire et son site s'insèrent au sein de lacivitas desAulerques Cénomans[19]. Son mode de construction, ainsi que les structures urbaines qui lui sont périphériques, laissent apparaître unplan général strictement rectiligne[19]. Sapéribole se révèle sous la forme d'unportique à quatre côtés[19]. Au niveau régional (les terres de laGaule occidentale), seul le temple deJublains possède ce genre de caractéristique architecturale[19].

Par ailleurs, des prospections archéologiques, effectuées au sein du complexe religieux oxellois, ont permis de révéler que cette« enceinte sacrée » est également pourvue d'unestructure maçonnée[20]. À l'instar de celui dégagé àSablé-sur-Sarthe, le mur dufanum d'Oisseau-le-Petit et qui constitue une partie de la péribole, est orné desculptures et de décorations[20]. D'autre part, à proximité de la structure d'enceinte, ces mêmes investigations ont mis en évidence la présence de nombreux dépôts d'artéfacts à vocation religieuse (ouex-votos)[20]. Ces offrandes, très probablement placées à cet endroit précis par les adeptes du culte, se présentent sous la forme de pièces de monnaie, defibules, ou encore de clés[20]. Ce type de dépôt a été également observé au sein du complexe cultuel gallo-romain deSablé-sur-Sarthe[20].

Enfin, de récentes fouilles entreprises dans l'antique ensemble religieux oxellois, ont mis en évidence que ces structures, à l'instar de celles deVaas, se révèlent être construites dans les marges du complexe urbain[21]. Ainsi, ces dernières se présentent telle« une véritable ceinture autour de l’agglomération d’Oisseau-le-Petit »[21].

Les autres monuments

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De récentes fouilles menées sur lesite archéologique d'Oisseau-le-Petit ont montré que ce complexe urbain antique aurait été possiblement desservi par unaqueduc[22].

Mise en valeur du site

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Notes et références

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Notes

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  1. Ce même toponyme possède une très probable racine dérivant d'undivinité gauloise[7].
  2. Alain Ferdière précise également le constat suivant :

    « De cechef-lieu rayonnait un réseau devoirie se dirigeant vers les capitales des cités voisines et desservant plusieurs agglomérations secondaires importantes de lacité :Allonnes – lesanctuaire de la cité –,Aubigné-Racan,Duneau, Oisseau-le-Petit,Vaas et sans douteNeuvy-en-Champagne etTrangé. »

    — Alain Ferdière,,p. 6[13].

    .

Références

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  1. « Fanum gallo-romain (vestiges) », noticeno PA00109895, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  2. abcd eteJean-PierreCosnier, « Le fanum d'Oisseau-le-Petit (Sarthe) », surarcheographe,(ISSN 2257-6045, consulté le).
  3. abcdefg ethLoiseau 2009,p. 114-143.
  4. RobertTurcan, « Livres offerts »,Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres,vol. 146e,‎, page 1040(lire en ligne, consulté le).
  5. AlainFerdière, CristinaGandini, PierreNouvel et Jean-LucCollart,« Les grandes villae « à pavillons multiples alignés » dans les provinces des Gaules et des Germanies : répartition, origine et fonctions », dansRevue archéologique de l'Est,vol. Tome 59-2,(lire en ligne).
  6. a etb« Oisseau-le-Petit :Fanum gallo-romain », suropenstreetmap,(consulté le).
  7. ab etcErnest Nègre,« Noms de peuples gaulois2421 2546 », dansErnest Nègre,Toponymie générale de la France, Librairie Droz,, 708 p.(lire en ligne),p. 162.
  8. RogerBrunet,« Se situer », dansRoger Brunet,Trésor du terroir. Les noms de lieux de la France : Les noms de lieux de la France,CNRS Editions,, 656 p.(lire en ligne),p. 100.
  9. MichelRoblin, « Histoire du peuplement et de l'habitat en France aux époques anciennes. :4e section, sciences historiques et philologiques »,École pratique des hautes études.,vol. Livret 1 (Rapports sur les conférences des années 1978-1979 1979-1980 1980-1981).,‎, page 100(lire en ligne).
  10. Daniel Pichot,Le village éclaté. Habitat et société dans les campagnes de l’Ouest au Moyen Âge, Presses Universitaires de Rennes,, 405 p.(lire en ligne),p. 224.
  11. XavierDelamarre,« Dictionnaire : Uxello », dans Xavier Delamarre et Pierre-Yves Lambert (préface),Dictionnaire de la langue gauloise : Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris,éditions Errance,coll. « Collection des Hespérides »,(ISBN 978-2-87772-237-7), page 340.
  12. a etbLoiseau 2009,p. 119.
  13. ab etcBertrand, Sarreste et Ferdière 2008,p. 6.
  14. Loiseau 2009,p. 42 (carte).
  15. ab etcBertrand, Sarreste et Ferdière 2008,p. 24.
  16. a etbBertrand, Sarreste et Ferdière 2008,p. 26, figure 21c.
  17. abcdef etgBertrand, Sarreste et Ferdière 2008,p. 37.
  18. Bertrand, Sarreste et Ferdière 2008,p. 38, fig. 45.
  19. abcd eteYvan Maligorne, « Parure monumentale des agglomérations secondaires dans les cités de l'Ouest »,Aremorica,no 5,‎,p. 123-124(ISBN 978-2-901737-99-5,lire en ligne, consulté le).
  20. abcd eteBertrand, Sarreste et Ferdière 2008,p. 35.
  21. a etbBertrand, Sarreste et Ferdière 2008,p. 36.
  22. Bertrand, Sarreste et Ferdière 2008,p. 50.

Bibliographie

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Articles connexes

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