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Simon Levitte

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Simon Levitte
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Biographie
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Simon Levitte, né le 16[1] àEkaterinoslav dans l'Empire russe[2],[3] et mort en àSainte-Geneviève-des-Bois[4],[5],[6], est un éducateurjuiffrançais, d'originerusse,résistant et dirigeantsioniste. Il est l'oncle deJean-David Levitte[7] et le frère deGeorges Lévitte[8].

Éléments biographiques

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Simon Levitte est né le àEkaterinoslav dans l'Empire russe (aujourd'hui Dnipro en Ukraine). Il est le fils de David Levitte né le dansla même ville et de Ida Levitte (née Yassine) née le àAlexandrov (Alexandrow) enRussie[9]. Sa famille émigre àWiesbaden en1922, avant de s'installer àMetz (Moselle).

Il participe au mouvement desÉclaireurs israélites de France (EIF, devenus par la suite EEIF), et devient un commissaire régional où il rencontre la une cheftaine qu'il épouse, Denise Klotz[10]. Ils émigrent enPalestine mandataire puis ils reviennent en France, lui au titre de délégué de la Palestine mandataire ouvrière pour organiser l'émigration de jeunes. Denise devient la secrétaire du directeur duKKL en France[10].

En 1940, il dirige le transfert du siège des EIF de Paris vers lamaison d’enfants desEIF àMoissac (Tarn-et-Garonne)[10]. Devenu le responsable des EIF pour toute lazone non occupée, il organise dans la maison de Moissac uncentre de documentation juive — qui sera ensuite transféré à Grenoble[10] — avec la contribution de jeunes, dontMarianne Cohn. En 1942, à Moissac[11], Simon Levitte rédige le supplément "Palestinographie" pour les cadres EIF, comprenant l'histoire et laphilosophie dusionisme.

En, leMouvement de la jeunesse sioniste (MJS) est créé par Simon Levitte et Dika Jefroykin[12],[13]. Simon Levitte et le MJS participent à la Résistance. Il organise à Moissac un stage de formation des cadres, pour assurer la protection des Juifs. Il crée un service de faux-papiers, qu'il confie à Toto Giniewski, qui le dirigera àGrenoble (Isère).

Il crée à Grenoble unebibliothèquejuive clandestine[14].Marianne Cohn travaille avec le Centre de Documentation de Simon Levitte, dont elle devient la secrétaire, après l'avoir suivi depuisMoissac et prend part à la Résistance[15],[16],[17],[18].

En 1942, il devient agent de liaison entre les Zones Nord et Sud. Il est responsable du passage de résistants aux frontières belge et néerlandaise. Ses parents, David Levitte (64 ans) et Ida Levitte (59 ans), et son frère Édouard Levitte (15 ans) (né à Metz le) sont arrêtés et déportés à Auschwitz par leConvoino 47 du, deDrancy versAuschwitz. Leur dernière adresse est au: 10rue Jacques-Mawas dans le15e arrondissement de Paris[9]. En mission àNice, il est arrêté en par laGestapo. Il est torturé mais ne parle pas. Il réussit à s'évader et reprend immédiatement ses activités.

En, il participe au nouveauComité d'action des jeunesses juives (CADJJ), où se retrouvent les groupes résistants de jeunes juifs: le MJS, les EIF, les jeunes du Bund,Yechouroun et les jeunes communistes de l'UJRE. Georges Schnek devient le directeur du CADJJ. En, leComité d'Union et de Défense des Juifs est formé à Paris. Simon Levitte y représente le Sud de la France[19]. Vers la fin. Simon Levitte demande à Tony Gryn d'organiser le passage de centaines d'enfants vers laSuisse. Simon Levitte est chef du bataillon du MJS à Grenoble et dirige le service d'« éducation physique » (nom de code du service des faux documents et opérations de sauvetage)[20].

Envoyé à Paris, il s'occupe du service des faux papiers et du renseignement ducorps franc. Il participe aux combats pour laLibération de Paris au poste de commandement de Grenelle.

En 1949, Simon Levitte crée des maisons pour préparer des jeunes Juifs français à l'alya[21].

La maladie de son épouse Denise conduit le couple à un double suicide en 1968[10].

Œuvres

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  • Simon Levitte.LeSionisme : quelques pages de son histoire[22]. Paris, Éditions des Cahiers juifs[23], 1936.

Honneurs

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Bibliographie

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Notes et références

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  1. Sur la carte de rationnement de Simon Levitte dont la photo est publiée dans les souvenirs de Tony Gryn, la date de naissance est inscrite comme 23 novembre 1912. Voir(en)The story of Tony Gryn,p. 18.
  2. Voir,(en)Simon Levitte. head of the M.J.S. Photo: Grenoble, France, 1943. Yad Vashem. Photo Archive.
  3. Voir(en)Group portrait of members of the Armée juive French resistance at a reunion in Palestine in Kibbutz Sde Eliyahu. 1946-1950. United States Holocaust Memorial Museum. Simon Levitte, chef de l'Armée Juive, est au centre.
  4. Registre des inhumations au cimetière de Bagneux, avec la mention « Venant de Ste-Geneviève des Bois ».
  5. Thérèse Reynaud,1939-1944, les réfugiés dans la région de Beaumont-de-Lomagne, la Lomagne mémoire pour demain,(présentation en ligne),p. 17
  6. Alain Michel (historien),L’histoire des E.I. de 1923 aux années 80, Éditions Elkana(présentation en ligne)
  7. Corine Lesnes, « Jean-David Levitte, « Diplomator » à l'Élysée »,Le Monde,‎(lire en ligne).
  8. « Georges Levitte », Bibliothèque de l'Alliance israélite universelle (AIU).
  9. a etbVoir, Klarsfeld, 2012.
  10. abcd etePhilippe Boukara, « Simon Lévitte, un sioniste d'exception »,Adama,no 97,‎ hanouka 5780
  11. Son adresse à Moissac est 18 quai du port. Voir« Résistance. Thème 2007/2008: L'aide aux personnes persécutées en France pendant la Seconde Guerre mondiale : une forme de résistance. L'aide aux juifs persécutés: l'exemple de la Dordogne,p. 9 ».
  12. Voir,Renée Poznanski. La Résistance Juive. Les mouvements : L'Armée juive (A.J.).Dictionnaire historique de la Résistance. Robert Laffont, Paris, 2006,p. 897-898.
  13. Voir,« Organisation Juive de Combat. Mémoire et Espoirs de la Résistance. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  14. Voir,Paul Giniewski. Une résistance juive : Grenoble 1943-1945, 2009,p. 13.
  15. Voir,Pendant la guerre 1939-1945. Les poètes. Marianne Cohn.
  16. Voir,Le Coin de la Mémoire. Marianne Cohn. Dimanche 21 juin 2009.
  17. Voir,Marianne Cohn. Association israéliennee des "Enfants Cachés" en France pendant la Shoah.
  18. Voir,Marianne Cohn, Résistante.
  19. Voir,(en)Jacques Adler.The Jews of Paris and the Final Solution: Communal Responses and Internal Conflict, 1940-1944, 1987(ISBN 0-19-504305-7 et978-0-19-504306-8)p. 218.,(fr)Face à la persécution : les organisations juives à Paris de 1940 à 1944,Calmann-Levy, 1985(ISBN 978-2-7021-1345-5).
  20. Voir,(en)The story of Tony Gryn,p. 15;p. 18 on trouve la photo de la carte de rationnement de Simon Levitte.
  21. Voir,Mathias Orjekh.Du scoutisme juif à la Résistance : un même engagement. Quelques figures d'un même itinéraire. 3. Adrien Gensburger : le sous-lieutenant du maquis EI.
  22. Voir,Simon Levitte.Le sionisme : quelques pages de son histoire. 1936.Bibliothèque de l'Université Yale.
  23. Voir,Simon Levitte.Le Sionisme : quelques pages de son histoire. Paris, Éditions des Cahiers juifs, 1936.
  24. Site Mémoire des Hommes
  25. Site Mémoire des Hommes

Articles connexes

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Liens externes

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