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Simon Igel, né le à Żółkiew enPologne (aujourd'huiJovkva enUkraine() et mort le àFlers[1], est arrêté dans laRafle de Saint-Étienne du par laGestapo, et déporté par le Convoi No. 60, en date du, deDrancy versAuschwitz. Il est âgé de 16 ans. Il survit et devient un témoin de laShoah.
Simon Igel est né le à Zolkiev (Zhovkva), enPologne, aujourd'hui enUkraine[2],[3].
Il est le fils de Markus (Aron) Igel, né le à Zolkiev (Zhovkva), enPologne, aujourd'hui enUkraine et de Jenta Igel (née Schapiro), née le à Zolkiev (Zhovkva), enPologne, aujourd'hui enUkraine. Il a deux frères, Menassé Igel, né le à Zolkiev (Zhovkva), enPologne, aujourd'hui enUkraine et Joseph Igel, né le à Zolkiev (Zhovkva), enPologne, aujourd'hui enUkraine[2].
En 1928, sa famille émigre àVienne, enAutriche[3].
En 1937, la famille Igel arrive enFrance àAuxerre (Yonne), juste avant l’Anschluss[3]. Ils habitent au 27 rue du Puits-des-Dames[4].
En, lapolice française arrête toute la famille, car ils sont juifs. C'est la dernière fois que Simon Igel les voit[3]. Ils sont déportés par le Convoi No. 6, en date du, dePithiviers versAuschwitz[2],[4].
Simon Igel, âgé de 14 ans, est placé dans unorphelinat. Il s'en échappe. Mais il est en danger[3].
Lerégime de Vichy vient de décider de livrer aux Allemands les enfants juifs de moins de 16 ans. Il veut se rendre àSaint-Étienne, enzone libre.
D'Auxerre, il va àChalon-sur-Saône. Un passeur l'aide à traverser laligne de démarcation pour le prix de 10 000 francs, tout l'argent qu'il possède. À Saint-Étienne, il rencontre deux amis de ses parents[2]
Le rabbin de Saint-Étienne,Henri-Léon Champagne note que les Allemands arrivent le à Saint-Étienne. Ils ne s'intéressent pas alors « outre mesure » à la vie religieuse de la communauté. Ils viennent visiter la synagogue mais ne touchent à rien. Les offices religieux ne sont pas troublés par les rafles. 7 fidèles seulement assistent aux offices[5].
Lazone libre étant occupée en par les Allemands, Simon Igel et ses deux amis s'installent à la campagne, allant une fois par mois à Saint-Étienne pour le ravitaillement[2].
Le, jour de son anniversaire, sur dénonciation française, Simon Igel et ses deux amis sont arrêtés par laGestapo. Ils sont d'abord internés à la caserne de Saint-Étienne puis transférés en septembre 1943 auFort Montluc à Lyon[2].
Simon Igel est transféré àLyon puis àDrancy[2].
Il est déporté par le convoi No. 60, en date du versAuschwitz[2].
Il arrive le à Auschwitz. Il est affecté à plusieurs commandos à Buna Monowitz (Auschwitz III). Il est transféré d’Auschwitz auCamp de concentration de Dora[2], peu avant la libération d'Auschwitz par l'armée rouge le. De Dora, il est transféré àBergen-Belsen[2].
Il est libéré par l'armée britannique le. Il est le seul survivant de sa famille[2].
Simon Igel vivait depuis 1970 àChanu, dans l'Orne[6]. Il est mort dans une clinique deCaen le 7 février 2015, à l'âge de 88 ans[7],[8],[9],[10],[11].