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Simko Shikak

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Simko Shikak
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
Simkoyê ŞikakVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Conflits
Simko Shikak revolt(en)
Campagne perse
Première Guerre mondiale
Simko Shikak revolt(en)Voir et modifier les données sur Wikidata

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Simko Shikak (Simitquh ouIsmail Agha Shikak), né en 1887 et mort assassiné le, est un chef (agha) de latribu kurde desShekak (Sekak)[1]. Il mène à plusieurs reprises dessoulèvements contre l'Iran.

Biographie

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Né dans une importante famille féodale deČahrīq enPerse, il est le chef de la puissantetribu kurde des Chikak (ou Shikaq), établie dans la région deKhoy et deSalmas[2].

La Première Guerre mondiale : Ismaïl Simko face à l'Iran et aux Assyriens

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Au cours de laPremière Guerre mondiale, il combat d'abord les Iraniens, puis les troupes russes qui tentent d'occuper Ourmia, mais il doit se replier dans les montagnes en[3].

À l'automne 1915, lestribus assyriennes indépendantes duHakkarî, conduites par leur chef spirituel, le Mar ChimounSimon XIX Benjamin, trouvent refuge dans les plaines deSalmas et d'Ourmia. La présence soudaine de six mille Chrétiens armés est perçue comme une menace par les Turcs et les chefs tribaux kurdes musulmans, qui les soupçonnent d'être à la solde des Russes. En, Simko invite le Mar Chimoun à une conférence dans un village de la région de Salmas, sous prétexte d'élaborer une alliance kurdo-assyrienne. À la fin du dîner, le patriarche et son escorte sont massacrés. Il est probable que Simko ait exécuté cet assassinat à l'instigation des Turcs. Quoi qu'il en soit, les Kurdes commandés par Simko, cette fois ouvertement appuyés par des troupes turques, attaquent et poursuivent les Assyriens dans la région. Ces événements marquentl'extinction de la nation assyrienne[3].

Le consul américain deTabriz devra se résoudre à négocier avec Simko l'évacuation des missionnaires américains d'Ourmia pris en otages. De son côté, le gouvernement de Téhéran reconnaitde facto l'autorité de Simko sur la région en le nommant gouverneur de la zone Est d'Ourmia[3],[4].

Révolte contre l'Iran

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En 1919, il établit un gouvernement autonome kurde dans le sud-ouest dulac d'Ourmia. Il se met en rapport avec le cheikhMahmoud Berzendji, qui mène alors une révolte auKurdistan irakien, et prend contact avec Seyid Taha Nehri, un militant nationaliste duKurdistan turc, pour tenter de fédérer les différentes parties du Kurdistan. En, il est pour la première fois battu par les forces iraniennes, et doit fuir. Il reconstitue son armée et revient dans la région d'Ourmia, d'où il chasse à nouveau les autorités iraniennes. En 1921, il atteint son apogée. Il ouvre des écoles en langue kurde à Ourmia et àKhoy, et fait publier un journal en kurde,Roja Kurd. En, le gouvernement iranien envoie une immense armée pour déloger Simko. Au cours des combats, il perd 9 000 de ses 10 000 combattants, et finit par se réfugier en Turquie. Il passe ensuite au Kurdistan irakien fin, où il est accueilli en héros par le cheikhMehmoud Berzendji. En 1924, il rentre en Iran, se rend sous condition et est même reçu par leShah en 1925. Mais, un an plus tard, il prend la tête d'une troupe formée des tribus Chikak et Herki et envahit la plaine de Salmas. À la suite de dissensions et de défections dans son propre camp, il ne peut résister à l'armée perse, et se réfugie en Turquie, où il est arrêté. Entre 1926 et 1928, il séjourne alternativement au Kurdistan de Turquie et en Irak. Constatant qu'il tente de reprendre influence sur sa tribu, les autorités iraniennes l'invitent à une entrevue dans la ville d'Oushnavieh. À son arrivée, le, il tombe dans une embuscade où il trouve la mort[2].

Notes et références

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  1. LA CITOYENNETÉ TURQUE ET LA QUESTION KURDE
  2. a etbWirya Rehmany,Dictionnaire politique et historique des Kurdes, Paris,L'Harmattan,, 532 p.(ISBN 978-2-343-03282-5),p. 128-134, 432-434
  3. ab etcWilliam Eagleton Jr.,La république kurde, Bruxelles, Complexe,, 232 p.(ISBN 978-2-87027-418-7,lire en ligne),p. 27-30.
  4. Florence Hellot, « Les Assyro-Chaldéens de Perse et du Hakkari : des migrations à l’exil (1835–1935) »,Études kurdes,no 7,‎,p. 81-96(ISSN 1626-7745,lire en ligne).

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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