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Le Sikhisme s'est développé autour de l'enseignement spirituel duguru Nanak (1469-1539), premier guru parmi les11 gurus sikhs. Avant sa mort, le dixième guruGobind Singh (1666-1708) établit comme son successeur leGuru Granth Sahib, un livre recueillant l'enseignement spirituel sikh. Il en fait ainsi le dernier et éternel guru des sikhs. Leguru Hargobind confère en l'an 1606 le pouvoirtemporel et l'autoritéspirituelle aux gurus, par la création du concept duMiri-Piri, comme décrit dans la prophétie du sikhBaba Buddha[2].
LeGuru Granth Sahib commence avec laMool Mantra, la prière fondamentale introduisantEk onkar, ou le concept d'un Dieu unique. Parmi les rites et pratiques présents dans le texte sacré, on trouve lafoi et laméditation au nom de l'Unique Créateur, l'égalité et l'unité de chaque être humain, l'engagement à la pratique de laSewa (leservice désintéressé), l'investissement personnel pour le bénéfice et la prospérité de tous. Ainsi, le sikhisme rejette le fait qu'une religion quelconque détienne laVérité absolue.
Le motpendjabi ਸਿੱਖੀ (Sikkhī) dérive de ਸਿੱਖ (Sikh) signifiant « disciple », « apprenti » ou encore « chercheur ». Le terme pendjabi est lui-même dérivé dusanskritशिष्यः (śiṣya) signifiant « disciple », ou encore du motशिक्ष (śikṣa) signifiant « instruction », « enseignement »[3].
Guru Nanak (1469-1539), fondateur du sikhisme, est apparu dans le village de Talwandi, aujourd'hui nomméNankana Sahib, près deLahore, dans l'actuelPakistan. Ses parents sont pendjabis et appartiennent à unecaste marchande : les Khatri duPendjab[4].
Dès son enfance, Guru Nanak est fasciné par la spiritualité et montre des dispositions peu ordinaires pour l'apprentissage. C'est sans doute durant cette période qu'il découvre l'enseignement du poèteKabîr (considéré comme unsant, et élevé dans une famille musulmane), un des pères de la littératurehindi, révéré à la fois par leshindous et lesmusulmans[5],[6].
Après une expérience spirituelle de « fusion » avec l'essence de toute chose, Guru Nanak compose leJap Ji Sahib, poème mystique résumant un enseignement qu'il décide de partager. Il voyage dans toute l'Inde et de nombreux pays environnants - Népal, Tibet, Sri Lanka, avant d'entamer un long périple au cœur du monde musulman. En effet, le premier disciple et ami d'enfance de Guru Nanak,Mardana, barde attaché à la famille du Guru, est de confession musulmane. Guru Nanak décide de suivre Mardana qui effectue son pèlerinage àLa Mecque. Ce voyage les conduit notamment dans la péninsule d'Arabie, en Perse et en Afghanistan.
Après plusieurs années de voyage, Guru Nanak réunit une communauté et fonde un village,Kartarpur Sahib– la Ville du Créateur. Il enseigne sans relâche et de nombreuses personnes viennent suivre son enseignement. Lareligion, pense-t-il, est un lien pour unir les hommes, mais dans la pratique il constate qu'elle monte les hommes les uns contre les autres et qu'elle est à l'origine de nombreuses discriminations : entre hommes et femmes, entre castes, entrereligions, entre origines ethniques, etc. Il regrette en particulier l'antagonisme entrehindous etmusulmans, alors qu'il voit la richesse commune de ces deux religions. Une phrase bien connue de Guru Nanak est : « Il n'y a ni hindou ni musulman ». À ceux qui demandent alors qui ils sont puisqu'ils ne sont ni hindous ni musulmans, il répond : « vous êtes des disciples ». C'est ainsi que le motsikh (« disciple »), se répand.
Guru Nanak est opposé ausystème des castes. Ses fidèles se réfèrent à lui en tant que gourou (« professeur, maître »). Avant qu'il ne quitte ce monde, il choisit un nouveaugourou pour être son successeur et mener la communauté. Le dixième et dernier gourou,Guru Gobind Singh (1666-1708), introduit la cérémonie du baptême sikh en 1699, donnant par là une identité caractéristique aux sikhs. Les cinq sikhs nouvellement baptisés sont appelés Panj Pyare,Les Cinq Aimés, qui baptisent à leur tour le gurû à sa demande.
Avant qu'il ne meure, le gurû complète l'Âdi Granth des œuvres de son prédécesseur, leSiri Guru Granth Sahib, et demande à ce qu'il soit dorénavant considéré comme l'autorité spirituelle définitive et que l'autorité temporelle passe auKhalsa Panth - la Communauté des Sikhs.
Le livre saint des sikhs est compilé et édité par le cinquième gurû,Gurû Arjun en 1604. Ce sont les premières écritures saintes dans le monde à avoir été compilées par les fondateurs d'une foi au cours de leur vie (les écrits saints de lareligion bahá'íe auXIXe siècle étant également tous rédigés par le fondateur lui-même ou en sa présence). Elles sont surtout rédigées enpendjabi, mais aussi en hindi, en persan, etc.
Guru Arjan construit également le célèbreGurdwaraDarbar Sahib, àAmritsar, que lemaharajaRanjit Singh recouvrira d'or et qui deviendra le centre du sikhisme.
Durant leXVIIIe siècle, les Sikhs font l'objet de répressions et de persécutions diverses de la part des autorités poussées par le fanatisme général. Ils doivent faire des sacrifices extrêmes pour protéger leur foi et préserver leur identité. L'Empire moghol est en voie de désintégration : les Afghans, sous la conduite d'Ahmed Shah Abdali, ont commencé à envahir le pays[7]. Les Sikhs profitent de ces circonstances pour établir leur propre royaume qu'ils achèvent de constituer sous leMaharajaRanjît Singh (1780-1839). L'empire sikh dure un demi-siècle et est annexé par les Anglais en 1849.
Durant la guerre d'indépendance de l'Inde, de nombreux Sikhs sont pendus, doivent faire face à toutes sortes de brutalités, se battre contre l'occupant, subir de longues périodes d'emprisonnement.
Selon Denis Matringue, bien que les Sikhs ne représentent que 1,8 % de la population de l'Inde, ils se sont néanmoins forgé une solide réputation dans presque tous les domaines, tels que l'armée, l'agriculture, les sports, l'industrie, l'éducation, la médecine, l'ingénierie, etc., à force de persévérance et de travail dans un esprit de dévouement missionnaire. Leur talent les a conduits dans presque tous les pays du monde[8].
Ek onkar (Dieu est un), une des expressions sacrées du sikhisme, qui ouvre leGuru Granth Sahib.
La religion sikhe est strictementmonothéiste[9]. Ses adeptes croient en un seul Dieu « suprême, absolu, infini, éternel, créateur, la Cause des causes, sans inimitié, sans haine, à la foisimmanent ettranscendant ». Il est appelé : Waheguru (ou en langage courant, « Merveilleux Dieu ! »).
« Ô mon âme, tu es l'incarnation de la lumière, Connais ton Essence, Ô mon âme, le Seigneur est toujours avec toi, À travers la parole du Guru, jouis de Son Amour, Connaissant ton Essence, tu connais ton Seigneur, Et tu connais le mystère de la naissance et de la mort »
Le postulat de base du sikhisme est qu'il n'y a pas de péché originel, mais la vie ayant émané d'une Source Pure, le Seigneur de Vérité demeure en elle.
Ainsi Guru Nanak dit :
« Ô mon âme, tu es l'étincelle de la Suprême Lumière, Connais ton Essence »
Non seulement toute la philosophie sikhe, mais aussi toute l'histoire et le tempérament des Sikhs découlent de cette manière de voir. Dieux et déesses hindoues sont considérés comme desGuru (« maîtres » spirituels) :
La position doctrinale de Guru Nanak est assez simple, en dépit de son origine. La cohérence du sikhisme est à mettre au bénéfice de son concept central - la souveraineté d'unDieu unique, le Créateur. Guru Nanak l'appelle « Le Nom Vrai » (Satnam) pour éviter d'utiliser un terme qui soit plus restrictif. Il enseigne que « Le Nom Vrai », qui se manifeste de manières diverses, dans des endroits divers et par des noms divers, est éternellement « Un », Dieu souverain et omnipotent, à la fois transcendant et immanent, créateur et destructeur, intemporel et partout présent.
Selon Guru Nanak, discuter quels composants de sa croyance proviennent de l'hindouisme, lesquels sont musulmans, c'est discuter comme un idiot qui cherche quelle religion possède le droit de professer des concepts universels tels que la bonté, la charité, l'honnêteté, la vénération du nom de Dieu, le respect des autres.
Car Dieu n'est ni musulman, ni hindou, ni de telle ou telle confession : Dieu est UN –Ek Omkar. En effet, dans leGuru Granth Sahib il est écrit :
« Ne dites pas que lesVédas, laBible et leCoran sont faux. Ce sont ceux qui ne les contemplent point qui sont faux[11]. »
Le sikhisme considère que toutes les religions peuvent mener vers Dieu[12]. Si la religion sert à se croire supérieur aux autres, il ne s'agit pas de religiosité – mais de vanité humaine, orgueil ou démon que le sikhisme demande de détruire (lessymboles physiques sikhs sont là pour rappeler cet ordre à la conscience : combattre, vaincre et tuer l'ego, qui empêche la communion avec Dieu-Un)[12].
Un sikh ne doit pas se perdre en verbiage inutile ou idéalisme aveugle, attitude menant à l'oubli de la présence du Dieu-Un ; l'enseignement du sikhisme rappelle qu'un musulman qui méprise leBrahman des Sages hindous, est en fait ignorant du Dieucoranique – « Allah » ; et un hindou qui méprise l'uniqueAllah des sages musulmans, est en réalité ignorant de l'Être suprêmevédique – « Brahman ». Cela est vrai aussi pour les autres religions.
CarGuru Nanak, legourou/maître fondateur du sikhisme,n'a jamais voulu opposer l'islam et l'hindouisme, ni dissoudre ou remplacer l'islam et l'hindouisme par sa propre philosophie religieuse[13].
Guru Nanak a seulement exposé sa foi et ses expériences mystiques, par unepoésie sensible et remplie de dévotion envers le Dieu-Un tel qu'il se révéla à sa personne[13] : lesneuf autres gourous du sikhisme et ses authentiquesdisciples (« sikhs ») n'ont fait que le suivre dans ce cheminement spirituel, voulu universel et protecteur.
Gurû Nanak souscrit également à la croyance en lamâyâ, l'illusion du monde physique. Bien qu'il considère les objets matériels comme des réalités et comme des expressions de la vérité éternelle du créateur, ils tendent à ériger « un mur d'erreurs » autour de ceux qui ne vivent que dans un monde de désirs matériels. Ceci les empêche de voir le Dieu vrai qui a créé la matière comme un voile autour de lui, de sorte que seules les consciences spirituelles, libérées du désir, puissent le franchir.
Le monde est immédiatement vrai dans le sens qu'il est rendu manifeste aux sens par la maya, mais il est finalement irréel puisque seul Dieu est finalement vrai. En accord avec la doctrinehindoue de latransmigration des âmes, c'est-à-dire dusaṃsāra (cycle où l'âme, sans naissance ni mort, peut transmigrer sous une forme humaine, animale, végétale), ainsi que son corollaire, la loi dukarma, Nanak conseille aux fidèles de ne pas prolonger leur cycle deréincarnations par une vie hors de Dieu où l'on opte pour l'égoïsme, les plaisirs transitoires et une vie matérialiste fondée sur l'avidité ou la jalousie, amenant à la frustration, au chagrin, ou à faire souffrir d'autres vies.
Pour suivre la voie divine, il faut vivre en faisant des actes charitables, des prières, méditer pour parfaire son proprekarma. On doit ne penser qu'à Dieu, répéter sans fin le nom de Dieu (Naam Japna) et ainsi unir son âme avec Dieu. Le salut, dit-il, ne signifie pas entrer au Paradis après le Jugement dernier, mais s'unir à la Divinité-Une et se fondre en Elle, communier avec le Maître infini à jamais.
Un Sikh ne peut avoir foi en aucun autreprophète vivant ou non vivant. En accord avec le Sikhisme, Dieu n’apparaît jamais sous forme humaine. Leparadis etl’enfer n’existent que dans ce monde.
Le Sikhisme s'appuie sur la théorie dukarma[12] et de la réincarnation. LeGurbani, la parole du gourou, dit :
« Par le karma des actes passés, la robe de ce corps physique est obtenue. Par Sa grâce, on trouve la porte à la libération. Mais ce n'est que par la grâce du Guru qu'on peut surmonter le karma et obtenir le bonheur absolu. Je n'ai pas de bon karma. Je n'ai pas de foi religieuse ou de pureté. Mais Dieu m'a pris par le bras et a fait de moi son disciple[14]. »
On évite lesréincarnations en renonçant aux vices (nourriture animale, alcool, tabac, jeux de hasard), en surmontant son propre égoïsme (haumai), en menant une vie intègre et honnête, car le but suprême de l'existence est la libération (mukti)[15]. Dans le Sikhisme, le concept de la Libération n’est pas dans un « autre monde », c’est d’être unSachiar, « réalisé par Soi-Même »[16], ce qui s'obtient par la grâce divine[17].
Le pèlerinage vers des lieux « saints » ne trouve pas sa place dans le Sikhisme. Pour un Sikh,Shabad (laParole) est le seul lieu saint, et l’eau sacrée des rivières, la compassion envers les créatures[18], la méditation, et une vie de vérité sont le seul pèlerinage.
Le sikhisme n’est pas unereligion fataliste. Un Sikh se soumet à la volonté de Dieu, mais il est toujours disposé à se battre pour de meilleurs lendemains.
Les sikhs ne reconnaissent pasle système de castes, ils y sont même farouchement opposés ; le sikhisme s'est créé sur un concept d'égalité de droits pour tous. Néanmoins, dans la pratique, les mariages se font à l'intérieur d'une même caste.
De même, les sikhs ne croient pas en l'adoration des idoles, dans les rituels magiques ou lessuperstitions.
Cette religion correspond à une manière d'être, de rendre service à l'humanité et de manifester tolérance et fraternité vis-à-vis de tous. LesGurus du sikhisme ne demandent pas le retrait du monde pour atteindre le Salut. Il peut être atteint par chaque personne qui gagne honnêtement des richesses matérielles et mène une existence enracinée dans une volonté de paix.
« Celui-là seul connaît la Voie, ô Nanak, qui gagne sa vie à la sueur de son front et ensuite partage avec les autres »
« Lorsque tous les autres recours ont été épuisés, alors il est parfaitement juste de tirer l'épée. »
— (Guru Gobind Singh)
Il n'y a pas de personnes de basse extraction à mépriser, à exclure (du fait de leur naissance ou de leur condition), mais des attitudes basses – à éviter absolument :
« L'esprit fourbe est la balayeuse ; lacruauté est la femme-boucher ; calomnier les autres en son cœur est la femme de ménage ; et la colère trompeuse est la paria (candâli). »
Les sikhs doivent se marier avec la personne de leur choix. Néanmoins,« entre familles sikhes de caste différente, il n'y a pas (...) de mariage ni de parenté possible »[20]
L'union physique, sexuelle, n'est que le couronnement de l'union spirituelle préalable.
Sans cette union spirituelle préalable, il ne peut y avoir mariage et, par conséquent, aucune union physique n'est possible ou souhaitable.
« Peerha » est un terme utilisé dans le sikhisme pour désigner une femme de pouvoir chargée de veiller aux besoins de ses consœurs membres de la communauté sikhe[21]. Elle doit être leur porte-parole.Guru Amar Das, un des gourous fondateurs de cettereligion, a mis en place cette tradition devenue acte étatique puisqu'à l'heure actuelle de telles personnes sont désignées par le pouvoir exécutif.
LeKhālsā (mot d'originepersane qui signifie « pur »), est le nom, initialement donné parGuru Gobind Singh, à l'armée des Sikhs qu'il crée en 1699. Par extension, le mot désigne chaque membre de cet ordre, chaque sikh (homme ou femme) qui a été baptisé ou initié en recevant l'Amrit.
Les sikhs initiés (sikhs amritdaris), doivent arborer cinq éléments connus comme les « cinq K » : avoir les cheveux longs et labarbe (Kess) ; porter en permanence un peigne (Kangha) dans les cheveux, tenus par un turban (Dastar) ; porter un poignard recourbé (Kirpan) et un bracelet en fer (Kara) qui symbolise l'unité (c'est un anneau sans fin) ; porter un caleçon spécifique, leKachera. Les sikhs non initiés ne portent pas tous ces attributs.
Levégétarisme est une norme culturelle dans le sikhisme : leGuru Granth Sahib, qui enseigne la pitié envers toutes les créatures et le refus d'encourager leur mise à mort ou d'y participer, compare les meurtres d'animaux à l'oubli duDieu Un omniprésent. C'est ainsi qu'on lit :« Vous dites que le Seigneur unique est en tout, alors pourquoi tuez-vous des poulets ? »[22].
Le temple sikh s'appelleGurdwara (« la porte du Guru »). Pour y entrer, il faut se déchausser et se couvrir la tête. Le temple est un lieu ouvert à tous, croyants ou non : on se doit de vous accueillir dans le respect tant que vous faites de même. Pour être officiel, un temple doit remplir ces trois critères : arborer le drapeau orange (Jhandha), contenir le livre sacré et être en mesure d'offrir gîte et nourriture. La salle principale du temple contient le Darbar, le Guru Granth Sahib sous un Chandoa. Les sikhs se prosternent devant le livre sacré et déposent un don d'argent, avant de s'asseoir par terre pour prier. À la sortie, on propose au visiteur d'aller manger quelque chose au Langar (cantine communautaire gratuite créée à l'origine entre autres pour lutter contre la séparation descastes). C'est un devoir pour un sikh de participer au service communautaire.
Les sikhs marginaux et nomades regroupéssous l'appellationNihan Singh[réf. nécessaire] mangent de la viande, contrairement à la majorité sikhe, en principevégétarienne. Au cours de cérémonies rituelles, des chèvres sont décapitées d'un coup de sabre et leur chair est consommée par les assistants. C'est une manière de montrer qu'ils sont différents des autres sikhs, et ce qui fournit à ces derniers une raison de les tenir à l'écart.
Beaucoup de Sikhs ont pour nom « Singh ». Ce mot qui signifie « lion » est rarement unnom de famille à proprement parler. Il s'agit plutôt d'un titre ou d'un surnom (« nom intermédiaire ») porté par les hommes sikhs. Les femmes se voient ajouter le nom « Kaur », qui signifie « princesse ».
Cependant tous les « Singh » ne sont pas Sikhs, car ce nom est aussi largement répandu parmi leshindous. Ainsi, l'écrivain et cinéasteVijay Singh, tout comme legolfeur fidjien du même nom ne sont pas sikhs.
Denis Matringe,« Les sikhs et le sikhisme », dans Giuseppe Annoscia (Dir.),Encyclopédie des religions, Paris, Encyclopaedia Universalis,, 657 p.(ISBN978-2-852-29922-1),p. 61-64