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Sigoyer (Alpes-de-Haute-Provence)

44° 19′ 12″ nord, 5° 57′ 32″ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirSigoyer.

Sigoyer
Sigoyer (Alpes-de-Haute-Provence)
Village et église.
Blason de Sigoyer
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionProvence-Alpes-Côte d’Azur
DépartementAlpes-de-Haute-Provence
ArrondissementForcalquier
IntercommunalitéCommunauté de communes du Sisteronais Buëch
Maire
Mandat
Michel Hernandez
2020-2026
Code postal04200
Code commune04207
Démographie
Population
municipale
101 hab.(2022en évolution de −3,81 % par rapport à 2016)
Densité6,6 hab./km2
Géographie
Coordonnées44° 19′ 12″ nord, 5° 57′ 32″ est
AltitudeMin. 482 m
Max. 945 
m
Superficie15,3 km2
TypeCommune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaineHors unité urbaine
Aire d'attractionSisteron
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Seyne
LégislativesDeuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
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Sigoyer
Géolocalisation sur la carte :France
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Sigoyer
Géolocalisation sur la carte :Alpes-de-Haute-Provence
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Sigoyer
Géolocalisation sur la carte :Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Sigoyer
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Sigoyer[sigɔje] est unecommune française située dans ledépartement desAlpes-de-Haute-Provence, enrégionProvence-Alpes-Côte d'Azur.

Géographie

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Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Sigoyer et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Le village est situé sur un petit col, à 805 m d’altitude, surplombé par un château à 823 m[1].

Les communes limitrophes de Sigoyer sontUpaix (Hautes-Alpes),Thèze,Melve,La Motte-du-Caire etVaumeilh.

Géologie

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Article connexe :Géologie des Alpes.
Massif des Alpes et localisation des Préalpes de Digne

Le territoire se situe en limite est des Baronnies orientales, sur des formations calcaires provençales duJurassique supérieur et duCrétacé inférieur (roches sédimentaires issues d'un ancien océan alpin), entre trois formations géologiques majeures des Alpes[2] :

Lors de laglaciation de Riss, la commune est entièrement recouverte par le glacier de la Durance. Lors de laglaciation de Würm, le glacier n’en recouvre qu’à peu près la moitié. Sesmoraines latérales sont visibles[5].

Relief

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Le territoire de la commune est essentiellement composé de collines. LaDurance coule en limite ouest de la commune, dans une vallée encaissée, et dominée par une terrasse située à 520 m. En allant vers l’est, on trouve un terrain vallonné montant vers les collines, dont celle où Sigoyer s’est établi, et la Corpatasse à l’ouest du village (765 m d’altitude). À l’est du village, se trouvent encore d’autres collines culminant entre 700 et 897 m, jusqu’à la vallée du torrent de Syriez[1].

Hydrographie

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Le torrent de Syriez, né dans la commune de La Motte-du-Caire, s’écoule dans l’est de la commune, puis forme la limite sud-est de Sigoyer avecVaumeilh avant de sortir de Sigoyer[1].

À l’ouest, le Mouson coule dans une vallée encaissée de direction nord-est/sud-ouest, et est limitrophe de Sigoyer et de Thèze. Un torrent intermittent, le ravin de la Combe de Chane, de même direction, fait la limite entre Vaumeilh et Sigoyer. Ces deux torrents sont courts et se jettent directement dans laDurance[1].

Transports

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La commune de Sigoyer est desservie par laroute départementaleRD 304 qui vient de Vaumeilh par le col de Grêle (728 m). Elle se dirige vers le nord-est et rejoint laRD 104 entreMelve etLa Motte-du-Caire. À l’ouest, laRD 4 traverse la terrasse qui domine la Durance, vient de Vaumeilh et se dirige vers Thèze, et au-delà relieTallard àSisteron. Enfin, laRD 654 relie lesRD 304 et 4[1].

Environnement

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La commune compte754 ha de bois et forêts, soit la moitié de sa superficie[6].

Risques naturels et technologiques

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Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Lecanton de La Motte-du-Caire auquel appartient Sigoyer est en zone 1a (sismicité très faible mais non négligeable) selon la classification déterministe de 1991, basée sur lesséismes historiques[7], et en zone 3 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[8]. La commune de Sigoyer est également exposée à trois autres risques naturels[8] :

  • feu de forêt ;
  • inondation (dans la vallée de laDurance) ;
  • mouvement de terrain.

La commune de Sigoyer est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de rupture de barrage[9]. En cas de rupture dubarrage de Serre-Ponçon, toute la vallée de la Durance serait menacée par l’onde de submersion[10].

Aucunplan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[9] et leDicrim n’existe pas non plus[11].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de Provence-Alpes-Côte d'Azur etClimat des Alpes-de-Haute-Provence.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat méditerranéen altéré, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[12]. En 2020, le climat prédominant est classé Csa, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été chaud et sec[13]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat de montagne ou de marges de montagne[14] et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[15]. Elle est en outre dans lazone H2d au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[16],[17].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de7,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 885 mm, avec 7 jours de précipitations en janvier et 4,6 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deLaragne-Montéglin à 11 km àvol d'oiseau[18], est de12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 813,8 mm[19],[20]. La température maximale relevée sur cette station est de41,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de−17,4 °C, atteinte le[Note 1].

Pour afficher une liste d’indicateurs climatiques caractérisant la commune aux horizons 2030, 2050 et 2100 et pouvoir ainsi s'adapter aux changements climatiques, entrer son nom dans Climadiag-commune[21], un site de Météo-France élaboré à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020.

Toponymie

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Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois vers 1200 (castri de Cigoier) puis en1202 (de Ciguerio), fait l’objet de différentes interprétations :

  • selonCharles Rostaing, il est construit sur la racine*Sik/*Sig, qui sert à désigner une rivière de montagne[22],[23] ;
  • selonErnest Nègre, il dérive d’un nom propre germanique,Sigowar[24] ;
  • selon le couplé Fénié, il s’agit d’un toponyme issu de la racine*Sik-[25].

Selon Rostaing et le couple Fénié, le toponyme est antérieur aux Gaulois[26],[25].

Le nom de Sigoyer est souvent assorti d’un second toponyme, Malpoil, qui sert à le distinguer deSigoyer (anciennement Sigoyer-sur-Tallard), dans le département voisin desHautes-Alpes. Cet usage, pour désigner la communauté de Sigoyer, est attesté dès1335 et dure encore[23].Malpoil signifierait la mauvaise montagne, à cause du caractère friable de la roche[27].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Sigoyer est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[28].Elle est située hors unité urbaine[29]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sisteron, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[29]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[30],[31].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (58,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (33,9 %), zones agricoles hétérogènes (28,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (7,6 %),terres arables (7,2 %), cultures permanentes (0,2 %), prairies (0,2 %)[32].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

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Antiquité

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Des monnaies romaines allant duIIe siècle auIIIe siècle ont été retrouvées dans la commune attestant de l’occupation humaine du territoire de la commune à ce moment, ainsi que destegulae et uneclef desIer – IIe siècle. Une statuette deMinerve originale, enbronze, a aussi été retrouvée. Elle date d’entre leIer siècle et le milieu duIIIe siècle[23].

Moyen Âge

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La localité apparaît pour la première fois dans les chartes auXIIIe siècle (Cigoerium)[23]. Le fief est donné en1271 par le comte de Provence auxévêques de Gap[33],[27]. La seigneurie est ensuite détenue par les Bernardy (XIIIe siècle), les Roux (XVIe – XVIIe siècle), et enfin les Laidet ouLeydet, duXVe siècle à la Révolution française)[27]. L’abbaye d'Aniane et l’abbaye de Cluny possédaient chacune unprieuré[34]. Administrativement, la communauté villageoise dépendait de labaillie deSisteron[34]. Appartenant auxévêques de Gap, la communauté de Sigoyer ne payait pas laqueste aux comtes de Provence (puis à leurs successeurs, les rois de France) jusqu'à la Révolution[35].

Le prieuré Saint-Benoit, à l’Est du Planet, est une fondation du prieuré de Chane, dans la commune voisine deVaumeilh, et donc une dépendance de l’abbaye d'Aniane. Il existait auXIIe siècle, et est abandonné au cours de la grande crise desXIVe et XVe siècles[36].

Temps modernes

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Le château est endommagé[37] à l’issue d’un épisode desguerres de religion. Il était défendu par une compagnie commandée par Louis des Isnard, appointée par le seigneur Laidet. Le,Sommerive s’empare deSisteron, et afin d’éviter que les protestants ne s’emparent de Sigoyer, il envoie Saint-Jailleassiéger la place. Des Isnards ne tarde pas à lui livrer le château, qui est incendié et en partie rasé[38]. À la fin des guerres de religion, l’église a perdu son toit, et les réparations ne commencent qu’en 1610, pour ne s’achever qu’en1644[39].

Un certain Marcian de Bernardy, originaire du comté de Sault, acquiert (en partie) les seigneuries de Sigoyer et de Melpoil, que l'évêque de Gap, le 10 juin 1572, lui donne à bail avec inféodation. Son fils Gilbert vend en 1590 la seigneurie de Sigoyer - dont sa descendance conservera le nom et reprendra même le titre - à Henri_Louis Laidet ou Leydet[40]. Le fief de Sigoyer-Malpoil est érigé en marquisat, avec l'ancien marquisat deBeynes, pourPierre de Laidet par lettres patentes de septembre1719[33], qui furent enregistrées[41]. À la veille de la Révolution française, le domaine du château faisait150 ha, soit environ 10 % de la commune, et parmi les meilleures terres[38].

Révolution française

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La nouvelle de l’abolition des privilèges parvient à Sigoyer le, avec le décret ordonnant que les biens nobles devront êtrecadastrés pour être soumis à l’impôt. Dans la nuit du, le château est pris d’assaut par les villageois, les chartes pillées et brûlées[38]. Le château est endommagé[37].

Un peu plus tard, la commune compte unesociété patriotique, créée après la fin de 1792[42]. En 1793, le château est mis aux enchères pour démolition[37].

Époque contemporaine

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Lecoup d'État du 2 décembre 1851 commis parLouis-Napoléon Bonaparte contre laDeuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression s’abat sur ceux qui se sont levés pour défendre la République, dont un habitant de Sigoyer[43].

Comme de nombreuses communes du département, Sigoyer se dote d’une école bien avant leslois Jules Ferry : en 1863, une école dispensant uneinstruction primaire aux garçons fonctionne déjà[44]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : laloi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants, et la premièreloi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent pas Sigoyer[45],[46]. Si les subventions accordées par la deuxième loi Duruy (1877) permettent de construire une école neuve[47], ce n’est qu’avec les lois Ferry que les petites filles de Sigoyer sont scolarisées.

Jusqu’au milieu duXXe siècle, lavigne était cultivée dans la commune, uniquement pour l’autoconsommation. Cette culture a depuis été pratiquement abandonnée, et en 2005, les surfaces plantées en vigne étaient relictuelles[48],[49].

Héraldique

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Article détaillé :Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence.
Sigoyer
Blason de SigoyerBlason
De gueules à une tour pavillonnée d'or maçonnée de sable[50].
Détails
Armes de la famille Laidet ([51]).
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration

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Découpage territorial

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Sigoyer est l'une des 34 communes ducanton de Seyne, division électorale créée par un décret de 2014 et entrée en vigueur après lesélections départementales de 2015. La commune fait partie de l’arrondissement de Sisteron du au, date de son rattachement à l'arrondissement de Forcalquier et de ladeuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Elle a fait partie du canton de La Motte-du-Caire de 1801 à 2015 après avoir fait partie du canton deClaret[52].

Sigoyer a fait partie, de 2008 à 2016, de lacommunauté de communes de La Motte-du-Caire - Turriers. Depuis le, elle est membre de lacommunauté de communes du Sisteronais Buëch.[réf. nécessaire]

Administration municipale

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De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 9 membres (article L2121-2 duCode général des collectivités territoriales[53]). Lors duscrutin de 2008, il n’y eut qu’un seul tour et Michel Hernandez a été réélu conseiller municipal avec le meilleur total de 46 voix, soit 58,17 % des suffrages exprimés. La participation a été de 88,71 %. Il a ensuite été nommé maire par le conseil municipal[54].

Liste des maires

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Article détaillé :Histoire des maires de France.

L'élection du maire est la grande innovation de la Révolution de1789. De1790 à1795, les maires sont élus au suffrage censitaire pour 2 ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de désigner un agent municipal qui est délégué à lamunicipalité de canton.

En 1799-1800, leConsulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de laDeuxième République (1848-1851). Après avoir conservé le système autoritaire, laTroisième République libéralise par la loi du l'administration des communes : leconseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.

Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
17911794 (an II, 12 nivôse)Joseph Etienne Roux  
1794 (an II, 12 nivôse)1795 (an II, 7 germinal)Henri Donnet  
1795 (an II, 7 germinal)1795 (an II, 18 messidor)Jacques Roux  
1795 (an II, 18 messidor)1809Jacques Andrieu  
18091835Donnet  
18351838Matheron  
18381853Sarlin  
18531859Matheron  
18591873Donnet  
18731881Auguste Désiré (dit aussi Augustin) Roux  
18811885Thiers Chaud  
18851892Désiré Roux  
18921893Isidore Matheron  
18931895Adrien Latil  
18951901Félicien Joseph Roux  
19011905Victor Béraud  
19051909Adrien Latil  
19091913Théodore Reynaud  
19131919Auguste Audibert, Victor Béraud (intérim)  
19191935Henri Roux  
19351953Ludovic Dalmas[55]  
19351953Ludovic Dalmas[55]  
19531984Cyrus Motte[56]  
1984après 1995Claude Motte[57]  
avant 2005en cours
(au 21 octobre 2014)
Michel Hernandez[58],[59],[60]LRRetraité

Instances judiciaires

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Sigoyer fait partie desjuridictions d’instance deForcalquier, de laprud'hommale deManosque, et degrande instance deDigne-les-Bains[61].

Fiscalité locale

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L'imposition des ménages et des entreprises à Sigoyer en 2009[62]
TaxePart communalePart intercommunalePart départementalePart régionale
Taxe d'habitation3,00 %0,64 %5,53 %0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties18,67 %2,25 %14,49 %2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties28,54 %6,44 %47,16 %8,85 %
Taxe professionnelle8,31 %1,28 %10,80 %3,84 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par lacotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par lacontribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant lacontribution économique territoriale (CET) qui est unimpôt local instauré par laloi de finances pour 2010[63]).

Population et société

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La population a toujours été répartie sur le territoire communal dans des bastides isolées. Le village, accroché au château n’a jamais compté une importante population. Comme dans tout le Haut Pays, la principale cause du déclin de la population, qui semble arrêté aujourd’hui, est l’exode rural : les difficultés de culture dans les régions de montagne, la pauvreté des sols et la rudesse du climat ont poussé la population à émigrer vers le sud de la Provence.

Démographie

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Articles connexes :Histoire du recensement de la population en France etDémographie de la France.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[64]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[65].

En 2022, la commune comptait 101 habitants[Note 3], en évolution de −3,81 % par rapport à 2016 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,84 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
176517931800180618211831183618411846
256237257286240242242217230
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185118561861186618721876188118861891
236230240240227218206190161
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
189619011906191119211926193119361946
16116215115012812010911389
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
195419621968197519821990199920052006
897170728388758182
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
2010201520202022-----
92104101101-----
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puisInsee à partir de 2006[66].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution démographique avant 1765
1471
22feux

L’histoire démographique de Sigoyer est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1806 à 1876. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1921, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1806[67]. Le mouvement de baisse ne s'interrompt définitivement que dans lesannées 1960. Depuis, la population a crû légèrement.

Enseignement

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La commune a fermé l'école primaire publique[68],[69][Quand ?][pourquoi ?]. Le bâtiment qui l'abrite encore aujourd'hui date de 1884. Ensuite, les élèves sont affectés aucollègeMarcel-Massot[70]. Puis ils poursuivent aulycée de lacité scolairePaul-Arène àSisteron[71],[72].

Santé

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Il n'y a nimédecin niinfirmier nipharmacie à Sigoyer. Le médecin le plus proche exerce dans les communes deLa Motte-du-Caire à 10,7 km et deMonêtier-Allemont à 15 km en alternance[73]. À La Motte du Caire se trouve également la pharmacie du secteur[74]. Lecentre hospitalier le plus rapproché est celui de Sisteron à 18 km.

Économie

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Les cultures sont étagées sur les terrasses naturelles[23].

Les agriculteurs de la commune de Sigoyer n’ont droit à aucun labelappellation d'origine contrôlée (AOC) mais peuvent utiliser neuf labelsindication géographique protégée (IGP) (pommes des Alpes de Haute-Durance,miel de Provence,agneau de Sisteron,alpes-de-haute-provence (IGP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé)[75].

Productions agricoles de Sigoyer[réf. nécessaire].
  • Agneau de Sisteron élevé sous sa mère.
    Agneau de Sisteron élevé sous sa mère.
  • Ruches à la combe du Pommier.
    Ruches à la combe du Pommier.
  • Golden et gala.
    Golden et gala.

Lieux et monuments

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Château

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Vue de la partie rénovée du château

Le château de Sigoyer est l'un des seuls points stratégiques sur la rive gauche : il domine le Val de Durance et permet d'observer une partie de lavia Domitia. Les campagnes de constructions se sont étendues duXIe siècle auXVIe siècle.

Il est probable qu’auXIe siècle, une simple tour soit élevée sur un éperon rocheux déjà occupé à l’époque romaine[27]. AuXIIIe siècle, cette tour est rehaussée sur voûte, et un logis lui est ajouté, flanqué dudonjon, d’une enceinte renforcée d’une tour carrée et d’une tour ronde destinée au guet, vers l’ouest et la Durance. Une chapelle est également construite dans cette enceinte. Enfin, une deuxième muraillee ceinture ce premier ensemble, avec une ferme, les écuries, et une citerne de 165 m3[38].

À la Renaissance, le château est une résidence, des bâtiments sont ajoutés pour la rendre plus confortable[38].

Aujourd'hui, d'imposantes ruines face à la vallée suggèrent encore ce qui fut sa puissance. La partie Est du château a été restaurée par un particulier, mais n'est pas classée.

Une borne interactive racontant l'histoire du château est adossée à l'église sur la place du village[56].

Art religieux

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L’église Notre-Dame-d’Espavent, dont il ne restait que les murs à la fin desguerres de religion, est reconstruite entre 1610 et 1644, enstyle roman[39].

Église Notre-Dame d'Espavent.

La rénovation est achevée en1683[34]. Elle est sous la titulature de laVierge et le patronage deJoseph (ajouté au milieu duXVIIe siècle<[76]). Son architecture est ambitieuse, selonRaymond Collier[39]. Lanef possède deuxtravées voûtées d’arêtes, tout comme lechœur. Le clocher est un clocher-mur[77]. Les chapiteaux sont réduits à une bague lisse entourée de deux moulures circulaires. Les bas-côtés, élément rare dans la construction régionale, sont voûtés d’arêtes bombés. Enfin, le chœur est voûté d’arêtes rayonnantes[39]. Elle possède, dans son mobilier :

Une tradition était liée à la statue de Notre-Dame-d’Espavant (« Notre-Dame d’Épouvante ») : les gens qui passaient sous sa statue étaient guéris de leur lâcheté[39].

Lachapelle Saint-Benoît, ancien prieuré de l’abbaye d'Aniane, est en ruines[34].

Personnalités liées à la commune

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  • Dominique Jacques Christophe de Bernardy, marquis de Sigoyer (1748-1794), chevalier de l'ordre de Saint-Louis et compagnon deLa Fayette ;
  • Antonin de Bernardy, marquis de Sigoyer (1788-1860), sous-préfet et poète ;
  • Martian de Bernardy, marquis de Sigoyer, (1824-1871), fils du précédent, commandant le 26e bataillon de chasseurs à pied, fut le sauveur dumusée du Louvre et de ses collections en1871. Chargé d'occuper le jardin des Tuileries, et apercevant l'incendie du palais au milieu de la nuit, il lança ses sections sur les barricades du Carrousel, qu'il emporta d'assaut, et employa ses troupes à éteindre le feu. Malheureusement, il fut retrouvé mort le lendemain 26 mai près de la Bastille ; son corps carbonisé (sans doute à la suite de l'écroulement d'une maison) fit croire qu'il avait été capturé et brûlé vif par les insurgés. Il est à noter que les Bernardy n'avaient plus depuis longtemps de rapports avec la commune dont ils portaient toujours le nom, assorti du titre de marquis, ayant vendu la seigneurie dès 1590[40].

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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Références

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v ·m
Durance-Luberon-Verdon Agglomération
Provence-Alpes Agglomération
CC Sisteronais Buëch
CC Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière
CC Haute-Provence Pays de Banon
CC du pays de Forcalquier et montagne de Lure
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CC Pays d'Apt-Luberon
CC de Serre-Ponçon
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v ·m
Découpage de 2017
Canton de Château-Arnoux-Saint-Auban
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Canton de Manosque-1
Canton de Manosque-2
Canton de Manosque-3
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Canton de Sisteron
Canton de Seyne
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v ·m
Alpes-de-Haute-Provence
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