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Sépulture | Julian Cemetery(d) ![]() |
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Sig Ruman est unacteurgermano-américain, né le àHambourg et mort le à Julian (comté de San Diego,Californie). À Hollywood, il s'était fait une sorte de spécialité des rôles d'Allemands antipathiques[1].
Il étudia l’électrotechnique, mais se détourna de cette spécialité pour se produire comme acteur de music-hall[2]. Il servit dans l'armée allemande pendant laGrande guerre[3]. Il reprit sa carrière artistique mais, faute de travail[4], émigra aux États-Unis en 1924. Il se lia d'amitié avec le dramaturgeGeorge S. Kaufman et lecritique de théâtreAlexander Woollcott, et remporta de nombreux succès àBroadway.
Ruman faits ses débuts à l'écran avecLucky Boy[1] (1929). Remarqué desMarx Brothers, on le voit apparaître successivement dansUne nuit à l'opéra,Un jour aux courses etUne nuit à Casablanca. Son accent allemand et sa haute taille lui valent une multitude de rôles de méchants dans les thrillers et les films de guerre des années 1940 ; maisErnst Lubitsch, autre compatriote émigré, lui propose des rôles plus légers : ainsi dansNinotchka (1939) (où il interprète un bureaucrate soviétique) etJeux dangereux (1942). Il interprète aussi le rôle du Pr. Herman von Reiter dansShining Victory (1941), adaptation d'une pièce d'A. J. Cronin. Ruman jouera très souvent des rôles d'Allemands collet monté dans les films deBilly Wilder :La Valse de l'empereur (1948),Stalag 17 (1953),Un, deux, trois (1961) etLa Grande Combine (1966).
Vers 1936, il anglicise son nom d'artiste de Siegfried Ruman enSig Ruman, compte-tenu de la montée de lagermanophobie à Hollywood.
Malgré une santé chancelante, Ruman continue de se produire tout au long des années 1950 et 1960 dans une série de films, et est fréquemment invité sur les plateaux detélévision.
Il succombe le à uninfarctus, juste devant sa maison deJulian (Californie), laissant veuve sa femme Else, en charge d'une fille, Senta[5].