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LaSibérie (enrusse :Сиби́рь,Sibír') est une région d’Asie, située enRussie et s'étendant sur une surface de13,1 millions de kilomètres carrés, très riche en ressources naturelles mais extrêmement peu densément peuplée :38 millions d'habitants en tout en 2022[1], soit environ3 habitants au kilomètre carré.
La Sibérie tient son nom dukhanat deSibir[3]. L'étymologie du mot est incertaine, mais le terme pourrait provenir duturco-mongolsibir désignant un peuplement très dispersé[4], ou bien des marécages. L'écrivainColin Thubron note que le nom viendrait de la fusion du termemongol « siber » (« beau, pur ») et dutatar « sibir » (« pays endormi »)[5].
Peut-être le terme russeсевер (« sever »), renvoyant au nord géographique, fait-il référence à la position septentrionale de cette région.
Avec une superficie de13,1 millions de kilomètres carrés, la Sibérie représente environ 77 % du territoire total de la Russie et près de 9 % de la surface des terres émergées. Sa longueur est-ouest est de 7500 km, du nord au sud de 3500 km.
Certaines régions de Sibérie (notamment la vallée inférieure de l'Ob) sont riches en ressources naturelles (pétrole, gaz naturel). LaIakoutie représente 25 % de la production mondiale de diamants. Leur exploitation provoque de gravespollutions etnuisances environnementales. Par son éloignement et la nécessité de la défricher, la Sibérie était une région traditionnelle de déportation et d'emprisonnement, au sein de l'Empire russe puis de l'Union des républiques socialistes soviétiques. Contrairement à une idée reçue, une grande partie des camps desGoulags ne se situaient pas en Sibérie mais en Russie européenne, et certains dans les républiques périphériques telles que leKazakhstan, vu par beaucoup à l'époque comme faisant partie de la Sibérie[6].
N. M. Yadrintsev, publiciste et ethnographe du XIXe siècle, définissait les frontières de la Sibérie comme suit :
La Sibérie occupe tout le nord de l’Asie et s’étend au nord jusqu’à l’océan Arctique, à l’est, elle atteint l’océan Pacifique, au sud, sa frontière est l’Empire chinois, au sud-est, elle borde les possessions d’Asie centrale de l’Empire russe, et au nord-ouest et à l’ouest, la Sibérie est séparée de la Russie européenne par les montagnes de l’Oural.
,[7]La limite occidentale de la Sibérie est traditionnellement fixée à laligne de partage des eaux entre les bassins des fleuves tributaires de lamer Caspienne (Kama,Volga,Oural) et le bassin de l'Ob (la ligne de crêtes de l'Oural n'est donc pas retenue). Toutefois, les découpages administratifs russes ont tendance à exclure de la Sibérie dans leurs statistiques les provinces deSverdlovsk et deTcheliabinsk rattachées à une région Oural, alors que ces régions sont pour l'essentiel à l'est de la ligne de partage des eaux. De même, les Russes distinguent une région qualifiée d'Extrême-orient russe dans lequel ils regroupent laRépublique de Sakha, l'oblast de l'Amour et les autres régions situées plus à l'est[8].
La Sibérie occidentale, constituée par des dépôts alluviaux duCénozoïque, est caractérisée par une altitude si faible qu'une augmentation du niveau de la mer de50 mètres suffirait à inonder l’ensemble des terres de l'océan Arctique jusqu'àNovossibirsk. Les alluvions déposées dans la plaine résultent pour l'essentiel des barrières créées par les glaciers qui à l'époque fermaient l'accès à l'océan Arctique et qui ont infléchi le cours des fleuves Ob et Ienisseï vers lamer Caspienne (et peut-être lamer d'Aral). La Sibérie occidentale est particulièrement marécageuse. Au sud de la plaine, là ou lepergélisol est pratiquement absent, deriches terres constituent une extension nordique de lasteppe eurasienne.
Durant lequaternaire, seul l'extrême nord-ouest de la Sibérie fut recouvert par les glaciers, mais sur pratiquement tout le reste de la région un permafrost s'installa jusqu'à une grande profondeur. Le seul arbre qui arrive à prospérer est lemélèze de Sibérie grâce à ses racines peu profondes. Lataïga domine partout sauf dans l'extrême nord-est.
L'est et le centre de laRépublique de Sakha comprennent de nombreuses chaînes de montagnes orientées nord-sud qui sont apparues à différentes époques géologiques. Ces montagnes qui s'élèvent à pratiquement 3 000 mètres d'altitude, sont presque dénuées de végétation dès qu'on dépasse quelques centaines de mètres d'altitude. Lesmonts de Verkhoïansk étaient entièrement couverts de glacier auPléistocène mais le climat était alors trop sec pour que la glace s'étende aux basses altitudes. En basse altitude, il y a de nombreuses vallées parfois encaissées et couvertes de forêts de mélèzes à l'exception de l'extrême nord où latoundra domine. Les sols sont essentiellement destourbières et la couche de sol active a une épaisseur inférieure à un mètre sauf au bord des rivières.
Milieux naturels de la Russie : l'espace sibérien est principalement recouvert par lataïga, ceinturée au nord par latoundra et au sud par une zone deforêts tempérées Le climat de la Sibérie est sujet à des variations de température de grande amplitude. Sur la côte nord, au-delà du cercle arctique, l'été est très court (environ un mois). La plus grande partie de la population vit au sud de la Sibérie le long de la ligne duTranssibérien. Dans cette région, la température moyenne est d'environ0 °C oscillant entre−15 °C en moyenne au mois de janvier et+20 °C au mois de juillet[9]. La durée de la période fertile, l'abondance de l'ensoleillement et les sols particulièrement fertiles (tchernoziom) du sud de la Sibérie permettent à l'agriculture de prospérer, comme le montra son rapide développement au début duXXe siècle.
Au sud de la Sibérie, les vents du sud-ouest amènent l'air chaud de l'Asie centrale et duMoyen-Orient. Les températures moyennes en Sibérie occidentale (Omsk,Novossibirsk) sont supérieures de plusieurs degrés à celles en Sibérie orientale (Irkoutsk,Tchita). Avec une température record de−71,2 °C (Oïmiakon,République de Sakha), la Sibérie a presque le record de plus grand froid de la planète (après l'Antarctique). Mais, à côté de ces grands froids, la température dépasse fréquemment+35 °C dans de nombreuses régions. Sakha est la région la plus froide de Sibérie, en particulier dans le bassin de la rivièreIana, où la terre est gelée jusqu'à 1 493 mètres de profondeur (la terre gelée est appeléepergélisol ou permafrost). Malgré ces conditions, le froid et la neige n’ont jamais été considérés par l'Empire russe comme un obstacle à la colonisation. En hiver, l'anticyclone sibérien s'installe généralement de manière semi-permanente sur la Sibérie méridionale si bien que les vents sont normalement faibles.
Les précipitations en Sibérie sont faibles, dépassant 500 mm uniquement auKamtchatka, où les vents humides venus de lamer d'Okhotsk se heurtent aux massifs montagneux (produisant le seul glacier important de la région) et dans lekraï du Primorie, à l'extrême sud-est, où l'influence de la mousson peut engendrer de fortes précipitations durant l'été. Malgré le froid rigoureux qui règne en hiver, les chutes de neige sont faibles dans certaines parties de la Sibérie, en particulier dans l'est de la région.
3,2 millions d’hectares sont ravagés par les incendies durant l'été 2018, ce qui constitue, à cette date, un record[10].
La Sibérie se stratifie du nord au sud entoundra,forêt boréale, steppe boisée et steppe. La toundra est une plaine où poussent de petits arbustes, de grandes étendues d’herbe rase, destouradons de molinies, demousses et de lichens. La taïga présente elle aussi un relief pratiquement plat : c’est une forêt de conifères, ponctuée de marécages et detourbières. À l’ouest, lesépicéas et lespins dominent, tandis qu’à l’est ce sont plutôt lesmélèzes. La steppe boisée est une plaine vallonnée de quelques collines, avec des phénomènes d’érosion fréquents et un couvert neigeux déjà beaucoup moins important. La steppe sibérienne est couverte d’herbacées ; quant à la steppe boisée, ses arbres sont principalement desbouleaux.
Le boisement total sur plus de mille six cents kilomètres du nord au sud représente un cinquième de la forêt de la planète[12].
La Sibérie a une densité d'environ trois personnes au kilomètre carré, faisant de la Sibérie l'une des régions les moins peuplées de la planète. La plupart des habitants sont desRusses ; ceux-ci descendent desSlaves qui vivaient enEurope de l'Est quatre siècles auparavant. Parmi les plus grands groupes non slaves de citoyens russes de Sibérie, il y a environ 400 000 Allemands de la Volga. Les populations autochtones sont formées de groupesmongols etturcs tels que lesBouriates, lesTouvains, lesIakoutes et lesTatars de Sibérie. Selon le recensement de 2002, il y a 500 000 Tatars en Sibérie, mais parmi eux, 300 000 sont desTatars de la Volga qui se sont installés en Sibérie pendant les périodes de colonisation et sont donc également des Sibériens non indigènes, contrairement aux 200 000 Tatars de Sibérie qui sont indigènes de la Sibérie. Parmi les Sibériens indigènes, lesBouriates, au nombre d'environ 500 000, sont le groupe le plus nombreux de Sibérie, et ils sont principalement concentrés dans leur patrie, laRépublique bouriate. Les Iakoutes sont eux près de 450 000. D'autres groupes ethniques comprennent lesKètes, lesTchouktches, lesKoryaks et lesYoukaguirs. Presque toute la population vit dans le sud, le long du tracé du chemin de fer Transsibérien. Environ 70 % de la population vit dans les villes, en majorité dans des appartements. Dans les zones rurales, les habitants vivent dans des demeures simples mais souvent plus spacieuses.
Lareligion joue un rôle important dans la vie des habitants de Sibérie. Un grand nombre de cultes sont pratiqués. La religion dominante est leculte orthodoxe. Parmi les peuples autochtones, le chamanisme se maintient en parallèle. LesBouriates sontbouddhistes. Pour ceux-ci comme pour les chamanistes, certains lieux sont sacrés comme l'île d’Olkhon sur lelac Baïkal. L'islam est présent surtout au sud, parmi lesTatars. Lejudaïsme est présent dans les bassins miniers et auBirobidjan.
La Sibérie est particulièrement riche en minéraux avec la présence de gisements de pratiquement tous les métaux recherchés; cette concentration est en partie liée à l'absence de couverture glaciaire durant lequaternaire (hormis les zones situées en haute altitude). La région concentre certains des plus grands gisements denickel,or,plomb ;molybdène,diamant,argent etzinc ainsi que d'immenses gisements depétrole et degaz naturel souvent sous-exploités. La plupart des gisements sont situés dans l'est de la région, zone la plus froide, ce qui rend leur extraction particulièrement difficile. Celle-ci n'a démarré que lorsqueStaline, arrivé au pouvoir, a eu recours auxdéportés.
L'agriculture est limitée par la faible durée de la période fertile dans la plus grande partie de la région. Malgré tout, dans le sud-ouest, là où des terres noires particulièrement fertiles sont présentes et où le climat est un peu plus tempéré, se sont créées de grandes exploitations extensives cultivant leblé, l'orge, leseigle et lespommes de terre ainsi que des grands élevages demouton et debovidés. Ailleurs, du fait de la pauvreté du sol et de la brièveté de la période fertile, les ressources agricoles se restreignent à l'élevage derennes dans latoundra : cette activité est pratiquée par les autochtones depuis près de 10 000 ans. La Sibérie a les plus grandes forêts de la planète. Lebois reste une ressource économique importante en dépit du fait que de nombreuses forêts situées dans l'Est de la région ont été exploitées trop vite pour qu'elles puissent se régénérer. Lamer d'Okhotsk est une des deux ou trois régions les plus poissonneuses de la planète grâce à ses courants froids et à ses marées de grande amplitude ce qui permet à la Sibérie de fournir environ 10 % du poisson pêché dans le monde, bien que l'activité ait quelque peu décliné depuis l'éclatement de l'URSS.
L'industrie, qui s'était développée durant lesannées 1920 et1930 avec une croissance particulièrement forte durant la Seconde Guerre mondiale, a fortement décliné depuis l'éclatement de l'URSS. Plusieurs des gigantesques usines situées en Sibérie occidentale et autour du lac Baïkal ont fermé leurs portes ces dernières années.
Lestrapps sibériens ont été formés par l'un des plus grands événements volcaniques connus des 251 derniers millions d'années de l'histoire géologique de la Terre. Leur activité a continué pendant un million d'années et certains scientifiques la considèrent comme une cause possible de la « Grande Extinction » il y a environ 250 millions d'années[18], qui aurait tué 90 % des espèces existantes à l’époque[19].
Au moins trois espèces d'humains vivaient dans le sud de la Sibérie il y a environ 40 000 ans :H. sapiens,H. neanderthalensis, et lesDenisovensis[22]. En 2010, des preuves ADN ont permis d'identifier ces derniers comme une espèce distincte[23].
AuPaléolithique supérieur, les sibériens du sud semblent être apparentés aux européens et aupeuple Jōmon duPaléolithique du Japon[24]. Des études génomiques complètes suggèrent que les premiers peuples des Amériques commencent à diverger des Asiatiques de l'Est il y a environ 36 000 ans et se sont étendus vers le nord jusqu'en Sibérie, où ils ont rencontré et interagi avec les Eurasiens du Nord, donnant naissance à lalignée béringienne ancienne enAlaska[25],[26].
Les Tchouktches, un des nombreux peuples autochtones de Sibérie. Représentation d'une famille tchouktche parLouis Choris (1816).
Au cours des derniers millénaires, différents groupes de nomades – tels que lesÉnètses, lesNénètses, lesHuns, lesXiongnu, lesScythes et lesYugurs – ont habité différentes régions de la Sibérie. Lescultures d'Afanasievo etde Tachtyk de la vallée de l'Ienisseï et des montagnes de l'Altaï sont associées auxmigrations indo-européennes à travers l'Eurasie[27]. Le peuple proto-mongolKhitan occupait également certaines parties de la région. AuXIIIe siècle, les Mongols ont conquis une grande partie de cette région sous l'égide de l'Empire mongol[28]. Avec la dissolution de laHorde d'or, leKhanat de Sibérie autonome fut formé à la fin duXVe siècle. LesIakoutes turcophones migrèrent vers le nord depuis la région dulac Baïkal sous la pression des tribus mongoles du XIIIe au XVe siècle[29]. La Sibérie est restée une région peu peuplée[30].
Après l'annexion de Novgorod parMoscou, le nouvel État russe centralisé émergent revendique également la région, avecIvan III de Russie envoyant des forces expéditionnaires en Sibérie en 1483 et 1499-1500[31]. Koutchoum s'enfuit dans les steppes en abandonnant son territoire à Ermark, qui selon la tradition, demanda sa grâce autsarIvan IV en lui offrant la possession de la Sibérie.
En1584, à la suite d'une offensive de Koutchoum, les cosaques durent abandonner la Sibérie et Ermak se noya dans l'Irtych lors de la perte d'Isker. Les cosaques, pour éviter les zones plus densément peuplées du sud de la Sibérie, progressèrent par la suite vers l'est de la Sibérie en passant par les latitudes nordiques. Moscou commença à édifier desforts en installant des fermiers pour approvisionner les garnisons en nourriture. En moins de 80 ans, les Russes atteignaient l’Amour et la côte de l’océan Pacifique[32]. Cette conquête rapide est due au fait que les populations tatares comme turques n'étaient pas en mesure d'opposer une résistance sérieuse.
Armoiries de la Sibérie, qui ont fait partie des armoiries impériales russes jusqu'en 1917.Carte de laroute de Sibérie au XVIIIe siècle (vert) et au début du XIXe siècle (rouge).
La première transformation majeure en Sibérie moderne fut l'aménagement d'infrastructures de transport : leTrakt, laroute de Sibérie, dont la construction fut ordonnée parPierre le Grand en 1689, mais dont les travaux ne commencèrent qu'en 1730 et durèrent plus d'un siècle. Vint ensuite leTranssibérien, chemin de fer construit entre 1891 et 1916. Il reliait plus étroitement la Sibérie à la Russie en pleine industrialisation deNicolas II.
Laguerre russo-japonaise (1904-1905) préfigure les grands conflits du siècle. L'événement de la Toungouska (1908), catastrophe naturelle en Sibérie centrale, souffle soixante millions d'arbres.
La « conquête de l'Est » russe en Sibérie de1547 à1725.La Sibérie comme lieu de déportation dans les camps detravaux forcés duGoulag.Isba sibérienne conservée comme patrimoine historique (Norilsk).
Depuis1991 avec ladislocation de l'Union soviétique, de nombreuxlaboratoires militaires et la plupart descamps de travail forcé de Sibérie ont fermé. Avec le retour de la liberté de se déplacer pour tous les citoyens, leclimat a pris le dessus sur le régime politique, et la population semble diminuer au nord de la Sibérie, alors qu'au sud elle augmente, surtout dans les bassins aurifères, diamantifères, houillers et pétroliers[40].
LeStroganina est un plat de poisson cru des peuples autochtones du nord de la Sibérie arctique, fabriqué à partir de poisson congelé cru, mince et à longues tranches. C'est un plat populaire auprès des Sibériens indigènes.
Partie asiatique. La numérotation est différente et relève du réseau routier asiatique.
Ses dénominations officielles par le gouvernement fédéral russe, les désigne sous les numérotations suivantes : Route Baïkal M51, M53 et M55 (Russe: Федеральная автомобильная дорога М51, М53, М55 «Байкал»). elles font partie de l'axe routier asiatiqueAH6.
aéroport d'Omsk (code AITA : OMS) relie la ville avec les principales agglomérations russes ainsi que des destinations internationales (surtout des villes allemandes)
↑Selon les chroniques du diacre Sava Epissov qui y a vécu, le motSibérie vient du khanattatar de Sibir, situé à l'est de l'Oural. Dans une lettre de 1570 adressée à la reine ÉlisabethIre d'Angleterre,Ivan le Terrible a utilisé le nomSibérie pour désigner les territoires à l'est de la Volga.
↑SvetlanaPankova et St JohnSimpson,Maîtres de la steppe : l'impact des Scythes et des sociétés nomades ultérieures d'Eurasie : actes d'une conférence tenue au British Museum, du 27 au 29 octobre 2017, Archaeopress Publishing Ltd,, 218–219 p.(ISBN978-1-78969-648-6,lire en ligne) :
« Inv. nr.Si. 1727- 1/69, 1/70 »
↑Henri-PaulFrancfort, « Sur quelques vestiges et indices nouveaux de l'hellénisme dans les arts entre la Bactriane et le Gandhāra (130 av. J.-C.-100 apr. J.-C. environ) »,Journal des Savants,,p. 37(lire en ligne)
↑« La super sœur de Yellowstone »[archive du](consulté le) :« […] les pièges sibériens sont le principal suspect de l'extinction de 90 pour cent de toutes les espèces vivantes il y a 251 millions d'années – l'événement d'extinction le plus grave de l'histoire de la Terre. ». Discovery Channel.
↑M. J.Benton,When Life Nearly Died: The Greatest Mass Extinction of All Time, Thames & Hudson,(ISBN978-0-500-28573-2)Modèle:Qn
↑Michael P.Richards,Archaeological Science, Cambridge University Press,(ISBN9780521195225),p. 23 :
« Au début de l'année 2010, des chercheurs ont publié une séquence complète du génome mitochondrial récupérée à partir d'un hominidé exhumé de la grotte de Denisova en Sibérie… Les résultats ont démontré que la lignée de Denisova a divergé très tôt des humains modernes et des Néandertaliens »
« En 1207, Gengis Khan envoya ses troupes vers le nord sous le commandement de son fils aîné Jochi pour soumettre les « peuples de la forêt ». Jochi fut capable de le faire en l'espace de trois ans. La seule exception était les tribus éloignées du nord. La majeure partie de la Sibérie devint une partie de l'Empire mongol. »
↑Naumov 2006, Après l'annexion de Novgorod par le nouvel État russe centralisé émergent en 1478, son gouvernement, situé à Moscou, tenta également de revendiquer la terre de Yougor… En 1483, le prince Ivan III envoya une importante force expéditionnaire en Sibérie… 1499–1500 Ivan III envoie une autre grande armée,p. 53.
« Tout au long de l'histoire russe, il existe une longue tradition d'emprisonnement et de condamnation à l'exil intérieur (à l'intérieur du pays) des dissidents politiques et religieux. […] Parmi ceux condamnés à l'exil intérieur se trouvaient […] les décembristes […]. Plusieurs furent exécutés ; d'autres furent exilés en Sibérie, en Extrême-Orient et au Kazakhstan. »
↑François-Xavier Coquin,La Sibérie, Peuplement et immigration paysanne au XIXe siècle, Paris, Institut d'études slaves,, 789 p.,p. 9
↑Raymond H.Fisher et Donald W.Treadgold, « Review: The Great Siberian Migration: Government and Peasant in Resettlement from Emancipation to the First World War »,The American Historical Review,vol. 63,no 4,,p. 989-990(DOI10.2307/1848991,JSTOR1848991)