Pour les articles homonymes, voirShédiac (homonymie).
Shediac | ||
Administration | ||
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Pays | ![]() | |
Province | ![]() | |
Subdivision régionale | Westmorland | |
Statut municipal | Ville | |
Maire Mandat | Roger Caissie 2021-2025 | |
Constitution | 1903 | |
Démographie | ||
Population | 6 664 hab.(2016![]() | |
Densité | 533 hab./km2 | |
Code géographique | 1307052 | |
Géographie | ||
Coordonnées | 46° 13′ 00″ nord, 64° 32′ 00″ ouest | |
Superficie | 1 250 ha = 12,50 km2 | |
Divers | ||
Langue(s) | Français etanglais (officielles) | |
Fuseau horaire | UTC-4 | |
Indicatif | +1-506 | |
Localisation | ||
Géolocalisation sur la carte :Nouveau-Brunswick | ||
Liens | ||
Site web | www.shediac.org | |
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Shédiac, ouShediac selon l'orthographe officielle, est uneville ducomté de Westmorland située dans le Sud-Est duNouveau-Brunswick auCanada. La ville est située à proximité duparc provincial de la Plage-Parlee.
La ville portait à l'origine le nom de La Batture. Le nom Shédiac fait référence à sa position à l'embouchure de larivière Shédiac. Ce nom est dérivé dumicmacEsedeiik, signifiant « qui remonte loin », possiblement en référence à la configuration de labaie de Shédiac ou au portage menant vers larivière Petitcodiac[1].
Shédiac est situé à 30 kilomètres de route au nord-est deMoncton. La ville se situe sur ledétroit de Northumberland, à l'embouchure de larivière Scoudouc, à cheval entre lepays de Gédaïque et lepays de Cap-Pelé. Shédiac est limitrophe dePointe-du-Chêne au nord-est, deBeaubassin-Est à l'est, de laparoisse de Shédiac au sud, deChemin-Scoudouc à l'ouest et deCap-de-Shédiac au nord-ouest. Shédiac est généralement considérée comme faisant partie de l'Acadie[2].
Le relief de Shédiac est relativement plat.
Le sous-sol de Shédiac est composé principalement deroches sédimentaires du groupe de Pictou datant duPennsylvanien (entre 300 et 311 millions d'années)[3].
Shédiac bénéficie d'unclimat continental humide.
Une faible portion de Shédiac, surtout dans le sud du territoire, est composé de forêt.
Shédiac est traversée par laroute 15, reliant Moncton à l'Île-du-Prince-Édouard via laTranscanadienne et lepont de la Confédération, ainsi qu'à l'extrémité sud de laroute 11, se rendant jusqu'au Québec. Les routes132,133 et134 constituent des accès secondaires. Shédiac est desservi par les autobus interurbains. Plus de correspondances sont possibles à partir de Moncton, où l'on retrouve aussi lagare de Moncton et l'aéroport international du Grand Moncton.
Le centre-ville est situé sur la rive est de larivière Scoudouc. Shédiac-Est puis Rings Corner s'étendent vers l'est, le long de la rue Principale. Chapmans Corner est situé sur la rive ouest de la rivière Scoudouc. Une partie d'Ohio-du-Barachois est situé au sud-est du territoire, l'autre partie étant dansBeaubassin-Est.
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La ville comptait 2437 logements privés en2006, dont 2223 occupés par des résidents habituels[4]. Parmi ces logements, 60,8 % sont individuels, 6,3 % sont jumelés, 3,4 % sont en rangée, 2,9 % sont des appartements ou duplex, 19,8 % sont des immeubles de moins de cinq étages et 3,4 % sont des immeubles de plus de cinq étages. Enfin, 3,2 % des logements entrent dans la catégorieautres, tels que les maisons-mobiles[5]. 66,9 % des logements sont possédés alors que 33,1 % sont loués[5]. 59,5 % ont été construits avant1986 et 5,9 % ont besoin de réparations majeures[5]. Les logements comptent en moyenne 6,4 pièces et 0,5 % des logements comptent plus d'une personne habitant par pièce[5]. Les logements possédés ont une valeur moyenne de 157 964 $, comparativement à 119 549 $ pour la province[5].
Shédiac est situé dans le territoire historique desMicmacs, plus précisément dans le district de Sigenigteoag, qui comprend l'actuel côte Est du Nouveau-Brunswick, jusqu'à la baie de Fundy[6]. Le district de Pigtogeoag ag Epegoitnag est situé juste à l'Est[6]. Plusieurs campements existent à l'embouchure de la rivière Shédiac et de la rivière Scoudouc[7]. Une réserve micmacque est fondée mais elle n'est plus utilisée à la fin duXIXe siècle[7].
Un fort est construit à Shédiac ou les environs parLouis de La Corne en1749[8]. La tradition orale affirme que les ruines sur l'île au Crâne sont en fait d'un autre fort construit par lesMicmacs, autrefois appelé le fort Sauvage[8].
La ville est fondée par lesAcadiens vers1750, probablement sur le site actuel deCap-de-Shédiac, à l'ouest[9]. Selon William F. Ganong, c'est la présence du fort qui attire la population[9]. Il semble que celui-ci soit abandonné temporairement après 1755[9]. C'est toutefois à ce moment que la population grandit, au cours de la déportation des Acadien[9]. Les terres entre Cap-de-Cocagne et Shédiac sont concédées au Acadiens en1767[9]. Ce sont leurs descendants qui fondent la plupart des communautés des environs, où ils sont toujours majoritaires[9].
UnAnglais, le colonel Joseph Williams, obtient une concession sur la rive ouest de la baie avant1785[9]. Sa terre est rachetée par le londonien William Hannington en 1785, qui est plus tard rejoint par des anglophones d'origines diverses, entre autres des Loyalistes et des immigrants britanniques[9]. Leurs descendants résident dans la partie Ouest de la ville, se sont déplacés dans la vallée de la rivière Scoudouc ou encore se sont établis dans d'autres régions de la province[9].
La ville de Shédiac à proprement parler n'est pas fondée avant1800[9]. La construction navale et l'exportation du bois vers l'Angleterre contribuent à la prospérité économique duXIXe siècle[10]. La paroisse civile de Shédiac est érigée en1827[9].
L'hôtel Shediac est construit dans les années 1850[11]. Fidèle Poirier ouvre un premier magasin à Shédiac en1856[12]. Le chemin de fer versSaint-Jean est inauguré en1857[12]. Un service de traversier est instauré en1858 versSummerside, à l'Île-du-Prince-Édouard[12]. La ville devient ainsi une tête de ligne importante, ce qui attire de nombreux immigrants[9]. Ce service de traversier est remplacé en1918 par celui entreCap-Tourmentin etBorden-Carleton[12]. La première chapelle catholique de la ville est inaugurée en1859[12]. Shédiac obtient la première école de grammaire du comté en1862[12].Le Moniteur acadien, premier journal francophone à voir le jour enAcadie, est fondé en1867[12]. Le dépôt du chemin de fer est détruit dans un incendie le ; il est reconstruit àMoncton[12]. La première église de Shédiac est construite en 1862 ; l'ancienne chapelle devient la sacristie[12]. Une assemblée de la colonisation acadienne a lieu en ville le[12].
La ville est constitué le[13]. L'hôpital de Shédiac, d'une capacité de 25 lits, est fondé en1957[14]. Il est fermé en1973 mais remplacé par le centre médical régional en1977, qui emménage dans un nouvel édifice en 1980[14]. La Polyvalente Louis-J.-Robichaud est inaugurée en1969[15]. La Division des pensions et retraites du ministère fédéral des approvisionnements et services, comptant 400 employés, emménage dans un nouvel édifice à Shédiac en1982[16]. L'école Mgr-François-Bourgeois est inaugurée en1987[15]. L'Hôtel Shediac est démoli en2004[11]. Shédiac accueille la XXIVe finale desJeux de l'Acadie en2003. Un centre multifonctionnel est ouvert en2011[17].
Lors de la réforme de la gouvernance locale du 1er janvier 2023, les districts de services locaux (DSL) deCap-de-Shédiac,Chemin-Scoudouc etPointe-du-Chêne, de même que des portions du DSL deScoudouc, sont fusionnés à la ville[18].
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La ville comptait 5 497 habitants en2006, soit une hausse de 12,4 % en 5 ans[4]. En 2016, elle atteint 7,184 résidents[19]. Il y a en tout 2220ménages dont 1555familles[5]. Les ménages comptent en moyenne 2,3 personnes tandis que les familles comptent en moyenne 2,7 personnes[5]. Les ménages sont composés decouples avec enfants dans 22,5 % des cas, de couples sans enfants dans 35,4 % des cas et de personnes seules dans 28,6 % des cas alors que 13,3 % des ménages entrent dans la catégorie autres (familles monoparentales,colocataires, etc.)[5]. 66,2 % des familles comptent un couple marié, 17,4 % comptent un couple en union libre et 16,4 % sont monoparentales[5]. Dans ces dernières, une femme est le parent dans 86,3 % des cas[5]. L'âgemédian est de 46,7 ans, comparativement à 41,5 ans pour la province[4]. 86,9 % de la population est âgée de plus de 15 ans, comparativement à 83,8 % pour la province[4]. Les femmes représentent 54,3 % de la population, comparativement à 51,3 % pour la province[4]. Chez les plus de 15 ans, 30,6 % sontcélibataires, 44,9 % sontmariés, 4,6 % sont séparés, 7,7 % sontdivorcés et 12,0 % sontveufs[4]. De plus, 11,2 % vivent enunion libre[4].
1981 | 1986 | 1991 | 1996 | 2001 | 2006 | 2011 | 2016 |
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4 289 | 4 370 | 4 343 | 4 664 | 4 892 | 5 497 | 6 561 | 7 184 |
Lesautochtones représentent 0,9 % de la population[24] et 1,5 % des habitants font partie d'uneminorité visible[25]. Lesimmigrants représentent 3,5 % de la population et 0,0 % des habitants sont desrésidents permanents[26]. 1,0 % des habitants ne sont pascitoyens canadiens et 91,6 % des habitants âgés de plus de 15 ans sont issus de familles établies au Canada depuis trois générations ou plus[26]. En date du, 83,7 % des gens avaient la même adresse depuis au moins un an alors que 6,1 % habitaient auparavant ailleurs dans la même ville, que 7,9 % habitaient ailleurs dans la province, que 2,0 % habitaient ailleurs au pays et que 0,0 % habitaient ailleurs dans le monde[27]. À la même date, 57,6 % des gens avaient la même adresse depuis au moins cinq ans alors que 14,6 % habitaient auparavant ailleurs dans la même ville, que 21,1 % habitaient ailleurs dans la province, que 5,6 % habitaient ailleurs au pays et que 1,1 % habitaient ailleurs dans le monde[27].
Lalangue maternelle est lefrançais chez 73,2 % des habitants, l'anglais chez 23,8 % et les deux langues chez 1,5 % alors que 1,5 % sontallophones[28]. Les deux langues officielles[Note 1] sont comprises par 76,8 % de la population alors que 8,4 % des habitants sont unilingues francophones, que 14,8 % sont unilingues anglophones et que 0,0 % ne connaissent ni l'anglais ni le français[28]. Le français est parlé à la maison par 69,9 % des gens, l'anglais par 27,5 %, les deux langues officielles par 1,6 %, le français et une langue non officielle par 0,0 %, l'anglais et une langue non officielle par 0,0 % et une langue non officielle seule par 0,9 %[28]. Le français est utilisé au travail par 50,9 % des employés et l'anglais par 40,5 % alors que 8,4 % des employés utilisent les deux langues officielles, que 0,0 % utilisent le français et une langue non officielle, que 0,3 % utilisent l'anglais et une langue non officielle et que 0,0 % utilisent uniquement une langue non officielle[29].
L'histogramme suivant démontre la progression de l'anglais et la régression du français:
Évolution des langues maternelles (en %) | Légende | |
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![]() |
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Sources[30],[31],[28],[32],[33]: |
Chez les plus de 15 ans, 32,7 % n'ont aucun certificat, diplôme ou grade, 20,7 % ont uniquement un diplôme d'études secondaires ou l'équivalent et 46,6 % détiennent aussi un certificat, un diplôme ou un grade post-secondaire ; par comparaison, ces taux s'élèvent à 29,4 %, 26,0 % et 44,6 % au provincial[34]. Parmi la même tranche d'âge, 11,9 % des gens possèdent un diplôme d'un programme d'un an auCCNB ou l'équivalent, 19,2 % détiennent un diplôme d'un programme de trois ans au CCNB ou l'équivalent, 2,6 % ont un diplôme ou un certificat universitaire inférieur aubaccalauréat et 13,0 % ont un certificat, un diplôme ou un grade universitaire plus élevé[34]. Parmi ces diplômés, 10,1 % sont formés en enseignement, 2,7 % en arts ou en communications, 3,1 % en sciences humaines, 5,5 % en sciences sociales ou en droit, 27,5 % en commerce, en gestion ou en administration, 1,7 % en sciences et technologies, 5,3 % en mathématiques ou en informatique, 20,0 % en architecture, en génie ou dans des domaines connexes, 1,4 % en agriculture, en ressources naturelles ou en conservation, 10,8 % en santé, parcs, récréation ou conditionnement physique, 11,8 % en services personnels, de protection ou de transport et 0,0 % dans d'autres domaines[34]. Les diplômés post-secondaires ont terminé leurs études à l'extérieur du pays dans 2,7 % des cas[34].
En termes de population, Shédiac se classe au23e rang de la province.
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Le recensement de 2006 deStatistique Canada fournit aussi des données sur l'économie. Chez les habitants âgés de plus de 15 ans, letaux d'activité était alors de 63,3 %, letaux d'emploi était de 56,5 % et letaux de chômage était de 10,8 % ; à titre de comparaison, ceux de la province étaient respectivement de 63,7 %, 57,3 % et 10,0 %[35].
Chez les personnes âgées de 15 ans et plus, 2 960 ont déclaré desgains et 4 260 ont déclaré unrevenu en 2005[38]. 89,1 % avaient aussi déclaré des heures de travail non rémunérées[35]. Le revenu médian s'élevait alors à 22 563 $ avant et à 19 807 $ aprèsimpôt, comparativement à la moyenne provinciale de 22 000 $ avant et 20 063 $ après impôt; les femmes gagnaient en moyenne 1 668 $ de moins que les hommes après impôt, soit 18 139 $[38]. En moyenne, 69,9 % du revenu provenait de gains, 17,8 % de transferts gouvernementaux et 12,4 % d'autres sources[38]. 8,5 % de toutes les personnes dans lesménages avaient unfaible revenu après impôt, une proportion montant à 12,4 % pour les moins de 18 ans[38].
Parmi lapopulation active occupée, 5,0 % des gens travaillaient à domicile, aucun travaillaient à l'extérieur du pays, 9,1 % n'avaient pas de lieu de travail fixe et 85,5 % avaient un lieu de travail fixe[39]. Parmi les travailleurs ayant un lieu de travail fixe, 40,7 % travaillaient en ville, 54,2 % travaillaient ailleurs dans le comté, 3,7 % travaillaient dans un autre comté et 1,2 % travaillaient dans une autre province[39].
En 2006, on dénombrait 2,7 % des emplois dans l'agriculture, lapêche et les autres ressources, 7,0 % dans laconstruction, 13,8 % dans lafabrication, 5,2 % dans lecommerce de gros, 9,8 % dans lecommerce de détail, 7,1 % dans lafinance et l'immobilier, 8,8 % dans lasanté et lesservices sociaux, 5,4 % dans l'éducation, 15,2 % dans lesservices de commerce et 25,2 % dans les autres services[35].
Le secteur de lapêche représente une part importante de l'économie de la ville, avec la transformation.
Le tourisme estival occupe lui aussi une place prépondérante avec notamment leparc provincial de la Plage-Parlee, située dans la communauté limitrophe dePointe-du-Chêne.
Le siège-social de la Caisse populaire Sud-Est, membre d'UNI Coopération financière, est situé en ville. La caisse compte 7 000 membres et quatre succursales[40].
Entreprise Sud-Est, membre du Réseau Entreprise, a la responsabilité du développement économique[41]. Shédiac est le siège de laCBDC Westmorland Albert[42].
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Leconseil municipal est formé d'unmaire et de huit conseillers généraux[13]. La ville était auparavant divisée en 4 quartiers pour des fins administratives.
Le conseil municipal actuel est élu lors de l'élection quadriennale du[43].
Anciens conseils municipaux
Le conseil municipal précédent est élu lors de l'élection quadriennale du[13].
Mandat | Fonctions | Nom(s) |
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2018 - 2020 | Maire | Roger Caissie |
Conseillers généraux | Sylvie C. Boudreau, Patricia Bourque-Chevarie, Paul Boudreau, Gilles Brine, Jean-Claude Bertin, Germaine Gallant, Laura Gallant et Raymond Cormier. |
Mandat | Fonctions | Nom(s) |
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2008 - 2012 | Maire | Raymond Cormier |
Conseillers généraux | Peter Breau, Laura Gallant, Jacques Leblanc, Ernie T. O'Brien. | |
Conseillers de quartier | ||
#1 | Michel (Mike) Thibodeau | |
#2 | André (Andy) Caissie | |
#3 | Charles J. Leblanc | |
#4 | Normand J. Belliveau |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1906 | 1907 | Ernest A. Smith | Dentiste et homme d'affaires | |
1920 | 1921 | Alphonse Sormany | ||
1921 | John Kelly | |||
1946 | 1952 | Joseph Leblanc | ||
19?? | 197? | Alfred Landry[44] | ||
197? | 1977 | Rodrigue Leblanc[45] | ||
1977 | 198? | Valmon Thibodeau[46], | ||
1995 | 2001 | Raymond A. Leblanc | ||
2001 | 2004 | Camille Belliveau | ||
2004 | 2012 | Raymond Cormier | ||
2004 | 2018 | Jacques Leblanc | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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196? | 19?? | Claude Belliveau | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
Shédiac est membre de l'Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick[48].
Nouveau-Brunswick: Shédiac fait partie de la circonscription provinciale deShediac—Cap-Pelé, qui est représentée à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick parVictor Boudreau, duParti libéral. Il fut élu en2004 et réélu en2006 et en2010.
Canada: Shédiac fait partie de la circonscription fédérale deBeauséjour. Cette circonscription est représentée à laChambre des communes du Canada parDominic LeBlanc, duParti libéral.
Shédiac compte deux écoles publiques francophones faisant partie dudistrict scolaire #11. Tout d'abord, les élèves fréquentent l'écoleMgr-François-Bourgeois de lamaternelle à la8e année avant de poursuivre leurs études à la Polyvalente Louis-J.-Robichaud jusqu'en12e année.
Shédiac possède aussi unebibliothèque publique.
Il y a une caserne depompiers, située à l'hôtel de ville. La ville possède un poste de laGendarmerie royale du Canada. Il est le siège dudistrict 4, qui regroupe l'est du comté de Westmorland.
Shédiac possède un tribunal satellite de laCour provinciale du Nouveau-Brunswick àRichibouctou.
La ville dispose aussi du Centre médical régional de Shédiac, ayant une équipe de six médecins et des infirmières, ainsi qu'un poste d'Ambulance Nouveau-Brunswick. La Villa Providence Shédiac est un foyer de soins agréés.
La ville bénéficie du terrain de Golf & Camping Wikiwak. Le centre multifonctionnel a une superficie de 1 404 mètres2[17]. Un marché est organisé le dimanche sur la rue Main.
Shédiac compte aussi u bureau de poste et un bureau régional d'Énergie NB[49].
Shédiac est desservi par le quotidien francophoneL'Acadie nouvelle, deCaraquet. L'hebdomadaireLe Moniteur acadien est publié en ville etL'Étoile deDieppe y est aussi distribué. Les anglophones sont desservis par les quotidiensTimes & Transcript deMoncton etTelegraph-Journal deSaint-Jean.
L'église Saint-Joseph est uneéglise catholique romaine faisant partie de l'archidiocèse de Moncton.
Lamaison Pascal Poirier est unsite historique provincial.
Selon laLoi sur les langues officielles, Shédiac est officiellementbilingue[51] puisque l'anglais et lefrançais sont tous deux parlés par plus de 20 % de la population[28].
C'est probablement à partir du nom de Shédiac qu'a été nommé lechiac, langage anglo-français parlé par lesAcadiens du sud-est du Nouveau-Brunswick[52].
La ville est surnommée la « Capitale mondiale duhomard » et la plus grande statue de homard du monde est située à l'entrée principale de la ville[53]. L'homard géant a été proposé par leClub Rotary de Shédiac et créé par l'artiste néo-brunswickois Winston Bronnum[54]. Inaugurée le 30 juin 1990, la sculpture fait 11 mètres de long et pèse 90 000 kg[55]. Elle a été construite à l'aide d'acier, de béton et d'armature et était à l'origine peinturée en couleurs foncés pour rappeler celles d'un homard avant la cuisson[54]. En 2015, on estimait qu'il y avait 500 000 visiteurs par an[55].
Le festival du homard de Shédiac existe depuis 1949[56]. Des activités sont organisées pendant une semaine de temps. En 2017, les organisateurs ont établi un record de la plus longueguédille de homard d'une longueur de 55 mètres. L'année suivante, un nouveau record a été établi à 68 mètres[57].
Shédiac fait l'objet d'un poème dans le recueil de poésieLa terre tressée, deClaude Le Bouthillier[58]. La localité fait partie du « pays de la Mariecomo », siège de l'action du romanLa Mariecomo, deRégis Brun.
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Voir aussi :Comté d'Albert,Comté de Kent,Comté de Kings,Comté de Westmorland |