Sharon Yvonne Stone[3] naît en 1958 àMeadville (Pennsylvanie). Sa famille, d'origineirlandaise, a des revenus modestes. Elle est la deuxième d'une fratrie de quatre : l'aîné Mike, et Kelly puis Patrick[4]. Sa mère, Dorothy Lawson, est mère au foyer et ex-comptable. Son père, Joseph Stone, est ouvriermétallurgiste dans une usine pouroutils etmatrices[5],[6].
Dès son enfance, Sharon Stone affiche sa différence, ce qu'elle nomme « ses évidences ». Elle n'aime pas les jeux d'enfants, préfère lire, son passe-temps depuis l'âge de 3 ans. Dans la cour de récréation, elle annonce qu'elle sera la nouvelleMarilyn Monroe ou bien une grande avocate.[réf. souhaitée]
Sharon Stone déclarera qu'elle et sa sœur ont subi dans leur enfance lesabus sexuels de leur grand-père maternel[7].
Sharon Stone dit qu'elle est encouragée très tôt à développer son potentiel, que ses parents avaient des valeursféministes[8][réf. incomplète] :« Mon père m'a fait comprendre que ma condition de femme réduirait certains de mes choix ou mes possibilités de succès. Être un féministe, comme l'était mon père, dans une société d'ouvriers, révèle sa grande force ». Son père pousse sa fille à viser haut. Elle est une élève intelligente, sautant des classes. Elle obtient une bourse pour s'inscrire à l'université d'Edinboro. Brillante étudiante universitaire, elle obtient un diplôme en Lettres et Beaux-Arts[9], et abandonne définitivement ledroit.
Elle continue son métier de mannequin par obligation. Elle se présente au casting defigurants pour le prochain film de Woody Allen,Stardust Memories (1980)[13], et participe au tournage du film[13]. Une actrice ne se présente pas pour sa scène, Allen propose à Stone de la remplacer[13]. Le rôle est bref : une femme vêtue à la« Marilyn Monroe », que le personnage d'Allen croise du regard derrière la vitre d'un train[13].
Son père lui conseille de prendre un temps de réflexion. Elle passe un an dans sa famille. A son retour, elle part en quête de rôles plus importants. Lors d'une audition en1990,Paul Verhoeven la choisit pour son premier véritable second rôle, dansTotal Recall : une tueuse, face àArnold Schwarzenegger. Le film est un succès, et elle paraît en couverture dePlayboy. Elle veut s’orienter vers des œuvres plus abouties ou plus complexes. Elle tient un rôle remarqué dansYear of the Gun deJohn Frankenheimer (1991)[24]. Elle tourne ensuite dansDiary of a Hitman (1992), polar dans lequel elle a pour partenaireJames Belushi etForest Whitaker[25], et qui est un échec.
Sharon Stone est considérée comme une actrice mineure lorsqu'elle rencontrePaul Verhoeven pour les auditions deTotal Recall (1990). Satisfait de sa prestation, il la présente àArnold Schwarzenegger, initiateur du projet, qui approuve son choix[26]. Verhoeven estimera« avoir eu du flair en castant » Stone[27]. Il se souvient d'une scène en particulier : le personnage de Stone est surpris par son mari en train de rouer de coups une autre femme ; son visage passe alors« de la haine la plus totale à l’angélisme le plus absolu »[26]. Cette séquence conduit le cinéaste à l'imposer dans son projet suivant,Basic Instinct (1992), contre l'avis deMichael Douglas et du producteurMario Kassar[26]. Contrairement à plusieurs actrices célèbres, deMichelle Pfeiffer àGeena Davis, Sharon Stone n'a pas de réticences envers le caractère sulfureux du personnage deCatherine Tramell ou envers les nombreuses scènes dénudées[28]. Sur le tournage, la relation entre Paul Verhoeven et l'actrice se complique : selon lui, Stone oublie régulièrement son texte, ou ne parvient pas à maintenir un jeu correct ; il doit multiplier les prises, là oùMichael Douglas n'en a pas besoin[29]. Pourtant, il estime son travail et considère que l'engager a été« l'une des choses les plus audacieuses que j'aie faites ». L'actrice dira que le rôle de Catherine Tramell a été« le plus difficile que j'aie eu à jouer parce que le plus différent de ma personnalité. J'en ai fait des cauchemars, du somnambulisme - je me suis réveillée deux fois habillée, dans ma voiture, pendant le tournage - et j'ai été dévastée lorsque c'était fini. Il m'a fallu du temps pour me remettre de cette expérience »[30].
Basic Instinct fait scandale. Les ligues féministes et homosexuelles sont furieuses de son personnage ambivalent, ses scènes d'amour explicites et la séquence où Sharon Stone décroise les jambes sans porter de sous-vêtement, un« marqueur de la pop culture duXXe siècle » selonLibération[31]. L'actrice déclare s'être fait piéger par le réalisateur : il lui aurait promis que rien n'apparaîtrait à l'écran ; celui-ci rétorque qu'il a reçu son accord, et même avec enthousiasme[32],[33].
Le film la rend célèbre dès la première projection, en ouverture du45e Festival de Cannes :« Avant sa présentation, j'étais« Who's That Girl ? ». À la fin de la projection, j'étais devenue une star. Mais comme le lendemain j'ai découvert qu'on m'avait tout volé dans ma chambre — de mes sous-vêtements à ma brosse à dents, en passant par mes lentilles de contact —, j'ai vite compris qu'il y avait toujours un revers à la médaille, fût-elle la plus brillante. Le rôle de Catherine Tramell m'a surtout permis de prouver que j'étais une véritable actrice, que je pouvais passer à des rôles qu'on ne m'avait encore jamais proposés. Il m'a fait connaître, reconnaître, et surtout donné une grande confiance en moi. »
L'année suivante, elle apparaît dans le thriller érotiqueSliver dePhillip Noyce. Le succès deBasic Instinct lui permet de négocier un salaire de 2,5 millions de dollars et un intéressement de 10 % sur les recettes[35]. Le film est un succès commercial, avec près de 117 millions de dollars de recettes ; l'accueil de la critique est en majorité négatif et leRazzie Award de la pire actrice est attribué à Sharon Stone.
La même année, elle joue dansL'Expert avecSylvester Stallone, film mêlant espionnage, thriller et action. Malgré les critiques négatives, le film est un succès commercial, avec un peu plus de 170 millions de dollars de recettes.
L'année suivante, Sharon Stone se voit proposer le rôle principal du westernMort ou vif. Sa notoriété lui permet d'imposerSam Raimi à la réalisation,Russell Crowe etLeonardo DiCaprio comme partenaires. Le film est présenté hors-compétition au48e Festival de Cannes ; il sera un succès commercial modéré, avec plus de 46 millions de dollars de recettes.
La même année, Sharon Stone joue Ginger McKenna, une prostituée de luxe sombrant dans l’alcool et la déchéance, dansCasino deMartin Scorsese. À l'audition, le réalisateur, qui pense égalementà Kim Basinger,Nicole Kidman,Madonna ouMelanie Griffith, est conquis par Sharon Stone. Il sent chez elle« une ténacité, un désir, un besoin profond de faire ce film ». Il dira :« Sa contribution a été capitale. Par ailleurs, Sharon voulait vraiment se dépasser. Accomplir quelque chose qu'elle n'avait jamais accompli auparavant. J'ai senti qu'elle comprendrait le rôle et qu'elle serait capable de l'assumer ». L'actrice s'immerge dans son rôle et sort du tournage épuisée[36]. Le film est un succès critique et commercial. La presse salue la performance de Sharon Stone, considérée par beaucoup comme la meilleure de sa carrière.Variety parle d'elle comme d'une« révélation »[37],The New York Times la juge« spectaculaire et emblématique »[38].Casino lui permet de remporter leGolden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique et d'être proposée pour l'Oscar de la meilleure actrice. En 1995, Sharon Stone reçoit son étoile sur leHollywood Walk of Fame.
L'actrice reprend le rôle deCatherine Tramell dansBasic Instinct 2 en 2006. Le film reçoit un accueil critique désastreux. Le siteRotten Tomatoes résume l'avis de la presse :« Incapable de rivaliser avec le suspense et l'ardeur de son prédécesseur,Basic Instinct 2, avec son intrigue grotesque et prévisible, est d'une médiocrité qui confine au génie »[50]. Le film devait marquer son grand retour. Sharon Stone apparaît ensuite dans plusieurs films indépendants. Leurs sorties aux États-Unis sont limitées, principalement destinées audirect-to-video, et quasi inexistantes en France.
En 2010, Sharon Stone joue le rôle d'un substitut du procureur dans la sérieNew York, unité spéciale, dans les quatre derniers épisodes de la onzième saison. Elle vit l'expérience comme« humiliante » :« Moi qui avais travaillé avec les meilleurs, je me suis dit : là, je fais vraiment partie des derniers de cordée »[51].
Elle tient ensuite le rôle principal féminin deLargo Winch 2 aux côtés de Tomer Sisley. Sa collaboration avec le réalisateurJérôme Salle est un moment heureux :« Il a été si prévenant avec moi, si patient, si drôle aussi ; il m'a aidé à devenir une nouvelle actrice. Cela a été merveilleux de travailler avec lui »[52]. En 2013, elle tourneLovelace (2013), biopic sur l'actrice pornographiqueLinda Lovelace ; Sharon Stone incarne la mère de cette dernière ; son père est campé parRobert Patrick,Amanda Seyfried tient le rôle principal[53].
La même année, elle donne la réplique àWoody Allen etJohn Turturro dansApprenti Gigolo de ce dernier ; elle incarne une dermatologue cherchant à vivre unménage à trois[54]. En 2014, Sharon Stone est l'héroïne d'une série télévisée. DansAgent X(en), elle joue le rôle de lavice-présidente des États-Unis, qui, grâce à un paragraphe secret de laConstitution, dirige un agent, joué ici parJeff Hephner, pour résoudre divers problèmes en période de crise[55]. La série deTNT est annulée dès la première saison, en raison de son insuccès[56].
Ses apparitions au cinéma se raréfient. En 2017, elle déclare àMadame Figaro :« Je ne trouvais pas de rôle qui me plaisait suffisamment. J’ai tourné avec les plus grands cinéastes,Woody Allen,Paul Verhoeven,Martin Scorsese,Jim Jarmusch, alors je peux me permettre d’être exigeante, non ? Je ne me sens plus du tout l’obligation de jouer le jeu du star-système et d’accepter n’importe quel rôle. L’époque est révolue où je tournais un film par an, dont plusieurs furent d’ailleurs des flops »[57].
En 2022, elle joue son propre rôle dans un épisode de la série policière comiqueMurderville. Le principe de la série est que chaque invité d'un épisode doit résoudre un meurtre sansavoir le scénario à l'avance[70]. La même année, elle apparait dans la deuxième saison de la sérieThe Flight Attendant, jouant le rôle de la mère deKaley Cuoco[71].
Sharon Stone épouse en premières nocesMichael Greenburg, producteur de la sérieStargate SG-1 ; elle l'a rencontré sur le plateau du filmThe Vegas Strip War dont il était producteur, et dont elle était la vedette aux côtés deRock Hudson etJames Earl Jones. Ils se marient le et se séparent au bout de trois ans, le[76]. Leur divorce est prononcé officiellement en 1990.
Sharon Stone se fiance au producteur Bill McDonald ; elle a fait sa connaissance sur les plateaux du filmSliver en 1993. McDonald quitte sa femme, Naomi Baca pour elle. La presse la qualifie de briseuse de ménages. Naomi Baca devient la maîtresse deJoe Eszterhas, le scénariste deBasic Instinct, qui a également quitté sa femme pour elle[77].
Sharon Stone épouse le journalistePhil Bronstein(en) le, jour de laSaint-Valentin. Leur contrat de mariage stipule qu'en cas de divorce, son mari ne toucherait rien de la fortune de l'actrice. Ils divorcent en[78].
À 42 ans, et après plusieurs fausses couches, Sharon Stone et son ex-époux Phil Bronsteinadoptent un petit garçon, né le auTexas. Le couple le ramène chez eux, et le nomment Roan Joseph Bronstein. L'actrice adopte un deuxième garçon, Laird Vonne Stone, né le. Le, elle adopte un troisième enfant : Quinn Kelly[79].
Pendant plusieurs années, il a été dit que Sharon Stone était membre de l'associationMensa[80]. Elle le dément formellement en[81]. Jim Blackmore, membre de cette société regroupant des individus auQI élevé, admet :« Il est fort heureux de voir Madame Stone admettre qu'elle ne fait pas et n'a jamais fait partie de notre association. Cependant elle déclare habituellement : "J'ai suivi les cours d'une école Mensa ". Ce n'est pas vrai. ». Et d'ajouter :« Cela n'aurait pas été possible car les écoles Mensa n'existent plus depuis le début desannées 1960. »
Le, au moment du61e Festival de Cannes, Sharon Stone préside le gala de l'Amfar (association de lutte contre le Sida). De religionbouddhistetibétaine, elle déclare auCable Entertaiment News, (chaîne d'information deHong Kong Cable Television Limited), au sujet du tremblement de terre dans la province duSichuan[85] :« Vous savez, je me sens très concernée par le sujet car je ne suis pas contente de la façon dont laChine traite les Tibétains. J'estime que personne n'a le droit de maltraiter son prochain. Aussi me suis-je sentie partie prenante sur ce qu'il fallait penser ou faire à ce sujet car je n'aime pas la façon dont ce peuple a été traité. Comment participer auxJeux olympiques de 2008 alors que les Chinois se comportent mal avec ledalaï-lama qui est un de mes bons amis ? Et puis il y a eu ce tremblement de terre et tout ce qui est arrivé ensuite. J'ai alors pensé « est-ce cela leKarma ? » Est-ce que les malheurs vous frappent lorsque vous n'êtes pas gentil ? »[86].
Les journalistes lui ont alors fait remarquer que le district administratif deWenchuan, épicentre du séisme, est situé dans lapréfecture autonome tibétaine et qiang d'Aba où les Tibétains représentent plus de la moitié de la population.
La déclaration ne plaît pas en Chine. D'aprèsThe Hollywood Reporter, une des plus importantes chaînes de salles de cinéma chinoises déclare qu'elle ne projettera plus les films dans lesquelles l'actrice paraît[87]. Le fondateur de la chaîne de cinémasUME Cineplex, ainsi que le Président de la fédération des producteurs de films àHong Kong, Ng See-Yuen, qualifient le commentaire de Stone d'« inapproprié » et annonce que la ChaîneUME Cineplex écartera, à l'avenir, de sa programmation les films dans lesquels joue l'actrice[87].
Sharon Stone a été banni de la liste des invités au Festival International du Film de Shanghai de 2008 et les organisateurs envisagent de la la bannir définitivement[88].
Sont également interdites en Chine les publicités pour la marqueChristian Dior (dont Sharon Stone est l'une des égéries) représentant l'actrice[89]. La filiale chinoise de la marqueDior s'excuse au nom de l'actrice. Au cours d'un entretien avec un journaliste duNew York Times, cette dernière nie s'être excusée :« Je ne m'excuserai pas. Je ne vais sûrement pas m'excuser pour quelque chose de faux - certainement pas pour des crèmes de beauté. » Elle admet cependant« s'être comportée comme une idiote. »[90] Le dalaï-lama a déclaré qu'il ne partageait pas son point de vue sur le séisme[91].
L'épisode des moustiquaires destinées à la Tanzanie
Le, avec un spot publicitaire à la télévision sur la pauvreté desAfricains, Sharon Stone réunit, en quelques minutes, lors d'unforum économique mondial àDavos enSuisse, des promesses de dons à hauteur d'un million de dollars (environ 779 620 €) pour acheter des moustiquaires au profit de laTanzanie[92]. Beaucoup d'observateurs, dont l'Unicef, critiquent son action : elle aurait réagi aux propos du Président de laTanzanie,Benjamin Mkapa sans faire une enquête sur les causes, les conséquences et les méthodes de prévention dupaludisme.Si elle l'avait fait, affirment les autorités de l'époque, elle aurait découvert que la plupart des gouvernements africains distribuaient déjà gratuitement des moustiquaires à partir des hôpitaux[réf. nécessaire].
Sur le million de dollars de promesses, seuls 250 000 ont été effectivement versés. Pour honorer l'engagement de Sharon Stone, l'UNICEF s'est vue contrainte de prêter son concours pour les 750 000 dollars restants. Ce faisant, elle privait l'UNICEF de crédits pour d'autres projets[réf. nécessaire].D'après l'éminent économisteXavier Sala-i-Martin les administratifs n'ont jamais été au courant de ce qu'il advint des moustiquaires. Certaines sont arrivées dans des aéroports locaux où elles ont été stockées avant de réapparaitre sur lemarché noir sous forme de robes de mariée[réf. nécessaire].
Au mois d', Sharon Stone reçoit leSpirit Award pour son soutien et son implication dans la cause des Saphistes, des homosexuels et, plus généralement, dans celle des personnes atteintes dusida[93]. Ce prix est décerné par leCentre National pour les Droits desSaphistes basé àSan Francisco,Californie, et lui est remis parGavin Newsom, Maire de la ville deSan Francisco.
Sharon Stone s'est associée au joaillierDamiani pour concevoir une collection de bijoux. Un pourcentage de leur vente doit être reversé à une association humanitaire, pour alimenter en eau potable des villages africains[94]. La collection de bijoux doit être lancée à l'automne2009.
Le, Sharon Stone s'est rendue au poste de police le plus proche. Elle y a déposé des armes, un fusil et trois pistolets, qu'elle conservait pour assurer sa propre protection. Interrogée sur la nature de son geste, l'actrice a déclaré : « Notre monde a changé et nos enfants sont en danger. J'ai choisi de renoncer à mon droit de porter des armes, en échange de la paix de l'esprit que procure le fait de faire ce qui est juste. » Sharon Stone a invité les Américains à suivre son exemple, à renoncer à leur peur et à faire confiance aux agents de police[95]. Son geste intervient environ un mois après lafusillade de Columbine, qui a rouvert le débat sur le port d'armes aux États-Unis[96].
↑a etb(en) Gordon Mott,« Sharon Stone reinvented » [« Sharon Stone réinventée »][archive du], surcigaraficionado.com,(consulté le) :« As she runs down the litany of traumas that occurred during her hiatus—a marriage gone awry, a near-death experience due to a brain aneurysm, her husband's heart attack, her father's bout with cancer—Stone makes a clear case for why she's come back as a changed woman [Alors qu’elle parcourt la litanie de traumatismes qui se sont produits pendant son interruption d'activité — un mariage qui a mal tourné, une expérience de mort imminente en raison d’un anévrisme cérébral, la crise cardiaque de son mari, le cancer de son père — Stone explique clairement pourquoi elle est n'est plus la même qu'avant] ».
↑Sandrine Marques, « Sharon Stone, une icône ne meurt jamais - Rencontre à Hollywood avec Sharon Stone »,La Septième Obsession,, Couverture et dix pages intérieures(ISSN2431-1731)
↑Sharon Stone, « Top 10 années 2010 - Sharon Stone »,La Septième Obsession, novembre 2019 (no 25),p. 32(ISSN2431-1731)