Cet article est uneébauche concernant lasexualité ou lasexologie et l’astronautique.

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Des études traitant desrapports sexuels dans l'espace ont commencé à être menées dans le contexte du développement desmissions spatiales de longue durée[1]. Ce sujet de recherche demeure tabou pour les organisations spatiales, alors que de nombreuxchercheurs tentent d'encourager les discussions afin d'assurer lasanté reproductive desastronautes[2].
À la suite du succès de laconquête de la Lune en1969, les responsables de laNASA réfléchirent à une possiblemission habitée sur Mars. Cette dernière durerait plusieurs mois, contrairement aux missions lunaires, soulevant ainsi de nouvelles problématiques, dont notamment celle de la sexualité dans l'espace. En effet, une mission surMars pourrait durer entre 700 et 850 jours[3], tandis que la missionApollo 11 avait duré 8 jours. Lors des premières missions spatiales, la quasi-intégralité des équipages était composée d'hommes[4], et même si la présence de lapremière femme dans l'espace remonte au 16 juin1963, soit deux ans après letout premier vol dans l'espace deYouri Gagarine le 12 avril1961, il fallut attendre le 19 août1982 pour revoirune femme dans l'espace. Lapremière américaine dans l'espace s'envola le 18 juin1983, soit 22 ans après lepremier américain. La raison à cette situation fut attribuée au fait que l'administration Eisenhower auxÉtats-Unis ait demandé que les pilotes d'essais militaires soient les premiers à tenter ces nouvelles missions, en raison de leurs compétences en matière de tests de nouveaux modèles d'avions, et du danger inhérent qu'elles comportaient. Toutefois, le recrutement de femmes avait été envisagé dès1960[5]. Les missions spatiales s'effectuant dans des conditions difficiles, les astronautes sont en général choisis dans une tranche d'âge restreinte, entre 30 et 40 ans[6]. Ces deux paramètres (durée du voyage et jeunesse de l'équipage), ainsi que le progrès en ce qui concerne le taux de femmes dans l'espace rendent ainsi pertinente la réflexion sur les relations sexuelles pendant les missions spatiales.
La contrainte majeure empêchant les actes sexuels dans l'espace est le manque d'intimité qui découle du cadre de vie, peu propice à ces pratiques.Leroy Chiao déclare que les services de laNASA savent tout ce qui se passe dans une station et si des relations sexuelles s’étaient produites, cela se serait su[7].
Il n'y a pas de sources fiables prouvant que ce type d'actes se soit déjà produit, même s'il existe de nombreux canulars ourumeurs[8].
En,Pierre Kohler, spécialistefrançais réputé de l'espace, cite une note secrète de laNASA étudiant la sexualité deshamsters enimpesanteur et conclurait que seules quatrepositions sexuelles seraient possibles. LeGuardian reprend de suite les affirmations deKohler[9], avant de démentir cette information en 2007, la note de laNASA se révélant fausse. Le journal estime quePierre Kohler s’est fait piéger par un plaisantin sur Internet[10].
Un seul couple marié,Jan Davis etMark Lee, fut envoyé dans la même mission, mais aucun rapport sexuel attesté n'eut lieu durant ce voyage[11].
Les astronautesWilliam Oefelein etLisa Nowak n'eurent également pas de rapport sexuel lors de leur mission spatiale commune. Lisa est cependant éprise de William : le, elle fut arrêtée par la police après avoir agressé une femme officier de l'US Air Force qu'elle soupçonnait d'entretenir une relation avecWilliam Oefelein, à l'aéroport d'Orlando, enFloride. Cet incident obligea laNASA à l'exclure du planning des vols et à revoir l'évaluation psychologique de l'ensemble de ses astronautes. Finalement, le, l'agence prit la décision de la licencier.William Oefelein fut quant à lui licencié en[12].
Le premiermariage dans l'espace eut lieu le entre le commandant de laStation spatiale internationale,Iouri Malentchenko, uncosmonaute russe, et Ekaterina Dmitriev, citoyenne américaine, texane d'origine russe[13]. Une loi spécifique auTexas permet à une personne de se marier si l'une des parties est dans l'État et si l'autre est joignable par vidéo. Ni l'agence spatiale russe, ni laNASA n'étaient enthousiastes au sujet de ce mariage. EnRussie,Iouri Malentchenko, en tant que colonel dans l'armée de l'air, son accréditation « confidentiel défense » est remise en question par un mariage avec une étrangère et pour laNASA en raison de l'utilisation des ressources de l'ISS. Ils durent se remarier quand ils revinrent àMoscou, car le mariage n'a pas été reconnu comme valide par les Russes[14].
Dans l'espace, la circulation du sang est plus difficile dans les extrémités, ce qui pourrait avoir tendance à diminuer la qualité desérections. Des chercheurs italiens de l'Italian National Research Centers on Aging, ont trouvé que les niveaux de latestostérone sont temporairement diminués chez les astronautes masculins par l'exposition à l'espace, avec une diminution concomitante de la pulsion sexuelle oulibido[15].
Le personnel médical de laNASA n'est pas sûr de savoir comment lamicrogravité a une incidence sur lesrègles. En attendant des réponses claires, les astronautes féminines prennent unecontraception orale pour éviter des règles pendant les missions.
L'auteur descience-fiction etfuturologueIsaac Asimov, dans un article de 1973 intituléSex in a Spaceship[16] (Le sexe dans un vaisseau spatial), s'est penché sur ce que serait la sexualité enapesanteur, anticipant certains des bienfaits de la sexualité dans un environnement de microgravité.
Le 23 juillet 2006, une table ronde sur le sexe dans l'espace a été organisée lors de la conférence annuelle de laSpace Frontier Foundation. Les intervenants étaient lajournaliste scientifique etauteure Laura Woodmansee, qui a présenté son livreSex in Space[17] ; Jim Logan, premier diplômé d'un nouveau programme de résidence enmédecine aérospatiale à être embauché par leJohnson Space Center de laNASA àHouston ; etVanna Bonta,poète,romancière etactriceaméricaine qui a récemmentvolé en apesanteur et qui a accepté une interview pour le livre de Woodmansee[18]. Les orateurs ont abordé « les questions biologiques, émotionnelles et physiques auxquelles seront confrontées les personnes qui quitteront la Terre pour l'environnement spatial[19]. » Lejournaliste scientifique de laNBC Alan Boyle a fait un reportage sur ces débats, ouvrant ainsi un débat sur un sujet jusqu'alors vu commetabou[20].
Sex in Space était le titre d'un épisode de la série télévisée documentaireThe Universe de la chaîneHistory Channel en 2008. L'émission, diffusée dans le monde entier, a été doublée en plusieurs langues, ce qui a permis de lancer un véritable dialogue sur un sujet jusqu'alorstabou. Le sexe dans l'espace est devenu un sujet important concernant lasurvie à long terme de l'espèce humaine et l'exploration spatiale[21],[22],[23].
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