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Sex Pistols

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Sex Pistols
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Sex Pistols en concert àAmsterdam en1977.
Informations générales
Pays d'origineDrapeau du Royaume-UniRoyaume-Uni
Genre musicalPunk rock
Années actives
Labels
Influences
Site officielSex Pistols
Composition du groupe
MembresSteve Jones
Glen Matlock
Paul Cook
Anciens membresJohn Lydon
Sid Vicious (†)
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Logo de Sex Pistols.

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Sex Pistols[sɛksˈpɪstəlz][2] est ungroupe depunk rockbritannique, originaire deLondres, auRoyaume-Uni. Il est formé en1975 parmi les plus célèbres dumouvement punk[3]. À sa formation, lequatuor se compose deJohnny Rotten (Lydon de son vrai nom) auchant,Steve Jones à laguitare,Paul Cook à labatterie etGlen Matlock à labasse. Ce dernier est remplacé parSid Vicious en1977. Malgré une courte carrière de trois ans, un seulalbum studio enregistré,Never Mind the Bollocks, Here's the Sex Pistols et quatresingles, Sex Pistols est décrit par laBBC comme« le groupe de punk rock anglais ultime » (« the definitive English punk rock band »)[4].

Le groupe voit le jour alors que lerock progressif et lapop sont lesgenres musicaux les plus dominants au milieu desannées 1970[5]. Les nombreuses controverses, qui ont à la fois fasciné et choqué l'Angleterre, ont souvent dissimulé samusique[6]. Le singleGod Save the Queen de1977 a été perçu comme une attaque envers lamonarchie et le nationalisme britanniques[7]. Les concerts ont souvent, à cause de la violence du public, posé des problèmes entre les autorités et les organisateurs.

En janvier1978, après une tournée mouvementée auxÉtats-Unis, Johnny Rotten quitte le groupe, annonçant ainsi sa dissolution. Pendant les quelques mois qui suivent, les trois membres restant enregistrent plusieurs chansons pour le film deJulien Temple,The Great Rock 'n' Roll Swindle. Une « fable » selon Temple dans laquelleMalcolm McLaren (manager du groupe) se moque des médias qui lui ont tant reproché de n'avoir été là que pour l'argent.Sid Vicious meurt quelques mois plus tard d'uneoverdose d'héroïne àNew York[8].

En1996, Lydon, Cook, Matlock et Jones se réunissent à nouveau, et partent en tournée de juin à. La formation a également entrepris d'autres tournées en 2002,2003,2007 et2008.

En 2024, le groupe se reforme pour des tournées avec un nouveau chanteur,Frank Carter.

Biographie

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Origines et formation

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Les Sex Pistols, à l'instar de l'intégralité du mouvement punk[9], s'inspirent très largement du groupeLos Saicos. Ils sont nés de la formation de The Strand (également appelés pendant un moment The Swankers), un groupe londonien formé en1972, avecSteve Jones au chant et à la guitare,Paul Cook à la batterie, et Wally Nightingale à la seconde guitare. La bande recrute aussi Jim Mackin à l'orgue et Stephen Hayen (et plus tard Del Noones) à la basse[10],[11] sans grand succès. Les membres du groupe fréquentent régulièrement deux magasins de vêtements surKings Road, dans le quartier londonien deChelsea, Acme Attractions, tenu parDon Letts, etToo Fast to Live, Too Young to Die géré par le coupleVivienne Westwood etMalcolm McLaren. Ces derniers ouvrent leur commerce en1971 sous l'enseigne Let it Rock, s'inspirant du styleTeddy Boys dans leurs créations. Let it Rock est renommé en 1972.

Au début de l'année1973, Jones demande à McLaren s'il connait un bassiste car ceux qui ont été auditionnés n'ont pas convaincu. Glen Matlock, un étudiant qui travaille pour le magasin du couple Westwood/McLaren, est alors présenté et devient le bassiste définitif (jusqu'à l'arrivée de Sid Vicious). Entre 1973 et1974, McLaren part àNew York plusieurs fois, il y fait la connaissance de groupes et artistes qui fréquentent les clubsCBGB's etMax's Kansas City. Il finit par s'occuper desNew York Dolls avant que ceux-ci ne se séparent pour diverses raisons (drogues, egos, management). Pendant ce temps,Bernard Rhodes, un ami de McLaren et futur manager deThe Clash, aide Vivienne Westwood à tenir la boutique, il fait ainsi la connaissance des musiciens de The Strand et sympathise avec eux. Le groupe répète régulièrement et se produit en public pour la première fois au début de l'année 1975, à l'occasion d'un anniversaire, dans une pièce au premier étage d'un pub, le Tom Salters Cafe. Ils jouent des reprises de groupes des années 1960 (Small Faces, Who, etc.) ainsi que deux compositions,Scarface etDid You No Wrong, face B du simpleGod Save The Queen sorti en 1977.

Au cours de l'année1975, à force d'insistance, Steve Jones convaincMalcolm McLaren d'aider la formation The Strand. Celui-ci devient peu à peu le manager du groupe. Parallèlement à cela, la boutique change à nouveau de nom en devenantSEX. Vivienne Westwood abandonne la mode rétro et se concentre sur unemodesadomasochiste. Le guitariste Wally Nightingale est renvoyé,Steve Jones prend sa place et il ne manque plus qu'à trouver un chanteur.

Arrivée de Johnny Rotten

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Sex Pistols enNorvège en1977.

Au mois d',Steve Jones et Bernard Rhodes, futur manager desClash, aperçoiventJohn Lydon à l'intérieur de la boutique londonienne SEX. D'après Jones,« John Lydon est venu avec des cheveux teints en vert. J'ai pensé qu'il avait vraiment un visage intéressant. J'aimais bien son look. Il portait un t-shirt avec l'inscription : « Je détestePink Floyd ». John avait quelque chose de spécial, mais quand il parlait c'était un véritable enfoiré—mais élégant. »[12] Repéré, il est incité à chanter sur lejuke-box du magasin, un morceau d'Alice Cooper,I'm Eighteen. John Lydon est intégré au groupe par Steve Jones appuyé par Bernard Rhodes, tous deux opposés à Malcolm McLaren qui souhaitait engager un musicien de New York (selon les jours,Syl Sylvain ouJohnny Thunders desNew York Dolls,Richard Hell,Iggy Pop) mais les futurs Sex Pistols n'y étaient pas favorables, préférant un jeune de leur niveau, débutant, et de leur âge. Ce sera donc John Lydon rebaptisé JohnnyRotten (« pourri ») à cause de sadenture en mauvais état.

Lejournaliste deNMENick Kent, qui répète parfois avec le groupe, est alors contraint de s'en aller, à cause de l'arrivée de John Lydon. Selon ce dernier,« quand je suis arrivé au sein du groupe, j'ai jeté un regard sur lui et me suis dit : Non. Ça doit partir. Il n'a jamais écrit un bon mot sur moi depuis[13]. » Autre version : Nick Kent est alcoolique et toxicomane et ne joue pas bien du tout, passées quelques semaines les autres membres du groupe lui demandent de s'en aller. Après le départ de Kent,Paul Cook commence à penser que Jones n'assure pas sa place de guitariste seul. Le groupe publie alors sur le magazine musicalMelody Maker une annonce de recherche d'un second guitariste[14]. Un musicien, Steve New, y répond, et intègre la formation, mais après quelques semaines de répétition, quitte celle-ci.

En, McLaren loue un local de répétition au groupe, au 6Denmark Street, avec un studio au premier étage qui permet à Steve Jones d'avoir un domicile fixe. La formation acquiert par ailleurs son nom définitif, Sex Pistols(le nom du groupe ayant été trouvé par Steve Jones, et non Malcolm McLaren comme ce dernier le prétendra plus tard)[réf. nécessaire]. Le nouveau quatuor s'arrange alors avec son bassisteGlen Matlock, qui étudie auSaint Martin's School of Art, pour pouvoir y jouer. Le, les Sex Pistols s'y produisent devant quelques spectateurs, en première partie d'un groupe depub rock,Bazooka Joe, dans lequel joue le futur Adam Ant du groupeAdam and the Ants. Le set est très court car quelqu'un, horrifié par la musique des Sex Pistols (selon la légende), coupe l'électricité pendant leur prestation. Trente ans plus tard, Glen Matlock inaugure une plaque commémorant l'événement sur laquelle figure l'indication« unplugged » (débranché)[réf. nécessaire].

Le groupe multiplie les concerts dans les universités aux alentours de Londres. Dans le public,Siouxsie Sioux,Steven Severin etBilly Idol profitent de ces rendez-vous pour se réunir et créent une dynamique. Encouragés par Malcolm McLaren qui voient en eux un intérêt marketing[15], ces jeunes gens constituent le cœur duBromley Contingent, une étiquette inventée par la journaliste Caroline Coon pour désigner cette poignée d'adolescents venant duKent. Le look provocateur et radical des Sex Pistols et des membres duBromley Contingent, crée une tendance esthétique : la boutiqueSex deVivienne Westwood fournit une partie de leurs vêtements mais chacun porte surtout des créations « maison » customisées, comme le t-shirt« I Hate Pink Floyd » (« Je déteste Pink Floyd ») déchiré de JohnRotten.

Au début de l'année 1976, les Sex Pistols se produisent dans d'autres clubs londoniens tels que le100 Club, situé surOxford Street et leMarquee, où ils font la première partie d'Eddie and the Hot Rods, un des leaders du « pub rock » anglais avecDr. Feelgood. Ce concert dégénère au moment où Johnny Rotten a l'impression que les premiers rangs se moquent de lui et de la musique de son groupe. Il se montre alors très agressif verbalement et des tensions se font sentir entre les Sex Pistols etEddie and the Hot Rods(un ampli d'Eddie and the Hot Rods aurait été saccagé par les Sex Pistols selon certaines rumeurs)[réf. nécessaire]. Par la suite, le groupe et son manager refuseront catégoriquement de partager une scène avec un groupe de « pub rock ». De ce concert pourtant ressort un point très positif : Neil Spencer, journaliste auNME assiste à l'événement et écrit un article fort élogieux sur la prestation des Sex Pistols. Il fait référence au retour du rock des années 1960, aux sons desWho et desStooges. Deux amis de Manchester,Howard Devoto et Peter McNeish lisent l'article et téléphonent auNME pour savoir quand les Sex Pistols se produisent. Ils veulent absolument les voir sur scène. Grâce au magazine, ils contactent Malcolm McLaren et conduisent jusqu'à Londres afin d'assister à deux concerts, les 20 et. De retour à Manchester, Peter McNeish se rebaptisePete Shelley et avec son ami Howard Devoto, il forme un groupe,Buzzcocks. Le, sur une invitation de Howard Devoto et de Pete Shelley, les Sex Pistols jouent un premier concert àManchester. Leur performance auFree Trade Hall répand le punk rock partout en ville[16],[17]. Par ailleurs, deux autres groupes de punk rock londoniens se forment,The Clash etThe Damned. Ces derniers commencent à jouer en première partie des concerts des Sex Pistols, respectivement les 4 et. Les 3 et de la même année, les Sex Pistols effectuent leur première représentation en dehors de laGrande-Bretagne, àParis, à l'ouverture du club du Chalet du Lac. Puis, ils accomplissent leur première grande tournée en Grande-Bretagne, qui se déroule entre mi-septembre et début décembre[réf. nécessaire].

EMI et incident avec Bill Grundy

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Après leur premier festival punk au 100 Club, les 20 et[18],[19], les Sex Pistols signent un contrat avec lelabelEMI. Le premier single du groupe,Anarchy in the U.K. est enregistré au cours du mois d'octobre et sort le. Il est produit par Chris Thomas, qui a également produitRoxy Music et mixéPink Floyd sur leur albumThe Dark Side of the Moon. Contredisant les rumeurs voulant que les groupes de punk rock ne savent pas jouer de leursinstruments sur scène, la presse musicale révèle que les Sex Pistols sont un groupe capable, tendu et sauvage en concert[20],[21],[22].

L'attitude et le comportement des Sex Pistols attirent davantage l'attention que leur musique. Le, invités en remplacement du populaire groupeQueen qui n'avait pu se déplacer, les membres du Bromley Contingent, ainsi que la formation elle-même, déclenchent un scandale lors d'une émission de début de soirée,Today, en direct sur la chaîneThames Television. Les musiciens qui ont patienté dans un salon avec un frigo plein d'alcool sont un peu saouls, tout comme le présentateur qui a la réputation d'aimer le whisky. Alors que l'émission prend fin, l'interview entre Bill Grundy et les membres du groupe accompagnés de leurs amis du Bromley Contingent se passe mal. Provoqué par l'animateur qui lui demande de prononcer à voix haute un gros mot, Johnny Rotten emploie le mot « merde » (shit). Le présentateur s'en moque ouvertement avant de s'adresser ensuite àSiouxsie Sioux, présente à leurs côtés. Après que celle-ci lui a dit sur un ton taquin « j'ai toujours voulu vous rencontrer, Bill » (« I've always wanted to meet you, Bill »), Grundy se met à flirter délibérément avec elle. Son comportement exaspère alors Steve Jones qui l'insulte copieusement avec des mots jusque-là jamais prononcés à la télévision anglaise, à une heure de grande écoute : « toi le sale bâtard ». (« You dirty bastard »)[23]. Malgré cela Grundy en redemande « quel garçon intelligent, allez-y mon ami vous avez encore quelques minutes, dites quelque chose d'outrageant », et Steve Jones réplique avec d'autres insultes.

Bien que l'émission ait été diffusée dans la région londonienne seule, cet événement a provoqué un tollé dans la presse populaire dans les jours suivants. Ainsi,The Daily Mirror a écrit son célèbre titreThe filth and the fury (« La répugnance et la fureur »), tandis que leDaily Express a publiéPunk? Call it filthy lucre (« Punk ? Appelez-le lucre répugnant »). Thames Television suspend alors provisoirement l'animateur Bill Grundy, mais cet incident met finalement un terme à sa carrière[24]. Il est intéressant de constater que le, à Leeds, avant de se produire sur scène, le groupe doit participer à une interview pour la télévision nationale. Au lieu de cela, les quatre musiciens sont sagement assis derrière leur manager qui prend la parole durant toute l'interview, sans faire de vague, sans doute pour éviter un nouveau scandale et de nouveaux problèmes avec la presse, les organisateurs de concerts et la maison de disque EMI.

Cet épisode offre toutefois une fenêtre médiatique importante pour les Sex Pistols qui n'étaient jusque-là que confinés à quelques articles dans la presse musicale. Du jour au lendemain, ils deviennent un nom connu dans tout le pays. Fort de cette publicité, le groupe entame une nouvelle tournée,Anarchy Tour for the U.K. Tour (accompagné de The Clash, Johnny Thunders & The Heartbreakers et The Damned qui seront remplacés en cours de route par Buzzcocks).La tournée est un fiasco et un gouffre financier pour la société de management de Malcolm McLaren, Glitterbest. La plupart des concerts qui étaient prévus sont annulés, les salles leurs ferment les portes à cause du scandale télévisé. Sur vingt-et-une dates au départ, seuls trois concerts ont lieu, auxquels viennent s'ajouter deux à Manchester et deux à Plymouth, soit sept concerts. Lorsqu'ils peuvent jouer, les groupes se voient opposés aux autorités locales ou à des groupes religieux qui essayent d'empêcher les concerts d'avoir lieu[25]. Dans une interview à la télévision, le conseiller municipal de Londres Bernard Brook Partridge déclare à propos des groupes de punk rock :« Some of these groups would be vastly improved by sudden death… I would like to see someone dig a huge hole and bury the lot of them in it. » (« Certains de ces groupes gagneraient à mourir rapidement. J'aimerais voir quelqu'un creuser un immense trou et les y enterrer. »)[26].

Après la fin de la tournée des Sex Pistols en, la maison de disques EMI arrange au groupe une série de concerts en au Paradiso, àAmsterdam, auxPays-Bas[27]. Mais avant l'embarquement du groupe à l'aéroport de Londres Heathrow, une rumeur veut que ses membres engagent une dispute avec les membres du personnel de l'aéroport. Le magazine musicalRolling Stone relate les faits :« One witness claimed the Sex Pistols were doing something so disgusting that she could not repeat it for publication… it became generally believed Jones had been vomiting on old ladies in the preflight lounge. »« Un témoin a affirmé que les Sex Pistols faisaient des choses tellement répugnantes qu'elle ne pouvait pas les répéter pour publication… la rumeur court que Jones a vomi sur des femmes âgées dans la salle d'embarquement. »[22]. De son côté, EMI dément tout désordre dans cet aéroport, indiquant à la presse que le groupe et le représentant d'EMI étaient en retard et ont embarquéin extremis sans faire de vague. Le EMI rompt officiellement son contrat avec les Sex Pistols[27]. Johnny Rotten aurait alors déclaré :« I don't understand it. All we're trying to do is destroy everything » (« Je ne comprends pas. Tout ce que nous essayons de faire est de tout détruire. »)[28]

Arrivée de Sid Vicious

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Représentation de Sid Vicious.

Les concerts du groupe en au Paradiso d'Amsterdam sont les derniers avec son bassiste Glen Matlock : il s'en sépare au mois de février. Selon la légende populaire, Matlock est contraint de quitter la formation parce qu'il aime et écoute lesBeatles[4]. Steve Jones explique plus tard la raison pour laquelle Matlock est parti : il ne s'est pas bien intégré au groupe[29]. Quant à Matlock, il explique qu'il a quitté la formation volontairement, surtout à cause de ses relations de plus en plus tendues avec Johnny Rotten[30]. Selon lui, ces tensions auraient été orchestrées par Malcolm McLaren[31]. Selon toute probabilité, les tensions entre Johnny Rotten et Glen Matlock depuis le début du groupe sont allées crescendo, et sont à l'origine de son départ. Glen Matlock souhaitait un groupe trèsannées 1960, comme the Who, The Small Faces, etc. Et Johnny Rotten n'allait pas dans ce sens, il réécrivait les paroles des chansons des Small Faces, par exemple, en changeant le sens complet d'une chanson d'amour en chanson de haine (Whatcha Gonna Do About It?), ce qui avait le don d'énerver Matlock.

Après son départ, Glen Matlock forme immédiatement son propre groupe,Rich Kids, avecMidge Ure, Rusty Egan et Steve New. Les Sex Pistols n'ont alors plus de bassiste ; c'est pourquoi ils décident d'intégrer un ami de Johnny Rotten,Sid Vicious (né John Simon Ritchie, puis connu sous le nom de John Beverley), ancien batteur deSiouxsie and the Banshees et deThe Flowers of Romance. Le manager Malcolm McLaren approuve l'arrivée de Sid Vicious, appréciant son look et son attitude punk, malgré ses faibles capacités à jouer. McLaren déclare alors qu'au début de la carrière des Sex Pistols, sa femme, Vivienne Westwood, l'avait encouragé à engager« the guy called John who came to the store a couple of times » (« le mec appelé John qui est venu au magasin quelques fois »), mais en tant que chanteur. Lorsque Johnny Rotten est pris au sein du groupe, Vivienne Westwood annonce à son mari qu'il n'avait pas engagé le « bon John ». Elle avait alors recommandé John Beverley, futur Sid Vicious[32]

Selon McLaren,« When Sid joined he couldn't play guitar but his craziness fit into the structure of the band. He was the knight in shining armour with a giant fist. » (« Quand Sid a rejoint le groupe, il ne savait pas jouer de la guitare, mais sa folie s'est bien intégrée à la structure du groupe. Il était le chevalier à l'armure luisante et au poing géant. »[33]. De même, John Lydon déclare« Everyone agreed he had the look, but musical skill was another matter. » (« Tout le monde était d'accord qu'il avait le look, mais pour le talent musical c'était une autre histoire. »)

John Simon Ritchie a vécu une enfance et une adolescence difficiles: il ne connaît pas son père, et sa mère esttoxicomane. Enfant rebelle, il délaisse ses études, provoquant des bagarres àSandown Court, l'établissement qu'il fréquente. En 1974, alors adolescent et âgé de dix-sept ans, il vit avec sa mère sur Queensbridge Road, à Haggerston, dans l'est de Londres. Il rencontre alorsJah Wobble, qui connaît également John Lydon. Les trois hommes se lient d'amitié, en raison de leur personnalité, et leur même vision du monde et des personnes. Selon Wobble,« On partageait la même frustration envers le monde et ses habitants. »[34].Désormais appelé John Beverley, il fréquente la boutique SEX et crée des liens avec les personnalités qui s'y côtoient. Puis, de son statut defan punk, il devient membre de Siouxsie Sioux and the Banshees. Mais un soir de concert au 100 Club, il commet un incident en jetant un verre contre un pilier dont les éclats blessent l'œil d'une spectatrice[35]. Incarcéré pendant une semaine au Ashford Remand Centre, il est, à sa sortie, considéré comme un martyr punk, et devient aussi célèbre que Johnny Rotten pour la presse musicale. Après avoir tenté de sauver The Flowers of Romance, il intègre finalement les Sex Pistols en[34]. Il est alors obsédé par le paraître et l'attention que les gens lui portent[34],[36].

Son arrivée au sein du groupe a un effet progressivement destructeur sur lui. Au début de l'année 1977, Sid Vicous rencontreNancy Spungen, unegroupie aux sérieux problèmes émotionnels[33] qui suit les Sex Pistols,héroïnomane etprostituée. Elle sera tenue responsable de l'addiction à la drogue de Sid Vicious et de son éloignement progressif du groupe. Johnny Rotten déclarera après la mort de Sid Vicious :« Nous avons tout fait pour nous débarrasser de Nancy… Elle le tuait. J'étais absolument convaincu que cette fille était dans une lente mission suicide… Seulement elle ne voulait pas mourir seule. Elle voulait emmener Sid avec elle… »[37]

God Save the Queen

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Johnny Rotten sur scène.

Le, à une cérémonie tenue à l'extérieur dupalais de Buckingham, les Sex Pistols signent un contrat avec la maison de disquesA&M Records. Ils retournent par la suite à leurs bureaux, afin de fêter leur contrat, mais le comportement du groupe dans les locaux de la nouvelle maison de disque choque la direction[38]. Après cet incident, et ayant pris connaissance des paroles de la chansonGod Save the Queen,A&M Records rompt son contrat dix jours seulement après avoir signé le groupe[22]. Le 45 toursGod Save the Queen à peine pressé est retiré du marché et Malcolm McLaren en profite pour demander à la maison de disques des dommages et intérêts[39]. Contrairement à ce qu'il prétendra plus tard, il ne s'agit nullement d'une escroquerie, mais simplement d'argent dû par contrat, comme avec EMI en janvier. Le 45 tours d'A&M est aujourd'hui un des disques les plus chers sur le marché puisqu'il en est sorti en très peu d'exemplaires des usines de pressage, et destiné à la promotion : radios, journaux notamment.

Sid Vicious débute sur scène avec le groupe auScreen on the Green, à Londres, le[40]. Dans les mois qui suivent, les Sex Pistols signent un nouveau contrat avec la maison de disquesVirgin Records, qui devient leur troisième label en un peu plus de six mois[5]. Le second single de la formation, enregistré en février avec Chris Thomas, sort le. Bien queGod Save the Queen soit largement perçu comme une attaque envers la reineÉlisabethII[41], Johnny Rotten déclare que le morceau ne la vise pas personnellement, mais qu'il établit une critique de la royauté en général. Cependant, cette attaque est perçue comme celle de la monarchie britannique et provoque un désarroi général dans la population. Le single est par la suite interdit à la diffusion par la BBC. Rotten fera remarquer :« Nous avions déclaré la guerre au pays tout entier — sans le vouloir[42] ! »

La célèbre pochette du single, montrant le visage de la reineÉlisabeth II obstrué par le titre du morceau et le nom du groupe en lettres capitales, choque les copistes chargés de l'imprimer : ils arrêtent leur travail. Après discussion, la production reprend et le single sort comme prévu le. Les paroles scandalisent et sont considérées comme provocantes par l'opinion publique britannique[41]. Plusieurs stations de radio et de télévision refusent de diffuser le morceau. Ainsi, la BBC, mais aussi toutes les autres chaînes de télévision en font le titre britannique le plus censuré de tous les temps[43]. Steve Jones déclare :« Je ne vois pas comment quelqu'un peut nous décrire comme un groupe politique. Je ne connais même pas le nom du premier ministre. » Le morceau, et son impact sur le public, font que le punk atteint la gloire au Royaume-Uni[44].

Never Mind the Bollocks, Here's the Sex Pistols
Never Mind the Bollocks, Here's the Sex Pistols

La sortie du single est planifiée de sorte qu'elle corresponde au plus près à la date de la cérémonie des vingt-cinq ans de règne d'Elisabeth II. Durant le week-end du jubilé de la reine, une semaine et demie après la sortie du single, 150 000 copies deGod Save the Queen sont vendues. Le, Richard Branson, le PDG de Virgin Records réserve un bateau privé pour que le groupe puisse y jouer en naviguant sur laTamise, en passant le long deWestminster et deschambres du Parlement. L'événement, qui est censé être une moquerie à l'égard de la reine, se termine dans le chaos. Beaucoup de membres de l'entourage du groupe, ainsi que Malcolm McLaren et Vivienne Westwood sont arrêtés par lapolice. Le journalDaily Mirror prédit par ailleurs la première place du single dans les charts.God Save the Queen se positionne finalement deuxième, derrière un titre deRod Stewart. En juillet sort le second 45 toursPretty Vacant, dont le clip vidéo sera diffusé àTop of the Pops à la demande de Richard Branson, et contre l'avis de McLaren. S'ensuit une tournée en Scandinavie durant quinze jours, ainsi qu'une tournée anglaise au mois d'août, que le groupe devra effectuer sous des noms d'emprunt, étant interdit de concert en Angleterre[45]. Cette tournée s'appelle SPOTS (« Sex Pistols on Tour Secretly », en français : « Sex Pistols secrètement en tournée »). L'albumNever Mind The Bollocks, Here's the Sex Pistols, annoncé par les singlesHolidays in the Sun etPretty Vacant, sort le et ne contient que des chansons originales. Pour en faire la promotion, le groupe reprend la route pour participer à des émissions radio en novembre, puis le mois suivant, pour une tournée aux Pays-Bas et enfin en Angleterre qui a fini par accepter de faire jouer le groupe. Le dernier concert anglais a lieu à Huddersfield devant des enfants de pompiers en grève dans l'après-midi (des extraits peuvent être vus dans le film de Julian TempleThe Filth and the Fury), et le soir, le groupe refait une prestation devant un public adulte.

La tournée aux États-Unis qui suit est un fiasco, Johnny Rotten quitte le groupe après une prestation chaotique àSan Francisco, dans une trop grande salle (Winterland) devant cinq-mille personnes, ce que le groupe n'était pas habitué à faire. La nouvelle tournée scandinave prévue en février avec Johnny Thunders and the Heartbreakers est donc annulée.

Durant leur carrière, les Sex Pistols effectuent une série de gestes provocants pour susciter des réactions d'indignation de la part de leurs détracteurs. Rotten / Lydon a posé pour le photographe Bob Gruen, avec une croix gammée accrochée à son pull-over tout en levant le bras droit à la verticale[46]. Par la suite, pour les besoins de la vidéoPretty Vacant, le chanteur arbore un t-shirt avec une nouvelle fois une représentation de la croix gammée, accompagnée de la mention « Détruisez » (Destroy). L'idée était de tirer un trait sur le passé, faire table rase de tout ce qui avait été fait par les générations précédentes, tout en attirant l'attention[47].

Réunion et postérité

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La formation originale des Sex Pistols se réunit en1996 pour la tournée mondialeFilthy Lucre Tour[48]. L'accès aux archives des membres associées àThe Great Rock 'n' Roll Swindle facilitent la production du documentaireThe Filth and the Fury (2000). Il est réalisé, comme pour son prédécesseur, par Julien Temple[49].

Les Sex Pistols se réunissent pour quelques concerts en Angleterre et aux Etats-Unis en 2002 et 2003. Le groupe fait ensuite une tournée américaine et britannique (Holidays in the Sun) en 2007[50],[51]. En2008, ils entreprennent une série de festivals européens, appelée tournéeCombine Harvester Tour. Leur seule date française est auFestival des Terre-Neuvas[52]. En août, après leur concert au festival néerlandaisLowlands, le directeur, Eric van Eerdenburg, considère la performance des Sex Pistols comme« navrante »[53]. Cette même année, ils publient le DVDThere'll Always Be An England, enregistré à laBrixton Academy, le[54].

Le groupe signe avecUniversal Music Group en2012 pour la réédition deNever Mind the Bollocks[55]. En juin2015, les couvertures de l'albumNevermind the Bollocks et du singleAnarchy in the U.K. habillent des cartes de crédit de la banque du groupe Virgin[56],[57].

En 2022, quelques jours avant la célébration des 70 ans de règne d'ÉlisabethII, le singleGod Save the Queen est réédité. Le, il devientno 1 des ventes auRoyaume-Uni[58].

Sex Pistols et Frank Carter (2024-2025)

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Le, le groupe annonce une reformation provisoire : trois des membres fondateurs du groupe,Steve Jones,Paul Cook etGlen Matlock annoncent qu'ils se produiront avec le chanteurFrank Carter pour une série de deux concerts caritatifs au Bush Hall deLondres les 13 et. L'argent récolté est destiné à aider à la préservation de cette salle, menacée de disparition[59]. Le groupe annonce ensuite une tournée auRoyaume-Uni, en septembre 2024, avec des concerts àBirmingham,Glasgow,Londres ou encoreManchester, toujours avec Frank Carter[60]. En 2025, Sex Pistols et Frank Carter entament une tournée internationale, débutant fin mars par un concert auRoyal Albert Hall de Londres, puis auJapon, enNouvelle-Zélande et enAustralie au mois d'avril[61], et en Europe, comme auRock for People (Tchéquie), auTons of Rock (Oslo) ou auFestival EXIT (Novi Sad,Serbie), en France à l'été 2025, auVieilles Charrues, auHellfest et au festivalEcaussystème[62]. Le groupe annonce, fin mars, le début d'une tournée américaine, en septembre 2025[63].

La reformation du groupe avec Frank Carter suscite quelques contestations, notamment de la part deJohnny Rotten (alias John Lydon), chanteur originel du groupe, brouillé avec ses anciens camarades depuis quelques années. Il accuse la reformation du groupe d'être« juste du karaoké » et accuse également les autres membres du groupe de« détruire tout ce qui était bon dans les Pistols en supprimant le sens et la raison d’être »[64].

Membres

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Membres Actuels

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Ancien Membres

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Membres de Tournée

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Chronologie

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Discographie

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Album studio

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Compilations & Live

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  • 1977 :Live in Trondheim 21st July 1977
  • 1979 :The Great Rock 'n' Roll Swindle (BO du film éponyme)
  • 1979 :Some Product: Carri on Sex Pistols (interviews et gingles radio)
  • 1980 :Flogging a Dead Horse (compilation)
  • 1992 :Kiss This
  • 1996 :Filthy Lucre Live
  • 2002 :Jubilee: The Best of
  • 2004 :Raw and Live
  • 2006 :Spunk (bootleg original de 1977)
  • 2021 :76-77(Coffret 4CD inclus démos, instrumentaux, versions alternatives, live...)
  • 2022 :The Original Recordings
  • 2025 :Live in the USA 1978(Concerts enregistrés les 5/01 à Atlanta, 10/01 à Dallas et 14/01 à San Francisco)

Filmographie

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Bibliographie

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  • Punk, Sex Pistols, Clash et l'explosion punk (Bruno Blum2007)
  • Génération Extrême (1975-1982, du punk à la cold-wave) (Frédéric Thébault,éditions du Camion blanc2005)
  • Babylon's Burning : du punk au grunge (Clinton Heylin, éd. Diable VAUVERT, 2007)
  • Kick out the Jams, Motherfuckers! Punk Rock 1969–1978 (Pierre Mikaïloff, éd. Camion blanc,2012)

Notes et références

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  12. Steve Jones :« He came in with green hair. I thought he had a really interesting face. I liked his look. He had hisI Hate Pink Floyd T-shirt on. John had something special, but when he spoke he was a real asshole—but smart.` »
  13. (en) John Lydon :When I came along, I took one look at him and said, 'No. That has to go.' He's never written a good word about me since.
  14. (en)Wanted—Whizz kid guitarist, Not older than 20, Not worse looking than Johnny Thunders.
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  64. Classic21, « John Lydon critique les tournées des Sex Pistols sans lui : "du karaoké" », surrtbf.be,(consulté le)

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