Cet article est uneébauche concernant lecatholicisme,Reims et leHaut Moyen Âge.
| Seulfe de Reims | ||||||||
| Biographie | ||||||||
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| Naissance | IXe siècle | |||||||
| Décès | Reims | |||||||
| Évêque de l'Église catholique | ||||||||
| 35e archevêque de Reims | ||||||||
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Seulfe[1] de Reims (enlatin :Seulfus Rhemensis) est unprélat de l'Église catholique romaine,archevêque de Reims, mort en925.
Seulfe était un disciple deRemi d'Auxerre et il était l'archidiacre de l'Église de Reims[2].
Il est élu en 922 à la mort d'Hervé, du consentement du comteRobert Ier, « duc de la Gaule celtique » (Neustrie) et roi élu en 922 par des notables deFrancie occidentale ; et sacré parAbbonévêque de Soissons[2].
En 923, il fait demander lepallium au papeJean X qui le lui adressa avec des lettres confirmatrices des privilèges de son Église[2].
Dès 923 il tient unconcile où il impose une punition de trois ans à tous ceux qui ont participé à labataille de Soissons de cette même année, au cours de laquelleRobert conquiert la royauté de la Francie occidentale pourRaoul surCharles le Simple, tenant du titre depuis 898. L'historien Longueval reproche à Seulfe de soutenir les rebelles (robertiens) en se déclarant contre le roi. Vers la même époque, Seulfe couronneEmma, fille de Robert et épouse de Raoul[2].
En 924 il tient àTrosly un concile au cours duquel il fait donner satisfaction à Étienne,évêque de Cambrai, par le comteIsaac de Cambrai qui a incendié un château appartenant à Étienne[2]. Le puissant comté de Cambrai est en train d'être étouffé pour devenir une principauté ecclésiastique et renforcer l'épiscopat[3].
L'archevêque Seulfe, d'un caractère dit-on fier et hautain, s'imagine qu'Odon et Hervé, l'un frère et l'autre neveu de son prédécesseurHervé, manquent au respect et à la fidélité qu'ils lui doivent en qualité de vassaux de l'Église de Reims. Il les fait sommer de venir se justifier ou de se battre en duel pour prouver leur innocence. Les deux seigneurs ne font ni l'un ni l'autre. Sur leur refus, après les avoir dépouillés des biens qu'ils tiennent en fiefs de l'Église de Reims, Seulfe les fait emprisonner. Ce procédé rend ce prélat odieux, et l'on publie que, pour obtenir la détention de ces deux seigneurs, il a promis au comteHerbert II de Vermandois de faire élire son fils archevêque de Reims[4],[5].
Il meurt en925, des suites d'unpoison violent qu'on croit lui avoir été donné par les gens ducomte Herbert ; ce dernier étant pressé que le siège archiépiscopal de Reims revienne à son filsHugues, âgé alors de cinq ans[4],[5].
Fisquet note que Seulfe a « fait beaucoup de bien » à l'abbaye d'Igny[4] (àArcis-le-Ponsart dans la Marne).
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