Pour les articles homonymes, voirBuri (homonymie).
Cet article est uneébauche concernant lespoissons et la cuisine.
Sériole du Japon
Seriola quinqueradiata, communément appelé laSériole du Japon ouBuri, est uneespèce depoissons de lafamille desCarangidae, qui ne vit que dans les eaux proches duJapon.
La Sériole du Japon[1], ouBuri[2], est unpoisson carnassier. Sa forme est fuselée, avec un dos bleu, le ventre blanc argenté, et une bande latérale jaune qui va de l'œil à la queue. Sa croissance est rapide, ce poisson passe de 30 cm à un an à 50 cm à deux ans, jusqu'à 70–80 cm au bout de quatre à cinq ans[3],[4].
La Sériole du Japon, poissonendémique du Japon, naît enmer de Chine orientale, au large deKitakyūshū (nord de l'île de Kyūshū). Au cours de sa vie, elle effectue des allers-retours entre lesfrayères du Sud et les mers plus froides et plus riches du Nord (Hokkaidō). La maturité sexuelle atteinte (à l'âge de trois à cinq ans), elle commence samigration, montant au printemps et en été à la recherche de nourriture, puis redescendant à l’automne et en hiver pour se reproduire[3],[4].
La Sériole du Japon est un animalpiscivore. Son régime alimentaire comprend surtout des poissons de petite taille, mais aussi desmicro-organismes et des algues[4].
Au Japon, l'aquaculture de la Sériole du Japon a commencé en 1927, dans lapréfecture de Kagawa (Nord-Est de l'île de Shikoku). Dans les années 1940, la Sériole du Japon fait son entrée sur les marchés poissonniers nationaux, sa production augmentant jusqu'à 170 000 tonnes, en 1995[4]. Bien que pêchée dans la partie orientale de l'océan Pacifique (de l'Est de lapéninsule de Corée jusqu'auxîles Hawaï), son élevage n'est développé qu'au Japon et enCorée du Sud[4].
Appelée, selon sa taille,Mojako (juvénile de moins de 50 g),Wakashi,Inada,Warasa ouBuri (plus de 5 kg), dans larégion du Kantō, etTsubasu,Hamachi,Mejiro ouBuri dans leKansai, la Sériole du Japon constitue un mets de lacuisine japonaise, consommé cuit ou cru, ensashimi, par exemple[4],[5]. 60 % desburi consommés proviennent de l'élevage. En 2016, la production deburi d'élevage a atteint environ 140 000 tonnes, pour 105 000 tonnes deburi sauvage[3].
Sonépithète spécifique, dulatinquinque, « cinq », etradiata, « rayons », fait référence aux cinq rayons de sa nageoire dorsale (auquel s'ajoutent six autres rayons qui sont masqués sous la peau), ce qui la différencie deSeriola aureovittata, une espèce proche, qui en présente sept[6].
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