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| Naissance | Rome (Latium,royaume d'Italie) |
|---|---|
| Nationalité | Italienne |
| Décès | (à 63 ans) Rome (Latium,Italie) |
| Profession | Réalisateur,scénariste |
| Films notables | Django Le Grand Silence Totò, Peppino e... la dolce vita Navajo Joe Le Mercenaire Gli onorevoli |
Sergio Corbucci est unréalisateur etscénaristeitalien, né le àRome et mort le dans la même ville. Au cours de son abondante carrière, Corbucci a été réalisateur de mélodrames, depéplums, de comédies et defilms policiers[1]. Mais c'est surtout dans lewestern spaghetti que Corbucci a laissé l'empreinte la plus forte, grâce à des films commeDjango etLe Grand Silence. AvecSergio Leone etSergio Sollima, Corbucci est un des « trois Sergio » qui ont durablement marqué le genre.
Il est le frère deBruno Corbucci, également cinéaste.
Diplômé desciences économiques, Sergio Corbucci exerce le métier de journaliste, puis travaille comme assistant de l'un des maîtres ducinéma néo-réaliste italien,Roberto Rossellini, avant de devenir lui-même scénariste puis réalisateur.
C'est en1951 qu'il réalise son premier long métrage,Salvate mia figlia, un mélodrame mettant en vedetteBianca Doria.
Au début de la décennie 1960, il donne dans lepéplum, genre alors très en vogue en Italie. C'est ainsi qu'il dirigeRomulus et Rémus etLe Fils de Spartacus, deux films mettant en vedette le culturiste et acteurSteve Reeves. Entre1960 et1963, il réalise aussi pas moins de sept films avecTotò. Par la suite, il travaille avec le duo burlesqueFranco et Ciccio avant de réaliserL'Homme qui rit (1966), une adaptation assez lointaine du roman éponyme deVictor Hugo.
Au cours de cette période, Corbucci réalise égalementLe Justicier du Minnesota (1964), un des premiers spécimens de ce qui deviendra lewestern italien. Par la suite, Corbucci dirigera deux œuvres majeures du genre :Django (1966), qui lance la carrière deFranco Nero et dont la violence fait scandale à l'époque de sa sortie, etLe Grand Silence (1968), marqué par une noirceur extrême, puisque son héros, interprété parJean-Louis Trintignant, est tué dans des conditions cruelles par le redoutable chasseur de primes Tigrero (Klaus Kinski). Parmi les autres westerns de Corbucci, on peut mentionnerLe Spécialiste (1969), qui a la particularité de mettre en vedetteJohnny Hallyday.
Au cours de la décennie 1970, Sergio Corbucci adopte un ton plus léger. Il dirige encore des westerns, mais dans une veine plus humoristique, commeMais qu'est-ce que je viens foutre au milieu de cette révolution ? (1972) ouLe Blanc, le Jaune et le Noir (1974). Il tourne les comédies policièresLe Pot de vin (1978), avecNino Manfredi etMélodie meurtrière (1979) , avecMarcello Mastroianni etMichel Piccoli. Il s'est aussi illustré en réalisant quelques aventures du célèbre tandemTerence Hill etBud Spencer, par exemplePair et Impair ouSalut l'ami, adieu le trésor.
Il meurt le d'unarrêt cardio-circulatoire, à quelques jours de son64e anniversaire. Il est enterré aucimetière communal monumental de Campo Verano à Rome[2].
Une rétrospective lui est consacrée à laCinémathèque française en 2018[3].
En 2019,Quentin Tarantino rend un hommage au réalisateur en inventant une filmographie alternative à Sergio Corbucci dans laquelle prend place le personnage de « Nebraska Jim » joué par Rick Dalton (interprété parLeonardo Di caprio) dans le filmOnce Upon a Time… in Hollywood.
En 2022, le groupe de thrash metal allemandKreator publie sur son album "Hate Über Alles" un court titre instrumental intitulé "Sergio Corbucci is Dead", en ouverture du disque. Il s'inspire des musiques de westerns spaghetti.
Voyage dans le cinéma de Sergio Corbucci par Vincent Jourdan, premièremonographie en français, parue aux éditions Lettmotif en 2018.
Sergio Corbucci parOrio Caldiron avec la participation de Nori Corbucci, livre-hommage en italien paru aux éditions Ramberti en 1993.