Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
La ville deSeltz (Selz enallemand) doit son nomlatin (Saletio) auxRomains qui choisirent le site pour sa position géographique et stratégique au bord duRhin. Située sur la frontière de l'empire (limes), la cité jouait le rôle de forteresse face aux tribus barbares.
La localité n'a rien à voir avec l'eau de Seltz, qui doit son nom à la commune allemande de Selters. L'eau de Seltz est appelée en allemandSelterswasser.
La commune est dans lebassin versant du Rhin au sein dubassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Sauer, le ruisseau le Seltzbach, le ruisseau l'Eberbach, le ruisseau le Fahrgiessen, le ruisseau le Kleinrhein, le ruisseau le Kohlgraben et le ruisseau le Stadenrhein[2],[Carte 1].
Au, Seltz est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16].Elle appartient à l'unité urbaine de Seltz[Note 5], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[17],[18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (43,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (42,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,1 %),terres arables (21,7 %), eaux continentales[Note 6] (9,7 %), zones agricoles hétérogènes (9,3 %), zones urbanisées (8,2 %), prairies (3,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,8 %), mines, décharges et chantiers (1,8 %), cultures permanentes (0,2 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].
En 2022, la commune comptait 3 168 habitants[Note 7], en évolution de −4,23 % par rapport à 2016 (Bas-Rhin : +3,17 %,France horsMayotte : +2,11 %).
L'église abbatiale orientée mesuraient 70 mètres de longueur et 30 mètres de large ; elle comprenait une tour-clocher accolée au mur Ouest, une nef à trois vaisseaux et sept travées, untransept avec une travée de part et d'autre de la croisée et un chœur à pan coupé. Une chapelle et un porche en hors-œuvre, se trouvaient au niveau de la troisième et quatrième travée Sud. La travée Nord du transept permettait de communiquer avec les bâtiments conventuels constitués d'une série de cinq salles (les seules dégagées lors de la fouille archéologique) comprenant une sacristie, une salle capitulaire, un passage, un parloir (ou une chapelle) et un atelier le tout bordant lecloître. Unscriptorium ou une infirmerie communiquait à l'est avec la salle du chapitre. Le cimetière se trouvait au nord-est du chœur. Un bâtiment non relié au complexe a été découvert au sud de l'église.
L'église est orientée. L'ancienne église comptait trois vaisseaux : un vaisseau central et deux collatéraux, détruits. Il subsiste le chœur et deux chapelles latérales ainsi que la sacristie qui était surmontée d'une salle capitulaire à l'étage. Une photographie datant d'avant 1940, montre cinq travées pour la nef. Des niches aménagées dans les contreforts abritaient des statues de saints. Avant les travaux de 1898-1900, le mur pignon Ouest de l'église était percé de deux ou trois portes et flanqué, dans l'angle Nord-Ouest de la nef, d'un clocher, visible sur la lithographie de Sandmann datée de 1839. On a conservé et restauré le chœur et deux chapelles. La nef actuelle se compose d'une succession de portiques en béton armé supportant un plafond en bois. Les bas-côtés sont raccordés au porche d'entrée. Le clocher est isolé et abrite plusieurs cloches mises en place le dont un bourdon rescapé de l'ancienne église de 2,5 tonnes nommé Adélaïde offert par l'empereur d'Allemagne Guillaume en 1899.
Église Saint-Étienne.
Vue de la nef reconstruite vers le chœur gothique.
Chœur gothique avec maître-autel baroque (XVIIIe).
Voûtes, croisées d'ogives et clés de voûtes (XVIe).
Dalle funéraire de Sébastien de Fleckenstein (1545).
↑Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:05 TU à partir des 616 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/01/1967 au 01/04/2024.
↑Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:05 TU à partir des 712 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/01/1965 au 01/04/2024.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)