Les trois autres sont formés principalement d'anciennes communes de laSeine, auxquels ont été adjoints des communes de la Seine-et-Oise, et forment lapetite couronne :
Sa population s'élevait à 2 298 931 habitants en1962 (dernier recensement avant sa suppression), et dépasserait aujourd'hui 4,5 millions d'habitants. Sa superficie était de 5 658,94 km2 (565 894ha)[2].
Il était entouré par les départements de l'Oise au nord, deSeine-et-Marne à l'est, duLoiret au sud, d'Eure-et-Loir et de l'Eure à l'ouest. De plus, le département de laSeine, qui comprenaitParis et sa prochebanlieue, était entièrement enclavé par la Seine-et-Oise.
remédier à un déficit d'administration d'une collectivité fortement peuplée. L'équivalent actuel du territoire de Seine-et-Oise comporte environ 5 millions d'habitants ;
aujourd'hui imposer le district de la région de Paris (institué en 1961, le district regroupe Paris et la Seine, la Seine-et-Oise et la Seine-et-Marne) en démembrant le département de la Seine pour éviter l'émergence d'un contre-pouvoir trop important dans laVe République naissante ;
cantonner l'influence duParti communiste français à un seul territoire, laSeine-Saint-Denis, et éviter que le PCF, à la faveur d'une alliance avec le PS de l'époque, la SFIO, ne reprenne les rênes du Grand Paris, donc du département de la Seine[6].
D'aprèsAbel Hugo, vers 1835, le langage des habitants de Seine-et-Oise ne différait de celui desParisiens que dans les campagnes, où le peuple avait naturellement un vocabulaire varié et des locutions qui tenaient à son état, au genre de ses occupations agricoles et industrielles, inconnues à celui de la capitale[7].
Par suite de l'ancien séjour de lacour àVersailles, les habitants de cette ville et des environs avaient un langage plus riche, plus figuré et plus nuancé d'expressions recherchées que ceux des autres arrondissements du département[7].
d’azur semé de fleurs de lys d’or aux deux bandes ondées d’argent brochant sur le tout.
Ce blason a été créé en1943 sous l'égide de la commission départementale d'héraldique. Le fond d'azur semé defleurs de lys d'or reprend lesarmes de France ancienne qui sont aussi celles de l'Île-de-France, les deux bandes ondées d'argent symbolisent les deux principaux cours d'eau qui irriguent le département, laSeine et l'Oise.
Il a été repris par le nouveau département desYvelines lors de sa création en 1968[8].
Au cours de ses 177 ans d'existence, l'organisation du territoire de la Seine-et-Oise a connu de nombreuses évolutions[9].
1790 (décret du prenant effet le) : création du département de Seine-et-Oise avec 9 districts : Corbeil,Dourdan, Étampes,Gonesse, Mantes,Montfort, Pontoise, Saint-Germain et Versailles, divisés en 59 cantons
1943 (loi du) : restauration de l'arrondissement de Mantes
1962 (décret n° 62-1294 du publié au journal officiel le[10]) : création des arrondissements de Montmorency, Palaiseau, Le Raincy et Saint-Germain-en-Laye
1964 (décret du[11]) : le nombre de cantons passe de 41 à 67
1964 (loi du) : la suppression du département est programmée
1965 (décret du) : les chefs-lieux des nouveaux départements sont désignés
1966 (décret du)[12] : la création de l'arrondissement d'Argenteuil, la restauration de l'arrondissement d'Étampes, le transfert du chef-lieu de l'arrondissement de Corbeil à Évry, la création du canton de Saint-Arnoult-en-Yvelines et quelques transferts de cantons entre arrondissements font coïncider les limites des arrondissements et des cantons avec les limites des futurs départements
1967 (décret du) : création des cantons des nouveaux départements
1967 (décret du) : l'entrée en vigueur complète de la loi du est fixée au
Le chef-lieu de cet arrondissement a été transféré de Corbeil-Essonnes (Corbeil jusqu'en 1951) à Évry en 1966.
De 1966 à 1967, le rattachement à cet arrondissement des cantons de Boissy-Saint-Léger, Chennevières-sur-Marne, Villeneuve-le-Roi et Villeneuve-Saint-Georges (qui devaient rejoindre le département du Val-de-Marne) est effectué à titre provisoire.
Arrondissement d'Étampes (1800-1926 puis 1966-1967)
De 1966 à 1967, le rattachement à cet arrondissement des cantons de Meudon, Saint-Cloud et Sèvres (qui devaient rejoindre le département des Hauts-de-Seine) est effectué à titre provisoire.
De 1966 à 1967, le rattachement à cet arrondissement du canton de Rueil-Malmaison (qui devait rejoindre le département des Hauts-de-Seine) est effectué à titre provisoire.
↑ab etcExposés par le chercheur CNRS Emmanuel Bellanger dans le Film documentaire en ligne, réalisé à l'occasion de la parution du livre "Val-de-Marne : Anthologie 1964 - 2014" paru aux Éditions de l'Atelier en 2014
↑a etbAbel Hugo,France pittoresque ou description pittoresque, topographique et statistique des départements et colonies de la France,t. 3, Paris, Delloye,
V.A. Malte-Brun,L'ancien département de Seine-et-Oise - Histoire, géographie, statistique, administration, Paris, Éditions du Bastion (réédition de l'ouvrage de 1883),, 253 p.
Paul Joanne,Géographie de Seine-et-Oise, Paris,Hachette,, 71 p.
Adolphe Dutilleux,Recherches sur les routes anciennes dans le département de Seine-et-Oise, accompagnées d'une carte de ces voies de communication, Versailles, Cerf, 1881(lire en ligne)
Adolphe Dutilleux,Topographie ecclésiastique du département de Seine-et-Oise, accompagnée d'une carte du diocèse de Versailles indiquant les divisions ecclésiastiques anciennes, Versailles, Céret, 1874(lire en ligne)
J. Hippolyte Daniel,Biographie des hommes remarquables de Seine-et-Oise: depuis le commencement de la monarchie jusqu'à ce jour[Quand ?]. Précédée d'un Aperçu historique, et suivie d'écrits relatifs à ce département, Paris & Versailles : Angé, 1837, 280 p.[1]