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Seine-Saint-Denis

48° 54′ nord, 2° 29′ est
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Seine-Saint-Denis
Blason de Seine-Saint-Denis
Seine-Saint-Denis
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionÎle-de-France
Création du département(57 ans)[1]
Chef-lieu
(Préfecture)
Bobigny
Sous-préfecturesLe Raincy
Saint-Denis
Président du
conseil départemental
Stéphane Troussel (PS)
PréfetJulien Charles[2],[3]
Code Insee93
Code ISO 3166-2FR-93
Démographie
GentiléSéquano-Dionysien, Séquano-Dionysienne
Population1 681 725 hab.(2022)
Densité7 126 hab./km2
Géographie
Coordonnées48° 54′ nord, 2° 29′ est
Superficie236 km2
Subdivisions
Arrondissements3
Circonscriptions législatives12
Cantons21
IntercommunalitésMétropole du Grand Paris : 4EPT
Communes39
Liens
Site webseinesaintdenis.fr
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LaSeine-Saint-Denis[1] (prononciation :/sɛnsɛ̃də.ni/) est undépartement français limitrophe de Paris (nord-est) et inclus dans lamétropole du Grand Paris. Il appartient à lapetite couronne de larégionÎle-de-France. L'INSEE etLa Poste lui attribuent lecode 93.

Leshabitants de la Seine-Saint-Denis se nomment lesSéquano-Dionysiens.

Géographie

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Articles détaillés :Géographie de la Seine-Saint-Denis etGéographie de l'Île-de-France.

La Seine-Saint-Denis est située au nord-est deParis. Sa superficie est de 236 km2, ce qui en fait l'un des plus petits départements français. La Seine-Saint-Denis forme avec les deux autres petits départements limitrophes de Paris (lesHauts-de-Seine et leVal-de-Marne) lapetite couronne de la région parisienne.

Rose des ventsVal-d'OiseVal-d'OiseSeine-et-MarneRose des vents
Hauts-de-Seine
Paris
NSeine-et-Marne
O   Seine-Saint-Denis   E
S
ParisVal-de-MarneSeine-et-Marne

Elle est située dans leBassin parisien et comprend une part importante duPays de France. Le département est essentiellement constitué par un basplateau, laPlaine de France, structuré par les larges vallées de laSeine et de laMarne et surmonté par un relief debuttes-témoins, avec leplateau de Romainville, culminant à 131 m auxLilas, prolongement oriental de la colline deBelleville -Ménilmontant, le plateau deVaujours, culminant à 130 m de hauteur, et leplateau d'Avron (115 m), qui matérialisent l'extrémité dumassif de l'Aulnoye ou celle du plateau de laBrie. Ces derniers sont séparés par les dépressions deGagny et deRosny-sous-Bois, qui correspondent à un ancien lit de laMarne. Au nord du département se trouve laButte-Pinson, qui annonce les premiers contreforts du plateau de Montmorency[4],[5].

Géologie

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Articles détaillés :Pays de France,Pays d'Aulnoye etBassin parisien.
  • Vue panoramique de Tremblay-en-France illustre le contraste présenté par la Plaine de France, juxtaposition de vieux villages ruraux et de villes très urbanisées.
    Vue panoramique deTremblay-en-France illustre le contraste présenté par la Plaine de France, juxtaposition de vieux villages ruraux et de villes très urbanisées.

La géologie du département est celle, sédimentaire, duBassin parisien. Une succession d'horizons argilo-marneux s'intercalent dans desformations marno-calcaires, ou calcaires (comme les calcaires deSaint-Ouen-sur-Seine ou ceux deBrie), souvent gypseuses, qui ont longtemps été exploitées dans des carrières de pierre à plâtre à ciel ouvert ou en galerie (àRomainville,Rosny-sous-Bois ouGagny, par exemple)[4]. Aujourd'hui, seuls les gypses du massif de l'Aulnoye, sur le plateau dominantVaujours etCoubron, font encore l'objet d'une exploitation destinée aux usinesPlacoplatre de Vaujours.

Hydrographie

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Articles connexes :Seine,Marne (rivière),Canal de l'Ourcq,Canal Saint-Denis etCanal de Chelles.

Le département est limité au nord-ouest par laSeine, à la hauteur de la boucle deGennevilliers. Il est traversé par laMarne dans son extrémité sud-est. Deux canaux construits au début duXIXe siècle par laVille de Paris, lecanal de l'Ourcq et lecanal Saint-Denis, et lecanal de Chelles inauguré en1865 pour faciliter la navigation deVaires-sur-Marne àNeuilly-sur-Marne, l'irriguent également.

Le département compte de nombreux ouvrages de canalisation ou debassin de rétention des eaux de pluie. Un des derniers secteurs non aménagés àGagny autour du ru Saint-Baudile est mis en chantier en 2022 pour une livraison en 2024[6].

Climat

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Article détaillé :Climat de Paris.

Le climat de la Seine-Saint-Denis est semblable auclimat de Paris. Le département, comme toute l'Île-de-France, est soumis àclimat de type océanique dégradé, l'influence océanique l'emportant sur celle continentale. De manière générale, les étés sont plutôt frais. (18 °C en moyenne), et les hivers sont plutôt doux (°C en moyenne) avec des pluies de même importance en toute saison (en hauteur de précipitations) et des pluies plus faibles (647 millimètres) que sur les côtes.

La localisation du département au sein de l'espace très densément urbanisé de l'agglomération parisienne explique une très légère élévation de la température d'un ou deux degrés en fonction des conditions climatiques par rapport aux zones rurales d'Île-de-France, en particulier par temps calme etanticyclonique. Cet écart est particulièrement notable au lever du jour, et a tendance à s'accentuer au fil des années. La température moyenne annuelle est de11 °C, le mois le plus le froid est janvier avec +4,7 °C ; les mois les plus chauds sont juillet et août avec +20 °C (moyenne journalière). Le nombre moyen de jours où la température dépasse25 °C est de 43, dont 9 au-delà de30 °C.

 Relevés des températures, des précipitations et de l'ensoleillement au Bourget (Seine-Saint-Denis) 1971-2000[7],[8],[Note 1]
MoisJanvFévMarsAvrMaiJuinJuilAoûtSeptOctNovDécAnnée
Températures minimales moyennes (°C)0,91,32,958,311,212,912,710,67,73,81,76,6
Températures moyennes (°C)44,57,39,713,716,518,918,815,511,57511,9
Températures maximales moyennes (°C)67,610,814,418,221,52423,820,91610,16,815
Moyennes mensuelles de précipitations (mm)54.346.153.546.563.357.853.651.653.855.555.855.6647.3
Moyennes mensuelles d'ensoleillement (h)55.687.5129.4172.8201.4218.8239.1221.1173.3125.875.250.61749.5

Histoire

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Articles détaillés :Histoire de la Seine-Saint-Denis etHistoire de l'Île-de-France.
Anciendépartement de la Seine dont une partie a permis de créer la Seine-Saint-Denis (en vert).

Ledépartement de la Seine-Saint-Denis a été créé le, en application de la loi du[9], par le décret d'application du, à partir de la partie nord-est de l'anciendépartement de la Seine (24 communes formant jusqu'au 31 décembre 2016 les arrondissements deBobigny et deSaint-Denis) et d'une petite portion de celui deSeine-et-Oise (16 communes formant la majeure partie de l'actuel arrondissement duRaincy).

Il hérite du code postal « 93 », autrefois dévolu audépartement de Constantine[10]. Sa préfecture estBobigny. La Seine-Saint-Denis possède un riche patrimoine archéologique.

Archéologie

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Le territoire de la Seine-Saint-Denis compte plus de 400 sites archéologiques, les plus remarquables se trouvent àSaint-Denis ainsi qu'àTremblay-en-France, qui compte 20 % des sites sur son seul territoire. Une agglomération antique a été découverte àGournay-sur-Marne et des vestiges de faune dupaléolithique dans les sablières de Montreuil en 1860. Des sépultures néolithiques sont mises au jour à Neuilly-sur-Marne. Les plus anciennes traces de la présence humaine sont deuxbifaces réalisés parhomo erectus il y a 300 000 ans, exhumés respectivement à Neuilly-sur-Marne et Noisy-le-Sec[11].

Des outils attribuables aux chasseurs dupaléolithique moyen montrent une présence à Clichy-sous-Bois, Saint-Ouen, Tremblay-en-France et Villepinte vers de 150 000 à 30 000 ans avant notre ère. Des vestiges d’habitat de l'âge du bronze et l'âge du fer, lapériode de Hallstatt ; Gournay-sur-Marne et Saint-Denis[11]. Des traces desGaulois sont repérées à Bobigny et de Saint-Ouen. Des fouilles importantes de Saint-Ouen, Bobigny et Gournay-sur-Marne, témoignent d’une densification notable de l’habitat à partir duIVe siècle av. J.-C.[11]

Création du département

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Article détaillé :Réorganisation de la région parisienne en 1964.

La création du département (portant le numéro93), qui répondait à l'origine à la disparition des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise, et à la dissolution du District de Paris, a été motivée par le souhait plus ou moins implicite du pouvoir politique de l'époque de cantonner dans un espace déterminé ce qui pouvait constituer un obstacle majeur à la mise en œuvre de lapolitique gaulliste, c'est-à-dire la présence duParti communiste français. En effet, celui-ci, grâce à son influence dans les communes de laceinture rouge de lapetite couronne de Paris où il s'était implanté dès les élections municipales de 1935, avait réussi à plusieurs reprises à exercer la présidence du conseil général de la Seine.

La Seine-Saint-Denis était vue comme la concession tacite d'un territoire donné à la principale force politique d'opposition de l'époque.

Par voie de conséquence, elle permettait d'envisager que les deux autres départements constitués dans la proche banlieue (Hauts-de-Seine etVal-de-Marne) échapperaient à l'influence de cette même force d'opposition, tout en bénéficiant des programmes les plus déterminants d'aménagement urbain (La Défense pour les Hauts-de-Seine notamment, ou encore le secteur de la « nouvelle ville » deCréteil)[12]. Cependant, comme pour les deux autres départements de la petite couronne, le subtil découpage territorial était organisé de telle sorte que ce qui avait constitué pour l'essentiel laceinture rouge depuis l'époque duFront populaire (les anciennes communes du département de la Seine) soit « tempéré » par adjonction de communes issues de la Seine-et-Oise, réputéesa priori moins portées à choisir des élus degauche, et surtout communistes, pour les représenter[13].

L'installation de la préfecture est un temps envisagée àSaint-Denis en1965, mais leparc de la Légion d'honneur aurait été le seul espace assez vaste pour accueillir sa cité administrative et le choix est fait de maintenir cet espace vert et d'implanter la préfecture à Bobigny[14].

Transports

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Articles détaillés :Transports dans la Seine-Saint-Denis,Transports en Île-de-France etTransport en commun en Île-de-France.

La voirie

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Le département fait partie de l'agglomération parisienne et bénéficie de son important réseau national d'infrastructures de transport routier, avec notamment les autoroutesA1 etA4, ainsi que leboulevard périphérique de Paris. S'y rajoutent les autoroutes urbaines maillant le territoire que sont lesA3,A86,A103 etA104.

Le département est également desservi par les routes nationalesRN 1,RN 2,RN 3.

Le Département investit pour la cyclabilité des voies départementales, la moitié du linéaire ayant été adapté de 2019 à 2024, avec une progression régulière des déplacements en vélo[15].

Transport ferroviaire

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Article connexe :Liste des stations de métro de la Seine-Saint-Denis.
Ancien tramway auPré-Saint-Gervais.
L'Île-Saint-Denis encadrée par deux bras de laSeine.

Le département de la Seine-Saint-Denis est traversé par d'importants faisceaux ferroviaires, avec notamment les lignesParis - Lille,La Plaine - Hirson,Paris - Strasbourg etParis - Mulhouse, ainsi que par laLigne de Grande Ceinture. Sauf cette dernière, dévolue au trafic de marchandises, les autres lignes accueillent des servicesTGV, grandes lignes,Transilien etRER. Le département accueille la première ligne detramway moderne en Île-de-France, le(T)(1), ouvert en 1992, ainsi que quatre autres lignes. Certaines extrémités dumétro de Paris desservent également des communes de la Seine-Saint-Denis.

Métro

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8 lignes et 29 stations demétro :

RER

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5 lignes duRER :

Transilien

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2 lignes duTransilien :

Plusieurs lignes concernent la Seine-Saint-Denis dans le cadre du projet du « Grand Paris Express », alors que les travaux préparatoires au prolongement de laligne 11 du métro ont débuté le1er juin 2015. En outre, leT11 (ex-« Tangentielle Nord »), nouvelle ligne de tram-train dont l'exploitation a été confiée à Transkeo, filiale de la SNCF-Transilien et deKeolis, a été mise en service le1er juillet 2017 sur le tronçon allant d'Épinay-sur-Seine auBourget (soit 11 km), desservant 7 gares[16]. À terme, la ligne devrait être prolongée, en Seine-Saint-Denis, jusqu'àNoisy-le-Sec et, à l'ouest, jusqu'àSartrouville.

Tramway

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5 lignes detramway :

Projets de nouvelles dessertes

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Cet article concerne unprojet de prolongement transport en Île-de-France.

Il se peut que ces informations soient de nature spéculative et que leur teneur change considérablement alors que les événements approchent.
N’hésitez pas à l’améliorer en veillant àciter vos sources. Tout élément d’actualité non encyclopédique est destiné àWikinews.
 → La dernière modification de cette page a été faite le 14 octobre 2025 à 20:20.

Des extensions de réseau sont en cours dans le département.

  • Des nouvelles stations de métro :
    • Création de la ligne(M)(15) (10 stations), communes de Noisy-le-Grand, de Saint-Denis, d'Aubervilliers, de Drancy, de Bobigny, de Noisy-le-Sec, de Bondy, de Rosny-sous-Bois (en travaux).
    • Création de la ligne(M)(16) (9 stations), communes de Saint-Denis, de La Courneuve, du Bourget, du Blanc-Mesnil, d'Aulnay-sous-Bois, de Sevran, de Montfermeil, de Clichy-sous-Bois et de Noisy-le-Grand (en cours de travaux).
    • Création de la ligne(M)(17) (6 stations), communes de Tremblay-en-France, de Villepinte, de Dugny, du Bourget, de Drancy, de La Courneuve et de Saint-Denis (en travaux).
  • Des nouvelles stations de tramway :
    • Prolongement de la ligne(T)(1) versVal de Fontenay, communes de Romainville, Montreuil, Rosny-sous-Bois (en travaux).
    • Prolongement de la ligne(T)(8) vers lagare Rosa-Parks, communes de Saint-Denis et d'Aubervilliers (enquête publique en 2024).

D'autres extensions de réseau sont évoquées sans date ni financement :

    • Prolongement de la ligne(M)(11) (4 stations), communes de Villemomble, Neuilly-sur-Marne et Noisy-le-Grand.
    • Prolongement de la ligne(T)(11), communes de Drancy, Bobigny et de Noisy-le-Sec (en phase d'études).

Transport fluvial

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Le département est traversé par cinq voies d'eau : lecanal de l'Ourcq, lecanal Saint-Denis, lecanal de Chelles, laSeine et laMarne. Il n'existe toutefois pas de port important en Seine-Saint-Denis, leport de Gennevilliers étant situé dans lesHauts-de-Seine, sur la rive opposée d'Épinay-sur-Seine.

Transport aérien

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Le département dispose du système aéroportuaire parisien géré par leGroupe ADP, et accueille l'aéroport du Bourget, réservé à l'aviation d'affaire, ainsi qu'une partie de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. Ces deux aéroports internationaux génèrent environ 93 500 emplois directs, bien que la grande majorité (90 000) proviennent du second aéroport, situé également dans leVal-d'Oise[17].

Économie

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Article détaillé :Économie de la Seine-Saint-Denis.

Ancienne terre agricole

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Du milieu duXIXe siècle jusqu'au début desannées 1960 et avant de céder la place à l'urbanisation, la Plaine des Vertus (de Saint-Denis à Bobigny) est la plus vaste plainelégumière de France, qui alimente notamment les commerces desHalles de Paris. La technique de culture sur les « marais », intensive, permet de récolter une trentaine de variétés de légumes (pommes de terre,choux,oignons,salades...). Selon l'exploitant René Kersanté,« en 1951, il y avait encore 60 exploitations maraîchères à Saint-Denis, Stains et Pierrefitte. À Bobigny, il y avait même 180 familles qui cultivaient des légumes ! C'est en 1956 que les expropriations ont commencé, pour construire des logements »[18]. Avant l'accélération de l'urbanisation des années 1960, d'importantes zones maraîchères existaient aussi dans le sud-est de la Seine-Saint-Denis, notamment à Rosny-sous-Bois (une partie du musée municipal de la ville est consacrée à la vie des maraîchers), Neuilly-sur-Marne et Noisy-le-Grand, cependant que les plus vastes terres agricoles du département, zones de grande culture (céréales, pomme de terre, betterave à sucre), recouvraient sa partie nord-est, dans la Plaine de France (parties septentrionales du Blanc-Mesnil, d'Aulnay-sous-Bois, de Sevran, de Villepinte et de Tremblay-en-France), où des corps de ferme subsistent encore au cœur des « vieux-pays » de ces communes[19].

Les dynamiques

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Malgré son taux de chômage (11 % en moyenne en 2021[20]), la Seine-Saint-Denis est un département dynamique, bien que ses domaines d'excellence soient parfois méconnus.

C'était, en 2013, le département français dans lequel on avait créé le plus d'entreprises (15 567) par rapport au nombre d'entreprises existantes, avec un taux de création de 18,7 %, devant la Gironde et le Val-de-Marne[21].

De ce fait, le département, qui reste sensiblement plus marqué par le chômage (118 450 demandeurs d'emploi recensés par Pôle emploi dans la catégorie A en octobre 2021) que les autres départements franciliens, voit celui-ci baisser

Le PIB de la Seine-Saint-Denis s'élève en 2005 à40,676 milliards d'euros[22], ce qui fait du département le7e département français pour la richesse produite ; le PIB par habitant (38 900 par tête) situe le département à la7e place de ce point de vue . En revanche, en rapportant ce PIB à chaque emploi, on constate que le département se situe au4e rang national, avec une productivité moyenne supérieure à la moyenne nationale.

Le département de la Seine-Saint-Denis a également été choisi pour accueillir le village olympique et des épreuves desJeux olympiques d'été de 2024 comme la boxe et les épreuves de tir.

Parc d'activités international Paris-Nord 2

Les pôles économiques

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Chambre de Commerce et d'Industrie deBobigny.
Le département compte de nombreuses zones d'activité, tertiaires, ou à destination de PME-PMI sur l'ensemble du département. La logistique est également très présente. Icizone industrielle desPavillons-sous-Bois.
Le département a été un haut lieu de l'industrie lourde française avant sa désindustrialisation, à partir des années 1970.
Ici, un site industriel àAubervilliers au début duXXe siècle.

Le département dispose de six grands pôles économiques :

Les implantations

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La Seine-Saint-Denis a longtemps gardé l'image d'un département voué à l'activité industrielle, ce qu'elle fut effectivement.La Plaine Saint-Denis, par exemple, située sur les communes deSaint-Denis,Saint-Ouen-sur-Seine etAubervilliers, demeura jusqu'au début desannées 1970 la plus grande zone industrielle de France, voire d'Europe. La présence de terrains plans disponibles à bon marché à proximité de Paris et d'infrastructures de transport permettant l'acheminement de produits pondéreux (voies navigables comme la Seine et les canaux de l'Ourcq etSaint-Denis, voies ferrées en partance des gares de l'Est et du Nord, lignes de desserte plus locale comme celles de laGrande Ceinture ou desGrésillons) ont favorisé l'implantation d'industries lourdes (usines à gaz, centrales thermiques produisant de l'électricité, métallurgie lourde, chimie…) ou plus diversifiées (parachimie, constructions mécaniques et électriques, fabrication de matériels de transports, équipementiers de l'automobile, industries du tabac, industries agro-alimentaires, imprimeries, etc.), ainsi que des activités de stockage (docks de Saint-Ouen, Magasins Généraux de la Plaine-Saint-Denis). Durant les années 1960 et au début des années 1970, l'implantation de nouvelles zones industrielles en relation avec le développement aéroportuaire (Le Bourget, puisParis-Charles-de-Gaulle) donne une impulsion au secteur de la logistique (Garonor), tandis que la croissance urbaine au centre et à l'est du département est accompagnée par l'essor de nouvelles activités qui ne sont plus seulement industrielles (comme le transfert àAulnay-sous-Bois des usines Citroën du quai de Javel), mais aussi tertiaires : centres commerciaux d'envergure àBobigny,Rosny-sous-Bois,Aulnay-sous-Bois etSevran notamment, services aux entreprises, services administratifs (Bobigny).

Cependant, la construction des premières tours de bureaux à Saint-Denis (Tour Pleyel),Bagnolet (Tours Mercuriales) ou à Montreuil et le développement des services administratifs à Bobigny ne suffisent pas à enrayer la crise de l'emploi qui affecte le département du milieu des années 1970 au milieu des années 1990 en raison de sa profonde désindustrialisation. La succession des fermetures d'usines entraîne alors le développement des friches industrielles. Toutefois, la Seine-Saint-Denis connaît depuis lors une profonde mutation économique, favorisée par la conjonction des efforts publics locaux (municipalités, conseil général, entrepreneurs locaux), régionaux (SDRIF) et nationaux (État), ainsi que par un contexte de moindre cherté relative du foncier et de l'immobilier par rapport à Paris ou à certains espaces de la proche banlieue ouest. L'essor économique est manifeste dans les communes limitrophes de Paris, ainsi qu'àRosny-sous-Bois, àNoisy-le-Grand (secteur de laville nouvelle deMarne-la-Vallée) et dans le nord-est du département, dans l'orbite de l'aéroport deRoissy-Charles-de-Gaulle.

Des friches industrielles retrouvent une nouvelle vie dans les années 2010 comme lesGrands Moulins de Pantin avecBNP Paribas, Babcock àLa Courneuve avec un important centre fiduciaire de laBanque de France ou Magasins généraux de Pantin qui accueillent en 2016 l'agence de publicitéBETC. Le comité départemental du tourisme développe une politique de mise en valeur de son patrimoine historique et industriel[25].

Ouverte en1972, l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois a été le principal site productif de la Seine-Saint-Denis jusqu'à sa fermeture annoncée en 2012 (aoors avec 3 000 personnes en CDI) et effective en 2014[26]. Après le site de Saint-Ouen-sur-Seine en 2021[27], la fermeture de l'usine d'emboutissage MA France à Aulnay en 2024 entérine la fin de l'industrie automobile dans le département[28].

Aussi, désormais, le premier établissement appartient au secteur tertiaire avec le campusSFR àSaint-Denis, avec environ 7 500 employés en 2015. Toutefois, le groupe annonce en 2017 son redéploiement vers Paris avec les autres activités d'Altice[29]. Parmi les autres entreprises de la Plaine, on trouve la compagnie d'assurancesGenerali, installée depuis 2003 sur le site du Landy àSaint-Denis (3 500 emplois), les trois établissement du groupe Generali employant au total 5 650 personnes à Saint-Denis en 2011[30] –, le troisième établissement étant BNP-Paribas Securities Services, installé depuis octobre 2009 dans les anciensGrands Moulins de Pantin (3 200 employés), et signe de l'évolution du territoire. D'ailleurs, laBNP est désormais le premier employeur privé du département (8 000 emplois au total, y compris les agences de proximité)[31].

La Seine-Saint-Denis est aussi en position de force dans le domaine du commerce textile, des services à l'industrie aéronautique et aéroportuaire, des biotechnologies, des matériels de transport, des éco-industries.

Pour autant, les évolutions les plus récentes affectent d'autres champs d'activité que les activités industrielles historiques du département. Ainsi en est-il de l'implantation du groupe d'assurancesGenerali, comptant plus de 5 600 salariés sur son nouveau site de laPlaine Saint-Denis, de celle des services d'EDF dans le quartier Pleyel. Malgré lacrise financière de 2008, plusieurs programmes immobiliers ont continué de trouver preneur versSaint-Denis,Villepinte et à proximité duBourget, le territoire proposant des immeubles neufs et de qualité à un coût moindre que l'ouest parisien[32]. Dans un autre ordre d'idées, leMinistère de l'Économie et des Finances entend implanter des services plus importants sur le site deNoisy-le-Grand, tandis que le groupeAir France a choisi de s'implanter àTremblay-en-France.

Dès la fin duXIXe siècle, le territoire est une terre decinéma avecGeorges Méliès en 1897,Charles Pathé en 1904, puis le MontreuilloisÉmile Reynaud, inventeur dupraxinoscope et précurseur dudessin animé. De nombreuses entreprises du cinéma, de la télévision et du son s'y installent :Cité du cinéma deLuc Besson,AB Groupe,Dubbing Brothers, les studios de cinéma auxEntrepôts et Magasins généraux de Paris àLa Plaine Saint-Denis,Studios SETS àStains, lelabel Vogue et lesLaboratoires Éclair àÉpinay-sur-Seineetc.[33]. Le Pôle Média Grand Paris, autre cluster au chiffre d’affaires cumulé de813 millions d’euros en 2016 (pour 85 entreprises, 4 240 emplois : dont 3 371 permanents et 869 intermittents. Il est le leader français pour l’activité de tournage plateau : 75 % de l’offre régionale et 55 % de l’offre nationale[33]. Le territoire abrite beaucoup d'entreprises du secteur du multimédia, de l'animation et dujeu vidéoUbisoft, HEOPS atelier, Moviken, Neko Entertainment… Lfilière est accompagné depuis juillet 2005 par la mise en place dupôle de compétitivitéCap digital qui comprend les domaines de l’Image, du Multimédia et Vie Numérique. Il associe les pouvoirs publics, les laboratoires de recherche et les entreprises afin de développer des zones d’excellence.Actuellement[Quand ?], 30 entreprises internationales (EADS, Thales, Siemens, Thomson, Alcatel, INA, Fujitsu…), 200 PME, 30 universités et écoles d’ingénieurs, 50 laboratoires de recherche sont impliqués dans ce projet.

Le département, déjà au7e rang des départements par le PIB en 2008, a l'avantage d'une population jeune et propose un immobilier d'entreprise abordable et moderne[34]. Il reste toutefois à améliorer les qualifications et à mettre en adéquation les formations supérieures et professionnelles des populations séquano-dionysiennes avec l'offre nouvelle d'emplois, car cette dernière ne bénéficie que partiellement aux habitants du département, d'où un accroissement des migrations pendulaires de travail et le maintien sur place d'un taux de chômage plus élevé que les moyennes régionale et nationale.

En 2016, leConseil régional d'Île-de-France annonce l'implantation de son siège àSaint-Ouen-sur-Seine en 2018 suivant un mouvement d'arrivée d'administrations initié par le Commissariat général à l'égalité des territoires (CGET), dépendant duPremier ministre et chargé, entre autres, de lapolitique de la ville, qui a regroupé ses 330 fonctionnaires à Saint-Denis-Pleyel en 2014. Des agences d'État s'étaient déjà précédemment installées àSaint-Denis :Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM, 1993), l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes, depuis 2005), laHaute Autorité de santé (HAS, 2005), ou l'Établissement français du sang (EFS, 2006) et l'Association française de normalisation (AFNOR, depuis 2001). Par ailleurs, l'agence régionale de santé d'île-de-France (ARS), laDirection régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi d'île-de-France (Direccte, 2011) et 1 500 fonctionnaires duministère de la Justice sont, eux, installés à la porte d'Aubervilliers, alors que lesArchives nationales se trouvent àPierrefitte depuis 2013 etcelles du Quai d'Orsay à La Courneuve depuis 2009[35].

Principales communes en matière d'emploi
CommuneNombre d'emplois
Saint-Denis96 665
Montreuil58 299
Saint-Ouen-sur-Seine37 892
Aubervilliers35 143
Pantin31 485
Bobigny30 807
Tremblay-en-France29 790
Noisy-le-Grand28 859
Aulnay-sous-Bois27 873
Villepinte16 624
Nombre d'emplois dans la zone au1er janvier2022[36].

Des services publics insuffisants

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En 2018, un rapport d'enquête de l'Assemblée nationale sur les services régaliens en Seine-Saint-Denis met en lumière des moyens inférieurs aux besoins et à la moyenne nationale dans lajustice, la sécurité, lasanté et l'éducation[37]. Cela conduit l’État à annoncer en 2019 le plan « État plus fort » pour résorber en partie ces déséquilibres[38],[39], mais dont les résultats tardent à se concrétiser[40].

En novembre 2023, un nouveau rapport parlementaire met en évidence, sauf en partie pour les moyens dédiés à l'agrandissement duPalais de justice de Bobigny et pour les moyens qui lui sont affectés, que le rattrapage n'a pas eu lieu[41]. En janvier 2024, l’État annonce que la prime de fidélisation de certains fonctionnaires, qui avait été fixée à 10 000 € a au bout de 5 ans est portée à 12 000 €, concernera plus de métiers en tension et sera versée en trois fois[42].

Démographie, population et logement

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Article détaillé :Démographie de la Seine-Saint-Denis.

Évolution démographique

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En 2022, le département comptait 1 681 725 habitants[Note 2], en évolution de +4,67 % par rapport à 2016 (France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
188118861891189619011906191119211926
180 412207 901230 992262 735307 329349 545411 443504 956635 806
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
193119361946195419621968197519821990
769 315776 378730 361845 2311 069 1371 249 6061 322 1271 324 3011 381 197
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
199920062011201620212022---
1 382 8611 491 9701 529 9281 606 6601 668 6701 681 725---
(Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[43] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[44] puis population municipale à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

Selon les dernières estimations de l'INSEE, la population s'élève à 1 701 072 habitants au[46].

La Seine-Saint-Denis a accueilli de nombreux habitants, à la suite de l'exode rural, de l'indépendance desanciennes possession française, des besoins en main-d'œuvre de l'industrie.
Les besoins en logement ont souvent été couverts par la construction desgrands ensembles, nombreux sur le territoire départemental.
Les tours de la rue de la Capsulerie àBagnolet.
Une des premières formes delogement social dans le département : la réalisation decités-jardins dans lesannées 1920.
La cité de l’Eguillez àDugny.
De nombreux projets derénovation urbaine ont lieu ou sont programmés en Seine-Saint-Denis, visant à transformer des quartiers en profondeur. L’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) en est l’investisseur majeur.
Ici, l'inauguration des nouveaux espaces publics de la cité Allende àVilletaneuse en 2007.

Lamortalité infantile y est l'une des plus élevées de France métropolitaine (4,8 ‰ en 2011-2013[47], alors qu'elle est en moyenne de 3,3 ‰ en France métropolitaine et de 3,8 ‰ en Île-de-France). Cette mortalité infantile continue néanmoins de baisser (elle était de 5,9 ‰ en 2008). Par ailleurs, la Seine-Saint-Denis possède le taux defécondité le plus élevé de France métropolitaine avec2,50 enfants par femme[48]. Ceci est notamment dû à la forte proportion d'immigrés (28,4 % en 2012), notamment en provenance de pays en développement dont la fécondité est relativement plus élevée[réf. nécessaire].

Communes les plus peuplées

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La Seine-Saint-Denis a la particularité d'être l'un des quatredépartements métropolitains, avec laSeine-Maritime, le Rhône et lesBouches-du-Rhône (auxquels il faut ajouter la Réunion en outre-mer) à posséder deuxcommunes de plus de 100 000 habitants, en l'occurrence,Saint-Denis etMontreuil.

Liste des quinze communes les plus peuplées du département
NomCode
Insee
IntercommunalitéSuperficie
(km2)
Population
(dernièrepop. légale)
Densité
(hab./km2)
Modifier
Saint-Denis93066Métropole du Grand Paris15,77148 907(2022)9 442modifier les donnéesmodifier les données
Montreuil93048Métropole du Grand Paris8,92110 758(2022)12 417modifier les donnéesmodifier les données
Aubervilliers93001Métropole du Grand Paris5,7689 489(2022)15 536modifier les donnéesmodifier les données
Aulnay-sous-Bois93005Métropole du Grand Paris16,2086 360(2022)5 331modifier les donnéesmodifier les données
Noisy-le-Grand93051Métropole du Grand Paris12,9571 632(2022)5 531modifier les donnéesmodifier les données
Drancy93029Métropole du Grand Paris7,7671 312(2022)9 190modifier les donnéesmodifier les données
Pantin93055Métropole du Grand Paris5,0160 954(2022)12 166modifier les donnéesmodifier les données
Le Blanc-Mesnil93007Métropole du Grand Paris8,0559 912(2022)7 442modifier les donnéesmodifier les données
Bobigny93008Métropole du Grand Paris6,7755 270(2022)8 164modifier les donnéesmodifier les données
Épinay-sur-Seine93031Métropole du Grand Paris4,5753 564(2022)11 721modifier les donnéesmodifier les données
Saint-Ouen-sur-Seine93070Métropole du Grand Paris4,3153 041(2022)12 306modifier les donnéesmodifier les données
Sevran93071Métropole du Grand Paris7,2851 640(2022)7 093modifier les donnéesmodifier les données
Bondy93010Métropole du Grand Paris5,4751 066(2022)9 336modifier les donnéesmodifier les données
La Courneuve93027Métropole du Grand Paris7,5247 086(2022)6 261modifier les donnéesmodifier les données
Livry-Gargan93046Métropole du Grand Paris7,3846 507(2022)6 302modifier les donnéesmodifier les données

Étrangers et immigrés

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La part importante depopulation immigrée est par ailleurs particulièrement ancienne, constituant un des aspects de l'identité départementale. En effet, dès le développement industriel de la seconde moitié duXIXe siècle, les communes de l'actuelle Seine-Saint-Denis accueillent des populations de travailleurs immigrés.

L'ensemble des grandes vagues d'immigration, notamment après chacune des guerres mondiales, s'est manifesté en Seine-Saint-Denis :Espagnols etItaliens entre 1920 et 1940 ;Nord-Africains après laSeconde Guerre mondiale,Portugais et encore plus récemmentChinois,Turcs ouAfricains des pays situés au Sud duSahara. Ce mouvement a accompagné l'arrivée massive d'immigrés intérieurs au pays (Bretons,Basques,Limousins,Auvergnats,Flamands,Lorrains,Hainuyers ouAlsaciens) venus travailler dans les industries parisiennes jusqu'au début desannées 1970.

Cette diversité d'origine est aujourd'hui entrée dans une nouvelle phase, faisant notamment de la population séquano-dionysienne l'une des plus métissées du pays.

Les données du recensement général de la population 1999 étaient les suivantes : le département comptait un peu moins de 1 383 000 habitants, dont près de 260 000 (18,8 %) étaient de nationalité étrangère (dont plus de 40 000 nés enFrance) et plus de 126 000 des Français par acquisition, c'est-à-dire ayant été naturalisés.

Par ailleurs, le département comptait en 2008, entre autres spécificités, près de 39 000 personnes nées dans lesdépartements d'outre-mer, soit 257,2 pour 10 000 habitants, chiffre sans équivalent en France métropolitaine[49]. LeVal-de-Marne venait en deuxième position, avec 221,8 « Domiens » pour 10 000 habitants, soit 29 000 personnes, alors que Paris ne comptait par exemple qu'un peu plus de 24 000 Domiens et lesHauts-de-Seine, département de population comparable, un peu plus de 23 000.

Les données du recensement de 2015 indiquent un accroissement du nombre et de la proportion d'étrangers (369 969 personnes, soit 23,23 % de la population du département)[50] et du nombre deFrançais par acquisition (207 287). Les immigrés sont au nombre de 472 951 et représentent 29,70 % de la population de la Seine-Saint-Denis en2015, proportion la plus élevée de tous les départements deFrance métropolitaine[51]. Les populations en provenance duMaghreb forment le principal groupe d'immigrés (151 243 en2015), dont 82 907 originaires d'Algérie, 49 463 duMaroc et 26 060 deTunisie, devant les immigrés venus du reste de l'Afrique (107 662), dont le nombre est en forte augmentation – la principale communauté vient duMali (20 859) –, et ceux venus du reste de l'Europe (94 011). Les personnes originaires duPortugal forment le principal groupe d'immigrés européens en Seine-Saint-Denis (32 434 en 2015), devant celles en provenance deRoumanie (15 688). Les immigrés en provenance d'Asie étaient au nombre de 93 773 en 2015, dont 18 615 duSri Lanka, 18 170 en provenance deTurquie et 16 638 deChine.11 655 immigrés sont originaires d'Haïti[52]. En 2011, les services de la Préfecture évaluent que ce département compterait quelque 450 000 étrangers en situation régulière (un chiffre à comparer avec ceux issus des recensements) et 150 000 clandestins[53]. Mais cette évaluation ne peut, en raison même du caractère clandestin des personnes concernées, être vérifiée.

Il existe de fortes disparités dans la répartition géographique des immigrés dans le département. Globalement, c'est au nord-ouest de la Seine-Saint-Denis que les plus grandes concentrations sont observées, alors que les proportions d'immigrés sont plus faibles dans l'est. Les communes où, selon les chiffres du recensement de 2015, la part des immigrés dans la population est la plus élevée (égale ou supérieure à 30 %) sontLa Courneuve (44,14 %),Aubervilliers (42,83 %),Le Bourget (38,70 %),Bobigny (38,55 %),Saint-Denis (38,40 %),Clichy-sous-Bois (38,33 %),Pierrefitte-sur-Seine (38,31 %),Villetaneuse (36,00 %),Le Blanc-Mesnil (33,29 %),Épinay-sur-Seine (32,60 %),Saint-Ouen-sur-Seine (32,34 %),Drancy (32,32 %),Sevran (31,98 %),Pantin (31,92 %),L'Île-Saint-Denis (31,40 %),Stains (31,22 %) etBondy (30,90 %). Les communes où la proportion d'immigrés est la plus faible sontCoubron (7,75 %),Gournay-sur-Marne (10,74 %),Le Raincy (14,61 %),Vaujours (17,17 %),Gagny (18,62 %) etNeuilly-Plaisance (18,67 %), la moyenne étant de 9,30 % en France métropolitaine[54] et de 19,00 % dans la région Île-de-France[55] en 2015.

D'après une étude deMichèle Tribalat à partir du fichier SAPHIR (base historique de données harmonisées de l'Insee, issue des exploitations complémentaires des recensements de population) et retraçant l'évolution des concentrations ethniques en France entre 1968 et 2011, 60,5 % des jeunes de moins de18 ans en Seine-Saint-Denis en 2011 sont d'origine étrangère (au moins un parent immigré dont 53,6 % au moins un parent né hors d'Europe) contre 19,7 % en France métropolitaine et 42 % à Paris[56]. Parmi les vingt communes françaises où la concentration dépasserait 60 % en 2005, toutes sauf une,Vaulx-en-Velin, sont situées enÎle-de-France avec, en tête,Clichy-sous-Bois,Aubervilliers etLa Courneuve, toutes les trois en Seine-Saint-Denis, où environ trois quarts de la jeunesse seraient d’origine étrangère[57],[58]. Dans son audition devant la commission des Affaires sociales du Sénat en février 2011, Michèle Tribalat affirmait par ailleurs que dans, de nombreuses villes du département, moins de 5 % des jeunes de moins de18 ans étaient d'origine européenne[59].

Évolution de la part des jeunes (0 à 17 ans) d'origine étrangère de 1968 à 2011 en Seine-Saint-Denis
1968197519821990199820052011
19 %27 %34 %42 %50 %57 %60,5 %
Sources : Audition deMmeTribalat devant la commission du Sénat (janvier 2011)Source : Senat.fr.
Répartition de la part des jeunes (0 à 17 ans) d'origine étrangère selon l'origine des parents
Origine (en %)Seine-Saint-Denis (2011)Paris (2005)Val-de-Marne (2005)Val-d'Oise (2005)France (2005)
Toutes origines60,541,3039,9037,9018,10
Europe du Sud4,24,05,54,82,6
Maghreb23,712,113,213,06,9
Afrique subsaharienne16,79,910,89,13,0
Turquie--0,61,23,11,4

Selon l'Insee, 67,4 % des enfants nés en2015 en Seine-Saint-Denis, soit 19 774 sur 29 325, ont au moins un parent né à l'étranger (quelle que soit sa nationalité), et 42,2 % ont leurs deux parents nés à l'étranger[60]. Les parents nés en France comprennent les parents nés dans les collectivités d'outre-mer (COM).

Niveau de vie

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Revenu disponible médian en 2018.
Les ménages aisés vivent essentiellement dans lesHauts-de-Seine et l'ouestparisien de la petite couronne, tandis que la Seine-Saint-Denis concentre les populations les plus pauvres et d'origine immigrée.
  • < 19 500 €
  • de 19 500 € à 25 000 €
  • de 25 000 € à 32 500 €
  • > 32 500 €
  • Le revenu annuel moyen des ménages s'élève selon l'Insee en 2004 à 15 175 euros, alors que la moyenne nationale s'élève à 15 027 euros. Cependant, il existe des disparités criantes de niveaux de vie en Seine-Saint-Denis selon les villes habitées. Ainsi, l'arrondissement de Saint-Denis est le plus défavorisé, la quasi-totalité des villes s'y trouvant cumulant des obstacles en matière sociale (chômage, taux delogements sociaux très élevés, revenus des ménages faibles…). Ainsi, en 2006, alors que le taux de chômage était de 11,1 % en moyenne pour les communes françaises[61], l'arrondissement de Saint-Denis affichait 20,3 %[62], l'arrondissement de Bobigny 16,7 % et celui du Raincy 13,7 %. Le revenu moyen annuel des ménages variait alors entre les arrondissements de Saint-Denis et du Raincy, en 2004, respectivement de 11 500 € à 17 820 €.

    Les inégalités sont également visibles entre les villes. De fait, la ville deClichy-sous-Bois, où le revenu moyen net imposable des ménages était de 15 090 € en 2007[63], est limitrophe de la ville du Raincy alors que ces communes sont particulièrement opposées ; les ménages duRaincy avaient, avec 38 156 € en moyenne en 2007[64], des revenus compris entre ceux deLevallois-Perret et deSaint-Maur-des-Fossés.

    La Seine-Saint-Denis est le département métropolitain le plus pauvre, bien qu'elle ait 23 338 créations d'emploi entre 2006 et 2011. Le taux de chômage y est de 18 % pour les 15-24 ans contre 12 % en moyenne en Île-de-France et en France. Ce taux atteint 40 % à Stains, 38 % à Aubervilliers, La Courneuve, Saint-Denis ou Villetaneuse. Fin 2015, le département recense 160 000 allocataires vivant en dessous du seuil de 1 043 € par mois et par unité de consommation. Avec 1 270 euros par mois, en moyenne, les ménages de Seine-Saint-Denis sont les plus modestes d’Île-de-France avec plus 30 % des ménages vivent sous leseuil de pauvreté (soit 961 € par mois)[65].

    Logement et urbanisme

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    Selon le recensement de 2006, le département compte 604 065 logements[66], soit 11,4 % du parc francilien sur 2 % du territoire régional. Lelogement social, dont les premièresHBM datent de la fin duXIXe siècle est fortement représenté dans le département, avec presque 200 000HLM (31,2 % des résidences principales), soit 18 % du parc régional. Ce parc est principalement regroupé dans les communes limitrophes deParis[67],[4].

    Le patrimoine de logement social appartient à une centaine d'organismes, dont une soixantaine d'entreprises sociales pour l'habitat (ESH, ex SA HLM) et 18 offices publics de l'habitat (OPH, ex OP HLM)[4]. Les principaux sont l'OPH départemental Seine-Saint-Denis Habitat (environ 32 000 logements) et l'OPH Plaine commune habitat

    Malgré ce parc important, et compte tenu de l'insuffisance de l'offre dans d'autres départements franciliens, 57 000 demandes delogement social sont enregistrées dans le département, ce qui implique de grandes difficultés d'attribution. D'autre part, le logement privé ancien est parfois fort dégradé: 140 arrêtés d'insalubrité ont pris en 2007; pour les seules six villes deRomainville,Saint-Denis,Aubervilliers,Saint-Ouen-sur-Seine,Pantin etMontreuil, 1 255 logements sont considérés comme à démolir et 2 921 à réhabiliter[68]. En 2005, le nombre d'immeubles insalubres était estimé à 1 500 et le nombre de logements concernés entre 4 000 et 10 000. En 1999, la seulePlaine commune recensait 6 700 logements indécents dont 2 500 insalubres. Malgré les efforts entrepris, en particulier par les six villes citées qui ont passé un contrat en ce sens avec l'État, leur éradication est relativement lente en raison de la complexité juridique des opérations et du nombre important (54 000) de demandeurs de logement social qui complique parfois le relogement des occupants[69].

    Le parc HLM, pourtant relativement récent[70], estassez dégradé[précision nécessaire]. La Seine-Saint-Denis est le département français où l'ANRU finance le plus d'opération de « renouvellement urbain ». Une part importante du département est concernée par lagéographie prioritaire de lapolitique de la ville[4]. Après la Seconde Guerre mondiale, de nombreuxbidonvilles parsemaient le département. À la suite de l'appel de l'Abbé Pierre en 1954 et de la relance du logement, ceux-ci ont été globalement éradiqués vers1974[71]. 64 opérations ANRU sont programmées dans le département, ce qui se traduit par d’importantes opérations. 74 % des logements reconstruits le sont enzone urbaine sensible (la part est de 55 % au niveau national),d'où[style à revoir] un faible brassage de population[72]. Le département connaît une persistance de bidonvilles où habitent environ 3 000Roms près de Montreuil et à l'ouest du département[73].

    En, La mairie deBlanc-Mesnil annonce la réhabilitation de la plus grande cité HLM en bois en France, pour un montent de 21 millions d'euros, travaux devant commencer fin 2025[74].

    Le SDRIF

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    LeSchéma directeur de la région Île-de-France (SDRIF), révisé pour la dernière fois en 2013 par la région en association avec l'État, est leschéma directeur de la régionÎle-de-France. Ce document planifie l'évolution de l'organisation urbaine dans les vingt prochaines années, et prévoit les équipements publics nécessaires pendant cette durée.

    C'est dans le cadre du SDRIF que le nord et l'est de la région ont été développés : l'édification duStade de France, le renouveau de laPlaine Saint-Denis, le développement de la zone deRoissy et deMarne-la-Vallée.

    L'environnement

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    La gestion des déchets

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    En 2008, 683 740 tonnes de déchets ménagers et assimilés ont été collectées en Seine-Saint-Denis, soit 481 kg/hab[75].

    Les espaces verts

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    Article détaillé :Liste des sites Natura 2000 de la Seine-Saint-Denis.

    Les espaces verts en Seine-Saint-Denis sont passés d’1 m2 par habitant à 11 m2 entre 1980 et 2020 en raison d'une politique mise en œuvre par les municipalités communistes[76].

    La Seine-Saint-Denis constitue le seul site[77]Natura 2000 français en milieu urbain.

    v ·m
    Principaux bois et espaces verts de la Seine-Saint-Denis

    Enseignement

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    La Seine-Saint-Denis fait partie, avec leVal-de-Marne et laSeine-et-Marne de l'Académie de Créteil[78].

    L'entrée de l'Université de Paris VIII àSaint-Denis
    Le forum du campus de l'Université Paris-Nord àVilletaneuse

    Établissements

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    Le département dispose de[79] :

    L'offre d'enseignement supérieur et de recherche publique s'est considérablement étoffée au cours des dernières années. Ce mouvement trouve par ailleurs une illustration nouvelle dans le cadre du développement dePlaine Commune avec l'installation duCNAM et de laMaison des Sciences de l'Homme, et celle à venir de l'École pratique des hautes études, de l'École des hautes études en sciences sociales et de l'Institut national d'études démographiques dans leCampus Condorcet àAubervilliers.

    On trouve également des centres de formation innovants commeL'Industreet, campus des métiers de l'industrie[80], basé àStains ou Casa93[81], formation de mode libre et engagée, basée àMontreuil.

    Par ailleurs, par restructuration de l'établissement public qui les gère, lesArchives nationales se sont installées en février 2013 dans de nouveaux locaux situés àPierrefitte-sur-Seine, à proximité de l'Université Paris VIII. Le développement des formations supérieures touche également les établissements secondaires où croissent le nombre des classes préparatoires aux grandes écoles et le nombre des étudiants les fréquentant.

    On notera aussi que l'Institut d'études politiques de Paris a signé une convention de formation avec plusieurs lycées du département en vue de permettre l'inscription dans cet établissement des élèves issus de ces lycées.

    Compte tenu de la situation sociale de nombre de familles, une part importante de ses écoles, collèges et lycées sont classés enzone d'éducation prioritaire.

    Niveau d'études

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    Le lycée Fénélon, un établissement d’enseignement privé, de la maternelle au niveau licence professionnelle, àVaujours

    La population de la Seine-Saint-Denis est de plus en plus formée[82], prolongeant de plus en plus ses études, ce qui constitue l'un des potentiels de développement futur du département, et du pays en général, même si la proportion de diplômés demeure inférieure à la moyenne nationale et, plus encore, régionale. En effet, 22,8 % de la population âgée de15 ans et plus avait un diplôme de l'enseignement supérieur (12,2 % pour l'enseignement supérieur long), contre 19,7 % en 2007 (10,1 % pour l'enseignement supérieur long)[83]. La proportion de diplômés de l'enseignement supérieur parmi la population âgée de15 ans et plus en France métropolitaine était de 26,4 % en 2012 (13,8 % pour l'enseignement supérieur long)[84] et de 23,1 % en 2007 (12 % pour l'enseignement supérieur long)[85]. Sur les 205 491 jeunes âgés de 15 à24 ans résidant en 2012 dans le département, 132 336 étaient encore scolarisés, et 32 304 avaient achevé leur scolarité muni d'un baccalauréat ou d'un diplôme de l'enseignement supérieur (12 538 pour ces derniers)[86].

    A contrario, le département comptait également, en 2012, 3 902 jeunes de 6 à14 ans non scolarisés et 29 % de personnes âgées de15 ans ou plus dépourvues de tout diplôme. 19 054 jeunes de 15 à24 ans non scolarisés n'ont aucun diplôme et 7 160 ont au plus un brevet des collèges : au total, cela équivaut à 12,8 % de cette classe d'âge à n'être pas scolarisée et à ne pas disposer d'une qualification. Ces jeunes sans qualification sont particulièrement soumis aux aléas de la vie professionnelle et rencontrent des difficultés grandissantes d'insertion sociale et professionnelle.

    Principaux équipements

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    Santé

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    La Seine-Saint-Denis est le premierdésert médical de France, avec à peine 50 médecins généralistes pour 100 000 habitants contre 339 pour 100 000 en moyenne en France en 2023. En conséquence, un quart des habitants n’a pas demédecin traitant, ce qui engendre une importance accrue des pathologies graves, tel le cancer, mal dépisté[87].

    Neuf centres hospitaliers publics sont implantés en Seine-Saint-Denis[88] :

    À ces établissements de soins publics, il faut rajouter les cliniques et hôpitaux privés, telles que le Centre cardiologique du Nord, àSaint-Denis, l'Hôpital privé du Vert-Galant àTremblay-en-France, l'Hôpital privé de la Seine-Saint-Denisau Blanc-Mesnil et àDrancy, la Clinique des Presles àÉpinay-sur-Seine, la Clinique Hoffmann àRosny-sous-Bois, ou la Clinique de l'Estrée, àStains, l'Hôpital privé d'Aulnay-sous-Bois, l'Hôpital européen de Paris et la Polyclinique àAubervilliers, et laMaternité des Lilas.

    De même, le pôle de santé publique de laPlaine Saint-Denis regroupe des agences majeures du ministère de la Santé, comme laHaute Autorité de santé.

    Il faut remarquer un sous-équipement global du département en matière d'offre de soins, notamment libérale : un nombre de médecins spécialistes ou généralistes, de professionnels paramédicaux sensiblement inférieur à la moyenne régionale, sans doute lié à la forte précarité d'une part importante de la population séquano-dionysienne, et à son faible pouvoir d'achat.

    Néanmoins, il doit accueillir àSaint-Ouen-sur-Seine le futurHôpital Grand Paris Nord[89].

    De ce fait, un nombre significatif de communes ont fait le choix ancien de proposer une offre publique de soins de proximité, avec des dispensaires et des centres de santé fortement fréquentés par les habitants.

    LaCroix-Rouge française a décidé en 2006 de fermer trois de ses équipements, les dispensaires deDrancy, duBlanc-Mesnil et du centre Blumenthal d'Épinay-sur-Seine (Cité-jardin Blumenthal)[90]. Dans le cas du Blanc-Mesnil, cette annonce a été fortement critiquée, car le dispensaire se situait au nord de la ville, au cœur du grand ensemble des Tilleuls, qui fait partie des 100 zones franches du pays. De plus, selon une étude de la DRESS, le Nord du Blanc-Mesnil, qui comporte un bassin de près de 20 000 habitants, essentiellement locataires de HLM, est la zone la moins médicalisée, et la moins bien lotie en spécialistes de la région.

    La Seine-Saint-Denis est le département français le plus fortement atteint par la hausse de latuberculose (en augmentation de 10 % enIle- de-France entre 2015 et 2017). Les populations précaires, vivant en hébergement collectif ou sans domicile fixe, sont les plus exposées à la maladie[91].

    Sports

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    Originaire de La Courneuve, la basketteuseDiandra Tchatchouang porte lenuméro 93.

    Le département accueille depuis1997 leStade de France àSaint-Denis. Il est en revanche sous-doté en équipements sportifs par rapport à sa population, notamment pour les sports aquatiques, ce qui conduit le Département à lancer un plan d'investissements pour construire et rénover des piscines[92], notamment lapiscine Annette-Kellermann inaugurée en 2024 auparc des sports de Marville[93].

    La Seine-Saint-Denis compte plusieurs clubs sportifs de haut-niveau commeTremblay Handball qui évolue enpremière division dehandball mais également leHockey Club de Neuilly-sur-Marne, qui a évolué enLigue Magnus, l'élite française en2008-2009 et2009-2010, avant d'être rétrogradé en Division 1.

    Elle abrite également plusieurs clubs defootball au niveau amateur (CFA etnational), laJeanne d'Arc de Drancy, L'Olympique Noisy-le-Sec Banlieue 93 et leVillemomble Sports ou de division II comme leRed Star. Le premier club séquano-dionysien vainqueur de laCoupe de France est l'Olympique de Pantin (devenu Red Star) en1918.

    La Seine-Saint-Denis a également des équipeséchiquéennes dans le haut-niveau national comme leCavalier Bleu de Drancy ouNoisy-le-Grand qui évoluent respectivement dans le Top 16 et la Nationale I. Le club deVillepinte évolue en deuxième division jeunes.

    Kylian Mbappé,Muriel Hurtis,Maryse Éwanjé-Épée,Sylvain Wiltord,Jean-Marc Mormeck,Sarah Ourahmoune,Jean-Michel Lucenay etGaël Monfils sont ou furent des sportifs de Seine-Saint-Denis.

    Médias

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    Anciens locaux duParisien situés àSaint-Ouen-sur-Seine

    Le quotidienLe Parisien-Aujourd'hui en France, dont le siège était situé àSaint-Ouen-sur-Seine, a parmi ses éditions départementales une édition consacrée à la Seine-Saint-Denis qui est le principal média consacré à la vie du département.

    L'actualité départementale a également droit de cité dans les journaux « Île-de-France » deFrance 3, dont l'édition régionale du19/20 à19 h 5 du lundi ou vendredi, qui a inauguré en décembre 2010 un bureau permanent d'information à Bobigny[94]. Les journaux locaux deFrance Bleu 107.1, la station de radiofrancilienne du groupeRadio France sont également alimentés par une équipe locale.

    En 2005, leBondy Blog a été lancé par le magazine suisseL'Hebdo pour suivre les émeutes dans les banlieues françaises. Depuis mars 2006, la direction a été confiée à une équipe locale et le blog constitue désormais un média très lu.

    Le quotidien nationalL'Humanité a son siège àSaint-Denis.

    Leconseil départemental de la Seine-Saint-Denis édite un magazine mensuel,Seine-Saint-Denis Le Magazine[95], et les collectivités locales disposent toutes d'un magazine le souvent couplé à unsite web et des réseaux sociaux.

    Culture

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    Articles détaillés :Culture en Seine-Saint-Denis etCulture de l'Île-de-France.

    Opéras, théâtres, cirque et cinémas

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    Le ThéâtreAndré Malraux àGagny.

    La Seine-Saint-Denis dispose d'un important réseau de salles de spectacles accueillant notamment des représentations théâtrales. Elle est aussi, plus particulièrement, un département où existent plusieurs lieux de création reconnus. On retiendra :

    L'École nationale des arts du cirque de Rosny-sous-Bois est un centre de formation dépendant duCentre national des arts du cirque.

    Lesstudios et laboratoires Éclair àÉpinay-sur-Seine au début duXXe siècle.

    Par ailleurs, en dehors de ces lieux de création, le département dispose de différents espaces culturels municipaux à rayonnement local, voire régional.

    Depuis septembre 2007,la Maîtrise de Radio France a ouvert un second site à l'École Olympe de Gouges deBondy. Le très haut niveau musical de cette chorale permet aux jeunes enfants de pouvoir acquérir une formation musicale complète.

    Le département comporte également un réseau de23 salles municipales ou associatives indépendantes de cinéma d'art et essai qui, à leur création, ont pallié la quasi-disparition des salles commerciales banales.

    Plusieurs multiplexes se sont installés en Seine-Saint-Denis, notamment àAulnay-sous-Bois,Épinay-sur-Seine,Noisy-le-Grand,Rosny-sous-Bois,Saint-Denis etTremblay-en-France.

    La moitié desstudios de cinéma français est implantée dans le département, souvent de longue date. Il s'agit desStudios d'Aubervilliers, deTranspaset àSaint-Ouen-sur-Seine, deBUF Compagnie et d'Avalanche production àPantin, desStudios Sets àStains, desstudios et laboratoires Éclair àÉpinay-sur-Seine, des studios Pathé-Albatros àMontreuil et de laCité du cinéma àSaint-Denis, inaugurée en septembre 2012, laquelle est, en outre un lieu de formation, d'exposition et de diffusion. S'y ajoutent des activités de doublage et d'animation, avecMédia Dub etAttitude Studio àAubervilliers,Titra film etAuditorium Jackson àSaint-Ouen-sur-Seine,Dubbing Brothers à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).

    Réseaux de bibliothèques et de médiathèques

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    La médiathèque de l'ex-Communauté d'agglomération de l'aéroport du Bourget, nomméeGeorges Brassens et située àDrancy

    Toutes les communes du département disposent d'au moins une bibliothèque ou médiathèque municipale. Les compétences de gestion et de création de ces bibliothèques et médiathèques avaient été transférées dans le cadre de certaines des intercommunalités qui existaient jusqu'au 31 décembre 2015.

    • Réseau de bibliothèques dePlaine Commune : l'ex-communauté d'agglomération gère depuis janvier 2005 les vingt-deux bibliothèques et les trois bibliobus qu'avaient créés les communes membres et a construit la médiathèque Ulysse, ouverte en 2011 dans le quartierFranc Moisin/Bel-Air deSaint-Denis[96].
    • Réseau de médiathèques de l'ex-communauté d'agglomération de l'aéroport du Bourget[97] : la communauté dispose d'une grande médiathèque centrale et de six médiathèques de proximité.
    • Réseau de bibliothèques d'Est Ensemble[98], qui gère les bibliothèques Denis-Diderot de Bondy, André-Malraux des Lilas, François-Mitterrand au Pré Saint-Gervais, Robert-Desnos et ses 4 annexes à Montreuil et Elsa-Triolet et ses deux annexes à Pantin.
    • Chaque commune possède son réseau de bibliothèques-médiathèques, certaines avec bibliobus.

    Festivals, manifestations et vie associative

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    Plusieurs festivals artistiques et manifestations sportives importants sont organisés chaque année dans le département et le spectacle vivant est aussi présent par les arts du cirque notamment.

    Les plus reconnus sont :

    D'autres festivals et manifestations sont organisés dans le département, qui est riche d'une vie festive, culturelle, sociale et associative importante : associations artistiques, culturelles, cultuelles, sportives, humanitaires, collectifs citoyens, mais aussi réseaux de solidarités du secteur de l'économie sociale, systèmes d'échanges locaux (SEL), associations de consommateurs, associations et maisons de quartier, fêtes et manifestations municipales, et aussi dans le cadre des différentes fêtes et manifestations culturelles annuelles nationales.

    Cultures urbaines

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    Carrefour de nombreuses influences, la Seine-Saint-Denis est reconnu comme le berceau des cultures urbaines en France. C'est auFort d'Aubervilliers qu'a lieu en juillet 1984 le premier festival hip-hop (seconde édition en 1986), qui voit notamment s'affronter 16 équipes de breakdance venues des villes environnantes et favorise l'éclosion d'artistes commeDee Nasty[100].

    Tourisme et patrimoine

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    Articles détaillés :Culture en Seine-Saint-Denis etTourisme en Île-de-France.

    Archives départementales

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    Article détaillé :Archives départementales de la Seine-Saint-Denis.

    La consultation des documents d'état-civil est autorisée sur place mais n'est pas disponible en ligne.

    Musées et monuments

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    Le patrimoine muséal et monumental du département est loin d'être négligeable et est particulièrement varié[101].

    Architecture

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    Châteaux

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    Liste des châteaux de la Seine-Saint-Denis[102] :

    Édifices religieux

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    Liste des principaux édifices religieux[105] :

    ÉgliseSainte-Louise-de-Marillac àDrancy, un chantier duCardinal Verdier.

    La Seine-Saint-Denis abrite plusieurs lieux des différents cultes protestants dans presque chaque commune, dessynagoguesAulnay-sous-Bois, La Courneuve, Les Lilas, Le Raincy, Noisy-le-Grand, etc.), plusieursmosquées àBondy,Drancy, Noisy-le-Grand etGagny, ..., ainsi qu'unmandir àLa Courneuve, et unGurdwārā àBobigny, et des centres bouddhiques à Aulnay-sous-Bois, Bobigny, Le Bourget, Montreuil et Noisy-le-Grand.

    Architecture moderne et formes urbaines

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    L'architecture dans le département est très diversifiée[110] :

    • Lesmeulières sont des constructions typiques de la banlieue de Paris et de la fin duXIXe siècle ou du début duXXe siècle. Les plus belles, de styleArt nouveau sont des villas construites pour les riches Parisiens qui souhaitaient se détendre dans la campagne autour de Paris. Certaines de ces maisons se distinguent par des décorations en fer forgé (verrières, portes, fenêtres…) en briques et en céramiques et constituent de véritables curiosités architecturales qui se découvrent au cours de promenades notamment dans les rues des anciennes communes de Seine-Saint-Denis.
    • Villas anciennes du début duXXe siècle de stylerégionaliste : néonormand,néogothique,néorenaissance, néo-Louis XIII, néomauresque. Elles inaugurent l'Art nouveau.
    • Lescités-jardins[111], qui sont elles aussi des constructions typiques de la banlieue parisienne réalisées dans les années 1920, àDrancy,Stains,Pantin,Le Pré-Saint-Gervais.

    Architecture contemporaine

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    L'architecture contemporaine est bien représentée par certains quartiers de la ville nouvelle deMarne-la-Vallée àNoisy-le-Grand (« Les espaces d'Abraxas » construit de 1978 à 1983 parRicardo Bofill, « Les Arènes de Picasso » construit en 1985 parManolo Nuñez-Yanowsky), l'ancien siège de l'Humanité, construit par l'architecteOscar Niemeyer de 1987 à 1989, acquis par l'État en janvier 2010 pour en faire, entre autres destinations, la sous-préfecture de l'arrondissement deSaint-Denis[112], ou la Bourse du travail de Saint-Denis, également conçue et réalisée parOscar Niemeyer.

    Architecture industrielle

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    De l'architecture industrielle[113], il reste de nombreux vestiges, souvent transformés après que l'activité industrielle est partie, comme les anciensGrands Moulins de Pantin, restructurés par le cabinet d'architectesReichen et Robert pour accueillirBNP-Paribas Securities Services, les anciennes usines Ideal Standard àAulnay-sous-Bois, qui accueillent la zone d'activités Chanteloup, ou les anciens ateliers Bouilhet-Christofle àSaint-Denis, qui ont accueilli un musée de l'orfèvrerie jusqu'en 2008, laCité du cinéma, sur le site d'une ancienne centrale d'EDF à Saint-Denis, ou encore l'IUT deBobigny, dans les bâtiments de l'ancienne imprimerie du journalL'Illustration, qui datent des années 1930.

    Politique et administration

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    Articles détaillés :Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis etPolitique dans la Seine-Saint-Denis.
    Bruno Le Roux, ici en 2012, conseiller général de 1992 à 1997, maire d'Épinay-sur-Seine de 1995 à 2001, député de 1997 à 2016, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale de 2012 à 2016, ministre de l'Intérieur de décembre 2016 à mars 2017.
    Dominique Voynet (ici en 2005), sénatrice de 2004 à 2011, maire deMontreuil de 2008 à 2014.
    Jean-Christophe Lagarde, ici en 2007, député depuis 2002, maire deDrancy de 2001 à 2017, président de l'UDI.
    Patrick Braouezec, ancien chef de file des refondateurs communistes, est maire de Saint-Denis de 1991 à 2004, puis président dePlaine Commune de 2005 à 2020.

    Évolution politique

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    La Seine-Saint-Denis est l'un des départements qui constituaient la « ceinture rouge » historique de Paris. C'était un fief historique de lagauche, et en particulier duparti communiste, qui contrôle encore, avec ses alliés duFront de gauche, plusieurs grandes mairies du département (Montreuil,Tremblay-en-France,La Courneuve…). Mais, alors qu'il avait atteint son zénith après les élections municipales de 1977 (28 communes sur 40) et législatives de 1978 (9 députés sur 9), il a subi, depuis lors, une érosion continue de son audience électorale (7 communes contrôlées par le Front de gauche en 2014, dont 6 pour le seul PCF, 2 députés du Front de gauche sur 12 en 2012, dont 1 pour le seul PCF). Après y avoir disposé de la majorité absolue de 1967 à 2001, le PCF a détenu la présidence duconseil général de la Seine-Saint-Denis jusqu'en mars 2008, avec des personnalités commeGeorges Valbon[114].

    Auxélections municipales de 2001, le centre a conquisÉpinay-sur-Seine etDrancy, respectivement sur leParti socialiste et le PCF, alors que le PS gagnaitPantin sur le PCF etLes Lilas sur l'UDF, les VertsL'Île-Saint-Denis sur le PCF[115].

    La situation au sein de la gauche a également évolué, avec un renforcement de l'influence du Parti socialiste, prenant notamment appui sur les divisions et divergences d'approche des élus et organisations communistes dans le département, comme sur son évolution sociologique et l'aggravation de la situation sociale de nombreuses cités. Ce processus s'est concrétisé avec le gain de la présidence du conseil général par le socialisteClaude Bartolone en mars 2008[116],[117], et par la domination du PS en matière de représentation parlementaire aux élections sénatoriales de 2011 et législatives de 2012.

    Les électionsmunicipales et cantonales de 2008 ont confirmé cet ancrage à gauche, principalement au profit du PS et desVerts, les premiers faisant basculerAubervilliers,Aulnay-sous-Bois,Noisy-le-Sec etPierrefitte-sur-Seine et les secondsMontreuil[118].

    À l'issue desélections municipales de 2014, la droite et le centre détiennent pour la première fois la majorité des communes (21 sur 40) depuis la création du département, ce qui apparaît comme un bouleversement politique majeur. Si le PCF reprend Aubervilliers au PS et Montreuil aux écologistes, il perd ses fiefs du Blanc-Mesnil, de Bobigny et de Saint-Ouen au profit de la droite et du centre, de Bagnolet au profit du PS. Les socialistes et divers gauche perdent, quant à eux, Aulnay-sous-Bois, Livry-Gargan et Villepinte au profit de l'UMP. La droite élargit son implantation en emportant, de peu, la municipalité de Noisy-le-Grand aux dépens du PS lors d'élections municipales partielles en septembre 2015.

    Lors desélections départementales de 2015, la gauche garde la majorité auconseil départemental de la Seine-Saint-Denis en remportant 12 cantons (7 pour l'alliance PS-EELV-PRG-MGC et 5 pour le Front de gauche) contre 9 pour la droite et le centre, le FN étant battu dans le seul canton où il avait pu se qualifier au second tour[119].

    Lors desélections législatives etsénatoriales de 2017, le PS est en net recul (il perd l'ensemble de ses députés et ne conserve qu'un sénateur), au profit des formations politiques situées plus à gauche et plus à droite. Ainsi, sur le plan de la représentation parlementaire, le département compte, depuis 2017, 2 députés communistes, 5 députés deLa France insoumise, 3 députés deLa République en marche, 1 député de l'UDI et 1 députéLes Républicains[120], ainsi que 2 sénateurs communistes, 1 sénateur socialiste, 1 sénateur UDI et 2 sénateurs LR[121].

    Lesélections municipales de 2020 sont marquées par une très forte abstenton, comprise entre 65% et 70% dans les plus grandes villes du département. Le scrutin est le théâtre un recul contrasté pour leParti communiste français. Celui-ci est notamment défait dans les premières et troisièmes communes du département :Saint-Denis au profit duParti socialiste etAubervilliers au profit de l'Union des démocrates et indépendants. Ces échecs dans le secteur dePlaine commune s'accompagnent cependant de la reconquête deBobigny etNoisy-le-Sec dans l'EPT d'Est Ensemble face à l'UDI. LeParti socialiste sort quant à lui renforcé du scrutin, faisant basculerSaint-Denis etSaint-Ouen-sur-Seine, malgré une défaite àBondy face àLR. Une "nouvelle vague rose" va jusqu'à être évoquée par certains observateurs[122]. À droite, les résultats sont contrastés selon les enjeux locaux et les partis. L'Union des démocrates et indépendants, très implantée en Seine-Saint-Denis connaît un scrutin difficile avec trois défaites (Noisy-le-Sec,Bobigny,Saint-Ouen-sur-Seine) mais une victoire (Aubervilliers).Les Républicains gagnent la ville deBondy mais perdent les communes deVillemomble etDugny au profit de candidats divers-droite.

    Lors desélections départementales de 2021, la majorité de gauche du présidentStéphane Troussel est renforcée avec les gains des cantonsSaint-Ouen-sur-Seine etSevran, compensant une défaite au profit de la droite àAubervilliers.

    Le séquence politique 2022 est marquée par le retour d'un ancrage à gauche particulièrement fort du département dans un contexte d'abstention élevée. Auxprésidentielles de 2022,Jean-Luc Mélenchon arrive très largement en tête avec 49,09% des suffrages exprimés, distançant largementEmmanuel Macron etMarine Le Pen, tous deux en recul[123]. Auxélections législatives, l'alliance de gaucheNUPES remporte tous les circonscriptions du département : sept reviennent à laLa France insoumise (qui en gagne trois), deux sont conservées par leParti communiste français alors que leParti socialiste et leParti ouvrier indépendant en gagnent chacun une. Cette hégemonie de la gauche pour la représentation du département à l'assemblée nationale est inédite depuis le « grand chelem » communiste de 1978[124]. Le scrutin est cependant marqué par une abstention supérieure à 61% aux deux tours, largement supérieure à la moyenne nationale.

    Politique locale

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    Voir également :

    Un grand nombre d'hommes politiques d'envergure nationale sont ou furent des élus de Seine-Saint-Denis.

    Parmi ceux-ci, on peut ainsi citer, dans la liste des élus séquano-dionysiens ayant exercé des responsabilités ministérielles :

    (Alain Calmat, commeÉlisabeth Guigou etDominique Voynet ont exercé des responsabilités ministérielles avant d'être élus en Seine-Saint-Denis.)

    Liste des présidents du conseil général, puis du conseil départemental

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    NomDates du mandatPartiQualité
    Georges Valbon19671982PCFMaire deBobigny
    Jean-Louis Mons19821985PCFMaire deNoisy-le-Sec
    Georges Valbon19851993PCFMaire deBobigny
    Robert Clément19932004PCFMaire deRomainville
    Hervé Bramy20042008PCFAdjoint au maire duBlanc-Mesnil
    Claude BartoloneClaude Bartolone20084 septembre2012[125]PSAncien ministre, député de laSeine-Saint-Denis
    Stéphane Troussel[126]Stéphane Troussel4 septembre2012En coursPSAdjoint au maire deLa Courneuve

    Découpage administratif

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    Lapréfecture de la Seine-Saint-Denis se situe àBobigny, chef-lieu du département. Le département comprend deux sous-préfectures, l'une àSaint-Denis, l'autre auRaincy.

    Un an après la création en 2016 des établissements publics territoriaux, six villes ont changé de sous-préfecture de rattachement en janvier 2017 (Drancy, Le Bourget et Dugny pour l'EPT Paris-Terres d'Envol, ainsi que Rosny-sous-Bois, Villemomble et Pavillons-sous-Bois pour l'EPT Paris-Grand Est quittent le giron de la préfecture pour rejoindre la sous-préfecture de l'arrondissement du Raincy[127]).

    Le département est composé de3 arrondissements (Bobigny, Saint-Denis et Le Raincy),21 cantons et, depuis le, 39 communes. En effet, à cette date,Pierrefitte-sur-Seine a fusionné au sein deSaint-Denis, qui a pris le statut decommune nouvelle[128]. Le nombre de communes du département a donc été réduit de 40 à 39.

    La composition communale des arrondissements de Bobigny et du Raincy a été modifiée en 2017 pour tenir compte de celle des établissements publics territoriaux de la métropole du Grand Paris[129].

    Arrondissement de Saint-Denis

    1. Aubervilliers
    2. La Courneuve
    3. Épinay-sur-Seine
    4. L'Île-Saint-Denis
    5. Saint-Denis (chef-lieu d'arrondissement et siège de l'EPT Plaine Commune), qui intègre auPierrefitte-sur-Seine, devenuecommune déléguée
    6. Saint-Ouen-sur-Seine
    7. Stains
    8. Villetaneuse

    Arrondissement de Bobigny

    1. Bagnolet
    2. Bobigny (chef-lieu du département et d'arrondissement)
    3. Bondy
    4. Les Lilas
    5. Montreuil
    6. Noisy-le-Sec
    7. Pantin
    8. Le Pré-Saint-Gervais
    9. Romainville (siège de l'EPT Est Ensemble)

    Arrondissement du Raincy

    1. Aulnay-sous-Bois (siège de l'EPT Paris Terres d'Envol)
    2. Le Blanc-Mesnil
    3. Le Bourget
    4. Clichy-sous-Bois
    5. Coubron
    6. Drancy
    7. Dugny
    8. Gagny
    9. Gournay-sur-Marne
    10. Livry-Gargan
    11. Montfermeil
    12. Neuilly-Plaisance
    13. Neuilly-sur-Marne
    14. Noisy-le-Grand (siège de l'EPT Grand Paris - Grand Est)
    15. Les Pavillons-sous-Bois
    16. Le Raincy (chef-lieu d'arrondissement)
    17. Rosny-sous-Bois
    18. Sevran
    19. Tremblay-en-France
    20. Vaujours
    21. Villemomble
    22. Villepinte

    Sur le plan électoral, le département est divisé en12 circonscriptions législatives.

    Communes et intercommunalités

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    Intercommunalités

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    Article détaillé :Liste des intercommunalités de la Seine-Saint-Denis.

    Dans le cadre de la métropole du Grand Paris, toutes les communes de la Seine-Saint-Denis sont insérées dans l'un des quatreétablissements publics territoriaux (EPT) suivants :

    Anciennes intercommunalités
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    Le département de la Seine-Saint-Denis comprenait, au début de l'année 2014, 5communautés d'agglomération regroupant 26 communes sur les 40 du département. Ces communautés d'agglomération ont été dissoutes le 31 décembre 2015, en raison de la mise en place de lamétropole du Grand Paris, le1er janvier 2016.

    Communauté d'agglomération de Clichy-sous-Bois Montfermeil
    communauté de communes créée par arrêté préfectoral du, transformée en communauté d’agglomération par arrêté préfectoral du, 56 771 habitants, 2 communes membres (Clichy-sous-Bois,Montfermeil).
    Communauté d'agglomération Plaine Commune
    communauté de communes créée par arrêté préfectoral du, transformée en communauté d’agglomération par arrêté préfectoral du, 411 367 habitants, 9 communes membres (Aubervilliers,La Courneuve,Épinay-sur-Seine,Île-Saint-Denis,Pierrefitte-sur-Seine,Saint-Denis,Saint-Ouen-sur-Seine,Stains,Villetaneuse). Saint-Ouen a rejoint la communauté d'agglomération le1er janvier 2013.
    Communauté d'agglomération de l'aéroport du Bourget
    LaCommunauté de communes de l'aéroport du Bourget créée fin2006 sous le nom de « Communauté de communesDrancy-Le Bourget », qui regroupait alors ces deux villes, et qui s'est étendue, au, à la ville de Dugny[130], a été transformée en communauté d'agglomération (92 813 habitants) à partir du[131].
    Communauté d'agglomération Terres de France
    créée par arrêté préfectoral du et effective au, 119 343 habitants, 3 communes membres (Sevran,Villepinte,Tremblay-en-France). Elle s'est appelée « Communauté d'agglomération Plaine de France » jusqu'en.
    Communauté d'agglomération Est Ensemble
    créée par arrêté préfectoral du 17 décembre 2009 et effective au1er janvier 2010, 399 300 habitants, 9 communes membres (Bagnolet,Bobigny,Bondy,Les Lilas,Montreuil,Noisy-le-Sec,Pantin,Le Pré-Saint-Gervais,Romainville).

    Communes

    [modifier |modifier le code]
    Article détaillé :Liste des communes de la Seine-Saint-Denis.

    Sécurité et police

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    Préfecture de police de Paris

    Tout comme pourParis, mais aussi pour lesHauts-de-Seine et leVal-de-Marne, la sécurité et la police ne dépendent pas en Seine-Saint-Denis des maires ou du préfet, mais de lapréfecture de police de Paris[132],[133].

    Sécurité et délinquance

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    Le département de la Seine-Saint-Denis a un taux de criminalité élevé, 91,1 crimes et délits pour 1 000 habitants en 2012[134],[135]. La moyenne nationale est de 62,17 pour 1 000, taux toutefois à nuancer puisque la criminalité est généralement plus élevée dans les grandes villes et leur banlieue. Cependant, les taux pour les départements voisins tels que lesHauts-de-Seine, leVal-de-Marne et leVal-d'Oise sont respectivement de 60,5 [136], de 66 [137] et de 74,1 [137].

    Dans les statistiques du palmarès de la violence en France, les sept premières villes sont issues de Seine-Saint-Denis (Saint-Denis,Saint-Ouen-sur-Seine,Montfermeil,Stains,La Courneuve,Clichy-sous-Bois,Aulnay-sous-Bois) et on trouveBobigny au8e rang national ; soit huit villes séquano-dyonisiennes présentes dans les dix circonscriptions de police ayant le taux de violence le plus élevé.

    Saint-Denis tient d'ailleurs le record du plus haut taux de violence en France et en Europe (31,27 crimes et délits pour 1000 habitants alors que la moyenne nationale est de 6 pour 1000) avec notamment 1 899 vols violents et 1 031 agressions par an de 1993 à aujourd'hui[réf. nécessaire]. - (ce qui équivaut à 5 larcins et à un peu moins de 3 agressions par jour)[138].

    Au sein même du département il y a de nombreuses disparités, alors que le taux de criminalité de la circonscription deSaint-Ouen-sur-Seine est de 153,39 pour 1 000, celui de la circonscription deGagny est de 62,53 pour 1 000[139]. En passant par celle deBobigny et celle d'Aulnay-sous-Bois ayant un taux d'environ 105 pour 1 000, puis celle deLivry-Gargan avec un taux moyen de 84,5 ‰.

    ÀParis, les cas de violences sexuelles sont au nombre de 1 413 en 2008 soit 0,6 ‰, la ville se place en2de position du plus fort taux. En Seine-Saint-Denis, les cas sont de 730 soit 0,5 ‰ et se place en16e position[140]. Quant aux violences physiques crapuleuses ou non, on dénote 23 128 cas en Seine-Saint-Denis contre 27 857 à Paris[141],[142]. Et pour les menaces de violences en 2008, 3 839 cas sont constatés en Seine-Saint-Denis, contre 5 165 àParis[143]. De la même manière, en 2008, pour les atteintes aux biens (vols sans violence, dégradations et destructions) la Seine-Saint-Denis est le troisième département le plus touché, après lesBouches-du-Rhône et Paris[144]. Cependant, Paris étant l'une si ce n'est la ville la plus touristique du monde, ses taux sont à nuancer. On peut en dire de même deSaint-Ouen-sur-Seine qui voit sa population multiplier par quatre lors dumarché aux puces.

    Entre 2007 et 2008, on distingue en Seine-Saint-Denis une diminution des cas de violences physiques et des menaces, alors qu'àParis sur la même période on aperçoit une hausse des cas[145]. Les atteintes aux biens sont aussi en baisse[146].

    L'insécurité s'est aggravée sur certaines lignes de bus, nécessitant leur escorte ou leur déviation de certains quartiers (lignes 148 et 620 au quartier des Tilleuls au Blanc-Mesnil[147], incendie d'un bus à Tremblay-en-France[148] en 2010).

    Pour faire face à l'insécurité, à la délinquance, au terrorisme et à l'incivilité, plusieurs municipalités ont créé ou renforcé des polices municipales armées ou non, ou (et) soutenu des réseaux officiels de vigilance citoyenne. Parfois et même souvent, en liaison avec les forces de la Police Nationale et de la Gendarmerie Nationale. Il est également fait appel à des sociétés privées de contrôle, de surveillance et de protection.

    Sécurité routière

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    Malgré une légère augmentation du nombre des accidents corporels et des blessés, on constate unediminution significative des tués[149].

    200420052006
    0Accidents corporels2 7002 7362 787
    0Blessés3 1933 1773 297
    0Tués484639

    Maison d'arrêt

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    Maison d'arrêt de Villepinte
    La Maison d'arrêt de Villepinte offre une capacité de588 places, avec un quartier pour hommes majeurs et un quartier pour mineurs. La seule maison d'arrêt de la Seine-Saint-Denis a été mise en service au lieu-dit « Les Fossettes » à Villepinte, en 1991[150]. Elle a été construite, au même titre que les maisons d'arrêt d'Osny-Pontoise (Val-d'Oise) en 1990 et de Nanterre (Hauts-de-Seine) en 1991, pour répondre aux besoins liés à l'augmentation de lapopulation carcérale enÎle-de-France, dans le cadre du programme d'équipement en prisons décidé parAlbin Chalandon, alors garde des Sceaux, ministre de la Justice du gouvernement deJacques Chirac (1986-1988).
    Centre de semi-liberté de Gagny[151]
    Le Centre de semi-liberté de Gagny, ouvert en 1986, offre une capacité de48 places : c'est un établissement pénitentiaire qui reçoit les personnes condamnées admises au régime de semi-liberté ou de placement à l'extérieur.

    Notes et références

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    Notes

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    1. Les valeurs d'insolation sur la période 1961/1990 (héliographes Jordan puis Campbell-Stokes) présentent des écarts de mesure avec celles relevées depuis l'implantation des héliographes à fibre optique Cimel.
    2. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

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    Voir aussi

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