La durée de son règne est perdue dans une lacune duCanon royal de Turin et ne peut être récupérée, sauf pour la fin de l'inscription qui se lit... [et] 3 jours[3]. Kim Ryholt donne dix ans pour les règnes combinés deSmenkhkarê Imyramesha, Sehotepkarê Antef etMeribrê Seth. Un autre élément de preuve concernant le règne de Sehotepkarê Antef se trouve sur lepapyrus Boulaq 18 qui rapporte, entre autres, la composition d'une famille royale comprenant dix sœurs du roi, un nombre indéterminé de frères du roi, trois filles du roi, un fils nommé Redienef et une reine nomméeAya. Même si le nom du roi est perdu dans une lacune, l'analyse du papyrus par Ryholt ne laisse queSmenkhkarê Imyramesha et Sehotepkarê Antef comme possibilités[1], ce qui est significatif car le papyrus rapporte deux dates : uneAnnée 3 et uneAnnée 5. De plus, une date5e année,4e mois duChémou,18e jour est connue à partir de lapyramide inachevé voisine decelle de Khendjer, pyramide qui pourrait donc avoir été construit par la même personne, peut-être Sehotepkarê Antef[1].
Les circonstances exactes de la fin du règne de Sehotepkarê Antef sont inconnues, mais le fait que son successeurMeribrê Seth n'a pas utilisé de nom de filiation indique peut-être une naissance non royale. Par conséquent, Ryholt propose que Meribrê Seth ait pu usurper le trône[1].
↑abc etdKim Steven Bardrum Ryholt,The Political Situation in Egypt during the Second Intermediate Period, c.1800-1550 BC, (Carsten Niebuhr Institute Publications, vol. 20. Copenhagen, Museum Tusculanum Press, 1997), 342, File 13/24.
↑AchilleVogliano,Un'impresa archeologica milanese ai margini orientali del deserto libico, Milan, Regia Università, Istituto d'alta cultura,, pls.IX-X.