Lasection du Faubourg-du-Nord était, sous laRévolution française, unesection révolutionnaire parisienne[1].
Elle était représentée à laCommune de Paris par[2] :
Cette section a d’abord été appelée « section du Faubourg Saint-Denis » et prit le nom de « section du Faubourg-du-Nord » en janvier1793.
Larue du Faubourg-Saint-Denis, à droite, duboulevard à labarrière ; les murs de la barrière Saint-Denis à labarrière Saint-Martin : larue du Faubourg Saint-Martin à droite, de la barrière auboulevard : le boulevard à droite, de laporte Saint-Martin à laporte Saint-Denis[3].
Lafoire Saint-Laurent, lesrues Saint-Laurent,Saint-Jean,Neuve-d'Orléans, etc., et généralement tous les rues, culs-de-sac, places, etc., enclavés dans cette limite.
La section du Faubourg-Saint-Denis se réunissait dans l’église Saint-Laurent, située au niveau du n° 68 de l'actuelboulevard Magenta.
11 630 habitants, dont 3 220 ouvriers et 1 940 économiquement faibles. La section comprenait 1 300citoyens actifs.
Après le regroupement par quatre dessections révolutionnaires par la loi du 19 vendémiaire an IV () qui porte création de12 arrondissements, la présente section est maintenue comme subdivision administrative, puis devient, par arrêté préfectoral du, lequartier Faubourg-Saint-Denis (5e arrondissement de Paris)[4].
Lors de lachute de Robespierre, la section du Faubourg-du-Nord soutint laConvention nationale le9 thermidor an II, sauf deux de ses représentants qui optèrent pour la Commune de Paris, Jean-Louis Gibert et André Marcel, guillotinés le 11 thermidor an II.