Lasection de la Réunion était, sous laRévolution française, unesection révolutionnaire parisienne[1].
Elle était représentée à laCommune de Paris par[2] :
Cette section a d’abord été appelée « section de Beaubourg » et prit le nom de « section de la Réunion » en septembre1792[3].
Voisine de lasection des Gravilliers, cette section occupait le secteur représenté par le quartierRambuteau actuel.
Lesrues du Cimetière-Saint-Nicolas etChapon à droite, de larue Saint-Martin à larue Sainte-Avoye ; les rues Saint-Avoye etBar-du-Bec à droite, de la rue Chapon à larue de la Verrerie ; la rue de la Verrerie à droite, depuis la rue Bar-du-Bec jusqu’à la rue Saint-Martin ; la rue Saint-Martin à droite, depuisSaint-Merri, jusqu’à la rue du Cimetière-Saint-Nicolas[4].
Lesrues de Montmorency,du Grenier-Saint-Lazare,Michel-le-Comte,du Mort,des Petits-Champs,des Ménétriers,des Étuves,Geoffroy-l'Angevin,Corroierie,Maubuée,Simon-le-Franc,Neuve-Saint-Merri,Taille-Pain,Brisemiche,du Renard,du Poirier,Beaubourg, partie decelle Transnonain, jusqu’à larue Chapon, etc., et généralement tous les rues, culs-de-sac, places, etc., enclavés dans cette limite.
La section de la Réunion se réunissait dans l’église Saint-Méry, aujourd'huiSaint-Merri, 78rue Saint-Martin.
16 320 habitants dont 2 996 ouvriers et 1 220 économiquement faibles. La section comprenait 2 300citoyens actifs.
Lors de lachute de Robespierre, le9thermidoranII (), la section de la Réunion resta fidèle à laConvention nationale, hormis deux de ses représentants à la Commune de Paris, Christophe Cochefer et Étienne-Antoine Souard, qui prêtèrent serment à la Commune de Paris et furent guillotinés les 10 et11thermidoranII ().
Après le regroupement par quatre dessections révolutionnaires par la loi du 19 vendémiaire an IV () qui porte création de12 arrondissements, la présente section est maintenue comme subdivision administrative, puis devient, par arrêté préfectoral du, lequartier de Sainte-Avoye (7e arrondissement de Paris)[5].