Lasection de Montreuil était, sous laRévolution française, unesection révolutionnaire parisienne[1].
Elle était représentée à laCommune de Paris par[2] :
Lasection de la rue de Montreuil a conservé ce nom depuis sa création, ou sa variantesection de Montreuil.
Section voisine de lasection de Popincourt, elle s’étendait entre lesrues de Charonne et duFaubourg Saint-Antoine.
Lesrues d'Aval,de Lappe etde Charonne, à droite, depuis leboulevard jusqu’à labarrière de Charonne ; les murs jusqu’à labarrière du Trône ; larue du Faubourg-Saint-Antoine, à droite, depuis labarrière du Trône jusqu’au boulevard ; le boulevard, à droite, depuis laporte Saint-Antoine jusqu’à la rue d’Aval[4].
La partie de larue Amelot, depuis larue d'Aval jusqu’à larue Saint-Antoine ; lesrues Sainte-Marguerite,Saint-Bernard,de Montreuil,des Boulets etdu Trône ; lecul-de-sac Saint-Bernard, etc., et généralement tous les rues, culs-de-sac, places, etc., enclavés dans cette limite.
La section de larue de Montreuil se réunissait dans l’église Sainte-Marguerite, 36rue Saint-Bernard.
L’une des plus pauvres de Paris, la section de Montreuil comptait 13 475 habitants, dont 1 330 ouvriers et 4 210 économiquement faibles. La section comprenait 1 500citoyens actifs.
Lors de lachute de Robespierre, le9thermidoranII (), la section de Montreuil soutint laConvention nationale pendant l’insurrection contre lesRobespierristes, malgré ses trois représentants qui prêtèrent serment à la Commune de Paris et furent guillotinés.
Après le regroupement par quatre dessections révolutionnaires par la loi du19vendémiaireanIV () qui porte création de12 arrondissements, la présente section est maintenue comme subdivision administrative, puis devient, par arrêté préfectoral du, lequartier du Faubourg-Saint-Antoine (8e arrondissement de Paris)[5].