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Scey-Maisières

47° 06′ 05″ nord, 6° 04′ 35″ est
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirScey etMaisières (homonymie).

Scey-Maisières
Scey-Maisières
Vue depuis les rives de la Loue.
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionBourgogne-Franche-Comté
DépartementDoubs
ArrondissementBesançon
IntercommunalitéCommunauté de communes Loue-Lison
Maire
Mandat
Laurent Brocard
2020-2026
Code postal25290
Code commune25537
Démographie
GentiléLes Varasques
Population
municipale
289 hab.(2022en évolution de −2,03 % par rapport à 2016)
Densité23 hab./km2
Géographie
Coordonnées47° 06′ 05″ nord, 6° 04′ 35″ est
AltitudeMin. 305 m
Max. 558 
m
Superficie12,52 km2
TypeCommune rurale à habitat dispersé
Unité urbaineHors unité urbaine
Aire d'attractionBesançon
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton d'Ornans
LégislativesDeuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Scey-Maisières
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Scey-Maisières
Géolocalisation sur la carte :Doubs
Voir sur la carte topographique du Doubs
Scey-Maisières
Géolocalisation sur la carte :Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Scey-Maisières
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Scey-Maisières est unecommune française située dans ledépartement duDoubs, la région culturelle et historique deFranche-Comté et larégion administrativeBourgogne-Franche-Comté.

Géographie

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Le village de Scey-en-Varais s'est développé dans une boucle de laLoue au milieu d'un élargissement de la vallée.

Vue générale du village dans la boucle de la Loue.

Communes limitrophes

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Rose des ventsMontrond-le-ChâteauMalbransTarcenay-FoucheransRose des vents
ÉpeugneyNOrnans
O   Scey-Maisières   E
S
CademèneCléronChassagne-Saint-Denis

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Bourgogne-Franche-Comté etClimat du Doubs.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat de montagne, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[1]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[2]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat semi-continental[3] et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[4]. Elle est en outre dans lazone H1c au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[5],[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,3 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de7,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 244 mm, avec 13,6 jours de précipitations en janvier et 10,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune d'Éternoz à 11 km àvol d'oiseau[7], est de10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 259,2 mm[8],[9]. La température maximale relevée sur cette station est de38,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de−18,9 °C, atteinte le[Note 1].

Pour afficher une liste d’indicateurs climatiques caractérisant la commune aux horizons 2030, 2050 et 2100 et pouvoir ainsi s'adapter aux changements climatiques, entrer son nom dans Climadiag-commune[10], un site de Météo-France élaboré à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020.

Urbanisme

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Typologie

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Au, Scey-Maisières est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11].Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[12]. Cette aire, qui regroupe 310 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (51,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,2 %), zones agricoles hétérogènes (25,3 %), prairies (20 %), zones urbanisées (2,5 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Les anciennes communes deScey-en-Varais (Ceyas en 1106 ;Cys en 1133 ;Cis en 1170 ;Ceys en 1178 ;Says en 1195 ;Cyes auXIIe siècle ;Says en 1241 ;Cyex en 1293 ;Ceys le Chastel, Cey la Ville en 1316 ;Ceith en 1359 ;Sceith en Varest en 1407 ;Cey en Verrast en 1467 ;Scey en Varax en 1614) etMaisières-Notre-Dame (Mesières en 1261 ;Maceriis en 1275 ;Méserres auXIVe siècle ;Maisières en 1748, devenuMaisières-Notre-Dame par décret du) ont fusionné en 1973 pour donnerScey-Maisières[16].

Histoire

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Ruines du château de Scey.

Depuis des temps très anciens, lafamille de Scey possédait le château (aujourd'huichâteau Saint-Denis en ruine) érigé sur un éperon rocheux réputé longtemps inaccessible[17]. Le nom a beaucoup varié au cours du temps, parfois orthographié Ceys, ou Cies, Ceiz, Ceix, Cis, Cys, mais le plus couramment sous le nom de Ceis (comme on le trouve le plus souvent jusqu'auXIVe siècle[18]). Scey-en-Varais, était situé dans lebailliage d'Ornans et avait donné son nom à cette famille qui avait sa sépulture dans l'église Saint-Étienne de Besançon[19]. La forteresse avait été remaniée par lecardinalAntoine Perrenot de Granvelle au cours duXVIe siècle[17]. L'origine du premier château ne peut être trouvée mais il fut longtemps le chef-lieu de la contrée du "Varais" qui trouve son origine dans leVe siècle lors de l'établissement desBurgondes dans ce qui était alors laSéquanie[17]. Ceux-ci divisaient la région en quatre comtés, celui deScoding, celui d'Amaous, celui dePort et celui deWarasch qui devenait le "Varais"[17].

Le château de Scey comptait de grandes dépendances, elles comprenaient les terres deMaillot, deMontrond et deFertans qui étaient alors toutes trois très étendues, et une partie de celles deMontmahoux,Durnes etMouthiers, de sorte qu'elles s'étendaient au moins depuis l'abbaye Notre-Dame de Billon jusqu'auchâteau de Maillot et depuis celui de Montmahoux jusqu'à celuide Montrond[17].

Les seigneurs du château de Scey avaient toujours tenu un des premiers rangs ; que ce soit dans les diplômes des empereurs, les actes faits par lesComtes de Bourgogne ou leschartes anciennes, ils étaient nommés entre les plus grands seigneurs, souvent les premiers et quelquefois avant même lescomtes de Montbéliard, les vicomtes deBesançon et ceux deVesoul[17]. Ils avaient droit de sépulture dans l'église Saint-Étienne de Besançon à côté de l'endroit destiné à inhumer les comtes de Bourgogne[17].

L'origine du fief

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Gerfroi,archevêque de Besançon, accordait vers937 à titre précaire àAttelle, qualifiée "noble Matrone", veuve de N...de Scey[20], des terres àFrotey (ou plus probablement àFrasne-le-Château attenant àEstrelle et proche deGy, ancienne et principale propriété de l'archevêque[17]) pour la durée de sa vie et de celle de ses deux fils à charge de la rendre à leur mort[19]. Or cette partie du contrat ne fut pas respecté et les évêques qui succédèrent àGerfroi, par ignorance ou par peur, ne la réclamèrent pas[19].Hugues III,archevêque deBesançon vers1090, mis au courant de cette affaire, convoquaitOtton de Scey le, successeur d'Attelle, et celui-ci lui remettait solennellement ce don en y ajoutant l'église d'Estrelle et les deux tiers desdîmes de celle-ci avec l'accord de son épouse Pétronille et de ses deux filsRobert etHumbert de Scey[19].

Les abbayes de Miguette et de Billon

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La maison de Scey était très liée à l'abbaye Notre-Dame de Migette à laquelle ils donnèrent plusieursabbesses etprieurs. Cetteabbaye était établie près deSalins-les-Bains et deLevier entre les monts deMontmahoux et deSainte-Anne[18]. On ne sait s'il s'agissait réellement d'uneabbaye (tel que c'est mentionné dans des documents duXIIe siècle) ou un lieu de "femmes retirées dans le désert de Miguette" sous la direction de l'abbé deBalerne (comme il est dit en1146)[18]. De plusPierre II de Scey et d'autres seigneurs participaient en1136 à la fondation de l'abbaye Notre-Dame de Billon (élevée près de laLoue) dont le premierabbé était Urry (ou Wirry), le prieur Geoffroy et les religieux Pierre de Nanz et Bernard de Corcelles[21]. Pierre de Scey avait laissé à titre de cens (redevance foncière due au seigneur qui possède des titres sur la terre) la terre sur laquelle avait été bâtie l'abbaye et qu'il affranchit en sa faveur, de plus il donnait, ainsi que ses successeurs, des droits sur la rivière de la Loue, dans les forêts et les campagnes voisines[17]. Fondateurs aussi du monastère deMouthier-Haute-Pierre dont les terres étaient presque enclavées dans les leurs et qu'ils possédaient le château de la Baume et la seigneurie duChatelet au-dessus de cette abbaye, Pierre de Scey donnait à l'abbaye de Billon, en1207, l'usage des bois, des pâturages et des eaux de sa terre deMouthier qu'Étienne de Scey cédait en1262 àJeanIer de Chalon-Arlay, régent ducomté de Bourgogne,Richard de Scey donnait les forges deMouthier au prieuré en1296[17].

Alliances et soumissions

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AuxXIIe,XIIIe et XIVe siècles,cette famille occupait un rang très important parmi les plus anciennes de la région deBesançon[19]. Outre que ses membres avaient été reçus chevaliers dans la confrérie de saint-Georges depuis1449[22] avecÉtienne de Scey et jusqu'àJean-Baptiste de Scey en1749[22], elle était alliée auxcomtes de Mâcon, deMontbéliard et deNeuchâtel, mais aussi aux maisons deSalins, dePesmes,de Vienne,de Coligny,de Joinville,de Joux, deMontferrand, de Thoraise, de Mont-Martin, de Vaudrey,de Faucogney, deMontfaucon, deTraves, d'Arguel,de Bauffremont,de Cusance et de Varre[19]. Riche et puissante, elle possédait une grande partie des montagnes dubailliage d'Ornans[21]. Elle était très liée aux abbayes de la région et aux églises de Besançon qu'elle dotait généreusement au cours des siècles[21]. Elle donnait naissance à un grand nombre de branches qui se partagèrent les terres et les transmirent à leur tour dans des familles étrangères qui les divisèrent.

À la fin duXIIIe siècle, lecomte de BourgognePhilippe V de France, pour une raison inconnue, les forçaient à se soumettre ; une trentaine d'années plus tard, ils vendaient la moitié de leurs possessions qu'ils ne retrouvaient que quatre siècles plus tard[23]. Unecharte deMargueriteIre de Bourgogne raconte que Jean deBolandoz (dit Capitaine Brisbarre) s'emparait du château de Scey vers1363 ; furieuse, la comtesse assiégeait la forteresse et faisait juger et exécuter Jean deBolandoz[23]. Elle remettait ensuite lefief àThiébaud de Scey qui reconstruisait lechâteau tombé en triste état par négligence des comtes de Bourgogne[23]. Thiébaud le transmettait àGérard de Cusance-Flagy, puis il arrivait entre les mains deJean de Cusance, qui prenait le titre deseigneur deFlagey (Flagy) et de Scey enVarasch (avec autreFlagey) : de là il passait à lafamille de Vienne-(branche de l'amiral de Vienne) qui le vendait au chancelierNicolas Perrenot de Granvelle (1486-1550) vers le milieu duXVIe siècle[23], puis ses filsThomas etAntoine Perrenot de Granvelle en héritèrent, et lesOiselayde Granvelle deCantecroix après eux (issus de Thomas) ;Béatrice de Cusance, épouse d'Eugène-Léopold d'Oiselay de Granvelle, accouche en 1637 au château de Scey de son (leur ?) fils François († dès 1638). Puis Scey est vendu aucomte de La Baume-St-Amour en 1637, et retourne auxScey-Montbéliard qui l'achètent en 1678 jusqu'à posséder le domaine encore de nos jours (2004)[24].

Les armes, depuis leXVe siècle[18], étaient : de sable au lion d'or, couronné de même, armé et lampassé de gueules, avec neuf croisettes, recroisettées, au pied fiché d'or, timbrées, couronnées d'or, surhaussées d'un lévrier d'argent, supportées par deux lions d'or[19].

Article détaillé :Liste des seigneurs de Scey.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
18841936Francis Chaillet  
19361959Xavier Perruche  
19591973Paul Gaiffe  
19731995Joseph Regazzoni  
mars 2001mai 2020Michèle Beauvais[25]DVDFonctionnaire
mai 2020en coursLaurent Brocard[26]  
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[28].

En 2022, la commune comptait 289 habitants[Note 3], en évolution de −2,03 % par rapport à 2016 (Doubs : +1,88 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
314350344356427424356396390
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
308300319294283307278263235
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
239226194167168174133139147
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200420062009
158169223208267253296322312
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
201420192022------
296284289------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puisInsee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Cultes

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La commune dispose de deux lieux de culte de confessioncatholique, lachapelle Notre-Dame-du-Chêne et l'église Saint-Pierre et Saint-Paul. Au sein dudiocèse de Besançon, ledoyenné desPremiers Plateaux regroupe cinq unités pastorales (paroisses) dont celle de laHaute Vallée de la Loue[31] à laquelle appartient Scey-Maisières.

Zones de protection

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La commune fait partie des zonesNatura 2000 etZNIEFF suivantes :

  • Vallée de la Loue et du Lison (directive oiseaux)[32] ;
  • Vallée de la Loue et du Lison (directive habitat)[33] ;
  • Vallée de la Loue de la source à Ornans[34] ;
  • Vallée de la Loue d'Ornans à Quingey[35] ;
  • Falaises de Scey-en-Varais et Rocher de Colonne[36] ;
  • Ancien pont ferré de Cléron et combles de l'église de Cléron[37] ;
  • Falaises du bois de Narpent[38].

Lieux et monuments

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  • L'ermitage de Notre-Dame-du-Chêne : ces bâtiments rappellent qu'ici s’élevait le chêne de Notre Dame qui renfermait sous son écorce la statue miraculeuse signalée à Cécile Mille par la Sainte Vierge dans ses apparitions du[39].
  • L'église paroissiale Saint-Pierre et Saint-Paul[40] a été construite auXVIIe siècle à l'emplacement de la chapelle du prieuré rural Saint-Pierre fondé en 1083. L'ensemble de l'édifice a été restauré en 1973. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel.
  • La chapelle du Dieu-de-Pitié[41] construite en 1856 en remplacement d'un ancien oratoire.
  • La chapelle Notre-Dame du Croc duXIXe siècle recensée dans labase Mérimée[42].
  • Chapelle de l'ermitage Notre-Dame du chêne.
    Chapelle de l'ermitage Notre-Dame du chêne.
  • Retable de la chapelle Notre-Dame du chêne.
    Retable de la chapelle Notre-Dame du chêne.
  • L'église entourée du cimetière et son presbytère.
    L'église entourée du cimetière et son presbytère.
  • La chapelle du Dieu-de-Pitié.
    La chapelle du Dieu-de-Pitié.
  • La chapelle Notre-Dame du Croc.
    La chapelle Notre-Dame du Croc.
  • Le lavoir de Scey-en-Varais.
    Le lavoir de Scey-en-Varais.
  • Le lavoir de Maisières.
    Le lavoir de Maisières.
  • La passerelle de Scey-en-Varais.
    La passerelle de Scey-en-Varais.
  • Le pont de Maisières.
    Le pont de Maisières.
  • Le miroir de Scey.
    Le miroir de Scey.
  • Panorama sur les 3 vallées depuis le rocher de Colonne.
    Panorama sur les 3 vallées depuis le rocher de Colonne.
  • Le viaduc sur la Brème.
    Le viaduc sur la Brème.
  • Le Puits de laBrême[44] : puits noyé qui présente une singularité de fonctionnement appeléeinversac. En période hydrologique moyenne, le niveau de l’eau se stabilise quelques mètres en dessous du sommet du puits et une partie des eaux du ruisseau de la Brême s'y écoule (voir photo ci-dessous). En période de crue, l'eau remonte et le puits devient émissif.
  • Les sources du Maine et de l'Écoutôt : il s’agit derésurgences des écoulements souterrains dupremier plateau dans les secteurs d’Ornans et deMontrond-le-Château mais aussi deValdahon,Passonfontaine. Ils créent un système à la dynamique complexe, drainé par trois émergences étagées : l’étonnant puits de la Brême (voir ci-dessus) qui fonctionne comme unecheminée d'équilibre avec les sources du Maine et de l’Écoutôt situées en fond de la vallée de la Loue.
  • Le Puits de la Brême.
    Le Puits de la Brême.
  • Le puits en phase émissive.
    Le puits en phase émissive.
  • La source du Maine.
    La source du Maine.
  • La source de l'Écoutôt.
    La source de l'Écoutôt.

Personnalités liées à la commune

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Commune de naissance dePierre Chaillet, fondateur du journal de la résistanceTémoignage chrétien : né le dans ce petit village du Doubs, il connaît une enfance paysanne à la dure. Élève au petit séminaire de Maîche où naîtra sa vocation religieuse, il entre dans la Compagnie de Jésus à 22 ans. En 1981, Pierre Chaillet a été honoré du titre de « Juste parmi les nations » pour son activité au service du sauvetage des Juifs

Le peintreGustave Courbet a peint leMiroir de Scey entre1864 et1868, lac formé par l'élargissement de la rivière LaLoue[45].

Parmi lafratrie Arnoulx de Pirey[46], 8 garçons et 6 filles originaires de Maisières, trois se distinguèrent lors de la guerre de 1914-1918 où ils combattirent comme capitaines et furent tués. Il s'agit d'Albert (1874-1915), Alfred (1869-1916) et Léopold (1871-1918). Ils ont été décorés de laLégion d'honneur.

Le médecin, alpiniste et homme politiqueEdouard Ordinaire a été maire du village de 1854 à 1870, village dans lequel il meurt en 1887. Son filsOlivier Ordinaire (1845-1914), diplomate et consul au Pérou, à Malaga et à Turin, par ailleurs mycologiste, est mort sur la commune.

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, Louis Alexandre Expilly, 1770,p. 700.Google livres
  • Dictionnaire universel de la noblesse de France, M.De Courcelles, 1820,p. 296.Google livres
  • Essai sur l'histoire de la Franche-Comté, volume 2, Edouard Clerc, 1846,p. 148, 246, 247.Google livres
  • Histoire de Gigny, au département du Jura, de sa noble et royale abbaye et de Saint Taurin, son patron, Armand Gaspard, Bernard Gaspard, 1843,p. 143, 327.Google livres
  • Histoire de l'Université du Comté de Bourgogne et des différens sujets qui l'ont honorée, volume 2, Nicolas-Antoine Labbey-de-Billy, édition C.F. Mourgeon, 1815,p.  67 à 89.Google livres
  • Histoire des Séquanois et de la province séquanoise,François Ignace Dunod de Charnage, 1737,p. 268, 269.Google livres
  • Histoire généalogique des sires de Salins au comté de Bourgogne, Jean Baptiste Guillaume, 1757,p. 179 à 219Google livres
  • Les mémoires historiques de la république séquanoise et des princes de la France comté de bourgogne, Loys Gollut, 1846,p. 479.Google livres
  • Histoire de Scey en Varais, J. Favrot, 1890 .
  • Scey Maisieres Miroir du passé, J.Cl. SIMONIN, 1981.

Articles connexes

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Notes et références

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Notes

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  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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  1. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  2. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012,lire en ligne, consulté le)
  3. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le)
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le)
  5. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le)
  6. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le)
  7. « Orthodromie entre Scey-Maisières et Éternoz », surfr.distance.to(consulté le).
  8. « Station Météo-France « Coulans », sur la commune d'Éternoz - fiche climatologique - période 1991-2020. », surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/(consulté le)
  9. « Station Météo-France « Coulans », sur la commune d'Éternoz - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le)
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surMétéo-France,(consulté le)
  11. « La grille communale de densité », surle site de l’Insee,(consulté le).
  12. a etbInsee, « Métadonnées de la commune ».
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Besançon », surinsee.fr(consulté le).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surinsee.fr,(consulté le).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  16. Jean Courtieu,Dictionnaire des communes du département du Doubs,t. 4, Besançon, Cêtre,.
  17. abcdefghi etjHistoire de l'Université du Comté de Bourgogne
  18. abc etdHistoire de Gigny
  19. abcdef etgHistoire généalogique des sires de Salins
  20. Dictionnaire géographique, historique et politique des gaules
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