LesSaxons sont unpeuple germanique, rattaché sur le planethnolinguistique au rameauoccidental. Ils sont mentionnés pour la première fois par legrecPtolémée sur la carteGermania Magna auIIe siècle de l'ère chrétienne. Il situe alors leurs terres au sud-ouest duJutland, ce qui correspond à peu près à l'actuelHolstein, d'où ils semblent s'être étendus au sud et à l'ouest.
Outre le Jutland (la « Chersonèsecimbrique » des auteurs antiques), la carteGermania Magna montre trois « îles saxonnes », identifiées auxîles de la Frise :Amrum,Föhr etSylt[1]. Ptolémée parle encore des Saxons en les situant sur « la nuque de la péninsule desCimbres[2]» qui pourrait correspondre à la partie occidentale du Holstein[3].
D'après Genrich[4] et Rech[5], l'ethnonyme Saxons a pu s'appliquer à l'origine à une association cultuelle de guerriers chez lesChauques, c'est-à-dire « les compagnons de l'épée (du dieu)Sahsnôt », qui aurait été ainsi dénommée d'après leur arme principale, le(scrama)saxe. En effet, l'élémentSax- est peut-être le même que celui que l'on trouve dans scramasaxe, arme que l'on attribue paradoxalement plutôt auxFrancs, car les plus anciennes trouvailles du modèle court, datant duVe siècle, ont été faites chez les Francs[6]. Quoi qu'il en soit, les termes allemandsSachs (ouSax) et vieil anglaisseax désignent bien une arme de ce type (poignard ou épée courte)[7]. Quant à l'ethnonyme même de Saxon, l'ancien français ne l'utilisait pas. C'est un mot savant basé sur une latinisation du terme germanique. Ainsi usait-il d'un vocable roman de la même origine latine :Saisne[8] et que l'on trouve sans doute dans le nom de famille normand Lecesne qui a diverses graphies.
Restitution d'une maison saxonne de l'époque mérovingienne, FreilichtmuseumOerlinghausen,Westphalie du nord.
Les villages saxons correspondent plutôt à des hameaux, les plus grands ne dépassant pas quelques centaines d'habitants. Les maisons sont des huttes fabriquées en bois avec un toit de chaume, d'une seule pièce où tout le monde se retrouve pour cuisiner, manger et dormir. Les maisons sont construites face au soleil pour avoir le plus de chaleur et de lumière possible. Ce type d'habitat correspond à uneéconomie de subsistance précaire, expliquant aussi la « piraterie » signalée par les auteurs antiques.
En 569, lesLombards accompagnés d'éléments saxons s'avancent en Italie sous la conduite d'Alboïn et s'y installent[9]. En 572, des Saxons se lancent dans une série de raids jusqu'enProvence, surStablo (aujourd'huiEstoublon). Cependant, du fait de leurs divisions internes, ils peuvent être vaincus par un général gallo-franc du nom d'Eunius Mummolus. Après leur défaite, ils réussissent à négocier un traité qui leur donne le droit de se fixer enAustrasie avec femmes et enfants[9]. Ils rassemblent leurs familles et repartent pour la Gaule, séparés en deux groupes distincts dès 573. L'un se fraie un chemin parNice et l'autre parEmbrun et ils assurent leur jonction àAvignon, ville qu'ils pillent, ainsi que sa région. De nouveau Mummolus se porte au-devant d'eux et leur bloque la route pour traverser leRhône. Il les force à payer tribut pour les dommages qu'ils ont causés, s'ils veulent être autorisés à pénétrer en Austrasie. Cependant, ces événements ne sont rapportés que par des sources antiques et ne sont pas confirmés par des découvertes archéologiques. Au contraire, l'archéologie et latoponymie ont mis en évidence de nombreuses traces de leur présence en Gaule du nord et de l'ouest jusqu'en Charente.
Cependant, certains se sont déjà installés sur le « littoral saxon », comme le montrent bien les plus anciennes tombes de la nécropole deVron (Somme), qu'on peut dater duIVe siècle. En outre, lanotitia dignitatum mentionne letribunus cohortis primae novae Armoricanae, Grannona in litore Saxonico. La localisation de ce « Grannona » est incertaine et fait toujours débat parmi les spécialistes. Un certain nombre d'entre eux voient dansGranville (Manche), un candidat possible, surtout dans la mesure où certaines cartes emploient le termeGrannonu pour la désigner. D'autres ont proposéGraignes (Manche,Grania 1109) ou encore Guernesey (GreneroiXIe siècle), car on y retrouve ce même élémentGran-[10]. Lanotitia dignitatum n'explique cependant pas, l'origine des soldats « romains » qui s'y trouvaient stationnés. Une localisation à Graignes présente l'avantage d'une relative proximité avec Bayeux, oùGrégoire de Tours évoque par ailleurs lesSaxones Bajocassini (les Saxons duBessin)[11]. C'est pourquoi,Port-en-Bessin, situé à côté deHuppain, correspond peut-être encore mieux àGrannona.
En 843 et 846 sous le roiCharles le Chauve, des documents officiels mentionnent encore l'existence d'unpagus appeléOtlinga Saxonia dans la région du Bessin. Le sens du termeOtlinga nous échappe. Latoponymie duBessin et de laCampagne de Caen nous offrent des exemples probables de noms de lieux d'origine saxonne, par exemple :Vicques (Wikes 1198 ;Wiques 1233) du vieux saxonwīk « village »[16] (éventuellement « hameau, habitation, château », voire « ferme laitière »), comparable au vieil anglaiswīċ (cf. toponymes en-wich) et au toponyme anglaisWix (Essex,Wikes 1191 ;Wiches 1198). En outre, on dénombre toute une série de toponymes en-(v)ieu(x) concentré dans la région tels queSommervieu,Manvieux,Audrieu etVaussieux dont l'élément final-(v)ieu(x) représente l'anglo-saxonwic « habitation »[16], voire plus directement le vieux saxonwīk. Dans cette perspective,Audrieu (Audruy 1304) serait alors à comparer àAudruicq (Pas-de-Calais,Alderwic 1164) glosé en latinveterum vico « vieux bourg, ancien village » (XIIe siècle, Chronique de Lambert d'Ardres)[16], avec le vieux saxonald ou l'anglo-saxon[e]ald « vieux »[16].
L'emploi de l'appellatif-ham / -hem (vieux saxonhēm, anglo-saxonhām >home cf.hameau) présent dans leBessin et leBoulonnais est aussi une trace probante des implantations [anglo-]saxonnes[17] et ils sont concentrés dans l'actuel département duCalvados, ce qui conforte l'hypothèse d'une origine saxonne. Il s'agit par exemple deOuistreham (Oistreham 1086),Étréham (Oesterham 1350 ?), Huppain (HupainXIIIe siècle; de*Upham « village élevé » identique àUpham, Angleterre[16]),Surrain (SurrehainXIe siècle), etc. Ailleurs en Normandie, les exemples en-ham sont douteux, par exempleCanehan (Seine-Maritime,Kenehan 1030 /Canaan 1030–1035) peut représenter un bibliqueCanaan[18] ouGrohan (Eure). L'extension toponymique plus tardive du diminutifhamel dans cette province, sans commune mesure ailleurs, et du nom de famille conjoint n'y sont certainement pas étrangers[17]. On trouve aussi*Upham dans le Pas-de-Calais sous les formes Houpevant (Ambleteuse,Ouphem 1305), Le Pen (Wierre-Effroy,Uphem 867) et Upen (Delettes,Hupem 1069)[16], en revanche on y rencontre aussi des toponymes dotés du double suffixe-ing-hem qui sont absents du Bessin.
Par ailleurs, il existe de nombreux noms de villages d'origine saxonne en-ing-thun dans leBoulonnais commeAlincthun,Baincthun,Verlincthun, etc.[19], qui sont l'expression avec différents autres toponymes d'une importante colonisation de cette région par les Saxons ou lesAnglo-Saxons, alors que ce type toponymique semble quasiment absent de Normandie.
Cependant, la toponymie, et surtout sa mise en relation avec des découvertes archéologiques, doit être utilisée avec prudence, car elle est sujette à une datation moins précise que les découvertes archéologiques et l'identification des étymons et leur attribution à une langue bien définie est souvent ardue. Ainsi, Brucquedalle àHesdin-l'Abbé (Pas de Calais,Blokendale en 1208,Brokeldale en 1210) remonte peut-être au saxon*brōc-dale (Brookdale), mais les formes anciennes sont contradictoires, en revanche son homophoneBruquedalle (Seine-Maritime,Brokedale en 1185–1189) est plus vraisemblablement d'origine anglo-scandinave que saxonne. On comprend avec ces deux exemples l'incertitude qui existe au niveau des attestations de noms de lieux, souvent tardives donc évoluées, et l'identification des langues, comme c'est le cas ici delangues germaniques, souvent très proches.
« les premières traces archéologiques de communautés saxonnes sur les rives sud de la Manche remontent » beaucoup plus loin, « à la fin duIVe siècle » (≈ 370), comme le montrent les fouilles archéologiques sur le site de Vron en Picardie. « Il s'agit sans doute au début, d'une installation réalisée à l’initiative du pouvoir romain pour la défense des côtes dans le cadre dulitus Saxonicum. Ces Saxons duPonthieu conservent leurs spécificités culturelles, enrichies par des apports venus de Germanie du Nord et du Sud de l'Angleterre (anglo-saxonne) jusqu'à la première moitié duVIe siècle.En Basse-Normandie, c'est à partir du milieu duVe siècle que l'on peut dater les premières implantations saxonnes grâce à l'étude de neuf nécropoles » (Réville,Vierville-sur-Mer,Ifs,Bénouville,Frénouville,Giverville,Hérouvillette,Sannerville,Lisieux). « La présence archéologique des Saxons perdure ici jusqu’à la fin duVIIe siècle », ensuite ils se fondent dans la population. « En dehors des pôles du nord de laBresle (Ponthieu et Boulonnais) et du sud ouest de la Seine le long des côtes de la Manche, la présence saxonne est suggérée encore par des découvertes isolées, comme àMuids (Eure) »[20], ou encore beaucoup plus loin dans le sud ouest àHerpes (Charente) qui se signale par la découverte dans une nécropole plus importante, d'objets anglo-saxons, sans que l'on puisse dire s'ils sont le fruit ou non de simples échanges commerciaux.
Broche disque bosselée légèrement convexe en tôle d'argent avec incrustation d'or et ornement de niello. Le décor zoomorphe est profondément sculpté et percé pour donner un effet ajouré. Style Trewhiddle,British Museum, milieu duIXe siècle
Selon la tradition anglaise, ainsi que le rapporteBède le Vénérable, les premiers d'entre eux auraient été dirigés par deux frères,Hengist et Horsa, et seraient venus à l'instigation du roi bretonVortigern, vers 450, afin de défendre l'île de Bretagne contre lesPictes, une peuplade indigène non romanisée. L'archéologie, quant à elle, atteste la présence de mercenaires germaniques aux alentours deLondres dès les premières années duVe siècle.
Quoi qu'il en soit, l'arrivée des Saxons et les troubles politiques relatifs au morcellement de la Bretagne romaine en de nombreux royaumes résultèrent en une période sombre, que l'historiographie anglaise a enregistrée sous le nom deDark Ages (littéralement, « âges sombres »). Un dépeuplement massif, lié aux calamités de la guerre et aux épidémies, semble également avoir favorisé la germanisation de l'ancienne province romaine auVe siècle.
Sans doute dès leVIe siècle, les Saxons constituent quatre royaumes au sud de l'île : l'Essex, leSussex, et leWessex (respectivement terres saxonnes de l'Est, du Sud et de l'Ouest) ainsi que leMiddlesex, plus éphémère puisqu'il fut annexé à la terre des Angles, l'Angleterre (Englalånd > England). Dans l'ensemble, les Saxons montrent également une résistance assez forte au Christianisme, alors en plein essor dans leroyaume de Kent au début duVIIe siècle sous l'influence du missionnaire romainPaulinus.
Si dès leVIIe siècle, la présence deBretwaldas, sortes de « sur-rois », est attestée parmi les Anglo-Saxons de Grande-Bretagne, c'est seulement auXe siècle qu'une dynastie saxonne, à savoir celle deWessex, s'impose finalement sur l'île sous le règne d'Alfred le Grand, pour une courte période jusqu'à l'invasion normande.
La langue des Saxons donne naissance auvieil anglais, remplaçant dans une grande partie des îles britanniques les anciens dialectes celtiques.
Armes saxonnes exhumées àLiebenau, Musée de Nienburg.
La majorité des Saxons demeure cependant sur le continent, formant encore unenation païenne auVIIIe siècle, en dépit des efforts desmissionnaires anglo-saxons. Nombre de ces derniers, en effet, viennent sur le continent, majoritairement deNorthumbrie, et professent leur foi en Germanie dans l'espoir de convertir leurs frères, notammentWillibrord (658–739),Boniface (680–755) ouLébuin (mort vers 775), qui évangélisent lesFrisons.
Les Saxons sont considérés à l'époque comme des barbares et des guerriers intraitables. La Saxe est un petit pays au Nord du royaume, forestier et marécageux, ce qui peut être une des raisons pour lesquelles les Saxons lancent souvent des raids meurtriers dans les régions de laHesse et de laThuringe. Quatre nations se partagent la Saxe : lesWestphales (duRhin à laWeser), lesAngrivariens (à l'est), lesNordalbingiens (au nord) et lesOstphaliens venus du massif duHartz.
La guerre deCharlemagne contre ce peuple dure trente-trois ans. L'attaque des Angrivariens, qui transforment la basilique deFritzlar en écurie pour leurs chevaux, en constitue l'élément déclencheur. Charles associe très rapidement politique et religion. Il fait en effet œuvre de conquête, mais aussi œuvre de missionnaire en désirant convertir les Saxons païens.
En 772, après avoir pris lacitadelle d'Eresburg, Charlemagne fait abattre leur idole,Irminsul, certainement unfrêne immense recouvert detalismans. Ce lieu rassemble alors le butin des razzias saxonnes. Dès lors les Saxons négocient, promettent de ne plus envahir les marches du royaume franc et fournissent aussi des otages.
En 774, Charlemagne occupé à guerroyer en Italie, les Saxons en profitent pour reprendre les hostilités. La riposte est terrible : les soldats envoyés par Charlemagne se déchaînent et laissent la Saxe exsangue mais encore insoumise.
En 782, un soulèvement général conduit parWidukind, considéré encore aujourd'hui en Allemagne comme grand héros, conduit Charlemagne à faire exécuter 4 500 révoltés en guise de représailles.
En 784, le roi desFrancs lance une nouvelle campagne mais cette fois-ci hiverne sur place, ce qui rompt avec la tradition de l'époque qui voulait que l'on ne se batte pas à la mauvaise saison et que l'on attende le printemps.
En 785, Widukind se soumet et est baptisé àAttigny. Le premier capitulaire saxon est édicté :De partibus saxoniae.
En 793, nouvelle révolte suivie par une nouvelle campagne de Charlemagne, en 794, en Frise et en Saxe.
En 797, Charlemagne hiverne au camp de Herstel. Annexion de la Saxe auRegnum Francorum. Second capitulaire saxon qui introduit une égalité progressive entre Francs et Saxons.
À partir de 799, déportation massive des Saxons (enFlandre et enBrabant), remplacés par des Francs pour éviter de nouvelles révoltes. « Charlemagne, en mêlant les Saxons et les Flamants, d'un diable en a fait deux » est devenu un adage sousPhilippe IV le Bel etPhilippe VI de Valois.
En 803, conclusion de la paix de Salz.
Retour sur les capitulaires
Widukind maîtrisé, il ne reste plus qu'à soumettre définitivement et convertir son peuple. Charlemagne choisit alors d'imposer son pouvoir par la peur. Il rédige donc, en 785, le capitulaire qui vise à organiser la conversion de force. Ce texte de loi contient aussi une longue liste de punitions, un durcissement des sanctions s'opère et la sentence de mort est retrouvée très souvent. Le choix est simple pour les Saxons : la conversion ou la mort. Néanmoins le capitulaire ne se prononce pas en ce qui concerne le mariage, le contrat, les héritages...
En 796,Alcuin conseille à Charlemagne la modération, de peur de voir apparaître de nouvelles révoltes. En, Charlemagne met en pratique les sages conseils d'Alcuin en mettant en place un nouveau capitulaire. De simples amendes sont substituées à la peine de mort, les coutumes saxonnes sont mises par écrit et forment la loi des Saxons. La guerre de Saxe semble terminée. Pourtant le Nord de l'Elbe ne tombera qu'en 804. La Saxe est désormais un territoire Franc.
Le territoire connu sous le nom deroyaume de Saxe de 1806 à 1918, et qui se situe au sud-est de l'Allemagne, doit quant à lui son nom à l'acquisition duduché de Saxe par lemargrave deMeissen en 1423 et se trouve en fait au-delà des terres saxonnes.
Le terme « Anglo-Saxons » désigne engéopolitique les pays où la majorité de la population est de langue maternelleanglaise, soit lesÉtats-Unis, la majeure partie duCanada, leRoyaume-Uni, l'Australie et laNouvelle-Zélande. On parle alors delittérature anglo-saxonne, de culture anglo-saxonne, d'héritage religieux anglo-saxon. Par ailleurs, les mots pour désigner la langueanglaise dans les langues celtiques que sont legallois, lecornique et lebreton (respectivementSaesneg,Sowznek etSaozneg) signifient « Saxon ».
Aujourd'hui environ 80 000 germanophones vivent en Roumanie et environ 100 000 autres, établis en Allemagne, y ont des résidences secondaires : la ville deSibiu (Hermannstadt), principal centre d'affaires allemand et centre culturel desSaxons transylvains, a été capitale européenne de la culture en 2007. L'ancien maire saxon de cette ville,Klaus Iohannis, a été élu président de la Roumanie en 2014[21],[22].
↑H. Döbler,Die Germanen, Legende und Wirklichkeit von A-Z, Guterslob, Berlin / München / Wien, 1975,p. 238.
↑Torsten Capelle,Zur Kontinuität der Sachsen von den Aniangen bis zur Karolingerzeit, inStudien zur Sachsenforschung, 12,p. 75-81, Oldenburg, 1999.
↑Albert Genrich,Der Name der Sachsen – Mythos und Realität dansStudien zur Sachsenforschung, 7, Auflage, Verlag August Lax, Hildesheim 1991, S. 137–144
↑Manfred Rech:Chauken und Sachsen in der schriftlichen Überlieferung dans Dieter Bischop,Siedler, Söldner und Piraten – Chauken und Sachsen im Bremer Raum (Bremer Archäologische Blätter, Beiheft 2/2000), Der Landesarchäologe, Bremen 2000, S. 119–134
↑En revanche, ce modèle court et plus ancien est inconnu dans les pays de souche saxonne.
↑T. F. Hoad,English Etymology, Oxford University Press, Oxford Paperback 1994,p. 419.
↑Trouvé aussi dans laChanson de Roland, au vers 3795 : « Baivier e Saisne sunt alet à cunseill, e Peitevin e Norman e Franceis; asez i as Alemans e Tiedeis. » (Saxons et Bavarois sont entrés en conseil, avec les Poitevins, les Normands et les Français. LesAlémaniques et lesThiois sont en nombre)
↑Arnaud Fournet, « À propos des toponymes germaniques dans l'ancien comté de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) » inNouvelle revue d'onomastique, 2012, 54, pp. 21-36 (lire en ligne surPersée[1]
↑Sources bibliographiques de cette section : Bianca Botea,Territoires en partage : politiques du passé et expériences de cohabitation en Transylvanie, éd. Pétra, Paris, 2003(ISBN978-2-84743-079-0).
↑Jean Nouzille, « La Transylvanie : terre de contacts et de conflits »,Revue d'Europe centrale, Strasbourg 1993(ISBN2-910412-00-8).