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Sauveterre-de-Béarn

43° 24′ 02″ nord, 0° 56′ 19″ ouest
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirSauveterre etBéarn (homonymie).

Sauveterre-de-Béarn
Sauveterre-de-Béarn
Sauveterre-de-Béarn, lepont de la Légende.
Blason de Sauveterre-de-Béarn
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionNouvelle-Aquitaine
DépartementPyrénées-Atlantiques
ArrondissementOloron-Sainte-Marie
IntercommunalitéCommunauté de communes du Béarn des Gaves
Maire
Mandat
Jean Henri Labour
2020-2026
Code postal64390
Code commune64513
Démographie
GentiléSauveterriens
Population
municipale
1 361 hab.(2022en évolution de −1,87 % par rapport à 2016)
Densité94 hab./km2
Géographie
Coordonnées43° 24′ 02″ nord, 0° 56′ 19″ ouest
AltitudeMin. 44 m
Max. 205 
m
Superficie14,54 km2
TypeBourg rural
Unité urbaineHors unité urbaine
Aire d'attractionHors attraction des villes
Élections
DépartementalesCanton d'Orthez et Terres des Gaves et du Sel
LégislativesQuatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
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Sauveterre-de-Béarn
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Sauveterre-de-Béarn
Géolocalisation sur la carte :Pyrénées-Atlantiques
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Sauveterre-de-Béarn
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Sauveterre-de-Béarn
Liens
Site webwww.sauveterre-de-bearn.fr
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Sauveterre-de-Béarn (enbéarnaisSauvatèrra ouSaubatèrre) est unecommune française située dans ledépartement desPyrénées-Atlantiques, enrégionNouvelle-Aquitaine. Ses habitants sont appelés lesSauveterriens[1].

À la frontière duBéarn, cette petite cité médiévale construite sur escarpement rocheux bénéficie de sa situation au carrefour de laSoule et de laBasse Navarre. Sauveterre possède d'importants vestiges médiévaux :église Saint-André,tour Monréal,pont de la Légende et restes de fortifications. Au pied de la cité s'écoule legave d'Oloron.

La ville est une étape de l'une des principales voies depèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, laVia Lemovicensis (ouvoie limousine).

Géographie

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Localisation

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Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Sauveterre-de-Béarn se trouve dans ledépartement desPyrénées-Atlantiques, enrégionNouvelle-Aquitaine[2].

Elle se situe à 74 km par la route[Note 1] dePau[3],préfecture du département, à 40 km d'Oloron-Sainte-Marie[4],sous-préfecture, et à 26 km d'Orthez[5],bureau centralisateur ducanton d'Orthez et Terres des Gaves et du Sel dont dépend la commune depuis 2015 pour lesélections départementales[2].La commune est par ailleurs ville-centre dubassin de vie de Sauveterre-de-Béarn[2].

Les communes les plus proches[Note 2] sont[6] :Guinarthe-Parenties (2,0 km),Saint-Gladie-Arrive-Munein (2,2 km),Osserain-Rivareyte (2,7 km),Autevielle-Saint-Martin-Bideren (2,8 km),Burgaronne (2,8 km),Athos-Aspis (3,2 km),Andrein (3,3 km),Barraute-Camu (3,8 km).

Sur le plan historique et culturel, Sauveterre-de-Béarn fait partie de laprovince duBéarn, qui fut également unÉtat et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[7].

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sontAndrein,Athos-Aspis,Autevielle-Saint-Martin-Bideren,Barraute-Camu,Burgaronne,Guinarthe-Parenties,Oraàs,Saint-Gladie-Arrive-Munein etSalies-de-Béarn.

Carte
Les limites communales de Sauveterre-de-Béarn et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes deSauveterre-de-Béarn[8]
OraàsSalies-de-BéarnBurgaronne
Athos-AspisSauveterre-de-BéarnAndrein
Autevielle-Saint-Martin-Bideren,
Guinarthe-Parenties
Saint-Gladie-Arrive-MuneinBarraute-Camu

Hydrographie

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La commune est drainée par le gave d'Oloron, l’Arrec Héuré, l'Arrioutèque, l’Arrec Baraillou, l’Arriou de Berdigué, un bras du gave d'Oloron, le ruisseau de Mailhos, le ruisseau de Rance, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 19 km de longueur totale[9],[Carte 1].

Legave d'Oloron, d'une longueur totale de 148,8 km, prend sa source dans la commune deLaruns et s'écoule vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans legave de Pau àSorde-l'Abbaye, après avoir traversé64 communes[10].

  • Vue sur le gave d'Oloron.
    Vue sur le gave d'Oloron.
  • Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Sauveterre-de-Béarn

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Nouvelle-Aquitaine etClimat des Pyrénées-Atlantiques.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat des marges montargnardes, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[11]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[12]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat de montagne ou de marges de montagne[13] et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hivers très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[14]. Elle est en outre dans lazone H2c au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[15],[16].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de13,7 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de13,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 266 mm, avec12,4 jours de précipitations en janvier et8,1 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deSaint-Gladie-Arrive-Munein à2 km àvol d'oiseau[17], est de14,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 323,1 mm[18],[19]. La température maximale relevée sur cette station est de42 °C, atteinte le1er août 2004 ; la température minimale est de−11 °C, atteinte le[Note 3].

Milieux naturels et biodiversité

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Berges de l'Île de la Glère

Réseau Natura 2000

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Leréseau Natura 2000 est unréseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué dezones spéciales de conservation (ZSC) et dezones de protection spéciale (ZPS)[Note 4].Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « le gave d'Oloron (cours d'eau) et marais de Labastide-Villefranche »[21], d'une superficie de2 547 ha, une rivière àsaumon etécrevisse à pattes blanches[22],[Carte 2].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF detype 2[Note 5] est recensée sur la commune[23],[Carte 3] :le « réseau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents » (6 885,32 ha), couvrant114 communes dont 2 dans lesLandes et 112 dans lesPyrénées-Atlantiques[24].

Espace naturel sensible

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L'île de la Glère est un espace classéEspace naturel sensible du fait de sa végétation (peupliers noirs, buis très abondants, galets de calcaire, d’ophite, de grès et de granit venus des vallées d’Aspe, d’Ossau, et deBarétous). Legave d'Oloron traverse la commune.

Urbanisme

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Typologie

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Au, Sauveterre-de-Béarn est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[25].Elle est située hors unité urbaine[2] et hors attraction des villes[26],[27].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (62,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (34,2 %), forêts (32 %), zones agricoles hétérogènes (16,2 %), prairies (10,4 %), zones urbanisées (7,2 %)[28]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 4].

Lieux-dits et hameaux

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  • les Agnès ;
  • las Bordes ;
  • Castéra ;
  • Oreyte (uni en 1829 à Sauveterre-de-Béarn) ;
  • Sunarthe (uni en 1829 à Sauveterre-de-Béarn) ;
  • la Ville.

Voies de communication et transports

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Sauveterre-de-Béarn est distante d’environ 15 km de la sortie autoroutière de l’A64 reliantPau etBayonne.

Elle est aussi desservie par :

En bus : KEOLIS ligne Dax/Puyoo/Salies-de-Béarn/Sauveterre-de-Béarn/Mauléon ; TRANSPORTS 64 ligne 809 Orthez/Salies-de-Béarn/Sauveterre-de-Béarn/St Palais

La gareSNCF la plus proche est celle, distante de 17 km, dePuyoô. La gare d’Orthez se situe néanmoins à 22 km de Sauveterre-de-Béarn et celle deDax à 45 km.

En avion : les aéroports dePau etBiarritz sont pratiquement à égale distance, soit une soixantaine de km.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Sauveterre-de-Béarn est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),inondations etséisme (sismicité moyenne)[29]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment legave d'Oloron et l'Arrec Heuré. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1992, 2009, 2014 et 2018[31],[29].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sauveterre-de-Béarn.

Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie[32]. 73,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le, en application de laloi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 6],[33].

Toponymie

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Attestations anciennes

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Le toponymeSauveterre est mentionné dès leXIe siècle[34] (d'aprèsPierre de Marca[35]), et apparaît sous les formesSaubaterre etSsaubaterre (XIe – XIVe siècle[36],Anciens Fors),Salvaterra (1235[34], réformation de Béarn[37]),Sanctus-Andreas de Salvaterra (1251[34], cartulaire d'Oloron[38]),Saubaterra (1253[34], titres de Béarn[39]),Saubeterre (1273[34], hommages deBéarn[40]),Saubaterre (XIIIe siècle[34],fors de Béarn[41]),Sent-Anthoni de Saubaterre (1471[34], contrats d'Ohix[42]) etSalvatierra (1520[34], titres de Béarn[39]).

Autres toponymes

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Les Agnès, hameau de Sauveterre, est mentionné sous la formelo parsan deus Aignes en 1538[34] (réformation de Béarn[37]).

Le toponymeOreyte apparaît sous les formesOreite (1273[34]),Oreyta (1305[34], titres deBéarn[39]),Oreyte (1307[34],cartulaire d'Orthez[43]),Erreyti (1397[34], notaires deNavarrenx[44]),Horeyte (1538[34], réformation de Béarn[37]) etOréite (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[34]).

L'Arrioutèque ouRioutèque est un hydronyme désignant un affluent dugave de Pau, cité sous les graphiesl'arriu de Ariuteca (1538[34], réformation de Béarn[37]) etRiutèque (1863[34], dictionnaire topographique Béarn-Pays basque).

Le toponymeSunarthe apparaît sous les formesSunarte (1385[34],censier de Béarn[45]) etSunarta (1538[34], réformation de Béarn[37]).

Graphie béarnaise

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Son nombéarnais estSauvatèrra[46] ouSaubatèrre[47].

Histoire

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Antiquité

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Dans Sauveterre et ses environs subsistent des vestiges de sitesprotohistoriques, comme le montre l'existence des lieux-dits « touroun » et « castéra ».

Le touroun est une enceinte circulaire de type « oppidum isolé ». Il s'agit d'une colline pourvue d'un parapet en terre. Il a un rôle de défense, d'observation et de communication avec le castéra. Le touroun de Sauveterre se situe à l'emplacement du château vicomtal construit au Moyen Âge. Il surplombait le gave d'Oloron et devait permettre de surveiller un pont en bois en contrebas.

Le mot « castéra » vient du latin « castrum ». Il s'agit d'un camp retranché. Le lieu-dit « castéra » à Sauveterre se trouve à environ 3 km au nord de la ville. Il présente une enceinte de forme elliptique ainsi qu'un fossé et est classé dans une large période allant du Néolithique final au Bronze moyen[48].

Ainsi, même si la ville de Sauveterre n'existait pas encore à cette époque, ces vestiges protohistoriques montrent bien qu’il y a eu une occupation du site bien avant le Moyen Âge.

Moyen Âge

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Vue sur la cité médiévale avec le gave d'Oloron.

On trouve la première mention connue du nom de Sauveterre dans le cartulaire deDax, écrit vers 1120. Ce cartulaire explique que vers 1055, un certain « Loup Brasc de Sauveterre » est envoyé par levicomte d’Oloron, Loup Aner, pour déloger le clergé dacquois au profit de l’évêché d’Oloron du Garenx et du Reveset (région environnant Sauveterre). Sa mission accomplie, Loup Brasc reçut un cheval de guerre de grand prix et gouverna la ville de Sauveterre. Sauveterre appartient donc désormais à la vicomté et à l’évêché d’Oloron. Peu de temps après, la vicomté d’Oloron est rattachée à lavicomté de Béarn : Sauveterre fait alors partie duBéarn.

À cette époque, Sauveterre ou « Saubaterre » enbéarnais, est une ville construite sur un escarpement rocheux surplombant le gave d'Oloron. La cité médiévale faisait face à laSoule et auroyaume de Navarre au sud, ainsi qu'à laGascogne au nord-ouest. Sauveterre a donc pour rôle de défendre les frontières sud et ouest du Béarn. La ville forme un premier bourg, organisé autour du château, qui domine le pont enjambant le gave d’Oloron. Il s'agit du « bourg Mayou », ou « bourg Majeur » en béarnais.

Entre la deuxième moitié duXIIe siècle et la première moitié duXIIIe siècle, uneéglise au nom de Saint-André est édifiée. Cette vaste église est construite hors du premier bourg. Un deuxième bourg, « le bourg Saint-André », va donc se créer autour de cette église. On construit notamment dans ce nouveau bourg latour Monréal.

La création du bourg Saint-André coïncide avec le nom de Sauveterre. En effet, Sauveterre ouSalva Terra en latin signifie « la terre sauve ». Ce nom désigne une installation médiévale sous protection ecclésiastique : lesSauvetés, développées durant leXIe siècle et leXIIe siècle. Une sauveté était délimitée par des croix et par des fortifications autour d’une église.

Le bourg Saint-André aurait donc pu être construit auXIIe siècle par les évêques d’Oloron qui avaient un pouvoir encore persistant dans la région, et qui étaient alliés auxvicomtes de Béarn. Sauveterre serait donc une sauveté particulière car levicomte et leclergé possédaient deux bourgs distincts dans la même ville. Latour Monréal qui est située juste à côté de l’église Saint-André pourrait alors être le palais épiscopal des évêques d’Oloron.

Au Moyen Âge, Sauveterre-de-Béarn devient l'un des principaux bourgs de laVicomté de Béarn d'un point de vue économique et militaire. La cité devient également une halte indispensable pour les pèlerins deSaint-Jacques-de-Compostelle car la cité est située sur lavoie de Vézelay.

AuXIIIe siècle,Gaston VII de Béarn renforce les fortifications de Sauveterre-de-Béarn. Il fait reconstruire ou rénover le château vicomtal, l'hôpital des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle et fortifie un pont primitif. Il meurt en 1290 en son château de Sauveterre.

En l'an 1276,Philippe III le Hardi,roi de France, décide de rétablir sa sœur,Blanche de France, sur le trône deCastille. Pour cela, le roi de France décide de lever en été unost[49] considérable afin d’envahir la Castille. L’armée française s’arrêta à Sauveterre de Béarn et ne franchit pas les Pyrénées, faute de vivres suffisants et car l’hiver arrivait. Les troupes françaises rebroussèrent chemin en novembre de la même année.

Vue sur la Tour Monréal et le Pont de la Légende.

AuXIVe siècle, le règne deGaston Fébus apporte beaucoup à Sauveterre-de-Béarn. En pleine guerre de cent ans, Gaston Fébus obtient l’indépendance du Béarn. Sauveterre prospère encore davantage grâce à sa situation au carrefour de la voie Est-Ouest, entreToulouse, située dans leroyaume de France, etBayonne, qui se situe en Gascogne anglaise, et la voie Nord-Sud reliée à l’Espagne. Les fortifications de Sauveterre-de-Béarn sont également renforcées et améliorées. Le château de Sauveterre et le pont, construits parGaston VII de Béarn, sont remaniés par Gaston Fébus. Le pont prend alors son allure définitive, celle dupont de la Légende. Enfin, le 10 juin 1364, sur la demande deGaston Fébus, lePape Urbain V autorise l'installation des Carmes à Sauveterre. Dans son testament daté du, Dossine CLAVARIE fait un legs à "l'église de Notre Dame des Carmes de Saubaterre" (E1615 Notaires de Navarrenx). Gaston Fébus meurt en 1391, dans la forêt deL'Hôpital-d'Orion lors d’une partie de chasse. Son corps est alors ramené dans le château de Sauveterre, la ville la plus proche. Il fut ensuite inhumé au couvent des Jacobins àOrthez.

Paul Raymond note qu'en 1385, Sauveterre comptait 226 feux, ce qui fait l'un des centres de population les plus importants du Béarn. Sonbailliage comprenait également les paroisses deCarresse,Cassaber, ainsi que celles incluses dans les subdivisions de Garenx et dans la viguerie de Mongaston.

AuXVe siècle, la cité est toujours une ville-frontière économique, de garnison et de réception royale. En effet, lors de la campagne de Catalogne (1456-1466), en 1462 puis en 1463,Gaston IV de Foix-Béarn reçoit le roi de FranceLouis XI à Sauveterre. Celui-ci rencontre leJean II, roi d’Aragon[Note 7], soit à Sauveterre[Note 8], soit sur le pont d’Osserain[50]. Les vicomtes de Béarn deviennent légitimementrois de Navarre à la suite d’une guerre de succession en 1479. Sauveterre joue un rôle important dans l’indépendance de laNavarre durant leXVIe siècle grâce à son statut de ville-frontière. Un troisième bourg, « le bourg Pléguignou » est totalement réaménagé comme un bourg militaire face à la Navarre. L’arsenal y est d’ailleurs édifié dès leXVe siècle.

Le Béarn encore indépendant du royaume de France en 1477
 

Temps modernes

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Vue depuis le Pont de la Légende

AuXVIe siècle, la ville de Sauveterre subit plusieurs revers.

En 1512 et en 1513, Jean d’Albret, soutenu par leroyaume de France, essaie vainement de reconquérir laHaute-Navarre perdue face à Ferdinand de Castille. Les troupes françaises et béarnaises sont stationnées à Sauveterre et les attaques partent de la cité.

En 1523,Henri d’Albret, vicomte de Béarn, essayant en vain de reconquérir la Haute-Navarre perdue par son père Jean d’Albret, profite du différend entre le roi de FranceFrançoisIer et le roi d'EspagneCharles Quint. La France envahit alors la Navarre et prendPampelune. À la suite de quoi Charles Quint contre-attaque, récupère la Haute-Navarre et envahit laBasse-Navarre. L’Espagne de Charles Quint, sous le commandement dePhilibert de Challon, prince d’Orange, veut alors envahir le royaume de France. Pour cela, Philibert de Challon doit passer par leBéarn, et en 1523, il se retrouve devant Sauveterre. Le 16 novembre 1523, le prince d’Orange assaille la cité de Sauveterre qui capitule[51]. Cependant, le 2 décembre de la même année, le baron de Miossens et une petite troupe béarnaise parvient à reprendre Sauveterre.

Par la suite, la situation se rétablit et la Navarre est coupée en deux : la Haute-Navarre est sous domination espagnole tandis que la Basse-Navarre est conservée par le Béarn.

Pendant lesguerres de religion, Sauveterre tout comme le Béarn devient protestante. Ville-frontière calviniste face auxBasques catholiques, Sauveterre est attaquée par les Basques en 1569. La ville est alors récupérée par la force, par un lieutenant soumis aux ordres deJeanne d’Albret. À cette époque, le culte catholique est interdit dans la cité et le couvent des Carmes détruit ; les religieux sont bannis et exilés. L’église Saint-André est cependant épargnée et conservée pour l’exercice du culte protestant. Un temple est édifié par la suite. Le fort Tolose est également construit en 1580 afin de protéger le rempart nord de Sauveterre de potentielles attaques de la part du royaume de France catholique.

Lors de ces deux mises à sac, Sauveterre subit beaucoup de dégâts et perd de nombreux habitants. Elle reste pourtant un centre de pouvoir et de décision.

Dès le début duXVIIe siècle, en 1606, est créé dans la ville le siège d’unesénéchaussée[52] où des décisions de justice sont rendues, ce qui donne à la ville un second souffle. En 1620, leBéarn est rattaché auroyaume de France. Le château n'est alors conservé que pour abriter des geôles.

En 1732, une crue emporte le pont de la Réclusy, le pont du Miéy et une partie dupont de la Légende. Ils ne seront pas reconstruits, faute de moyens. Un système de bac sera alors mis en place.

Révolution française et Empire

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De 1789 à 1795, un nouveau pont est édifié mais la ville a déjà perdu beaucoup de son attrait commercial.

Lors de laRévolution, la sénéchaussée de Sauveterre est supprimée. Les sauveterriens, comme tous les béarnais, doivent alors abandonner lebéarnais, langue qui fut celle de l’État souverain deBéarn.

En février 1814, à la suite de laperte de l’Espagne par Napoléon, l'armée de coalition anglo-portugaise sous le commandement duMarquis de Wellington envahit le sud de la France. LeMaréchal Soult a alors pour ordre d’empêcher la coalition anglo-portugaise de conquérir les villes deBayonne,Bordeaux etToulouse.

Le 24 février, quatre compagnies et un petit corps de cavalerie anglais passent legave d’Oloron en aval du pont de Sauveterre[53]. Un régiment français attaqua aussitôt les troupes anglaises qui furent obligées de se retirer de l’autre côté du gave avec une perte de 90 hommes, dont quelques-uns furent noyés et 30 faits prisonniers.

Malgré cette victoire, les forces engagées dans le conflit de part et d'autre sont inégales, et les Français sont contraints d'évacuer Sauveterre dans la nuit du 24 au 25 février. Avant de se retirer de la ville, ils détruisent le pont de Sauveterre. Les Anglais le réparent, entrent dans Sauveterre et occupent la ville. Deux jours plus tard, le 27 février a lieu la mémorablebataille d’Orthez, à 20 km de là.

Époque contemporaine

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Le début duXIXe siècle voit l'urbanisation de Sauveterre-de-Béarn se modifier : les murailles sont égalisées au Nord et à l'Ouest, des espaces publics sont aménagés comme la Place Royale, et de nouveaux axes de circulation comme la route deSalies-de-Béarn sont ouverts.

En1829, les hameaux d'Oreyte et deSunarthe sont réunis à la cité.

Au début duXXe siècle, Sauveterre avait deux gares[54]. L’une se situait sur la ligne Sauveterre-Oloron[55] et l’autre se trouvait sur la ligne Puyoô-Mauléon. Les deux lignes sont aujourd’hui fermées et déposées, quelques ouvrages d'art subsistent encore.

Héraldique, devise et légende

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BlasonBlasonnement :
De sinople à la vache d'or, au chef cousu d'azur chargé d'unecroisette pattée d'argent.

Devise : « Saubaterre, boune terre, boune gen ».

Cette devise vient des écrits enoccitan deGaston Fébus, Sauveterre, bonne terre, bonne gens.

Légende : En l'an 1170, la vicomtesseSancie, l’infante Léofas, attend un héritier lorsque meurt son époux,Gaston V, vicomte de Béarn. Leur enfant nouveau-né, « difforme en tout son corps », à son tour est frappé par la mort. Des rumeurs sont alors avancées : « Elle a tué son fils en lui donnant le jour ! ».

Son frère,Sanche, roi de Navarre, estime queSancie devra subir par l’eau lejugement de Dieu. Elle est conduite en robe blanche, devant trois mille personnes, sur le Pont Vieux de Sauveterre. Elle est jetée dans le gave pieds et poings liés. Elle regagne pourtant la berge opposée au pont :Sancie est bien vivante,Sancie est innocente !

Politique et administration

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Mairie de Sauveterre-de-Béarn.
Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
18501851Adolphe Dubarbier  
18511851Marc De Casamajor  
18511871Prosper Bonnecaze  
18711875Édouard De Salette  
18751878Prosper Bonnecaze  
18781884Auguste Barbaste  
18841888Isidore CabannesRépublicainConseiller général
18881896Prosper MinvielleRépublicainConseiller général
18961902Isidore Cabannes  
19021904Victor Majourau  
19041908Léon BérardCentre-gauchePrésident du conseil général,
député (1910-1927), sénateur (1928-1944),
plusieurs fois ministre, ambassadeur au Vatican (1941-1944), académicien
19081908Henri Daubian-Delisle  
19081944Prosper MinvielleRGConseiller général et député desBasses-Pyrénées (1928-1932)
19441965Henri Rachou  
19651995Jean RécapetCNI-RPRConseiller général
1995En coursJean LabourSE-DVDRetraité
Président de la Communauté de communes

Intercommunalité

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La commune fait partie de huit structures intercommunales[56] :

  • le centre intercommunal d'action sociale de Sauveterre-de-Béarn ;
  • laCommunauté de communes du Béarn des Gaves ;
  • le SIGOM : Syndicat intercommunal de Gaves d'Oloron et Mauléon pour la gestion des berges ;
  • lesyndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
  • le syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable du Saleys et des gaves ;
  • le syndicat intercommunal des gaves et du Saleys ;
  • Bilta Garbi : traitements des déchets ;
  • Syndicat mixte pour la gestion du tourisme.

Sauveterre-de-Béarn accueille le siège du centre intercommunal d'action sociale de Sauveterre-de-Béarn ainsi que ceux de la communauté de communes de Sauveterre-de-Béarn, du SIGOM et du syndicat intercommunal des gaves et du Saleys.

Jumelages

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Drapeau de l'Espagne Gurrea de Gállego (Espagne) depuis 1993[57]

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[59].

En 2022, la commune comptait 1 361 habitants[Note 9], en évolution de −1,87 % par rapport à 2016 (Pyrénées-Atlantiques : +3,78 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
1 1661 1051 2841 3681 6321 5181 6291 6961 627
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
1 6061 5441 5051 3881 5181 5221 6021 5531 556
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
1 5861 5641 5341 2891 2951 3801 2211 2381 218
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620082013
1 2641 3541 5721 5151 3661 3041 3521 3471 424
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20182022-------
1 3621 361-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[60] puisInsee à partir de 2006[61].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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La commune dispose d'un réseau d'artisans et de commerçants qui assurent le minimum des prestations nécessaires à la vie quotidienne de ses habitants : boulangerie, boucherie, supermarché, travaux du bâtiment, une offre de restauration de qualité avec la présence de restaurants et bars ouverts tant aux résidents qu’aux touristes de passage.

L’activité agro-alimentaire est effectivement une source d’emploi essentielle.

L’autre branche importante dans l’activité locale est la filière santé action sociale avec une maison de retraite et un centre médico-social.

L’agriculture représente aussi une partie des actifs non négligeable. Les exploitations agricoles sont essentiellement productrices de culture (maïs, blé, colza), mais aussi de viande de boucherie (blonde d’Aquitaine). L’ensemble de la commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty, concernant le fromage de brebis. Il existe lelabel rouge bovin viande sur la commune.

La commune une activité touristique : depuis 2010, le Béarn des gaves bénéficie du labelPays d'Art et d'Histoire, octroyé par le Ministère de la Culture. Le Guide Michelin 2017 a apprécié sa venue à Sauveterre-de-Béarn en classant la cité parmi ses Plus beaux villages de France[réf. nécessaire].

Culture locale et patrimoine

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L'église, la Tour Monréal, le gave...

Patrimoine civil

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Patrimoine religieux

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  • Photographie de l'Eglise Saint-André.
  • Photographie du tympan de l'église Saint-André.
    Tympan de l'église Saint-André.
  • Photographie d'un vitrail de l'église Saint-André.
    Vitrail de l'église Saint-André.
  • Photographie de la chapelle Saint-Martin à Sunarthe.
    Chapelle Saint-Martin de Sunarthe, sur le chemin de Saint-Jacques par la voie de Vézelay.
  • Photographie du temple de Sauveterre-de-Béarn.
    Temple de Sauveterre-de-Béarn.
  • Photographie de Sauveterre-de-Béarn.
    Arrivée des pèlerins de Compostelle par la via Lemovicensis.

Patrimoine culturel

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Maquette de la cité médiévale de Sauveterre

En plein centre-ville, latour Monréal abrite une reconstitution au 1/100e de la cité médiévale. Cette maquette a été réalisée par un historien local, M. André Joseph Gastellu, au prix de milliers d’heures de travail minutieux ; elle est aujourd’hui mise en valeur par un son et lumière qui retrace les riches heures de la cité entre leXIIIe et le XVIe siècle. Autour de la maquette, des espaces sont dédiés au patrimoine de Sauveterre, à l’histoire duBéarn, de laNavarre et de laFrance.

Manifestations culturelles et festivités

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Équipements

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Enseignement

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La commune dispose d'une école primaire, d'un collège public (le collège Reine-Sancie), d'une école et d'un collège privés (le collège Saint-Joseph), ainsi que d'un lycée privé (le lycée privé rural Notre-Dame).

Sports et loisirs

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La commune dispose d'une salle des sports, d'une salle de judo, d'un parcours pour canoë-kayak. Elle dispose aussi de trois courts de tennis, d'un terrain de pétanque, de trois frontons et d'un stade de rugby.

Plusieurs activités sportives sont proposées, dont :

  • le rugby : l’Union Stadiste Sauveterre Rugby (USSR) ainsi que l'Union Sportive Sauveterre (club historique champion de France) fusionné avec l'AS Salies sous le nom Rugby Club Béarnais.
  • le tennis : le Tennis Club Sauveterre de Béarn ;
  • le judo : le Judo Club Sauveterre ;
  • le basket : le Sauveterre Basket Club (SBC) ;
  • le cyclisme : le Vélo Sport Sauveterre ;
  • le canoë/kayak : l'Union sportive Sauveterrienne Canoë Kayak (USSCK) ;
  • la pelote : l’US Sauveterre Pelote.
  • sports d’eaux-vives

L’omniprésence de trois poissons,saumon atlantique,alose ettruite de mer, constitue le principal attrait de lapêche sportive. Plusieurssentiers de randonnée existent.

L'Association Sauveterre-de-Béarn Espace Culturel propose des cours demusique, dedanse et toutes sortes de manifestations culturelles.

Santé

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La population peut bénéficier des services de la Maison de santé, tandis que, ostéopathes, infirmièr(e)s et pharmaciens renforcent le suivi médical local. Il y a aussi la présence d’une maison de retraite et d’un centre médico-social.

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entrechefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes àvol d'oiseau.
  3. Les records sont établis sur la période du au.
  4. Dans les sites Natura 2000, lesÉtats membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[20].
  5. Les ZNIEFF detype 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  6. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  7. Pierre de Marca ne mentionne rien sur cet entretien (Histoire de Béarn 1640, consulté le 8 février 2025) ;Jules Michelet, quant à lui, raconte l'entretien sans précision de lieu et avec la date hypothétique 3 mai (Histoire de France, tome VI, p. 28, 1844[1]) en citant sa source,Jerónimo ZuritaAnales de la corona de Aragon, à partir du tome XVII(es)[2] (version de 1668)
  8. La date, 3 mai 1462, et lieu de rencontre attribué à Sauveterre sont adoptés par la plupart des historiens contemporains français et espagnols telsJean Favier (Louis XI, p. 430, Fayard 2021 ; consulté le 8 février 2025) et Luis Suárez Fernández (université autonome de Madrid,Fernande el Católico y Leonor de Navarra, revueEn la España Medieval, tome III, p. 619, 1982[3] ; consulté le 10 février 2025)
  9. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Sauveterre-de-Béarn » surGéoportail(consulté le 11 août 2021)..
  2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Sauveterre-de-Béarn », surgeoportail.gouv.fr.
  3. « ZNIEFF de type II sur la commune de Sauveterre-de-Béarn », surgeoportail.gouv.fr(consulté le).
  4. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).
  5. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », surinfoterre.brgm.fr(consulté le).

Références

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  1. Gentilé sur habitants.fr
  2. abc etdInsee, « Métadonnées de la commune de Sauveterre-de-Béarn ».
  3. Stephan Georg, « Distance entre Sauveterre-de-Béarn et Pau », surfr.distance.to(consulté le).
  4. Stephan Georg, « Distance entre Sauveterre-de-Béarn et Oloron-Sainte-Marie », surfr.distance.to(consulté le).
  5. Stephan Georg, « Distance entre Sauveterre-de-Béarn et Orthez », surfr.distance.to(consulté le).
  6. « Communes les plus proches de Sauveterre-de-Béarn », survillorama.com(consulté le).
  7. Frédéric Zégierman,Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard,(ISBN 2-213-59961-0),p. 30.
  8. Carte IGN sousGéoportail
  9. « Fiche communale de Sauveterre-de-Béarn », surle système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine(consulté le).
  10. Sandre, « le gave d'Oloron ».
  11. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155).
  12. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012).
  13. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le).
  14. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  15. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le).
  16. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le1er novembre 2025)
  17. « Orthodromie entre Sauveterre-de-Béarn et Saint-Gladie-Arrive-Munein », surfr.distance.to(consulté le).
  18. « Station Météo-France « Saint-Gladie », sur la commune de Saint-Gladie-Arrive-Munein - fiche climatologique - période 1991-2020. », surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/(consulté le).
  19. « Station Météo-France « Saint-Gladie », sur la commune de Saint-Gladie-Arrive-Munein - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  20. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  21. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Sauveterre-de-Béarn », surle site de l'Inventaire national du patrimoine naturel(consulté le).
  22. « site Natura 2000 FR7200791 - fiche descriptive », surle site de l'inventaire national du patrimoine naturel(consulté le).
  23. « Liste des ZNIEFF de la commune de Sauveterre-de-Béarn », surle site de l'Inventaire national du patrimoine naturel(consulté le).
  24. « ZNIEFF le « réseau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents » - fiche descriptive », surle site de l'inventaire national du patrimoine naturel(consulté le).
  25. « La grille communale de densité », surle site de l'Insee,(consulté le).
  26. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », surle site de l'Insee,(consulté le).
  27. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surle site de l'Insee,(consulté le).
  28. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  29. a etb« Les risques près de chez moi - commune de Sauveterre-de-Béarn », surGéorisques(consulté le).
  30. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », surGéorisques(consulté le).
  31. « Dossier départemental des risques majeurs des Pyrénées-Atlantiques », surpyrenees-atlantiques.gouv.fr(consulté le), chapitre Risque inondation.
  32. « Retrait-gonflement des argiles », surle site de l'observatoire national des risques naturels(consulté le).
  33. « Sols argileux, sécheresse et construction », surecologie.gouv.fr(consulté le).
  34. abcdefghijklmnopqr etsPaulRaymond,Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale,, 208 p.(BNF 31182570,lire en ligne).
  35. D'aprèsPierre de Marca,Histoire de Béarn
  36. Paul Ourliac et Monique Gilles,Les Fors Anciens de Béarn, Paris, Editions du CNRS,.
  37. abcd eteRéformation de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques,coll. « manuscrits duXVIe au XVIIIe siècle ».
  38. Titres publiés dans l'Histoire de Béarn dePierre de Marca
  39. ab etcTitres de lavicomté de Béarn - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  40. Hommages de Béarn, manuscrit de 1343 - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  41. Fors de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, manuscrit duxive siècle(lire en ligne)..
  42. Contrats retenus par Ohix, notaire deSoule - Manuscrit duXVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  43. Cartulaire d'Orthez, ditMartinet, manuscrit duXIVe siècle auXVIIe siècle - Archives de la mairie d'Orthez
  44. Notaires deNavarrenx - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  45. Censier de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, manuscrit de 1385(lire en ligne).
  46. Ostau Bearnes,« Toponymie des communes béarnaises selon la graphie classique »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)[PDF](consulté le).
  47. Institut béarnais et gascon, « Toponymie des communes béarnaises selon la graphie moderne »[PDF](consulté le).
  48. Philippe Gardes et Thomas Le Dreff, « L’habitat fortifié entre Garonne et Pyrénées de l’âge du Bronze au premier âge du Fer. Un bilan contrasté »,(consulté le)
  49. XavierHÉLARY,L'armée du roi de France : La guerre de Saint Louis à Philippe le Bel, EDI8,, 284 p.(ISBN 978-2-262-04167-0,lire en ligne).
  50. Jean-Baptiste Laborde,Précis d'histoire du Béarn, Marseille, Laffitte Reprints, (1re éd. 1941), 383 p.,p. 176, sans précision de sa source.
  51. « La Basse-Navarre dans la guerre de Navarre (1512-1530), récit historique, d’après Navarra, 1512-1530 de Pedro ESARTE MUNIAIN ».
  52. France,Ordonnance du roi sur l'administration de la justice. [8 May 1788.],(lire en ligne).
  53. Histoire de la guerre dans la Peninsule et dans le midi de la France, depuis l'année 1807 jusqu'à l'année 1814; Publiee a Londres par W. F. P. Napier... Traduction revue, corrigee, et enrichie de notes par... Mathieu Dumas, Treuttel & Würtz,(lire en ligne).
  54. « LIGNES FERROVIAIRES HISTORIQUES ET TOURISTIQUES »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  55. Thierry MARTIN -SOLsTICes, « Archéologie Ferroviaire », surarcheoferroviaire.free.fr(consulté le).
  56. Cellule informatique préfecture 64, « Base communale des Pyrénées-Atlantiques - Intercommunalité »(consulté le).
  57. Annuaire des villes jumelées
  58. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  59. Calendrier départemental des recensements, surinsee.fr.
  60. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  61. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  62. « Ministère de la culture, base Mérimée - Notice sur l'ancien pont ».
  63. « Ministère de la culture, base Mérimée - Notice sur le château de Monréal ».
  64. « Ministère de la culture, base Mérimée - Notice sur la maison Montpribat ».
  65. Ministère de la culture, base Mérimée - Notice sur l'arsenal
  66. « Ministère de la culture, base Mérimée - Notice sur le château vicomtal dit "Château Gaston Phoebus" ».
  67. « Ministère de la culture, base Mérimée - Notice sur l'arsenal ».
  68. « Ministère de la culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-André ».
  69. Armorial de Béarn, 1696-1701 : extrait du recueil officiel dressé par ordre de Louis XIV [sous la direction de C. d'Hozier] / texte publié d'après les manuscrits de la Bibliothèque nationale et annoté par A. de Dufau de Maluquer,... et J.-B.-E. de Jaurgain...(lire en ligne).
  70. a etbArmorial de Béarn, 1696-1701 : extrait du recueil officiel dressé par ordre de Louis XIV [sous la direction de C. d'Hozier] / texte publié d'après les manuscrits de la Bibliothèque nationale et annoté par A. de Dufau de Maluquer,... et J.-B.-E. de Jaurgain...(lire en ligne).
  71. « Pierre-Gédéon, comte de Nolivos, commandeur de l'Ordre militaire de Saint-Louis, maréchal des camps & des armées du Roi, gouverneur-lieutenant-général pour Sa Majesté, des Isles françaises de l'Amérique Sous le Vent.. », surarchive.org(consulté le).

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Alexis Ichas :Dictionnaire historique du gave d'Oloron - Éditions Gascogne - 2020.

Articles connexes

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Liens externes

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