À la frontière duBéarn, cette petite cité médiévale construite sur escarpement rocheux bénéficie de sa situation au carrefour de laSoule et de laBasse Navarre. Sauveterre possède d'importants vestiges médiévaux :église Saint-André,tour Monréal,pont de la Légende et restes de fortifications. Au pied de la cité s'écoule legave d'Oloron.
Sur le plan historique et culturel, Sauveterre-de-Béarn fait partie de laprovince duBéarn, qui fut également unÉtat et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[7].
La commune est drainée par le gave d'Oloron, l’Arrec Héuré, l'Arrioutèque, l’Arrec Baraillou, l’Arriou de Berdigué, un bras du gave d'Oloron, le ruisseau de Mailhos, le ruisseau de Rance, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 19 km de longueur totale[9],[Carte 1].
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
L'île de la Glère est un espace classéEspace naturel sensible du fait de sa végétation (peupliers noirs, buis très abondants, galets de calcaire, d’ophite, de grès et de granit venus des vallées d’Aspe, d’Ossau, et deBarétous). Legave d'Oloron traverse la commune.
Au, Sauveterre-de-Béarn est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[25].Elle est située hors unité urbaine[2] et hors attraction des villes[26],[27].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (62,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (34,2 %), forêts (32 %), zones agricoles hétérogènes (16,2 %), prairies (10,4 %), zones urbanisées (7,2 %)[28]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 4].
En bus : KEOLIS ligne Dax/Puyoo/Salies-de-Béarn/Sauveterre-de-Béarn/Mauléon ; TRANSPORTS 64 ligne 809 Orthez/Salies-de-Béarn/Sauveterre-de-Béarn/St Palais
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment legave d'Oloron et l'Arrec Heuré. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1992, 2009, 2014 et 2018[31],[29].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sauveterre-de-Béarn.
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie[32]. 73,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le, en application de laloi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 6],[33].
Les Agnès, hameau de Sauveterre, est mentionné sous la formelo parsan deus Aignes en 1538[34] (réformation de Béarn[37]).
Le toponymeOreyte apparaît sous les formesOreite (1273[34]),Oreyta (1305[34], titres deBéarn[39]),Oreyte (1307[34],cartulaire d'Orthez[43]),Erreyti (1397[34], notaires deNavarrenx[44]),Horeyte (1538[34], réformation de Béarn[37]) etOréite (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[34]).
L'Arrioutèque ouRioutèque est un hydronyme désignant un affluent dugave de Pau, cité sous les graphiesl'arriu de Ariuteca (1538[34], réformation de Béarn[37]) etRiutèque (1863[34], dictionnaire topographique Béarn-Pays basque).
Le toponymeSunarthe apparaît sous les formesSunarte (1385[34],censier de Béarn[45]) etSunarta (1538[34], réformation de Béarn[37]).
Dans Sauveterre et ses environs subsistent des vestiges de sitesprotohistoriques, comme le montre l'existence des lieux-dits « touroun » et « castéra ».
Le touroun est une enceinte circulaire de type « oppidum isolé ». Il s'agit d'une colline pourvue d'un parapet en terre. Il a un rôle de défense, d'observation et de communication avec le castéra. Le touroun de Sauveterre se situe à l'emplacement du château vicomtal construit au Moyen Âge. Il surplombait le gave d'Oloron et devait permettre de surveiller un pont en bois en contrebas.
Ainsi, même si la ville de Sauveterre n'existait pas encore à cette époque, ces vestiges protohistoriques montrent bien qu’il y a eu une occupation du site bien avant le Moyen Âge.
On trouve la première mention connue du nom de Sauveterre dans le cartulaire deDax, écrit vers 1120. Ce cartulaire explique que vers 1055, un certain « Loup Brasc de Sauveterre » est envoyé par levicomte d’Oloron, Loup Aner, pour déloger le clergé dacquois au profit de l’évêché d’Oloron du Garenx et du Reveset (région environnant Sauveterre). Sa mission accomplie, Loup Brasc reçut un cheval de guerre de grand prix et gouverna la ville de Sauveterre. Sauveterre appartient donc désormais à la vicomté et à l’évêché d’Oloron. Peu de temps après, la vicomté d’Oloron est rattachée à lavicomté de Béarn : Sauveterre fait alors partie duBéarn.
À cette époque, Sauveterre ou « Saubaterre » enbéarnais, est une ville construite sur un escarpement rocheux surplombant le gave d'Oloron. La cité médiévale faisait face à laSoule et auroyaume de Navarre au sud, ainsi qu'à laGascogne au nord-ouest. Sauveterre a donc pour rôle de défendre les frontières sud et ouest du Béarn. La ville forme un premier bourg, organisé autour du château, qui domine le pont enjambant le gave d’Oloron. Il s'agit du « bourg Mayou », ou « bourg Majeur » en béarnais.
Entre la deuxième moitié duXIIe siècle et la première moitié duXIIIe siècle, uneéglise au nom de Saint-André est édifiée. Cette vaste église est construite hors du premier bourg. Un deuxième bourg, « le bourg Saint-André », va donc se créer autour de cette église. On construit notamment dans ce nouveau bourg latour Monréal.
La création du bourg Saint-André coïncide avec le nom de Sauveterre. En effet, Sauveterre ouSalva Terra en latin signifie « la terre sauve ». Ce nom désigne une installation médiévale sous protection ecclésiastique : lesSauvetés, développées durant leXIe siècle et leXIIe siècle. Une sauveté était délimitée par des croix et par des fortifications autour d’une église.
Le bourg Saint-André aurait donc pu être construit auXIIe siècle par les évêques d’Oloron qui avaient un pouvoir encore persistant dans la région, et qui étaient alliés auxvicomtes de Béarn. Sauveterre serait donc une sauveté particulière car levicomte et leclergé possédaient deux bourgs distincts dans la même ville. Latour Monréal qui est située juste à côté de l’église Saint-André pourrait alors être le palais épiscopal des évêques d’Oloron.
Au Moyen Âge, Sauveterre-de-Béarn devient l'un des principaux bourgs de laVicomté de Béarn d'un point de vue économique et militaire. La cité devient également une halte indispensable pour les pèlerins deSaint-Jacques-de-Compostelle car la cité est située sur lavoie de Vézelay.
AuXIIIe siècle,Gaston VII de Béarn renforce les fortifications de Sauveterre-de-Béarn. Il fait reconstruire ou rénover le château vicomtal, l'hôpital des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle et fortifie un pont primitif. Il meurt en 1290 en son château de Sauveterre.
En l'an 1276,Philippe III le Hardi,roi de France, décide de rétablir sa sœur,Blanche de France, sur le trône deCastille. Pour cela, le roi de France décide de lever en été unost[49] considérable afin d’envahir la Castille. L’armée française s’arrêta à Sauveterre de Béarn et ne franchit pas les Pyrénées, faute de vivres suffisants et car l’hiver arrivait. Les troupes françaises rebroussèrent chemin en novembre de la même année.
Vue sur la Tour Monréal et le Pont de la Légende.
AuXIVe siècle, le règne deGaston Fébus apporte beaucoup à Sauveterre-de-Béarn. En pleine guerre de cent ans, Gaston Fébus obtient l’indépendance du Béarn. Sauveterre prospère encore davantage grâce à sa situation au carrefour de la voie Est-Ouest, entreToulouse, située dans leroyaume de France, etBayonne, qui se situe en Gascogne anglaise, et la voie Nord-Sud reliée à l’Espagne. Les fortifications de Sauveterre-de-Béarn sont également renforcées et améliorées. Le château de Sauveterre et le pont, construits parGaston VII de Béarn, sont remaniés par Gaston Fébus. Le pont prend alors son allure définitive, celle dupont de la Légende. Enfin, le 10 juin 1364, sur la demande deGaston Fébus, lePape Urbain V autorise l'installation des Carmes à Sauveterre. Dans son testament daté du, Dossine CLAVARIE fait un legs à "l'église de Notre Dame des Carmes de Saubaterre" (E1615 Notaires de Navarrenx). Gaston Fébus meurt en 1391, dans la forêt deL'Hôpital-d'Orion lors d’une partie de chasse. Son corps est alors ramené dans le château de Sauveterre, la ville la plus proche. Il fut ensuite inhumé au couvent des Jacobins àOrthez.
Paul Raymond note qu'en 1385, Sauveterre comptait 226 feux, ce qui fait l'un des centres de population les plus importants du Béarn. Sonbailliage comprenait également les paroisses deCarresse,Cassaber, ainsi que celles incluses dans les subdivisions de Garenx et dans la viguerie de Mongaston.
AuXVIe siècle, la ville de Sauveterre subit plusieurs revers.
En 1512 et en 1513, Jean d’Albret, soutenu par leroyaume de France, essaie vainement de reconquérir laHaute-Navarre perdue face à Ferdinand de Castille. Les troupes françaises et béarnaises sont stationnées à Sauveterre et les attaques partent de la cité.
En 1523,Henri d’Albret, vicomte de Béarn, essayant en vain de reconquérir la Haute-Navarre perdue par son père Jean d’Albret, profite du différend entre le roi de FranceFrançoisIer et le roi d'EspagneCharles Quint. La France envahit alors la Navarre et prendPampelune. À la suite de quoi Charles Quint contre-attaque, récupère la Haute-Navarre et envahit laBasse-Navarre. L’Espagne de Charles Quint, sous le commandement dePhilibert de Challon, prince d’Orange, veut alors envahir le royaume de France. Pour cela, Philibert de Challon doit passer par leBéarn, et en 1523, il se retrouve devant Sauveterre. Le 16 novembre 1523, le prince d’Orange assaille la cité de Sauveterre qui capitule[51]. Cependant, le 2 décembre de la même année, le baron de Miossens et une petite troupe béarnaise parvient à reprendre Sauveterre.
Par la suite, la situation se rétablit et la Navarre est coupée en deux : la Haute-Navarre est sous domination espagnole tandis que la Basse-Navarre est conservée par le Béarn.
Pendant lesguerres de religion, Sauveterre tout comme le Béarn devient protestante. Ville-frontière calviniste face auxBasques catholiques, Sauveterre est attaquée par les Basques en 1569. La ville est alors récupérée par la force, par un lieutenant soumis aux ordres deJeanne d’Albret. À cette époque, le culte catholique est interdit dans la cité et le couvent des Carmes détruit ; les religieux sont bannis et exilés. L’église Saint-André est cependant épargnée et conservée pour l’exercice du culte protestant. Un temple est édifié par la suite. Le fort Tolose est également construit en 1580 afin de protéger le rempart nord de Sauveterre de potentielles attaques de la part du royaume de France catholique.
Lors de ces deux mises à sac, Sauveterre subit beaucoup de dégâts et perd de nombreux habitants. Elle reste pourtant un centre de pouvoir et de décision.
Dès le début duXVIIe siècle, en 1606, est créé dans la ville le siège d’unesénéchaussée[52] où des décisions de justice sont rendues, ce qui donne à la ville un second souffle. En 1620, leBéarn est rattaché auroyaume de France. Le château n'est alors conservé que pour abriter des geôles.
En 1732, une crue emporte le pont de la Réclusy, le pont du Miéy et une partie dupont de la Légende. Ils ne seront pas reconstruits, faute de moyens. Un système de bac sera alors mis en place.
De 1789 à 1795, un nouveau pont est édifié mais la ville a déjà perdu beaucoup de son attrait commercial.
Lors de laRévolution, la sénéchaussée de Sauveterre est supprimée. Les sauveterriens, comme tous les béarnais, doivent alors abandonner lebéarnais, langue qui fut celle de l’État souverain deBéarn.
En février 1814, à la suite de laperte de l’Espagne par Napoléon, l'armée de coalition anglo-portugaise sous le commandement duMarquis de Wellington envahit le sud de la France. LeMaréchal Soult a alors pour ordre d’empêcher la coalition anglo-portugaise de conquérir les villes deBayonne,Bordeaux etToulouse.
Le 24 février, quatre compagnies et un petit corps de cavalerie anglais passent legave d’Oloron en aval du pont de Sauveterre[53]. Un régiment français attaqua aussitôt les troupes anglaises qui furent obligées de se retirer de l’autre côté du gave avec une perte de 90 hommes, dont quelques-uns furent noyés et 30 faits prisonniers.
Malgré cette victoire, les forces engagées dans le conflit de part et d'autre sont inégales, et les Français sont contraints d'évacuer Sauveterre dans la nuit du 24 au 25 février. Avant de se retirer de la ville, ils détruisent le pont de Sauveterre. Les Anglais le réparent, entrent dans Sauveterre et occupent la ville. Deux jours plus tard, le 27 février a lieu la mémorablebataille d’Orthez, à 20 km de là.
Le début duXIXe siècle voit l'urbanisation de Sauveterre-de-Béarn se modifier : les murailles sont égalisées au Nord et à l'Ouest, des espaces publics sont aménagés comme la Place Royale, et de nouveaux axes de circulation comme la route deSalies-de-Béarn sont ouverts.
Au début duXXe siècle, Sauveterre avait deux gares[54]. L’une se situait sur la ligne Sauveterre-Oloron[55] et l’autre se trouvait sur la ligne Puyoô-Mauléon. Les deux lignes sont aujourd’hui fermées et déposées, quelques ouvrages d'art subsistent encore.
Cette devise vient des écrits enoccitan deGaston Fébus, Sauveterre, bonne terre, bonne gens.
Légende : En l'an 1170, la vicomtesseSancie, l’infante Léofas, attend un héritier lorsque meurt son époux,Gaston V, vicomte de Béarn. Leur enfant nouveau-né, « difforme en tout son corps », à son tour est frappé par la mort. Des rumeurs sont alors avancées : « Elle a tué son fils en lui donnant le jour ! ».
Son frère,Sanche, roi de Navarre, estime queSancie devra subir par l’eau lejugement de Dieu. Elle est conduite en robe blanche, devant trois mille personnes, sur le Pont Vieux de Sauveterre. Elle est jetée dans le gave pieds et poings liés. Elle regagne pourtant la berge opposée au pont :Sancie est bien vivante,Sancie est innocente !
le syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable du Saleys et des gaves ;
le syndicat intercommunal des gaves et du Saleys ;
Bilta Garbi : traitements des déchets ;
Syndicat mixte pour la gestion du tourisme.
Sauveterre-de-Béarn accueille le siège du centre intercommunal d'action sociale de Sauveterre-de-Béarn ainsi que ceux de la communauté de communes de Sauveterre-de-Béarn, du SIGOM et du syndicat intercommunal des gaves et du Saleys.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[59].
La commune dispose d'un réseau d'artisans et de commerçants qui assurent le minimum des prestations nécessaires à la vie quotidienne de ses habitants : boulangerie, boucherie, supermarché, travaux du bâtiment, une offre de restauration de qualité avec la présence de restaurants et bars ouverts tant aux résidents qu’aux touristes de passage.
L’activité agro-alimentaire est effectivement une source d’emploi essentielle.
L’autre branche importante dans l’activité locale est la filière santé action sociale avec une maison de retraite et un centre médico-social.
L’agriculture représente aussi une partie des actifs non négligeable. Les exploitations agricoles sont essentiellement productrices de culture (maïs, blé, colza), mais aussi de viande de boucherie (blonde d’Aquitaine). L’ensemble de la commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty, concernant le fromage de brebis. Il existe lelabel rouge bovin viande sur la commune.
La commune une activité touristique : depuis 2010, le Béarn des gaves bénéficie du labelPays d'Art et d'Histoire, octroyé par le Ministère de la Culture. Le Guide Michelin 2017 a apprécié sa venue à Sauveterre-de-Béarn en classant la cité parmi ses Plus beaux villages de France[réf. nécessaire].
Lepont de la Légende,Classé MH(1886)[62]. Autrefois, trois ponts (le pont de la Légende, lepont du Miéy et le pont de la Réclusy) reliaient la rive droite à la rive gauche dugave d'Oloron. Mais en1732, une violente crue centennale emporta une partie du pont de la Légende. Il ne reste désormais plus que la moitié de cepont fortifié. C'est d'ailleurs sur ce pont que la reine Sancie aurait subi lejugement de Dieu en1170.Gaston VII de Béarn (1229-1290) etGaston Fébus (1349-1391) ont ensuitefortifié ce pont en y ajoutant tour,escalier à vis, chambre de manœuvre,bretèche etpont-levis. À l'entrée du pont, se trouvait l'hôpital Saint-Jacques des pèlerins de Compostelle.
La maison forte. Il s'agit d'un ancien bastion qui avait pour but de protéger la ville. Des meurtrières étaient disposées sur sa façade, elles sont de nos jours couvertes d'enduit.
La chapelle Saint-Martin deSunarthe qui est une chapelle romane. Édifiée vers l'an 1250, elle faisait partie d'uneabbaye laïque. Elle se situe sur le chemin de pèlerinage de Vézelay.
L'ancien couvent desCarmes fondé en 1364 sur la demande deGaston Fébus. Ce couvent demeurera intact jusqu'en 1569, date à laquelle, après le saccage des Basques catholiques contre les protestants, tout le Béarn se replace sous l'autorité deJeanne d'Albret. Les Carmes abjurent la foi catholique, ou sont pendus, ou jetés dans le puits du couvent.
La commanderie de Saint-Antoine ou couvent desAugustins. Sur la vieille porte plein cintre, sont gravées dans la pierre, les lettres "D.D.B." et au-dessous la date "14+60".
La commune dispose d'une école primaire, d'un collège public (le collège Reine-Sancie), d'une école et d'un collège privés (le collège Saint-Joseph), ainsi que d'un lycée privé (le lycée privé rural Notre-Dame).
La commune dispose d'une salle des sports, d'une salle de judo, d'un parcours pour canoë-kayak. Elle dispose aussi de trois courts de tennis, d'un terrain de pétanque, de trois frontons et d'un stade de rugby.
Plusieurs activités sportives sont proposées, dont :
le rugby : l’Union Stadiste Sauveterre Rugby (USSR) ainsi que l'Union Sportive Sauveterre (club historique champion de France) fusionné avec l'AS Salies sous le nom Rugby Club Béarnais.
le tennis : le Tennis Club Sauveterre de Béarn ;
le judo : le Judo Club Sauveterre ;
le basket : le Sauveterre Basket Club (SBC) ;
le cyclisme : le Vélo Sport Sauveterre ;
le canoë/kayak : l'Union sportive Sauveterrienne Canoë Kayak (USSCK) ;
La population peut bénéficier des services de la Maison de santé, tandis que, ostéopathes, infirmièr(e)s et pharmaciens renforcent le suivi médical local. Il y a aussi la présence d’une maison de retraite et d’un centre médico-social.
Jacques de Béziade[69], natif de Sauveterre, qui fut nommé parHenri IV premier valet de sa garde-robe en 1608. Il garda sa fonction sousLouis XIII. Il était appelé à la Cour "Monsieur de Sauveterre".
Léon Bérard, (1876-1960) avocat né à Sauveterre-de-Béarn, maire de Sauveterre de 1904 à 1908, secrétaire d'État en 1912, ministre de l'instruction publique de 1919 à 1924. En 1940, Laval le nomme ambassadeur de France au Vatican. Il entre à l'Académie française en 1934. Il meurt à Paris en 1960 et est enterré à St Gladie (4 km de Sauveterre-de-Béarn).
Pierre-Henri Teitgen, est né le 29 mai 1908 à Rennes (Ille-et-Vilaine). Il fut ministre de la Justice en 1945 et 1946 et ministre d'État chargé de l'Information en 1949-1950. Décédé à Paris le, il est inhumé à Sauveterre-de-Béarn dans le cimetière à côté de la chapelle Saint-Martin de Sunarthe.
Prosper Minvielle est un homme politique français né le 25 janvier 1880 àPau (Pyrénées-Atlantiques) et décédé le 12 octobre 1954 à Sauveterre-de-Béarn (Pyrénées-Atlantiques). Inscrit au groupe desRépublicains de gauche, il était maire de Sauveterre-de-Béarn ainsi que conseiller général et député des Basses-Pyrénées de 1928 à 1932.
Francis Haget est un joueur français de rugby à XV, né le à Sauveterre-de-Béarn. Il a évolué au poste de seconde ligne auSU Agen et auBiarritz Olympique, ainsi qu'au sein de l'équipe de France avec 40 sélections entre 1974 et 1987.
Cyril Barthe, coureur cycliste né à Sauveterre-de-Béarn en 1996. Champion de France espoir en 2018, il participe aux édition 2020 et 2025 duTour de France.
↑Dans les sites Natura 2000, lesÉtats membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[20].
↑Les ZNIEFF detype 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
↑Pierre de Marca ne mentionne rien sur cet entretien (Histoire de Béarn 1640, consulté le 8 février 2025) ;Jules Michelet, quant à lui, raconte l'entretien sans précision de lieu et avec la date hypothétique 3 mai (Histoire de France, tome VI, p. 28, 1844[1]) en citant sa source,Jerónimo ZuritaAnales de la corona de Aragon, à partir du tome XVII(es)[2] (version de 1668)
↑La date, 3 mai 1462, et lieu de rencontre attribué à Sauveterre sont adoptés par la plupart des historiens contemporains français et espagnols telsJean Favier (Louis XI, p. 430, Fayard 2021 ; consulté le 8 février 2025) et Luis Suárez Fernández (université autonome de Madrid,Fernande el Católico y Leonor de Navarra, revueEn la España Medieval, tome III, p. 619, 1982[3] ; consulté le 10 février 2025)
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑France,Ordonnance du roi sur l'administration de la justice. [8 May 1788.],(lire en ligne).
↑Histoire de la guerre dans la Peninsule et dans le midi de la France, depuis l'année 1807 jusqu'à l'année 1814; Publiee a Londres par W. F. P. Napier... Traduction revue, corrigee, et enrichie de notes par... Mathieu Dumas, Treuttel & Würtz,(lire en ligne).
↑Armorial de Béarn, 1696-1701 : extrait du recueil officiel dressé par ordre de Louis XIV [sous la direction de C. d'Hozier] / texte publié d'après les manuscrits de la Bibliothèque nationale et annoté par A. de Dufau de Maluquer,... et J.-B.-E. de Jaurgain...(lire en ligne).
↑a etbArmorial de Béarn, 1696-1701 : extrait du recueil officiel dressé par ordre de Louis XIV [sous la direction de C. d'Hozier] / texte publié d'après les manuscrits de la Bibliothèque nationale et annoté par A. de Dufau de Maluquer,... et J.-B.-E. de Jaurgain...(lire en ligne).