Statistiques 1991-2020 et records LE BOURGET (95) - alt : 49m, lat : 48°58'02"N, lon : 2°25'39"E Records établis sur la période du 01-07-1920 au 03-12-2023
Leparc des Prés-sous-la-Ville est le plus important espace vert de la ville. Il comporte des paysages vallonnés un plan d'eau ainsi que des jeux d'enfant et des tables de camping en libre accès.
Lesquare paysager d'Hattersheim est situé à Sarcelles-Village.
Lechemin-du-bois-fleuri, est une « coulée verte » située entre la rue Pierre-Brossolette et la rue Bellevue. On y voit une partie des jardins familiaux de la ville.
Sarcelles est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10].
L'agglomération est constituée de deux parties distinctes : le vieux Sarcelles, dit « Sarcelles-village », édifié au bord duPetit Rosne et regroupé autour de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Sarcelles, et le grand ensemble contemporain, édifié dans les années 1950 un kilomètre plus au sud. C'est en réaction à cet urbanisme identifié à laCaisse des Dépôts et Consignations, l'un de ses financeurs principaux, que seront édifiées les Villes Nouvelles comme Cergy ou Marne-la-Vallée. La ville s'étend sur 4,6 km du nord au sud et 3,1 km d'est en ouest.
Sarcelles possède peu d'édifices anciens, tous rassemblés dans le village, et construit peu aujourd'hui, car soumis au plan d'exposition au bruit de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle qui limite drastiquement la construction. L'essentiel du parc date des années 1955 à 1970 : pas moins de 78,1 % des logements ont été bâtis entre 1949 et 1974. Cette particularité provoque un réel problème d'urbanisme et de financement : tout le parc ayant sensiblement le même âge, tout est également à réhabiliter en même temps.
Sarcelles est divisé en huit quartiers distincts (population1999/part de la population totale de la ville) :
La Sous-Préfecture (au centre-ouest) : 243hab. (0,4 %) ;
La Pointe 3/4 - Les Mureaux (au sud-ouest) : 136hab. (0,2 %).
Le « village » est constitué d'un habitat continu bas, majoritairement duXIXe siècle et du début duXXe siècle, entrecoupé d'immeubles plus récents. Au nord, s'étend un important quartier pavillonnaire, les Chardonnerettes. À l'est, se situe une grande zone d'activité le long de laRN 16, deux petits quartiers pavillonnaires (le Haut du Roy et le Mont de Gif) ainsi que quelques cultures céréalières qui résistent à l'urbanisation. Au sud, se situe le quartier de Sarcelles-Lochères, la ville nouvelle des années 1950, constituée de tours et d'immeubles de quatre étages. Ce quartier reste clairement séparé du reste de l'agglomération, aucune trame urbaine cohérente ne le liant aux autres quartiers. Un parc et des équipements sportifs séparent en effet les deux. Près de deux cents hectares ne sont pas bâtis, ce qui représente près de 30 % de la surface de la commune.
Sarcelles présente ainsi tous les éléments constitutifs d'un paysage urbain, faisant cohabiter des zones rurales avec des quartiers pavillonnaires et une importante zone d'habitat collectif dense[14].
Le quartier de Lochères est construit entre 1955 et 1976 par l'architecteJacques Henri-Labourdette et Roger Boileau. Les premiers habitants arrivent en 1956. Il comporte 12 368 logements en location et en propriété. Ce trèsgrand ensemble est constitué de 10 sous-quartiers[15] :
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Sarcelles en 2021 en comparaison avec celle du Val-d'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion desrésidences secondaires et logements occasionnels (0,9 %) par rapport au département (1,5 %) et à la France entière (9,7 %).
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)
0,9
1,5
9,7
Logements vacants (en %)
4,6
6
8,1
Avec 9 505 logements de typeHLM soit 52,7 % du parc en 1999 (23,4 % dans la région), la ville respecte largement les dispositions de l’article 55 de laloi solidarité et renouvellement urbain (SRU) de fixant à 20 % le taux minimum de logements sociaux pour les communes les plus importantes.
La taille des ménages est alors bien plus importante que dans la région : la ville ne compte que 21,4 % de personnes vivant seules contre 34,6 % dans la région, en revanche les familles importantes représentent 11,0 % de la population contre 2,8 % dans la région. Le nombre moyen de personnes par logement est important : 3,2 personnes en moyenne contre 2,4 en Île-de-France. La situation s'explique par une part élevée de populations d'origineimmigrée aux familles très nombreuses.
La plupart des habitations possèdent en 1999 4 pièces ou plus (57,9 % contre 41,4 % en moyenne régionale) ; les petits logements restent minoritaires : seulement 2,1 % de logements d'une pièce contre 11,8 % dans la région.
La ville possède par conséquent des logements de plus grande surface que la moyenne francilienne habitées par des familles nombreuses, mais une part très importante de ces logements sont de type HLM, ce qui favorise la ghettoïsation de la commune[I 6],[16].
Tramway à la stationLes Cholettes.Un bus de la ligne RATP 268, rue Pierre-Brossolette à Sarcelles-Village.
Laroute nationale 16 (Paris-Chantilly) relie Sarcelles directement à la capitale en la traversant du sud au nord.
La route départementale 125 la traverse d'ouest en est et constitue une importante liaison locale reliant Sarcelles-village au quartier de Lochères mais également un axe intra-départemental duVal-d'Oise (Montmorency-Garges-lès-Gonesse-Dugny-Le Bourget.
Sarcelles est desservie par deux gares ferroviaires, une ligne detramway et plusieurs lignes de bus : .
lagare de Pierrefitte - Stains se situe également à proximité de la commune et est accessible par la ligne 268 de la RATP.
le tramwayT5 dessert depuis le cinq stations situées dans le Grand Ensemble de Sarcelles : Garges - Sarcelles, Lochères, Paul Valéry, Les Flanades et Les Cholettes.
Sarcelles pourrait venir de « Cercillia » (domaine de « Cercillius »).
Sarcelles viendrait plus plausiblement de « cercella » qui dans la langue gallo-romane signifierait lieu où l’on fabrique des cercles ou cerceaux pour les barriques de vin. Rappelons que la vigne fut introduite en France par les romains et que Sarcelles eut un passé de vignerons.
Le nom de la ville proviendrait de l'anthroponyme gallo-romainCercellus ou peut-être de « Cercella », cité en 862 : fabrique de cerceaux pour tonneaux.
Le village duXVIIIe siècle vit de laviticulture et des arbres fruitiers. Le dénombrement de l'élection de Paris compte trente-neuffeux en 1709 ; le dictionnaire universel publié en 1726 annonce mille-soixante habitants[23].En 1729, lorsque l'archevêque de Paris révoque le curé de Sarcelles, l'auteur pamphlétaireNicolas Jouin écrira une suite de harangues qui eurent un tel succès qu'elles donnèrent naissance à ungenre littéraire : lasarcellade, du nom du village[24],[25],[26].
Dans les années 1930, la culture légumière est prédominante : sur350 hectares de terres cultivables, 96 sont occupés par les cultures de petits-pois, 65 par leschoux-fleurs.
La ville de Sarcelles s'est engagée dans un travail de collecte de la mémoire des Sarcellois : la mémoire de la libération des habitants, là où ils vivaient pendant cette période de guerre[27]. Ces textes publics permettront de mieux comprendre le quotidien des français pendant cette période douloureuse. Il sera également possible de lire l'histoire de Sarcelles pendant cette période.
Mais c'est après laSeconde Guerre mondiale que l'histoire de Sarcelles s'accélère. Dans un contexte national de pénurie de logements amplifiée par un solde naturel très positif (« baby boom ») et dans le même temps uneimmigration massive mais également lerapatriement des français d'Algérie dont une partie non négligeable s'installera à Sarcelles, unGrand Ensemble dit de première génération (caractérisé par urbanisme de longues barres horizontales, sans recherche architecturale, le long des rails implantés pour les grues de chantier) s'installera ex nihilo au milieu des champs de la bourgade sarcelloise.
On doit la conception de la cité aux architectes françaisJacques Henri Labourdette etRoger Boileau, qui ont œuvré entre 1955 et 1975. Au total, ce sont 12 368 logements qui sont ainsi construits pour le compte de laSCIC et ses filiales, ce qui en fait sans doute le plus vastegrand ensemble de France[28].
Une campagne commence dans les années 1962-1963 menée par la grande presse quotidienne de l'époque (l'Aurore, leFigaro,France soir...)[29] où va se dégager peu à peu le thème de lasarcellite (le terme de la « sarcellite » aurait été inventé par un habitant s’exprimant sur les ondes d’Europe 1[30]). La « sarcellite » serait la maladie des habitants de Sarcelles, la maladie des habitants desgrands ensembles. Les journalistes de la presse écrite, qui disaient avoir enquêté dans lesgrands ensembles, développaient des représentations médiatiques qui condamnaient Sarcelles et lesgrands ensembles[29]. Mais les historiens des grands ensembles mettent en évidence, à l'encontre de cela, un véritable attachement des habitants à leur cité, qui était aussi visible dans des émissions de laRTF[29]. Sarcelles n'était par ailleurs pas un désert social, politique ou idéologique. Les militants d'associations locales, les réseaux chrétiens, chrétiens de gauche, les partis politiques (PSU,PCF...) étaient présents[29].
En juillet 2014, à l'occasion demanifestations en faveur de laPalestine, des émeutes accompagnées de violences éclatent dans la ville, qui avait déjà autrefois été fortement touchée par lesémeutes de 2005 et de 2007[31],[32].
La ville est le chef-lieu de l'arrondissement de Sarcelles depuis l'an 2000[34],[I 1]. La sous-préfecture a emménagé à Sarcelles quatre ans plus tard, en avril 2004. C'est par l'impulsion deJean-Pierre Chevènement, alors ministre de l'Intérieur, et de son conseillerJean-Yves Autexier (Maire-adjoint à Sarcelles d'Henri Canacos, maire PCF jusqu'en 1983) que le déménagement de lasous-préfecture a été possible.
Lors desélections municipales de 2008, la liste d'union de la gauche conduite parFrançois Pupponi a été élue dès le premier tour avec 68,83 % des suffrages exprimés[38]. Cela lui ouvre la voie pour un second mandat (2008-2014), ou un troisième si l'on prend en compte sa succession à Dominique Strauss-Kahn en 1997. Il est réélu lors desmunicipales de 2014, mais, frappé par les règles limitant lecumul des mandats en France doit démissionner en août 2017 à la suite de sa réélection comme député dans lahuitième circonscription du Val-d'Oise.
Il fait élire en septembre 2017 par le conseil municipal son successeur, Nicolas Maccioni, son premier adjoint aux finances depuis 2014. Celui-ci ayant démissionné en mars 2018 pour « des raisons personnelles et familiales », il est remplacé par la communiste Annie Péronnet en mars 2018, élue avec 28 voix, 17 abstentions, alors que la majorité municipale compte 36 sièges. Celle-ci démissionne « pour raisons de santé » en décembre 2018. Le conseil municipal élit donc le quatrième maire de la mandature 2014-2020, Patrick Haddad, unique candidat du groupe de la majorité socialiste et apparenté, par 34 voix contre 9 face à David Grandon (LREM)[39].
Lors du deuxième tour desélections municipales de 2020 dans le Val-d'Oise, la liste PS menée par le maire sortant Patrick Haddad remporte la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 5 584 voix (57,85 %, 36 conseillers municipaux élus dont 13 communautaires) devance de 1 516 voix celle DVG de l'ancien maireFrançois Pupponi[40] (4 068 voix, 42,14 %, 9 conseillers municipaux élus, dont 3 communautaires), lors d'un scrutin marqué par lapandémie de Covid-19 en France où 63,98 % des électeurs se sont abstenus[41],[42].
L'un des colistiers de François Pupponi a contesté les résultats des élections, alléguant de nombreuses et graves irrégularités dans la campagne électorale et des comptes de campagne[43]. Aucun de ces griefs n'a été retenu par letribunal administratif de Cergy, qui a donc confirmé le la régularité de l'élection[44].
Professeur d'université Ministre(1991 → 1993 et 1997 → 1999) Député du Val-d'Oise (8e circ.)(1988 → 1991, 1997 et 2002→ 2007) Démissionnaire après sa nomination comme ministre
À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu très majoritairement les suffrages se placer sur les deux principaux candidats, en têteSégolène Royal avec 37,35 % (national : 25,87 %), suivi deNicolas Sarkozy avec 33,98 % (national : 31,18 %), puisFrançois Bayrou avec 12,95 % etJean-Marie Le Pen avec 6,90 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 3,5 %. Le second tour a vu arriver en têteSégolène Royal avec 53,27 %,Nicolas Sarkozy totalisant 46,73 % des suffrages sarcellois, chiffres inverses aux résultats nationaux avec un taux d'abstention de 18,19 %, légèrement supérieur à la moyenne nationale de 16,03 %[76].
Au premier tour de l’élection présidentielle de 2012, les quatre premiers candidats retenus par les électeurs de Sarcelles sontFrançois Hollande (43,95 % des suffrages exprimés)Nicolas Sarkozy (26,79 %),Jean-Luc Mélenchon (11,41 %) etMarine Le Pen (10,03 %). Au second tour, le candidat élu François Hollande obtient12 388 voix (60,94 %) et Nicolas Sarkozy8 132 voix (39,06 %) lors d'un scrutin où 23,56 % des électeurs se sont abstenus[77].
Au premier tour de l’élection présidentielle de 2017, les quatre premiers candidats retenus par les électeurs de Sarcelles sontJean-Luc Mélenchon (29,92 % des suffrages exprimés),François Fillon (22,21 %),Emmanuel Macron (22,20 %) etMarine Le Pen (11,80 %). Au second tour, le candidat élu Emmanuel Macron obtient13 424 voix (78,81 %) et Marine Le Pen3 609 voix (21,19 %) lors d'un scrutin où 34,75 % des électeurs se sont abstenus[78].
Au premier tour de l’élection présidentielle de 2022, les quatre premiers candidats retenus par les électeurs de Sarcelles sontJean-Luc Mélenchon (47,95 % des suffrages exprimés),Emmanuel Macron (18,73 %),Marine Le Pen (12,62 %) etÉric Zemmour (11,55 %). Au second tour, le candidat élu Emmanuel Macron obtient9 722 voix (67,87 %) et Marine Le Pen4 602 voix (32,13 %), lors d'un scrutin où 44,95 % des électeurs se sont abstenus[79].
Depuis juin 2000, Sarcelles possède également unconseil des retraités citoyens, ouvert aux personnes âgées d’au moins cinquante ans et en préretraite ou retraite. Cette initiative a été mise en œuvre après avoir constaté que bon nombre de retraités souhaitaient fortement être acteurs dans la vie de la cité et y jouer un rôle social. Ils participent à une ou plusieurs des quatre commissions thématiques de réflexion : citoyenneté, environnement, interculturelle et mémoire[réf. nécessaire].
La ville possède également unconseil local des jeunes, composé de vingt-quatre jeunes âgés de quinze à vingt ans et issus des différents quartiers de la ville.
La ville relève de l'académie deVersailles et de l'inspection académique duVal-d'Oise. Les écoles de la commune sont gérées par les inspections de l'inspection départementale de l’Éducation nationale de Saint-Brice-Sarcelles-Nord (6, allée Jean-de-La Fontaine 95350Saint-Brice-sous-Forêt) et de Sarcelles-Sud (École Delpech, 148, avenue de la Division-Leclerc). Les deux circonscriptions font partie du bassin d'éducation et de formation de Sarcelles[82].
La salle des fêtes Jacques-Berrier, à Sarcelles-Village.
La ville offre toute l'année un accès varié à la culture :
LaMédiathèque Intercommunale Anna Langfus (3, place Jean Moulin, anciennement 7, Bd Bergson), actuellement mise en réseau avec les autres médiathèques de laCommunauté d'agglomération Roissy Pays de France. Près de 70 000 documents : presse, livres, dvd, cd et vinyles, sont proposés à l’emprunt ou en lecture sur place dans des espaces aérés et lumineux. Une exposition permanente présente les « Grands ensembles » de manière ludique et interactive.
L'école municipale de musique à rayonnement communal, enseigne une trentaine de disciplines, pour les enfants comme pour les adultes, dont le jazz, les instruments à cordes ou à vent ainsi que des pratiques collectives : chorales, musique de chambre, ateliers, etc[83]. ;
L'école municipale d'arts Janine-Haddad[Note 4] (5, route de Garges)[84] ;
Lamaison du patrimoine, (1 rue des Piliers - Sarcelles-Village)[85] ;
Plusieurs maisons de quartier, comme celles des Vignes blanches, des Chardonnerettes et Valéry Watteau. Et trois centres sociaux : l'un municipalRosier-Chantepie (1 rue Gascogne), le second de la Caisse d'Allocations Familiales du Val-d'OiseLes Lochères (centre commercialno 4, avenue Paul-Valéry) et le dernier associatifEnsemble à Sarcelles (5 rue de Pontoise)
Le « Club des Belles Images » est une association des photographes amateurs et professionnels créée en 1971[86].
Le Forum des Cholettes, fermé en 1997 pour cause d'amiante, était un centre culturel fondateur de l'identité du Grand Ensemble. Grande salle de spectacles, cinéma de 250 places, foyers d'exposition, salle de bal, etc.
Depuis 2017, la ville dispose d'unmultiplexe à l'enseigneCGR My Place[87].
La commune dispose detrois maisons de retraite[Quand ?], les résidences Mapi (privée), Santé le cèdre bleu (publique) et la résidence des Vergers (foyer logement)[91].
La ville de Sarcelles possède une mauvaise réputation en ce qui concerne la sécurité et les revenus des habitants. En effet, la ville connait un taux de criminalité très élevé et figure parmi les villes les plus pauvres de France, avec un taux de chômage particulièrement haut. Le quartier des Lochères souffre aujourd’hui encore d'une délinquance enracinée, de l’implantation du trafic de drogues et d'organisations criminelles en bandes organisées mais également d'insalubrité. Il a été retenu parmi les principaux « quartiers de reconquête républicaine ». Les affrontements entre bandes sont les plus gros fléaux de la ville. Elle a été sévèrement touchée par les émeutes de 2005 et fut l'un des épicentres des émeutes de 2007[réf. nécessaire].
Sarcelles relève de la compétence dutribunal de proximité de Gonesse (depuis la suppression du tribunal d'instance d'Écouen en février 2008[92]), et dutribunal judiciaire ainsi que decommerce de Pontoise. La ville accueille par ailleurs une maison de la justice et du droit (31, avenue du 8-Mai-1945)[93],[94].
Sarcelles a connu un développement très rapide qui la classe dans la catégorie desvilles-champignons : ne comptant qu'environ 8 000 habitants au début des années 1950, elle en avait 35 800 en 1962 et dépassait 50 000 avant la fin des années 1960, devenant la deuxième plus grande ville du Val-d'Oise derrièreArgenteuil. La ville occupe le78e rang national en population. Sontaux de natalité est de 20,29/1000 et sontaux de mortalité de 6,40/1000.Sarcelles est une ville jeune : 34,9 % de la population a moins de 20 ans, 42,4 % moins de 25 ans et 13,6 % a plus de 60 ans.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[95],[Note 5].
En 2022, la commune comptait 58 576 habitants[Note 6], en évolution de +1,38 % par rapport à 2016 (Val-d'Oise : +4 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 1999) Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
Sur un total de 57 871 habitants en 1999, 9 285 (16 %) étaient nés à l'étranger et de nationalité étrangère, 6 282 (11 %) étaient français d'acquisition et 3 413 (6 %) étaient français de naissance mais nés à l'étranger ou bien dans les anciensdépartements français d'Algérie. La ville compte une des plus importantes communautés derapatriés d'Algérie.
Si, parmi lesétrangers, la part desAlgériens (14,7 %) ou desMarocains (11,8 %) reste conforme à la moyenne régionale (respectivement 17,3 % et 10,4 %), celle desTunisiens est importante avec 15,5 % à Sarcelles contre 6,1 % dans la région. La part desTurcs est également très importante : 12,4 % contre 2,6 % dans la région. La part des autres pays de naissance est conforme aux tendances régionales avec 37,8 %, pour l'essentiel de pays d'Afrique subsaharienne à Sarcelles[97],[98].
En 1999, 62,2 % des jeunes de moins de 18 ans étaient d'origine étrangère (au moins un parent immigré) et en 2005, les jeunes d’originemaghrébine,subsaharienne outurque sont devenus majoritaires dans la commune[99],[100].
D'après une étude deMichèle Tribalat et Bernard Aubry retraçant l'évolution des concentrations ethniques en France entre 1968 et 2011, 67,4 % des jeunes de moins de 18 ans résidant à Sarcelles en 2011 sont d'origine étrangère (au moins un parent immigré dont 64,6 % au moins un parent né hors d'Europe) contre 19,7 % en France métropolitaine[101].
Islam. Les fidèles musulmans se retrouvent dans cinq mosquées. La mosquée A.M.I.S et lamosquée Foi et Unicité se trouvent dans le grand ensemble de Sarcelles. Les fidèles peuvent aussi se retrouver à la mosquée située avenue du stade dans le quartier des Chardonnerettes. Il y a aussi la mosquée En Nour située dans le quartier des Rosiers, ainsi que la mosquée de l'Association culturelle musulmane vietnamienne située dans le quartier du Haut-du-Roy;
Culte israélite. Cinqsynagogues sont situées dans le grand ensemble de Sarcelles. Les fidèles peuvent aussi se retrouver dans la synagogue située dans le quartier du Haut-du-Roy ou bien dans celle, située dans un pavillon, dans le quartier des Chardonnerettes[106].
Un tiers des habitants sont juifs et Sarcelles est surnommée à ce titre « La Petite Jérusalem »[107]. On y trouve la plus grande concentration de magasinscachères, desynagogues, d'écoles et autres institutions juives de toute la région parisienne. Durant l’été 2014, une manifestationen faveur de Gaza eut lieu à Sarcelles. En marge de celle-ci, des militants pro-palestiniens déclenchèrent une violente émeuteantisémite[108], et visèrent spécialement les commerces, caillassés et incendiés, appartenant à des juifs. La synagogue, protégée par la police, a été menacée par une foule scandant des slogans antisémites tel « Mort aux Juifs ». Ces événements, qui ont fortement marqué la communauté juive et chez qui le sentiment d'insécurité à fortement augmenté, ont engendré une vague de départ dans la communauté juive de Sarcelles[107],[109],[110]. Déjà en 2012, l'attentat à la grenade de lacellule terroriste de Cannes - Torcy avait visé une supérette casher à Sarcelles.
Sarcelles comptait 2 651 entreprises au 31 décembre 2004. 86 % de ces établissements comptaient moins de cinq salariés[113].
Le parc industriel de l'Escouvrier comptait en l'an 2000 sur une surface de soixante hectares 80 entreprises offrant 3 000 emplois.
Le taux de chômage en 1999 s'élevait à 20,9 %, soit 8 points de plus que la moyenne nationale. La ville comptait 1954 bénéficiaires duRMI au[114].Le revenu moyen par ménage est de 17 854 € l'an.
Sarcelles-Lochères fut l'un des premiers quartiers classés dans la liste deszones franches urbaines par la loi du afin de promouvoir le développement des quartiers dits « sensibles ». La ZFU de Garges - Sarcelles (Lochères) est la plus vaste de France[115]. Entre autres entreprises, l'Agence Nationale pour le Chèque-Vacances (ANCV) y possède dorénavant son siège social[116].
La ville possède très peu de grandes entreprises ; parmi les principales, on peut citer les deux premières enchiffre d'affaires : JCB-France (matériels pour BTP) avec 177M d'€, Rex-Rotary (filiale deRicoh, copieurs, connectique) avec 62M d'€ (chiffres 2004)[117].Ainsi que la société France Télécom-Orange, dont le central téléphonique rue Montfleury abrite le Pole SAV desservant le territoire de la Plaine Val-de-France.
Le portail central est remarquable par la finesse de son ornementation sculptée, dont les dais au-dessus des deux statues flanquant la fenêtre au-dessus de la porte enanse de panier, véritabledentelle en pierre. Daté de 1480, il a été commencé par Jean Duplessis et terminé par ses enfants. La façade septentrionale n'est pas visible en venant du centre-ville et n'a donc pas fait l'objet d'un soin particulier. Les murs de la chapelle latérale nord du chœur et ducroisillon nord du transept se distinguent toutefois par leurstriplets d'étroites baiesogivales àlancette simple. Une tourelle à escalier ronde se dresse devant la façade occidentale pour permettre l'accès aux combles.voûtée d'ogives, l'église abrite une dalle funéraire aux effigies de Jehan Soudain et sa femme, gravée en 1582[119],[120].
Manoir de Miraville, actuel hôtel de ville, rue de la Résistance (inscrit monument historique par arrêté du[121]) : Il se situe sur l'ancien emplacement du château de Richebourg, incendié en 1567 par lesprotestants, et dont aucune représentation n'est connue. Le manoir actuel date de 1844 et présente un styleéclectique historisant. La façade principale donnant sur la rue est enbrique avec deschaînages enpierre de taille. D'un seul étage, elle est percée de deux très grandes baies vitrées tant au rez-de-chaussée qu'à l'étage, surmontés par deslucarnes avec descharpentes apparentes. Cette façade relativement sobre est précédée par un corps central légèrement saillant de deux étages avecpignon, présentant tout comme le second étage descolombages à vocation décorative. L'entrée se situe sous unporche plein cintre, servant également de balcon accessible depuis le premier étage. À l'intérieur, le hall d'entrée en atrium s'élève sur deux étages, avec des balcons aux balustrades en bois desservant les différentes pièces. Les boiseries du plafond sont traitées avec grand soin. L'aménagement intérieur comporte certaines pièces rapportées depuis d'autres édifices historiques. Sous le propriétaire Massiaux en 1942, le manoir à l'architecture pittoresque est transformé en hôtel, avant d'être cédé à la commune pour abriter l'hôtel de ville[120].
Institution Minel, rue Pierre-Brossolette : Depuis le balcon de cet établissement privé d'enseignement général construit à la fin duXIXe siècle,Maurice Utrillo a peint son petit tableauLes toits à Sarcelles, conservé aujourd'hui àNew York[120].
Maison à tourelles, boulevard du Général-de-Gaulle : Cette grande maison bourgeoise avec une somptueuse façadenéo-Renaissance aurait été construite pour un marchand de vins d'origine auvergnat selon les souhaits de sa fille[120].
Maison deFélix Ioussoupov : Ce princerusse émigré en France en 1917 fait partie du groupe de quatre conjurateurs ayant décidé d'éliminerRaspoutine en décembre 1916[120].
Salle des fêtes, rue Pierre-Brossolette : Cette salle de 1910/1912 est louée par la municipalité à partir de 1928 pour y proposer des séances de cinéma à la population. Du temps ducinéma muet, le directeur Sajou engage le pianiste sarcellois Lachaise pour jouer pendant les représentations. De plus en plus souvent, des associations utilisent la salle pour y organiser des bals et autres festivités[120].
Église assyro-chaldéenne Saint-Thomas-Apôtre, près de la sous-préfecture : C'est la plus grande église de cette confession en Europe, financée entièrement grâce à des dons des fidèles et consacrée en.
La ville nouvelle deSarcelles-Lochères constitue en elle-même un patrimoine architectural des années 1950. Manifestement abandonnée par les pouvoirs publics, elle se présente comme une zone de non-droit. Lemarché de Sarcelles-Lochères (les mardi, vendredi et dimanche matin) est réputé pour son insécurité dans toute la région. Il attire une foule cosmopolite de plus de 10 000 visiteurs chaque dimanche.
Musée naval de Sarcelles, boulevard du Général-de-Gaulle, à Sarcelles-village : Également animé par une association, il présente le passé maritime de la France depuisColbert à travers des objets, maquettes de bateaux, posters, photos, etc., ouvert le samedi de14 h à18 h, entrée gratuite.
Mélodie en sous-sol (1963), réalisé parHenri Verneuil, commence à Sarcelles. Son personnage principal, incarné parJean Gabin, revient dans unecité qu'il ne reconnaît plus, après un séjour prolongé enprison. Sa maison est encore là, et paraît assez anachronique dans un paysage de grands immeubles modernes. Même le nom de sa rue a changé.
Ces deux films mettent en scène Jean Gabin qui incarne un rejet, au cinéma, desgrands ensembles en construction.Jean Gabin apparaît dans un certain nombre de films dans lesquels lesgrands ensembles sont construits et détruisent le monde dans lequel il vivait[29]. DansRue des prairies deDenys de La Patellière, Gabin qui habite une rue parisienne faubourienne et populaire est contremaître sur le chantier à Sarcelles. Il est ainsi amené à construire les structures de ce qui va détruire le mondeancien dans lequel il vit, dans leXXe arrondissement de Paris. C'est aussi le cas deMélodie en sous-sol en 1963, où il ne retrouve pas son pavillon au milieu des barres d'immeubles de Sarcelles nouvellement construites[124].
Le court métrageSarcelles (Ville Nouvelle) (8 min), réalisé parDavid Haddad, parcours graphique et personnel de la ville à travers ces différents visages.
Le documentaireSarcellopolis (52 min) co-produit par France 3 Paris Ile-de-France a été réalisé en 2015 par Sébastien DAYCARD-HEID et Bertrand DEVE. Il fait le bilan de la ville 60 ans après sa création. Le webdocumentaire du même nom est également en ligne[126]
La comédieYo Mama (2023) se passe largement dans le quartier des Rosiers de Sarcelles[127].
Sarcelles est une des villes emblématiques de la banlieue et durap français.Le rappeurStomy Bugsy a vécu toute sa jeunesse à Sarcelles qu'il évoque souvent dans ses chansons ainsi que dans celles du groupeMinistère A.M.E.R. dont il fut un des membres avecPassi. Ce groupe a sorti en1994 un album dénommé « 95200 », code postal de la ville. Le collectifhip-hopSecteur Ä, « Ä » venant d'un quartier de Sarcelles appelé La Secte Abdoulaye, est né à partir du défunt ministère A.M.E.R. et a rassemblé plusieurs rappeurs de la ville et de celles voisines deGarges-lès-Gonesse comme lesNeg' Marrons ou le duoArsenik, originaire deVilliers-le-Bel et, le groupe de rap des Locheres Thug, originaire du quartier des Lochères à Sarcelles, le groupe de jeunes rappeurs se fait connaitre dans leur quartier grâce à leur musiqueDans Le Mille.
Le groupe dejazz-rock Red Noise a également sorti en son unique album baptiséSarcelles-Lochères[128].
Les Inconnus, célèbres humoristes français ont cité Sarcelles en 1992 dans leclipC'est ton destin parodiant les chansons deRap[129].
Pierre Perret évoque Sarcelles dans sa chansonMon Pierrot : « Et ça s'est terminé à la mairie d'Sarcelles / Devant ses vieux qui tiraient des tronches de sortie d'bal ».
La chansonBéton armé de Max Rongier, José Cana et H. Gougaud, interprétée parLes Frères Jacques, évoque Sarcelles à propos des « grands ensembles » et dit « Sarcelle était un nom d'oiseau ».
François Pupponi : ancien député-maire de Sarcelles, ancien vice-président de la communauté d'agglomération Val-de-France, ancien conseiller général du Val-d'Oise ;
Dominique Strauss-Kahn : professeur des universités, ancien directeur général dufonds monétaire international, ancien ministre de l'industrie, ancien ministre de l'économie et des finances, ancien président de la commission des finances de l'Assemblée nationale, ancien député-maire de Sarcelles, ancien président de la communauté d'agglomération Val-de-France ;
Jacques Damourette, linguiste français, auteur avec son neveu Édouard Pichon de la célèbre grammaire en sept volumesDes mots à la pensée (1911-1940) est mort à Sarcelles en 1943 ;
Édouard Pichon, médecin, linguiste et psychanaliste, est né à Sarcelles le 24 juin 1890.
YvesBreton, GeorgesCornet et StéphaneGasser, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Sarcelles »,Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions,vol. II,,p. 817-827(ISBN2-84234-056-6)
Jean-Pierre Blazy et D. Guglielmetti,Le pays de France en 1900, Ed. du Valhermeil, 1992, 182 p.
Noémie Halouia,Les uns contre les autres -Sarcelles, du vivre-ensemble au vivre-séparé, Les éditions du Cerf, 2022, 200 p.
RevuePatrimoine en Val de France, un numéro thématique par an depuis l'année2003 distribué par la communauté d'agglomération.
Dominique Lefrançois,Guide des sources pour l’étude des grands ensembles. Garges-lès-Gonesse, Sarcelles, Villiers-le-Bel, 1950-1980, éditions de la Mission Mémoires et Identités en Val de France, 2005[lire en ligne]
↑Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
↑Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
↑Le nom a été donné en hommage à Janine Haddad, ancienne adjointe au maire de Sarcelles, ancien conseillère régionale d'Île-de-France, décédée en 2009.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑Dominique Lefrançois,Guide des sources pour l’étude des grands ensembles. Garges-lès-Gonesse, Sarcelles, Villiers-le-Bel, 1950-1980, éditions de la Mission Mémoires et Identités en Val de France, 2005[lire en ligne].
↑Bénédicte de Chivré, « Les 17 communes les plus riches de PMF absorbées par Roissy Pays de France : Les maires, soutenus par des élus et des habitants, ont rencontré le préfet à Melun, mardi 22 décembre. Encore une fois, le représentant de l’État est resté sur ses positions »,La Marne,(lire en ligne).
↑Résultats électoraux du 9 mars 2008 : Liste PS/Union de la Gauche (Pupponi) 68,83 % - 39 élus Liste UMP (Toulmet) 17,24 % - 4 élus Liste Fivers Gauche (Adda) 9,10 % - 2 élus Modem (Boughanda) 4,83 % - 0 élu Source :Le Monde daté du 11 mars 2008 - Cahier spécial.
↑Anne Collin, « Municipales à Sarcelles : quatre maires en un seul mandat : À quelques mois des municipales 2020, Le Parisien se penche sur cinq villes clés du Val-d’Oise. Cette semaine, on revient sur un imprévu du mandat écoulé. À Sarcelles, la folle succession des édiles, loin d’être prévue lors des élections de 2014 »,Le Parisien, édition du Val-d'Oise,(lire en ligne, consulté le).
↑Victor Tassel, « Municipales à Sarcelles : finalement, François Pupponi en personne défie Patrick Haddad : Le député (DVG) a décidé de se placer en tête de liste pour le second tour face au maire sortant (PS) »,Le Parisien,(lire en ligne, consulté le)« Pour la première fois en vingt ans, et sa première élection en tant qu'adjoint de Dominique Strauss-Kahn en 1995, le député François Pupponi, dont l'autorité reste forte dans la ville, est menacé par le maire sortant, Patrick Haddad (PS), arrivé en tête au premier tour (39%) (...) Pour ravir, de nouveau, la municipalité, le député s'est allié avec deux de ses anciens adjoints, candidats au premier tour, Jocelyn Assor et Mourad Chikaoui, représentant à eux deux 15% des suffrages ».
↑Victor Tassel, « Municipales à Sarcelles : Patrick Haddad met François Pupponi au tapis : Le maire sortant (PS) l’a emporté avec environ 58 % des voix, face à François Pupponi. Un séisme politique, après vingt ans de règne du député »,Le Parisien,(lire en ligne, consulté le)« Un séisme politique, dans une ville tenue par le parlementaire depuis l'élection de Dominique Strauss-Kahn, en 1995 ».
↑a etbVictor Tassel, « Sarcelles : Patrick Haddad élu, François Pupponi absent : Le maire souhaite maintenant restructurer l’appareil municipal. La liste « Pour que Vive Sarcelles », conduite par le député, a, elle, déposé un recours en annulation »,Le Parisien, édition du Val-d'Oise,(lire en ligne, consulté le)« Après sa victoire « sans appel », récoltant 1 516 voix de plus que le député (DVG) et ex-maire pendant vingt ans, Patrick Haddad souhaite maintenant conforter sa position, d'abord au sein de l'administration et de l'appareil municipal (...) Jocelyn Assor, colistier de François Pupponi, a déposé un recours en annulation et en invalidation des comptes de campagne de Patrick Haddad devant le tribunal administratif de Pontoise, ce vendredi. « Nous avons constaté plusieurs irrégularités, gravissimes, affirme Jocelyn Assor. Nous avons apporté tous les éléments nécessaires pour les prouver. Nous faisons désormais confiance à la justice. » Le maire dénonce, lui, de « très mauvais perdants ». « Il y a 1 500 voix d'écart, les urnes ont parlé », lance Patrick Haddad ».
↑Anne Collin, « Val-d’Oise : les recours des élections municipales rejetés à Garges, Goussainville et Sarcelles : Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a rendu sa décision concernant ces trois communes ce jeudi »,Le Parisien,(lire en ligne, consulté le).
↑« La demande d'annulation des élections municipales de Sarcelles est rejetée »,Le Monde,(lire en ligne, consulté le)« Ces élections avaient vu la victoire, au second tour du scrutin, de la liste de M. Henry Canacos, communiste (19 P.C., 8 P.S.U., 6 S.F.I.O.), avec 6 204 voix, sur la liste centriste - qui avait fusionné après le premier tour avec d'autres éléments, U.N.R. notamment - de M. Psalmon, maire sortant ».
↑N. A., « À Sarcelles, les communistes dénoncent une " campagne haineuse " »,Le Monde,(lire en ligne).
↑« Pour fraude électorale L'ancien maire communiste de Sarcelles est condamné à un an de prison avec sursis »,Le Monde,(lire en ligne).
↑Nadia Ténine-Michel, « CANACOS Henry, Julien »,Le Maitron en ligne, 25/8/2008 mis à jour le 11/12/2008(consulté le)« Né le 2 mars 1928 à Saint-Étienne (Loire) ; agent technique ; syndicaliste et communiste ; maire de Sarcelles (Seine-et-Oise, Val-d’Oise) de 1965 à 1983, député du Val-d’Oise (1967-1968, 1973-1981) ».
↑« L'électorat juif a préféré l'opposition »,Le Monde,(lire en ligne)« M. Raymond Lamontagne, div. d., vice-président du conseil général du Val-d'Oise, a été élu, dimanche 9 octobre, maire de Sarcelles. Il a recueilli les trente-cinq suffrages des conseillers de l'opposition; les dix élus de la liste de M. Canacos ont voté blanc ».
↑Pascale Sauvage, « Sarcelles : le scrutin de la dernière chance pour Dominique Strauss-Kahn, tête de liste d'une gauche unie »,Le Monde,(lire en ligne).
↑Pascale Sauvage, « Les socialistes progressent en Ile-de-France tandis que les communistes perdent des fiefs »,Le Monde,(lire en ligne)« Dominique Strauss-Kahn enlève ainsi Sarcelles, deuxième ville du Val-d'Oise, au maire RPR Raymond Lamontagne. Ce département réussit bien au PS, qui ravit Pontoise et Herblay à l'UDF, Gonesse à un divers-droite et qui conserve Villiers-le-Bel, Saint-Ouen-l'Aumône et Cergy, où Isabelle Massin, menacée par un UDF, a sauvé sa mairie ».
↑Nicolas Le Roux, « Les élus du Val-d'Oise au sein du gouvernement ne sont pas tous logés à la même enseigne »,Le Monde,(lire en ligne)« M. Strauss-Kahn, ministre de l'économie et des finances, a pris les devants en donnant sa démission, dès le 10 juin, de son poste de maire de Sarcelles (cinquante-sept mille habitants). Il cède son siège à François Pupponi, qu'il remplace en tant que premier adjoint, et conserve une délégation générale. Soucieux de « rester proche de ses concitoyens », il s'est expliqué dans une lettre adressée aux Sarcellois, le 13 juin, en précisant que « Sarcelles reste [pour lui] une préoccupation constante ». Désigné par ailleurs comme tête de file des socialistes du département pour les élections régionales de 1998, M. Strauss-Kahn devrait renoncer à conduire cette liste et ainsi ne pas briguer la présidence du conseil régional d'Ile-de-France ».
↑Maïram Guissé, « Sarcelles : démission surprise du maire Nicolas Maccioni : Élu en septembre dernier, le socialiste a annoncé sa décision par mail, ce mercredi soir. Cela créé la stupeur dans les rangs du conseil municipal »,Le Parisien, édition du Val-d'Oise,(lire en ligne, consulté le)« Nicolas Maccioni s’était préparé à la succession de François Pupponi qui fût maire pendant 25 ans. Arrivé premier adjoint aux finances en 2014, depuis son élection en septembre dernier, le nouveau maire continuait de travailler à mi-temps dans une entreprise parisienne ».
↑Wassinia Zirar, « Un ancien conseiller de François Hollande élu maire de Sarcelles »,Acteurs publics,(lire en ligne).
↑J. H. (Julia Hamlaoui), « Sarcelles Annie Péronnet (PCF) proposée pour devenir maire : La ville de Sarcelles (Val-d’Oise) est à la recherche de son troisième maire en quelques mois »,L'Humanité,(lire en ligne, consulté le)« Pour prendre la tête de cette ville de 60 000 habitants, l’équipe municipale à majorité socialiste avait d’abord pensé à Isabelle Beressi (conseillère municipale et régionale) et à Annick L’Ollivier-Langlade (première adjointe), mais les deux élus socialistes ont refusé, tandis que le secrétaire de section du PS, également conseiller municipal, n’a pas été adoubé par son groupe ».
↑Thibault Chaffotte, « La communiste Annie Péronnet élue maire de Sarcelles : Elle s’est assise ce mardi soir dans le fauteuil de maire, quinze jours après la démission du socialiste Nicolas Maccioni. Elle a déjà promis de ne pas tout chambouler »,Le Parisien, édition du Val-d'Oise,(lire en ligne, consulté le)« Sarcelles a donc un nouveau maire mais la crise politique est-elle pour autant terminée ? Si aucun autre conseiller municipal n’a proposé sa candidature, Annie Péronnet n’a obtenu que 28 voix contre 17 abstentions, alors que la majorité compte 36 sièges ».
↑Anne Collin, « Sarcelles : la maire Annie Péronnet démissionne : L’élue communiste, qui avait elle-même succédé au démissionnaire Nicolas Maccioni, quitte son poste «pour raison de santé», après un peu plus sept mois seulement passés à la tête de la ville »,Le Parisien, édition du Val-d'Oise,(lire en ligne, consulté le)« « Un nom émerge déjà : Patrick Haddad, adjoint chargé de l’éducation et nouveau président du groupe majoritaire socialiste et apparenté. « J’aurais déjà souhaité qu’il succède à Nicolas Maccioni mais ça ne s’est pas fait. Cette fois-ci, nous avons réussi à le convaincre », souligne François Pupponi » ».
↑Romain Chiron, « Sarcelles attend son nouveau maire : Un face-à-face se profile entre le candidat de la majorité, Patrick Haddad (PS), et l’élu d’opposition (LREM) David Grandon. »,Le Parisien, édition du Val-d'Oise,(lire en ligne, consulté le).
↑Romain Chiron, « Patrick Haddad élu nouveau maire de Sarcelles : Sans surprise, l’ancien adjoint à l’éducation a été élu mercredi soir nouveau maire (PS) de la ville »,Le Parisien, édition du Val-d'Oise,(lire en ligne).« Patrick Haddad (PS), 45 ans, est devenu ce mercredi soir nouveau maire de Sarcelles. L’unique candidat du groupe de la majorité socialiste et apparenté a été élu par le conseil municipal à 34 voix contre 9 face à David Grandon (LREM), qui représentait l’opposition au sens large (LR, UDI et non inscrit). La maire sortante Annie Péronnet et François Pupponi, qui a récemment annoncé sa mise en congé de la vie municipale, étaient tous deux absents ».
↑« Patrick Haddad, maire de Sarcelles : « Après les Jeux olympiques, les partis républicains devraient s’atteler à nourrir une vision constructive de la France »,Le Monde,(lire en ligne, consulté le).
↑Victor Tassel, « Sarcelles : l’hôpital privé Nord parisien renforce son offre de soins : L’établissement fondé en 1963 vient d’inaugurer un nouveau centre de néphrologie, le plus grand du Val-d’Oise, à la pointe de la technologie et écologique »,Le Parisien, édition du Val-d'Oise,(lire en ligne, consulté le).
↑MathieuLours, « Sarcelles - Saint-Pierre-et-Saint-Paul »,Églises du Val-d’Oise : Pays de France, vallée de Montmorency, Gonesse, Société d’histoire et d’archéologie de Gonesse et du Pays de France,,p. 251-254(ISBN9782953155402).
↑abcdefgh etiYvesBreton, GeorgesCornet et StéphaneGasser, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Sarcelles »,Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions,vol. II,,p. 817-827(ISBN2-84234-056-6).