Cet article est uneébauche concernant unouléma.
Ne pas confondre avec l'élève d'al-Kindi :Al-Sarakhsi.
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Chams al-A'immah Muhammad ibn Ahmad ibn Abi Sahl Abou Bakr al-Sarakhsi (enpersan :شمس الائمه محمد بن احمد بن ابي سهل ابو بكر السرخسی), né en1009 àSerakhs sur le territoire desGhaznévides et mort en1090 ou en1096 àUzgen sur le territoire desQarakhanides, est un juriste (faqîh) et principologiste (usuli) de l'école de jurisprudence (madhhab)hanafite, ayant vécu et travaillé enTransoxiane.
Il étudie lajurisprudence islamique (fiqh) et ses fondements (usul al-Fiqh) auprès d'Abd al-Aziz al-Halawani (ar) et d'As-Soghdi et les enseigne à Abou Bakr Muhammad bin Ibrahim al-Houssaïri, à Abou Amr Othman ibn Ali ibn Muhammad ibn Ali al-Bikendi et à Abou Hafs Omar ibn Habib.
Sarakhsi écrit de nombreux livres sur la jurisprudence islamique (fiqh). Son plus important,Kitāb al-Mabsūṭ, est un commentaire du traité concis (moukhtassar) d'al-Marwazi (lecadi hanafite deMerv, mort en945) sur les textes deMouhammad Al-Shaybânî, réparti en une trentaine de volumes. Ses autres travaux importants,Uṣūl al-Fiqh etCharh al-Siyar al-Kabir sont plus courts.
Sarakhsi est parfois surnommé le « Hugo Grotius desmusulmans »[1] ou « Chams al-A'immah » (« le soleil desimams »). Il demeure une personnalité admirée pour sa mémoire phénoménale, comme en témoigne sa capacité à citer avec précision des passages de certains classiques en prison. Il est connu pour être un ardent défenseur de la doctrine de l'istiḥsān, qu'il décrit comme l'abandon du raisonnement systématique fondé sur les Écritures en faveur d'un raisonnement s'appuyant sur les besoins effectifs et momentanés de la population.
Son influence au sein de l'école hanafite est telle qu'un adage veut qu'« en cas de doute, suivez Sarakhsi ».Al-Kasani (en) etBorhan al-Din al-Marghinani (en) dans leurs ouvrages phares,Bada'i' al-Sana'i' (en) etAl-Hidayah (en), développèrent considérablement les débats et les réflexions juridiques exposés dans les livres de Sarakhsi.Ibn Kemal (en), leSeyhülislam de l'Empire ottoman de1526 à1534, etAbd al-Hayy al-Lucknowi (en) considèrent Sarakhsi comme unmujtahid.
En1073 ou1074, il est jeté en prison pour avoir critiqué lekhagan et remis en question la validité de son mariage avec une esclave du palais dont l'iddah (en) n'était pas terminée[2]. C'est en prison qu'il écrital-Kitāb al-Mabsūṭ etCharh al-Siyar al-Kabir.
À sa libération, il se rend enMargiane en et termine sa rédaction du commentaire (charh) d'al-Siyar al-Kabir en. Il décède quelques années plus tard.
De nos jours, sa tombe est encore visible dans la ville d'Uzgen auKirghizistan.