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Saint-Jacques-de-Compostelle se situe enGalice, dans le nord-ouest de l’Espagne près de l'océan Atlantique. Elle bénéficie d'unclimat océanique, caractérisé par sa douceur et son humidité tout au long de l’année.
LaConcordia de Antealtares est l’accord passé entre le monastère San Pelayo et l'évêque Diego Peláez alors qu’un nouvel édifice – celui que nous connaissons aujourd'hui – était construit au même emplacement.
Une deuxième hypothèse repose sur l'existence de sépultures d'une antique nécropolecum-positum-ela (posé avec ou ensemble).[réf. nécessaire]
Une troisième hypothèse, plus précise que la précédente, est basée sur le latincomponere (« arranger, mettre un mort dans un tombeau ») et le nom verbalcompositum >compostum qui passe au diminutifcompostella (littéralement « petit arrangement »), le tout signifiant « sépulture » ou « cimetière ».[réf. nécessaire]
En 1897,Ernest Rupin propose une étymologie astucieuse et simple : une contraction de Giacomo apostolo (Jacques apôtre), dont il faisait giaCOMo a POSTOLO[2].
L'hypothèse selon laquelle « Campus stellarum », ou « champ des étoiles », aurait été l'origine du nom « Compostelle », est abandonnée.[réf. nécessaire]
Le site même de la ville aurait été un lieu de cultedruidique. Les Romains y établirent un mausolée. On suppose qu’une ville existait et qu’elle s’appelaitAsseconia.
La ville paraît avoir été le centre intérieur des nombreux petits ports galiciens, commePadrón, anciennementIriaFlavia, où relâchaient les bateaux de pêche ou de commerce. Une tradition de sacralité était déjà implantée dans cette région, car on croyait que Padrón possédait des pierres sacrées.
À partir de 1078, Alphonse VI, devenu roi de Castille, Léon et Galice engage une politique d'alliances avec les Bourguignons. En 1080 il épouse Constance, nièce du saint abbé de Cluny, Hugues. Tolède prise en 1085, Alphonse VI donne sa fille Urraca en mariage à Raymond, fils du comte de Bourgogne. Mais Raymond meurt en 1108, Alphonse VI en 1109. L’héritier de la couronne, Alphonse-Raymond, né en 1105, est un enfant de trois ans, le futur roi de Castille, Alphonse VII.
Héritier du trône, sa minorité fut troublée par le remariage de sa mère, la reine Urraca, avec le roi d’Aragon qui avait des visées sur le royaume. Soutenu par ses parrains et cotuteurs, l’évêque de Compostelle Diego Gelmirez et le futur pape Calixte II, l’infant fut proclamé roi de Castille et de Léon (Galice incluse) en 1112. En 1135, il se déclara empereur d’Espagne, héritier de Charlemagne.
Alphonse VIII est le petit-fils du roi Alphonse VII, le fils de Sanche III. Pour asseoir sa légitimité, laChronique d’Alphonse VII fut écrite, en 1157, racontant comment son grand-père avait été le successeur de Charlemagne. Mais la situation n’était plus la même : le duc d’Aquitaine Guillaume X, mort en 1136, avait donné sa fille Aliénor en mariage au roi de France Louis VII. Pour autant, le duché d'Aquitaine n'est pas rattaché au domaine royal, et Aliénor en reste la duchesse. Après la rupture entre les époux, la duchesse d'Aquitaine devint par second mariage avecHenri Plantagenêt reine d’Angleterre (1152). L’Espagne ne perdit pas espoir et donna pour épouse à Alphonse VIII, en 1177, Aliénor d’Angleterre, fille de Henri II Plantagenêt et d’Aliénor d’Aquitaine. Elle lui apportait en dot le comté de Gascogne, ce qui concrétisait enfin une partie des espoirs d’Alphonse VII. Alphonse ne pourra toutefois jamais annexer le comté de Gascogne à la couronne de Castille.
Si Saint-Jacques ne fut pas conquise par les Maures, elle fut cependant prise et pillée en997 parMuhammad ibn Abî Amir dit el-Mansour, al-Manzor en espagnol, ce qui signifie « le victorieux » enarabe. Ce chef de guerre du calife deCordoueHicham II, avant d'incendier la basilique, fit arracher les portes et les cloches, que des captifs chrétiens durent transporter jusqu'à Cordoue, où elles furent entreposées dans la grande mosquée. Seul le tombeau de l’apôtreJacques le Majeur, compagnon deJésus-Christ, ne fut pas touché.
La consternation fut grande dans la Chrétienté. Le puissantordre de Cluny organisa les secours dans tout l’occident chrétien. L'événement devait frapper durablement les imaginations : ce sont ces mêmes cloches que d'autres prisonniers, musulmans cette fois, transporteront jusqu'àTolède, à la prise de Cordoue parFerdinand III, roi de Castille et de Léon, en1236.
Une église romane y fut édifiée en1075. La ville fut élevée au rang de siège épiscopal par le papeUrbain II en1095. Son premier évêque fut un clunisien.
Santiago, dans sa muraille médiévale, commeAimery Picaud l'a vue et telle qu'elle est restée pendant des siècles, avait la forme d'un cœur légèrement incliné vers l'ouest. S'il subsiste de très rares vestiges de son enceinte, son profil circulaire demeure parfaitement dessiné. On peut le suivre à partir de laPuerta del Camino ou Porte de France, où s'élève le calvaire dit de l’« Homo Santo ».
Entre deux fleuves dont l'un s'appelle le Sar et l'autre le Sarela, s'élève la ville de Compostelle ; le Sar est à l'Orient, entre le mont de la Joie et la ville ; le Sarela à l'Occident[5].
La ville compte sept portes ou entrées. La première s'appelle porte de France ; la seconde, porte de la Peña ; la troisième, la porte Au-dessous des frères ; la quatrième, porte de Saint-Pèlerin ; la cinquième, porte desFougeraies qui mène au « Petronus » ; la sixième, porte de « Susannis » ; la septième, porte des « Macerelli » par laquelle la précieuse liqueur de Bacchus entre dans la ville[5].
Dans cette ville, il y a dix églises dont la première est celle du très glorieux apôtre Jacques, fils de Zébédée, qui, située au milieu de la ville, resplendit de gloire ; la deuxième, élevée en l'honneur du bienheureux apôtre Pierre est une abbaye de moines située auprès du chemin venant de France ; la troisième, Saint-Michel, surnommée de la Citerne ; la quatrième, élevée en l'honneur de Saint Martin, évêque, est dite de Pinario ; c'est une abbaye de moines ; la cinquième, de la Sainte-Trinité, reçoit des sépultures de pèlerins ; la sixième, dédiée à Sainte Suzanne, vierge, est proche de la route du « Petronus » ; la septième à saint Félix, martyr ; la huitième à Saint Benoît ; la neuvième à Saint Pélage, martyr, est derrière labasilique de Saint-Jacques ; la dixième, dédiée à la Vierge Marie, est derrière l'église Saint-Jacques et a une entrée dans cette basilique entre l'autel de Saint Nicolas et celui de la sainte Croix[6].
Fondé auIXe siècle pour abriter les reliques de Saint Jacques, désormais dans la cathédrale, le monastère San Paio de Antealtares est l'un des plus vieux monastères de la ville.
Le Monastère de Saint-Martin Pinario est un ancien monastère bénédictin, le plus grand de Galice. L'édifice actuel, le plus important de la ville après la cathédrale, date duXVIIe siècle, comprend une église duXVIe siècle. Sa façade, composée comme un retableplateresque et précédée d'un escalier à double volée, donne sur la ravissante petite Plaza de San Martín.
L'intérieur frappe par l'ampleur de la nef unique, voûtée d'un berceau à caissons et éclairée par une lanterne sans tambour, à la mode byzantine. Le retable du maître-autel, du style churrigueresque le plus exubérant, est dessiné par le grand architecteFernando de Casas y Novoa (1730). Les deux chaires baroques aux abat-voix forment un double bulbe. Un escalier d'honneur sous une élégante coupole mène à trois cloîtres (XVIe –XVIIIe siècle) dont celui des Processions.
Sur la place de la Inmaculada, la façade du couvent opte pour l'ordre colossal ; de grandes colonnes doriques groupées par paires s'élancent du sol au couronnement.
Du cloître qui l'accompagnait, il ne reste que l'aile adossée à l'église, dont les arcades géminées, décorées de fleurs et de feuillages, sont d'une grande élégance.
L'hôpital des Rois-Catholiques fut édifié à partir de 1501 sur ordre de Ferdinand d'Aragon et Isabelle de Castille pour accueillir les pèlerins et remplacer le vieil hôpital qui se trouvait alors sur l'actuelle Plaza de la Azabachería. Il fut construit dans le styleplateresque entre 1501 et 1512 parEnrique Egas (1455 - 1534), architecte espagnol d'ascendance flamande. Sa longue façade est ornée d'un imposant portailplateresque, et les fers forgés et les colonnes de la chapelle sont d'une facture exceptionnelle. Son plan est celui de tous les hôpitaux de l’époque. Une croix s'inscrit dans un carré qui délimite quatre élégants patiosplateresques.
Cet hôpital, devenu parador, continue de remplir sa fonction d'hébergement au service du voyageur, bien qu'il ait un caractère luxueux. Quotidiennement, une quinzaine de pèlerins, munis de leurCompostela, sont admis dans les cuisines pour y recevoir gracieusement un repas.
Le musée du Peuple galicien occupe l'ancien monastère Santo Domingo de Bonaval qui fut fondé au début duXIIIe siècle mais dont la structure actuelle date duXVIIe-XVIIIe siècle. Les salles sont organisées par thème (la mer, l'artisanat, la campagne et l'architecture populaire), permettant ainsi d'observer l'évolution qui eut lieu au cours des siècles. Signalons aussi des escaliers à triple révolution avec plusieurs rampes et sans support. L'église attenante abrite le panthéon de Galiciens illustres.
Du côté des Platerías, la Casa del Deán et la Casa del Cabildo (maisons du Doyen et du Chapitre), baroques.
La Cité de la Culture.
La Cité de la Culture (Cidade da Cultura), construit par l’architecte américainPeter Eisenman, a ouvert ses premiers bâtiments au public le. Ce projet, d'un coût initial d'une centaine de millions d'euros, adopté en 1999 parManuel Fraga comprenant une bibliothèque nationale, les archives nationales, un centre de recherche du patrimoine culturel, un musée d'histoire et un musée d'art international, n'est toujours pas terminé malgré un coût actuel quatre fois supérieur au coût initial[7]. Après douze années de travaux, quatre[8] des six bâtiments prévus ont ouvert leurs portes. Le coût final de ce projet, avec les deux bâtiments restant pourrait atteindre six cents millions d'euros. Le coût de l'entretien de ces édifices toujours vides tourne autour des4,5 millions d'euros par an[8]. L'actuel président de la régionAlberto Núñez Feijóo estime que ce lieu se place parmi les destinations culturelles les plus importantes du monde[9].
La place de l'Obradoiro est une place-parvis située entre la façade principale de la cathédrale et l'hôtel de ville. Les tours de la cathédrale s'étirent en longueur face au Palais Rajoy (el Pazo de Raxoy), séminaire duXVIIIe siècle à l'origine, qui de nos jours, derrière une élégante façade néoclassique, abrite l'Hôtel de Ville. À gauche, face à la cathédrale, mariant les styles gothique et Renaissance, se dresse l'Auberge des Rois catholiques (o Hostal dos Reis Católicos) construite auXVIe siècle pour loger les pèlerins. En face, se trouve le Colexio de San Xerome, qui date de la fin duXVe siècle et abrite aujourd'hui la demeure du recteur de l'université de la ville. Ces quatre édifices, contrastant les uns sur les autres, forment un ensemble monumental.
C'est probablement la place où les ouvriers avaient leur chantier.
La place de la Quintana (la Praza da Quintana), située au chevet, derrière la cathédrale et de la Place de l'Obradoiro (la Praza do Obradoiro), diffère dans le style et dans le caractère. Elle est animée par la vie estudiantine.
Bordée dans sa partie inférieure par l'ancienne Maison du Chapitre (presbiterio), aux arcades sobres et bien rythmées, et, sur l'aile, en retour d'équerre, s'étend la longue façade austère du Monastère Sant Pelayo, dont les murs austères s'ornent de fenêtres barrées de belles grilles anciennes.
En face, perçant le mur du chevet de la cathédrale, la porte du Pardon ou Porte Sainte.
En haut du grand escalier, la maison de la Treille (Casa da Parra) est une belle construction baroque de la fin duXVIIe siècle. En face, une volée de marches en béton, couverte de lierre, et qui recouvre une extrémité de la place, plonge sur la casa de Conga, datant duXVIIIe siècle.
La Rúa das Casas Reais conduit vers l’accomplissement, devant la porte nord de la cathédrale, sur la Plaza de la Inmaculada, qui a bien changé depuis l'époque du Guide du pèlerin. Au Moyen Âge s'y tenait un grand marché appelé el Paraiso (le Paradis), dont les dimensions, en longueur et en largeur, équivalaienta un tiro de pedra (« un tir de pierre »).
À l'entrée de la place se trouvait l'admirable fontaine Sancti Jacobi qui, selon Aimery Picaud dans sonGuide du Pèlerin, « n'avait pas d'égale au monde entier ».
Elle fut construite par Bernard, trésorier de Saint-Jacques en 1122, et détruite auXVe siècle.
Place de l'Obradoiro.
La cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle vue de la place de l'Obradoiro.
La Rúa das Casas Reais (des maisons royales) est celle où l'Hospital San Miguel, disparu, soigna les pèlerins à partir duXVIe siècle. Aujourd'hui deux sanctuaires néo-classiques duXVIIIe siècle : dans une rue latérale à gauche Santa Maria do Camino, puis dans la rue à droite l'église de las Animas (des âmes).Elle débouche sur une place, plaza de Cervantes l'ancien hôtel de ville (baroque,XVIIe siècle) s'y dresse. Un peu en retrait, l'église néo-classique San Benito del Campo.
La Rúa Azabachería qui suit passe entre deux maisons anciennes, la Casa da Troia, s'ouvrant sur une rue latérale, la Casa da Parra. La seconde est baroque et duXVIIIe siècle. La première, récemment restaurée, abrite un musée romantique. Pension populaire pour étudiants, elle a servi de cadre au romanCasa de Troia deAlejandro Pérez Lugín.
Elle débouche sur la plaza de la Inmaculada, face à la porte nord de la cathédrale, cette célèbre Puerta del Paraiso, porte du paradis.
La Rúa do Marmoutier. Dans cette pittoresque rue s'observent d’anciens collèges (Fonseca), des boutiques et des bistrots typiques.
La Rúa do Vilar. En remontant vers la Cathédrale, elle est bordée d’arcades et de demeures anciennes, comme la rue parallèle plus commerçante, la Rúa Nova.
C'est dans cette rue, au 43, que se trouve laOficina de Turismo – 15705 Santiago de Compostela. Depuis 2016, le Centre d'accueil des pèlerins est situé 33 rua das Carretas (descendre à gauche devant l'Hôtel des Rois Catholiques puis tourner à droite). C'est là qu'est délivrée, sur présentation de lacrédencial, la compostela, certificat attestant le chemin parcouru par le pèlerin. Dans les locaux du Centre au 1er étage, le pèlerin trouvera un accueil germanophone, anglophone, francophone, mais aussi néerlandophone, italophone (en général de mi-mai à fin octobre)
Le Pazo do marqués de Santa Cruz, résidence duXVIe siècle.
Le Pazo de Fonseca, édifice Renaissance qui fut, auXVIe siècle, la première université, et qui abrite toujours la bibliothèque universitaire.
L'Université de 1769, devenue faculté d'histoire et de géographie.
La Porta de Mazarelos, seule porte de la ville à conserver un pan de la muraille médiévale.
La chapelle de San Lázaro, dans le quartier du même nom, à l'entrée de la ville, rappelle qu'il y eut là un hôpital pour lépreux.
La rue dos Concheiros, aujourd'hui large et bordée de maisons modernes, est celle des porteurs de conchas, les coquilles Saint-Jacques, et sans doute aussi des commerçants qui les leur vendaient.
Le calvaire de la place San Pedro s'ouvre sur la rue du même nom, qui, elle, étroite entre des maisons d'un à deux étages, a gardé un cachet ancien. On y trouvait jadis des changeurs, des marchands, des aubergistes. À gauche, la chapelle San Roque et l’église San Pedro.
La place Porta do Camiño (porte du Chemin), s'ouvre au carrefour de deux grands boulevards périphériques qui épousent le contour de l'ancienne enceinte, rùa de Virxe da Cerca et rùa das Rodas, cette porte donne accès à la vieille ville.
El Paseo da Ferradura. Cette colline boisée dans le prolongement de la ville est un lieu de promenade d’où l’on a une vue bien composée sur la Cathédrale et la ville.
O cruceiro (« calvaire ») dit du Homo Santo, ou cruceiro Bonito (Belle Croix).
À la Puerta del Camino, qu'on appelait aussi Puerta Francigena, le pèlerin peut voir un magnifique cruceiro (calvaire) duXIVe siècle, historié de treize scènes sculptées dans la pierre, O cruceiro do Homo Santo (le calvaire de l’Homme Saint).
Une légende est liée à ce calvaire. L'Homme Saint se serait nommé Jean Touron. Injustement condamné à la suite d'un crime, il aurait été le meneur d'une révolte populaire, et mené vers le lieu du supplice, il s'adressa à la Vierge en passant devant une de ses images et lui dit : « ven e vaime » (« Viens et sois ma sauvegarde »). Invocation d'où viendrait le nom de la rue et du couvent de Bonaval. La Vierge, compatissante, lui fit alors la grâce d'une mort instantanée, lui évitant ainsi une fin infamante, ce qui fut aussitôt considéré comme un miracle…
Guillaume X d'Aquitaine, Guillaume VIII comte de Poitou, dit le Toulousain ou le Saint (1099-1137), est le dernier des comtes dePoitiers de la dynastie des Ramnulfides. Il règne de 1126 à 1137, sous le nom de Guillaume VIII comme comte de Poitiers et sous celui de Guillaume X comme duc d’Aquitaine.
Maria Antonia de Jésus (1700-1760),carmélite, écrivaine de languegalicienne et grande mystique. Fondatrice du premier couvent de carmélites déchaussées deGalice. En cours de béatification.
José Casares Gil (1866-1961),chimiste, réformateur de l'enseignement scientifique en Espagne, député aux Cortès,sénateur du Royaume par l'université de Saint-Jacques, ministre de la Santé, de l’Instruction publique et de l’Économie nationale, est né et mort à Saint-Jacques-de-Compostelle.
Yves Morvan, « Une page de l'histoire des chemins de Saint-Jacques en Haute-Auvergne », dansVivre en moyenne montagne, Éditions du CTHS, 1995(ISBN2-7355-0293-7)
• nnn (... km) =point d'entrée nnn dans la province et distance minimale de ... km jusqu'à Santiago.
(... km : col à hhh m) =distance de ... km à Santiago et passage d'un point haut à hhh mètres. (... km : j. ccc ) =distance de ... km à Santiago et jonction avec le chemin jacquaire ccc. | = séparateur de jalons ordinaires. |(municipio)> = entrée dans unmunicipio complexe (nom dumunicipio), c'est à dire dans unconcello en Galice, ou dans unvalle ou uncendea en Navarre bascophone jusqu'à Cizur Menor. || = départ d'une ou plusieurs variantes ; (fin var.) = fin d'une ou plusieurs variantes et retour sur itinéraire unique. (hc : . km) =écart de . km aller, hors chemin. (var. nnn : + .. km) =variante nnn qui rallonge de .. km au total.
nnn (... km) • =point de sortie nnn de la province et distance minimale de ... km jusqu'à Santiago.