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Les sandjaks étaient à l'origine le premier niveau de subdivision de l'empire Ottoman. Ils apparurent vers leXIVe siècle comme des circonscriptions militaires : en effet, les sultans ottomans disposaient, en sus d'une armée de métier, de corps de cavaliers appelés « spahis » qui servaient le sultan en échange d'une gratification fiscale assise sur un territoire (les plus grands domaines étaient appelészaim ouzeamet, les plus petitstimar). Les spahis partaient à la guerre dans le cadre du sandjak où ils vivaient, sous la conduite d'un Sandjakbey (voirBey (titre)).
Quand l'empire fut divisé à la fin duXIVe siècle enprovinces (nomméesbeylerbeyliks, puiseyalets ouvilayets), les sandjaks devinrent des subdivisions de second niveau.
Le nombre des sandjaks varia beaucoup : la moyenne fut de 150, mais la réforme desTanzimat auXIXe siècle porta leur nombre à 400.
Certains sandjaks n'étaient pas intégrés à une province, tels que lesandjak de Benghazi ou le sandjak deÇatalca dont les dirigeants dépendaient directement de la « Sublime Porte ».