Enseignant Histoire de l'art Académie royale des beaux-arts de Liège | |
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Sander Pierron est unécrivainbelge d'expressionfrançaise né àMolenbeek-Saint-Jean le et mort àIxelles le.
Alexandre Pierron dit« Sander » est issu d'une famille d'artisan. Son père Evariste, participe à la naissance dusocialisme en Belgique. Malgré une scolarité primaire brillante, Sander Pierron se voit contraint d'arrêter ses études pour travailler commetypographe chez unimprimeur indélicat sans scrupule.
Sa rencontre avecGeorges Eekhoud (1854 – 1927), qui l'engage comme secrétaire, va bouleverser sa vie. Ce romancier flamand, d’expression française de gauche et issu du milieu libéral anversois combat l'injustice sociale en participant entre autres avec Fernand Brouez à l'aventure de LaSociété nouvelle, une revue qui appelle à la Révolution sociale. C'est auprès de cet écrivain engagé que le jeune Sander, à peine âgé de dix-neuf ans, s'initie à l’écriture narrative.
Georges Eekhoud qui à l'époque est chroniqueur artistique pour différents journaux - lui fait découvrirShakespeare etGoethe en même temps qu'il lui enseigne l'anglais et l'allemand. Il lui donne également l'occasion de visiter de nombreuses expositions et d'assister à des spectacles. C'est lui encore qui le fera ensuite entrer àL'Indépendance belge comme journaliste.
Une grande complicité s'installe entre Sander Pierron et son mentor comme en témoignent les deux cent cinquante correspondances échangées par les deux hommes et le journal tenu par le romancier rassemblés dans un ouvrage intituléMon Bien Aime Petit Sander[1] Le livre révèle une véritable relation sentimentale vécue discrètement par les deux hommes mariés et consentie par leurs épouses respectives.
Il deviendra également secrétaire duLabeur, important groupe d'artistes.
C'est au contact d’Eekhoud, mais aussi de beaucoup d’autrespolygraphes belges telsVerhaeren, Le Roy,Camille Lemonnier etEugène Demolder que Sander Pierron acquiert une solide renommée de critique d’art. En 1903, il s'installe au 157 de larue de l'Aqueduc àIxelles, non loin de la célèbreavenue Louise, une maison dont les plans sont dessinés parVictor Horta, maison qui fait aujourd'hui partie du patrimoine protégé de Bruxelles. C'est à cette même époque que l'ancien ouvrier typographe devenu écrivain, journaliste et critique d'art rédige un article sur la dernière réalisation de son ami architecte :Les magasins Wauquez,rue des Sables à Bruxelles[2].
L'Académie française lui décerne leprix de la langue-française en 1928.
Lacommune deSchaerbeek a donné son nom à unerue