| Sanakht | |
Sanakht frappant un ennemi (British Museum). | |
| Période | Ancien Empire |
|---|---|
| Dynastie | IIIe dynastie |
| Fonction principale | roi |
| Prédécesseur | Khâsekhemouy ouDjéser ouSekhemkhet ouKhaba |
| Dates de fonction | XXVIIIe siècle /XXVIIe siècle /XXVIe siècleAEC[note 1] |
| Successeur | Djéser ouSekhemkhet ouKhaba ouHouni |
| Sépulture | |
| Type | Pyramide à degrés |
| Emplacement | Saqqarah ? |
| Date de découverte | 1951 ou 2001 |
| Découvreur | Goneim ou mission japonaise sur place |
| Fouilles | 1951 ou 2001 à 2003 |
| modifier | |
Sanakht (aussi appeléHor-Sanakht) est un roi de laIIIe dynastie de l'Ancien Empire. Sa position chronologique est incertaine. De nombreux égyptologues associent Sanakht au nom decartoucheNebka, même s'il n'y a pas de consensus.
Les attestations contemporaines dunom d'HorusSanakht sont les suivantes :
Le nom deNebka, toujours en cartouche, ferait partie de la titulature de Sanakht[5],[6] et est également attesté par un ou deux document(s) :
Lenom de NebtyDjeseret-Ânkh-Nebty, connu par une unique attestation, ferait partie de la titulature de Sanakht selon l'hypothèse de Jean-Pierre Pätznick[8] :
Seuls le nomNebka et des variantes et diminutifs du nomDjeseret-Ânkh-Nebty sont attestés après laIIIe dynastie.
Les sources de l'Ancien Empire mentionnant le nomNebka sont au nombre de deux :
Les sources postérieures à l'Ancien Empire ne sont qu'au nombre de trois ou quatre et ne mentionnent que le roiNebka :
Concernant leslistes manéthoniennes,Africanus etEusèbe de Césarée nomment à la première position de la dynastie, c'est-à-dire à la position donnée à Nebka sur les listes ramessides,Necheróphes/Necheróphis. Africanus lui donne d'ailleurs vingt-huit ans de règne et dit de lui qu'il dut faire face et contenir une révolte des Libyens. Cette information, donnant une mauvaise image du souverain, qu'elle soit véridique ou non, rappelle lePapyrus Westcar qui donnait également une mauvaise image du souverain[14].
Concernant l'Ancien Empire, une seule source pourrait concerner ce nom deDjeseret-Ânkh-Nebty : dans la tombe G1011 de Mesdjérou àGizeh datée de laVe dynastie, une liste de six rois est inscrite quatre fois et présente dans l'ordreBedjataou (identifié dans les listes royalesramessides àHotepsekhemouy, premier roi de laIIe dynastie),Téti, Djédefrê,Khâfrê,Sahourê etNéferirkarê[15]. L'identification de ceTéti àDjeseret-Ânkh-Nebty est probable par la comparaison avec les listes royales ramessides[16].
Un relief de la tombe de Mahou,dépositaire du Trésor du début de laXIXe dynastie, représente successivement les roisDjésernoub (probablementDjéser),Téti, Ouserkaf eta minima un autre roi dont seules les traces d'un cartouche demeurent. Là aussi, l'identification de ceTéti àDjeseret-Ânkh-Nebty est probable par la comparaison avec les listes royales ramessides[17].
Concernant les listes royales ramessides, elles donnent en effet des noms correspondant àDjeseret-Ânkh-Nebty :
Une statuette de laXXVIe dynastie représentant un certain Iâhmes (ou Ahmosé), qui est « prophète du roi du double-pays Netjerikhet-Djéser » et « prêtre de Djésertéti», associant à nouveau Djéser et Djésertéti/Téti, c'est-à-direDjeseret-Ânkh-Nebty ; cette statuette se trouve aujourd'hui à Berlin et est numérotée ÄM14765[19].
Concernant leslistes manéthoniennes,Africanus nomme à la troisième position de la dynastie, c'est-à-dire à la position donnée à Djéserty/Téti sur les listes ramessides,Týreis et lui donne d'ailleurs sept ans de règne[14].
L'identité et la position de Sanakht dans laIIIe dynastie ne sont pas tout à fait claires et font toujours l'objet de débats.
Les sources ultérieures, faisant souvent force de loi chez les premiers égyptologues, ont été utilisées par ces derniers avec un peu trop de poids et les ont conduits à émettre une hypothèse ancienne, aujourd'hui souvent contestée, dans laquelle lenom de Nesout-bityNebka et lenom d'HorusSanakht furent associés à deux rois différents. Le roiNebka était considéré comme le fils deKhâsekhemouy et le père ou le frère deDjéser et était positionné chronologiquement entreKhâsekhemouy etDjéser, tandis que l'HorusSanakht était placé aprèsDjéser[20].
Une étude a démontré que les restes de cartouche présents sur l'empreinte de sceau E 5251 du mastaba K2 deBeit Khallaf, inscrit également au nom de Sanakht, étaient celui de Nebka[21]. L'identification de Nebka à Sanakht a donc convaincu plusieurs chercheurs, dontToby Wilkinson[22] etMichel Baud[23]. De même,Dietrich Wildung favorise l'assimilation deNebka avec Sanakht, bien qu'il doute de la validité du sceau comme preuve puisqu'il est trop gravement endommagé pour lire avec certitude l'inscription[24].
Plus récemment, Jean Pierre Pätznick a émis l'hypothèse suivante : si Nebka est bien le nom en cartouche inscrit sur l'empreinte de sceau E 5251, son identification à l'Horus Sanakht n'est pas certaine. Au travers de plusieurs éléments (lecture du sceau renvoyant les mentions de Sanakht et de Nebka à deux personnes différentes ; titres d'Akhetaâ, entre autres prêtre de Nebka, très similaires à ceux inscrits dans le complexe funéraire de Djéser ; roi Nebka très vénéré à l'Ancien Empire, etc.), il identifie Nebka à l'Horus Netjerikhet, c'est-à-dire àDjéser. Il conclut même son étude en interprétant les noms deNebka etDjéser comme étant le nom retenu par la postérité par deux traditions différentes une tradition memphite locale retenant le nom deDjéser et une tradition officielle retenant le nom deNebka, les deux traditions se mélangeant par la suite, raison pour laquelle les listes d'Abydos et du Canon royal de Turin mentionnent les deux rois tandis que laliste de Saqqarah, à caractère moins officielle, étant inscrite dans la tombe du scribe Tjuneroy, ne présente que la tradition locale et ne mentionne donc que le nom deDjéseré[9].
John D. Degreef, Nabil Swelim etHans Wolfgang Helck sont contre l'assimilation deNebka à Sanakht. Nabil Swelim identifie Nebka avec lenom d'HorusKhaba, et il identifie Sanakht avec un roiMésochris mentionné parManéthon, considérant ceci comme une forme hellénisée dunom de Nesout-bity de Sanakht[25].
Jürgen von Beckerath,Hans Wolfgang Helck,Dietrich Wildung etPeter Kaplony ont proposé que le nom d'Horus de Sanakht soit celui de l'obscur Horus Sa, considérant le nomSa comme une forme courte deSanakht[26]. De là, Wolfgang Helck a porposé que lenom de Nesout-bity de Sanakht était Ouneg. Le roiOuneg, cependant, est largement considéré comme ayant régné pendant laIIe dynastie du fait de la découverte de son nom parmi la vaisselle enterrée dans les galeries souterraines ducomplexe funéraire de Djéser, et la théorie de Helck a été accueillie avec scepticisme[27].
Ces différentes hypothèses sont toutefois non retenues dans les ouvrages et articles plus récents[28],[29],[30].
Auparavant, du fait de la découverte dans deux contextes différents dunom d'HorusSekhemkhet sur des empreintes de sceaux de l'administration égyptienne et dunom de NebtyÂnkh-Djeseret-Nebty sur une étiquette en ivoire d'un pagne royal dans lapyramide à degrés située au sud de celle deDjéser àSaqqarah, ces deux noms furent associés à un seul et même roi. Or, un sceau découvert àÉléphantine remit en cause cette association : en effet, lenom de Nebty associé aunom d'HorusSekhemkhet estHetep-Ren[31],[8]. Ainsi, l'égyptologue Jean-Pierre Pätznick a proposé d'associer le nomÂnkh-Djeseret-Nebty à Sanakht, et proposé également l'identification de cettepyramide à degrés à Sanakht du fait que l'étiquette ne pouvait appartenir qu'au viatique funéraire emporté par le souverain défunt tandis que les empreintes de sceaux pouvaient tout autant appartenir au royal défunt qu'au successeur enterrant ce dernier, la première possibilité étant exclue depuis la découverte du sceau d'Éléphantine[8].
Andrzej Cwiek, s'il considère la publication du sceau d'Éléphantine comme importante pour la compréhension de la chronologie de la période, réfute complètement la réattribution de la pyramide de Saqqarah à Sanakht, jugeant la proposition complètement spéculative[32].
Si le placement de Sanakht dans laIIIe dynastie ne fait pas débat, sa position chronologique par rapport aux autres rois est quant à elle incertaine.
Sur la base d'une étude stylistique, Ilaria Incordino place Sanakht en tant que fondateur de la dynastie[33]. Toutefois, une telle hypothèse n'est pas retenue par la plupart des chercheurs, Andrzej Cwiek allant même jusqu'à réfuter la validité de cette étude, arguant que deux stèles deSnéfrou (premier roi de laIVe dynastie) duOuadi Maghara sont très différentes dans leur style et leur exécution malgré le fait qu'elles datent du même règne, limitant ainsi très fortement la portée de l'étude d'Ilaria Incordino[32].
La découverte des sceaux de Sanakht dans le temple funéraire ducomplexe deDjéser àSaqqarah suggère que l'approvisionnement du culte funéraire de Djéser a eu lieu sous le règne de Sanakht, induisant donc que Sanakht lui a succédé. De plus, àAbydos, la découverte de sceaux de Djéser à l'entrée de la tombe deKhâsekhemouy (dernier roi de laIIe dynastie) permet d'établir que c'est probablementDjéser qui a organisé les funérailles de ce roi[34]. Ainsi, le consensus scientifique actuel va dans le sens d'une succession directe entreKhâsekhemouy etDjéser, tandis que Sanakht serait l'un des successeurs (voire peut-être le successeur direct) deDjéser[35]. Ilaria Incordino objecte que la présence des sceaux deDjéser dans la tombe deKhâsekhemouy montre seulement queDjéser a mené des rituels cultuels en l'honneur de ce roi, et n'implique pas nécessairement queDjéser était le successeur immédiat deKhâsekhemouy[33], ce qui est vrai mais n'enlève rien à la validité du premier argument (les sceaux de Sanakht dans le temple funéraire de Djéser) induisant que Sanakht a régné après Djéser.
Admettant que Sanakht ait bien régné après Djéser, ce qui est le plus souvent admis, sa position par rapport aux autres rois est quant à elle loin de faire consensus. Une étude a démontré que les restes de cartouche présents sur l'empreinte de sceau E 5251 du mastaba K2 deBeit Khallaf, inscrit également au nom de Sanakht, étaient celui de Nebka[21]. Sur cette base, faisant remarquer l'absence d'utilisation de cartouche au début de la dynastie et s'appuyant sur le fait que Sekhemkhet était le commanditaire de lapyramide de Saqqarah qui lui est traditionnellement attribuée qui est stylistiquement très proche de celle de Djéser, certains chercheurs ont donc placé Sanakht après Sekhemkhet[5],[36]. À ceci, il a été ajouté que la vaisselle de pierre inscrite, caractéristique de laPériode thinite et des règnes de Khaba et Snéfrou, mais pas des règnes de Djéser et Sekhemkhet, rapproche d'autant ce dernier de Djéser (et Khaba de Snéfrou)[37].A contrario, il a également été remarqué que les empreintes de sceaux de Sanakht ont été retrouvées dans le temple funéraire de Djéser mais aussi dans la tombe K2 deBeit Khallaf en compagnie d'empreintes de sceaux de Djéser, contrairement à Sekhemkhet, complètement absent du tombeau de Djéser et du tombeau K2[38],[5]. Enfin, il peut être souligné que, si les deux pyramides de Saqqarah sont chronologiquement très proches, un règne court intermédiaire n'est en rien inenvisageable. Si ces éléments ne donnent pas d'arguments décisifs, Toby Wilkinson et Michel Baud ont tous les deux eu tendance à placer Sanakht après Sekhemkhet et Khaba[38],[5].
Toutefois, à la suite de la publication d'une empreinte de sceau provenant d'Éléphantine associant Sekhemkhet et son nom de Nebty jusque-là inédit,Hétep-Ren-Nebty, Jean Pierre Pätznick a émis une nouvelle hypothèse concernant le commanditaire de la pyramide de Saqqarah qui est traditionnellement attribuée à Sekhemkhet. En effet, deux noms ont été découverts en deux contextes différents dans cette pyramide : le nom de NebtyDjeseret-Ânkh-Nebty attesté sur une étiquette d'ivoire appartenant au mobilier funéraire du commanditaire du complexe funéraire, et le nom d'HorusSekhemkhet sur des empreintes de sceaux trouvées dans les couloirs menant aux appartements funéraires et pouvant provenir tout autant du propriétaire de la tombe que de celui qui l'a enterré. Le sceau d'Éléphantine et l'étiquette d'ivoire permettent, ensemble, à Jean-Pierre Pätznick d'éliminer la première hypothèse et donc de choisir la seconde : Sekhemkhet n'aurait fait que fournir le mobilier funéraire de son prédécesseurDjeseret-Ânkh-Nebty. Reprennant alors les différents éléments cités au paragraphe précédent, Jean-Pierre Pätznickrésout l'incohérence et place Sanakht en tant que successeur de Djéser, prédécesseur de Sekhemkhet et commanditaire de la pyramide de Saqqarah traditionnellement attribuée à Sekhemkhet[8].
Aidan Dodson, quant à lui, s'il avait initialement placé Sanakht avant Sekhemkhet dans son ouvrage « The Royal Tombs of Ancient Egypt » dont la première édition date de 2016, il a révisé sa chronologie en plaçant Sanakht après Sekhemkhet dans ce même ouvrage publié en 2021. Il n'a cependant pas suivi Jean-Pierre Pätznick quant à la réattribution de la pyramide traditionnellement attribuée à Sekhemkhet. Au contraire, il attribue à Sanakht un monument construit en brique àAbou Rawash et nomméEl-Deir[39],[40]. Quant à Andrzej Cwiek, s'il considère la publication du sceau d'Éléphantine comme importante pour la compréhension de la chronologie de la période, il réfute complètement la réattribution de la pyramide de Saqqarah à Sanakht, jugeant la proposition complètement spéculative[32].
La position de Sanakht dans la généalogie de la famille royale est obscure. En effet, les liens unissant les différents rois de laIIIe dynastie, s'ils existent, sont complètement inconnus.
La durée exacte du règne de Sanakht est inconnue. Contrairement àDjéser, peu de documents subsistent de son règne, ce qui jette de sérieux doutes sur les chiffres avancés par les sources postérieures (dix-neuf ans pour lecanon royal de Turin si l'identification avec Nebka est correcte, vingt-huit ans pourManéthon si l'identification avecNecherophès est correcte). Il faut souligner que ces documents étaient à plus d'un et deux mille ans de l'époque de laIIIe dynastie, il n'est dont pas étonnant qu'ils contiennent des données imprécises et peu fiables[41].
On sait très peu de choses sur les activités de Sanakht pendant son règne. La présence de reliefs le représentant dans le Sinaï auOuadi Maghara avec ceux deDjéser etSekhemkhet suggère une présence égyptienne importante à l'époque de laIIIe dynastie[42]. Des expéditions ont été lancées pour l'approvisionnement en ressources minérales, notamment enturquoise.
Aucune sépulture n'a été formellement identifiée comme étant la demeure d'éternité de Sanakht. Longtemps, la tombe K2 située àBeit Khallaf lui avait été attribuée alors qu'il s'agit d'une tombe d'un dignitaire du royaume ayant vécu pendant laIIIe dynastie[43].
Comme expliqué plus haut, l'égyptologue Jean-Pierre Pätznick propose d'identifier la pyramide actuellement nomméepyramide de Sekhemkhet comme étant celle de Sanakht car lenom de NebtyÂnkh-Djeseret a été découvert dans la pyramide dans un contexte l'associant au défunt tandis que la découverte dunom d'HorusSekhemkhet, dont le nom de Nebty a été identifié comme étantHetep-Ren, est associé à un contexte de culte funéraire[8]. Andrzej Cwiek, s'il considère la publication du sceau d'Éléphantine comme importante pour la compréhension de la chronologie de la période, réfute complètement la réattribution de la pyramide de Saqqarah à Sanakht, jugeant la proposition complètement spéculative[32].
ÀAbou Rawash, un monument de vingt mètres de côté en brique, nomméEl-Deir, lui a été attribué parAidan Dodson. Il donne comme argument que le monument, aujourd'hui largement détruit, se trouvait dans un enclos de 280 × 150 mètres de côté, rappelant la disposition descomplexes funéraires de Djéser etSekhemkhet àSaqqarah[39],[40].
| |||||||
| Codage |
| ||||||
| Translittération (Unicode) |
| ||||||
| Translittération (ASCII) |
| ||||||
| Transcription |
| ||||||
| Traduction |
| ||||||
| Hypothèse (Jean-Piere Pätznik)[8] | |||||||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| |||||||||||||||||
| Codage |
| ||||||||||||||||
| Translittération (Unicode) |
| ||||||||||||||||
| Translittération (ASCII) |
| ||||||||||||||||
| Transcription |
| ||||||||||||||||
| Traduction |
| ||||||||||||||||
| |||||||||||||||||||||
| Codage |
| ||||||||||||||||||||
| Translittération (Unicode) |
| ||||||||||||||||||||
| Translittération (ASCII) |
| ||||||||||||||||||||
| Transcription |
| ||||||||||||||||||||
| Traduction |
| ||||||||||||||||||||
Liste d'Abydos (n° 15) etCanon royal de Turin (n° 3.4) Hypothèse[22] | |||||||||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| |||||||||||||||||||
| Codage |
| ||||||||||||||||||
| Translittération (Unicode) |
| ||||||||||||||||||
| Translittération (ASCII) |
| ||||||||||||||||||
| Transcription |
| ||||||||||||||||||
| Traduction |
| ||||||||||||||||||
| Pharaons | |||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Pharaon obscur | |||||||||||||
| Reines consorts | |||||||||||||
| Familles royales |
| ||||||||||||
| Hauts fonctionnaires | |||||||||||||
| Autres personnalités | |||||||||||||
| Monuments |
| ||||||||||||
| Artefact | |||||||||||||