Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Saṃsāra

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuisSamsara)
Page d’aide sur la police de caractères Unicode

Cette page contient des caractères spéciaux ou non latins. S’ils s’affichent mal (▯, ?etc.), consultez lapage d’aide Unicode.

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirSamsara (homonymie).

Peinture tibétaine traditionnelle outanka figurant laroue de vie et les rayons du saṃsāra.

Lesaṃsāra (संसार,IAST :saṃsāra, signifiant « ensemble de ce qui circule », d'où « transmigration » ;輪回 / 轮回, lúnhuí ;tibétain :འཁོར་བ།, Wylie :khor ba,THL :Khorwa) signifie « transition » mais aussi « transmigration », « courant des renaissances successives »[1].

Ce concept n'existe pas dans lesVedas mais provient desUpanishad[2],[3], des écrits post-védiques. Il est utilisé dans différentes branches de l'hindouisme, ainsi que lejaïnisme, lebouddhisme et lesikhisme pour parler du cycle desexistences successives et du conditionnement dû aukarma.

Origines

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

SelonJean Filliozat :« L'origine de cette doctrine de la transmigration n'est pas attestée par des sources explicites. Elle a donné lieu à des conjectures multiples, notamment d'emprunt à des croyances aborigènes par la société brahmanique aryenne venue s'établir dans l'Inde. » Le termesaṃsāra commence à apparaître dans les textes à l’époque desUpanishad[4].

Dans l'hindouisme

[modifier |modifier le code]

Dans l'hindouisme, saṃsāra est souvent utilisé pour parler du cycle des renaissances, des vies et des morts qui se suivent sans que l'adepte réussisse à atteindre la libération, la lumière, lemoksha[5]. Leyoga aide à sortir de ce cycle.

Cependantsaṃsāra peut aussi signifier :

  1. cours commun de rivières après leur confluent ;
  2. mouvement circulaire de la conscience divine dans l'espace et le temps (selonAurobindo Ghose) ;
  3. la vie dans le monde de la multiplicité (Ramana Maharshi) ;
  4. le monde (selonRâmakrishna)[6].

Dans le bouddhisme

[modifier |modifier le code]

Le saṃsāra est le cycle de renaissance et de souffrance dans lequel sont pris les êtres non éveillés. Ce cycle est sans commencement dans le temps, il se perpétue par l'accumulation dukarma couplée à lasoif d'existence, et s'achève pour chaque être dès que lenirvāṇa est atteint. À la différence des autres philosophies indiennes, ce n'est pas une « âme » qui parcourt le saṃsāra, chaque être n'étant qu'unprocessus impersonnel : ce n'est « ni le même, ni un autre » qui renaît. Alors que lebouddhisme theravāda oppose saṃsāra et nirvāṇa, leMahāyāna affirme leur identité ultime.

Lebhavacakra, « roue de l'existence », est une représentation imagée du saṃsāra.

Naropa a dit quele saṃsāra est un organe sensoriel au moyen duquel l'on perçoit les fautes d'autrui.[7]

Cycles

[modifier |modifier le code]

Lesaṃsāra renvoie à la détermination historique du présent, en ce que le moment actuel se forme des conséquences du passé, en particulier des actes karmiques, à commencer par la pensée. Ce modèle implique une succession de cycles énonçant une détermination complexe, de nombreux facteurs coopérant : cemodèle est celui de lacoproduction conditionnée.Ce terme désigne le cycle infini des renaissances. Les hommes naissent, meurent et renaissent sans cesse dans un cycle infini : lesaṃsāra.Enchaîné ausaṃsāra, duquel il ne peut s'échapper, l'homme souffre en vain. C'est assis sous l'arbre de l'éveil quele Bouddha se remémora ses vies antérieures et qu'il prit conscience dusaṃsāra. L'objectif même du bouddhisme étant la cessation de la souffrance, la pratique doit mener à un état de cessation de cette souffrance universelle, lenirvāṇa. C'est uniquement lorsque l'on a atteint le nirvāṇa que l'on peut se libérer dusaṃsāra.La condition dans laquelle on renaît dépend de nos vies passées et de nos actes présents, avec le phénomène du karma.

Mondes

[modifier |modifier le code]

Le saṃsāra se comprend également dans le cadre de lacosmologie bouddhiste ; il est traditionnellement décrit comme composé de trois mondes (loka) :

Les mondes correspondent pour l'essentiel à des états d'existence (et donc à des états d'esprit).

Dans le jainisme

[modifier |modifier le code]

Dans lejaïnisme, le saṃsāra est la vie caractérisée par des renaissances et réincarnations dans divers domaines de l'existence. Il est décrit comme la banale existence, pleine de souffrance et de misère et il est donc vu comme ce dont on doit s'échapper. Le saṃsāra est sans commencement et l'âme se trouve dans la servitude à son karma depuis la nuit des temps.Mokṣa est la seule libération du saṃsāra.

Dans le sikhisme

[modifier |modifier le code]

Dans lesikhisme, l'âme doit suivre des transmigrations avant la libération finale. La volonté de Dieu, lehukam met fin à ces changements de corps. Lekarma s'applique dans cette religion, mais pas aussi strictement que dans l'hindouisme[8]. De bonnes actions procurent une vie meilleure mais seule la Grâce donne la libération (mukti), dit le Livre saint, leGuru Granth Sahib, page 2.

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Textes hindouistes classiques

[modifier |modifier le code]
  • Isabelle Ratié & Vincent Eltschinger :Qu'est-ce que la philosophie indienne ?, 2023, Éd. Folio,(ISBN 978-2072711732)
  • Lois de Manou, trad. A. Loiseleur-Deslongchamps, 1939.
  • 108 Upanishads, trad. Martine Buttex, Dervy, 2012, 1334 p.
  • Samhîta du Rigveda, trad. an. H. H. Wilson :Rig-Veda Samhita, New Delhi, 1977.

Textes bouddhiques classiques

[modifier |modifier le code]

Études

[modifier |modifier le code]

Culture populaire

[modifier |modifier le code]

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. The Sanskrit Heritage Dictionary deGérard Huet.
  2. Boyer 1901.
  3. Pussin 1917.
  4. Les philosophies de l'Inde : « Que sais-je ? » n° 932, Presses universitaires de France,, 128 p.(ISBN 978-2-13-062391-5,lire en ligne),p. 13.
  5. The A to Z of Hinduism, par B.M. Sullivan publié par Vision Books, page 193,(ISBN 8170945216).
  6. Jean Herbert et Jean Varenne,Vocabulaire de l'hindouisme, Dervy, 1985, p. 89.
  7. La vie de Naropa. Tonnerre de grande béatitude (trad. du manuscrit du yogi Wang-Tchouk-Djaltsèn/dBan Phyug rGyal mChan, XV° s.), trad. du tibétain par Marc Rozette (1991), Seuil, coll. "Points Sagesses", 2004, p. 54.
  8. A Popular dictionnary of Sikhism de W. Owen Cole et Piara Singh Sambhi, édition Curzon, page 139,(ISBN 0700710485).

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]
v ·m
A
B
C
D
GGuṇa
H
I
J
K
L
M
N
O
P
R
S
T
U
V
Y
v ·m
Tîrthankaras :
les Maîtres éveillés
Philosophie
Branches
Pratiques
Personnalités
Antiquité
Moyen Âge
Époque contemporaine
Textes
Symboles
v ·m
Divinités
Philosophies
Concepts
Écoles
Textes
Classification
Védiques
Autres
Pratiques
Rituels
Rites de passage
Castes sacrées
Festivals
Articles liés
v ·m
Principes fondateurs
Bouddha
Concepts
Écoles et traditions
Pratiques rituelles
Pratiques régionales
Textes
Figures principales
Statuts religieux
Histoire
Philosophie
Culture
Organismes
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Saṃsāra&oldid=223632601 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp