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| Salon du Bourget | ||
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Salon de 2007. | ||
| Type | Salon aéronautique | |
|---|---|---|
| Coordonnées | 48° 57′ 20″ nord, 2° 25′ 57″ est | |
| Date de la première édition | 1909 | |
| Fréquentation | 400 000 (2023) visiteurs | |
| Prix d'entrée | 18 euros l'entrée et 12 euros pour une place en tribune (grand public) | |
| Organisateur(s) | SIAE (GIFAS) | |
| Site web | siae.fr | |
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LeSalon international de l'aéronautique et de l'espace de Paris - Le Bourget, plus connu sous le nom deSalon du Bourget, ou sous le sigleSIAE, est une des plus importantes manifestations internationales de présentation de matérielsaéronautiques et spatiaux, se déroulant à l'aéroport du Bourget, au nord-est deParis. Connu des anglophones sous le nom deParis Air Show[1], il est organisé tous les deux ans (les annéesimpaires), juste avant et en alternance avec lesalon aéronautique de Farnborough enAngleterre, et leSalon aéronautique international de Berlin (ILA) enAllemagne. Il est le premier rendez-vous de l'industrie aéronautique mondiale.
Le salon comprend des journées réservées aux professionnels et des journées ouvertes au grand public. Lesconstructeurs présentent souvent leursaéronefs les plus récents dans des démonstrations en vol.


En décembre 1908, une section « réservée aux choses de l’air » est créée dans le cadre dusalon de l'automobile au Grand Palais à Paris[2]. L'année suivante, en, bien que toujours associé au Salon de l'automobile, la manifestation devient la première exposition internationale de la locomotion aérienne, première manifestation purementaéronautique, marquant les débuts de l'industrie aéronautique en France[2]. Ce salon est créé parAndré Granet (1881-1974) etRobert Esnault-Pelterie (1881-1957), pionnier de l'aéronautique et inventeur, qui ont créé l'année précédente l'Association des industriels de la locomotion aérienne[2]. André Granet, architecte des bâtiments de France, a mis en scène au Grand Palais la quarantaine d'aéronefs dont leBlériot XI qui a réalisé deux mois plus tôt, le, la première traversée de laManche, exposé au centre de la galerie, non loin de son concurrent malheureux, leLevavasseur Antoinette, exemplaire similaire de celui d'Hubert Latham qui a fini dans la Manche à cause d'une panne de moteur[2]. Le salon est un succès avec plus de380 exposants dont 115 dans la construction ou la fourniture d'équipement aéronautique et plus de 100 000 visiteurs[2]. Le salon va, jusqu'au début de laPremière Guerre mondiale, se tenir tous les ans, au Grand Palais. En1910, le premierturboréacteur est présenté comme « turbo-propulseur » par le roumainHenri Coandă. LaVe exposition internationale en décembre1913 est dominée par les matériels militaires et s'ouvre plus largement aux constructeurs étrangers. Ainsi le BritanniqueBristol présente-t-il un système de largage de bombes et les FrançaisLouis Blériot etHenri Farman desavions de reconnaissance. Ce salon marque aussi l'apparition des nouvelles techniques aéronautiques avec desfuselages conçus ensoufflerie ou des moteurs plus puissants. Aucun salon ne se tient pendant la Première Guerre mondiale.
Toujours au Grand Palais, laVIe édition est organisée en décembre1919[3]. Elle marque les progrès accomplis par l'aéronautique pendant le conflit et le public vient voir les « avions de la Victoire ». Une quarantaine d'aéronefs sont exposés dont lesBreguet XIV, lesSPAD ou lesNieuport[2]. Mais apparaissent aussi les premiers avions commerciaux avec lesGoliath de Farman ou le premier avion « économique » présenté parHenry Potez[2]. Mais la fin de la guerre marque le temps des restrictions et une décroissance de l'industrie aéronautique (ses effectifs vont passer de 100 000 personnes en 1919 à moins de 4 000 en 1921[2]). Le salon ne se tiendra plus qu'une année sur deux, décision est prise de l’organiser les années impaires conjointement parLouis Charles Breguet, président de laChambre syndicale des industries aéronautiques (CSIAé), et André Granet, lecommissaire du salon.

Le salon de1921 ne réunit que trente-trois appareils et peu de constructeurs étrangers. Cette situation un peu morose se prolonge tout le long desannées 1920 et au début desannées 1930 avec une industrie certes innovante mais manquant de moyens. L'exposition de1934, qui prend le nom de salon de l'aviation[2], marque un tournant avec62 avions exposés et la participation de constructeurs allemands, italiens, britanniques, polonais et soviétiques. Sont ainsi, par exemple, exposés : l'avion de transport allemandJunkers Ju 52, l'hydravion expérimental italien — détenteur du record du monde de vitesse —Macchi M.C.72 et le chasseur françaisDewoitine D.500. Ce salon montre les progrès réalisés par les autres pays en aéronautique. Les salons, redevenus annuels, marquent le relatif déclin de l'aéronautique française qui devient alors plus suiveuse que pionnière[2]. LeXVIe salon et dernier salon avant-guerre se tient au Grand Palais en novembre et décembre1938. Soixante-quatorze appareils sont exposés dont de nombreux avions militaires. Il marque le retard de l'aéronautique française où leMorane-Saulnier MS.406 français fait pâle figure face auxSpitfire britannique etMesserschmitt Bf 109 allemands[2]. Les moteurs exposés témoignent aussi de ce retard, les modèles français accusant100 ch de moins que les plus puissants modèles étrangers[2]. La France expose bien des prototypes prometteurs comme leDewoitine D.520 et le bombardierLioré-et-Olivier LeO-45 destinés à la nouvellearmée de l'Air française qui vient d'être créée mais ceux-ci ne pourront être produits en masse avant l'entrée en guerre[2].
LeXVIIe salon s'ouvre en novembre1946 à l'initiative de Raymond Saulnier et de l'Union syndicale des industries aéronautique, nouveau nom de la Chambre syndicale[2]. André Granet en a fait le décor[2]. L'aviation à réaction est apparue durant l'été 1944 en Allemagne, et certains chasseurs à réaction sont exposés dont le biréacteur britanniqueGloster Meteor détenteur du nouveau record de vitesse avec911 km/h ou l'américainLockheed F-80 Shooting Star. Le premier avion a réaction français y est aussi exposé, le SNCASOSO.6000 Triton qui n'a fait son vol inaugural que quatre jours avant l'ouverture du salon[2].
Le salon suivant se tient en1949. Y sont exposés leDassault Ouragan, premier chasseur français à réaction de série et le premier hélicoptère 100 % français, le SNCASE SE-3101. Pour la première fois, une partie du salon se tient hors du Grand Palais avec des démonstrations et une parade aérienne àOrly sur la journée du. Afin de faciliter ses démonstrations, le salon se tient désormais au milieu du printemps (à l'exception du salon de 1928, les salons précédents s'étaient toujours tenus en fin d'année)
LeXIXe salon de1951 est le dernier qui se tient au Grand Palais. Il est doublé de démonstrations aériennes et d'importantes parades à l'aéroport du Bourget. Celles-ci durent neuf jours, du au1er juillet). Les deux sites connaissent une affluence exceptionnelle. Sur le site du Bourget, plus de deux cents appareils civils et militaires sont présentés au public.
LeXXe salon de1953 se tient intégralement au Bourget. André Granet y a construit un bâtiment en demi-rotonde (toujours utilisé aujourd'hui) pour accueillir les exposants. Cent-soixante avions et hélicoptères sont exposés.Kostia Rozanoff y franchit pour la première fois en France et en public lemur du son sur unMystère IV suivi parJacques Guignard surVautour[2].
Le salon de1955 voit la présentation de la premièreCaravelle avec le prototype SE-210. Le salon accueille 283 000 spectateurs[2] et de l'hélicoptèreAlouette II. Ce salon et les salons suivants seront marqués par le développement de l'avion commerciale, des hélicoptères et de la compétition aéronautique militaire avec entre autres l'apparition des bombardiers stratégiques[2].
Le salon de1961 voit exposer, au Salon de l'Espace organisé conjointement, le premier engin spatial, avec la cabineMercury américaine. Il est marqué aussi par le premier accident mortel avec le crash duB-58A Hustler de l'US Air Force dans lequel périssent ses trois membres d'équipage.
L'édition de1963 change de nom pour s'appeler « Salon International de l'Aéronautique et de l'Espace », son nom actuel.
| Date | Intitulé | Événements notables |
|---|---|---|
| du 24 au | 11e Salon de l’Automobile section « Réservée aux Choses de l’Air » | C'est le premier salon international de l'aéronautique. Y sont exposés l’avion deClément Ader, laDemoiselle d’Alberto Santos-Dumont ou encore le dirigeableVille-de-Bordeaux, trônant au centre de la coupole[4]. |
| du 25 septembre au | 12e Salon de l’Automobile 1re Exposition Internationale de la Locomotion Aérienne (se tient auGrand Palais àParis à partir de cette date) | Présentation duBlériot XI qui a traversé la Manche[5]. |
| du 15 octobre au | 2e Exposition de la Locomotion Aérienne | |
| du au | 3e Exposition de la Locomotion Aérienne | |
| du 26 octobre au | 4e Exposition de la Locomotion Aérienne | Le salon sera l'occasion pour les frères Michelin de lancer une pétition nationale pour lanumérotation des routes, qui sera signée notamment par le présidentArmand Fallières[6]. |
| du 5 au | 5e Exposition de la Locomotion Aérienne | |
| du au | 6e Exposition Internationale de la Locomotion Aérienne | Les « avions de la Victoire » et les premiers avions commerciaux |
| du 17 au | 7e Salon de l’Aéronautique | |
| du au | 8e Exposition Internationale de l’Aéronautique | |
| du 5 au | 9e Salon d’Aviation | |
| du 3 au | 10e Salon d’Aviation | |
| du 29 juin au | 11e Salon d’Aviation | |
| du 12 novembre au | 12e Salon d’Aviation | |
| du 18 novembre au | 13e Salon d’Aviation | |
| du 16 novembre au | 14e Salon d’Aviation et 4e Exposition de laPhotogrammétrie | Macchi M.C.72, détenteur du record du monde de vitesse |
| du 13 au | 15e Salon d’Aviation | |
| du 25 novembre au | 16e Salon d’Aviation | Présentation desSpitfire etMesserschmitt |
| du 15 novembre au | 17e Salon International de l’Aviation | Présentation des premiers chasseurs à réaction |
| du 26 avril au | 18e Salon de l’Aéronautique | Dassault Ouragan, premier chasseur français à réaction de série |
| du 15 juin au | 19e Salon International de l’Aéronautique | Démonstration duBristol Brabazon, long-courrier octomoteur britannique. |
| du 26 juin au | 20e Salon International de l’Aéronautique | Kostia Rozanoff franchit le mur du son, surDassault Mystère IV |
| du 10 au | 21e Salon International de l’Aéronautique | Présentation de laCaravelle |
| du 24 mai au | 22e Salon International de l’Aéronautique | Première apparition hors Union soviétique deTupolev Tu-104[7]. Présentation des missiles américains MartinMGM-1 Matador et NorthropSM-62 Snark[7]. Présentation des prototypes françaisNord 1405 Gerfaut II,SNCASESE-202 Durandal etSNCASE SE.5000 Baroudeur,Dassault Mirage III etÉtendard IV, leBreguet Br.1001 Taon etBr.1050 Alizé, leFouga CM-175 Zéphyr et l'avion expérimental C400 P2 « Atar volant »[7]. Présentation des avions britanniquesHawker Hunter T7,Folland Gnat GNAT-39-2 et leSupermarine Scimitar F. 1[7]. Présentation du prototype espagnolHispano Aviación HA-200R[7]. Première grande confrontation entre patrouilles acrobatiques et notamment lesskyblazers américains et lesCavallino Rampante italiens[7]. |
| du 12 au | 23e Salon International de l’Aéronautique |
| Date | Intitulé | Évènements notables |
|---|---|---|
| du 16 au | 44e Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace | Présentation duRafale |
| du 15 au | 45e Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace | |
| du 13 au | 46e Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace | Présentation de l'Airbus A380 |
| du 18 au | 47e Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace | |
| du 15 au | 48e Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace | |
| du 20 au | 49e Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace | Présentation duSolar Impulse, avion monoplace alimenté uniquement par énergie solaire |
| du 17 au | 50e Salon International de l'Aéronautique et de l'Espace | Retour de l'aviation russe avec notamment la première présentation mondiale duSoukhoï Su-35 |
| du 15 au | 51e Salon International de l'Aéronautique et de l'Espace | |
| du 19 au | 52e Salon International de l'Aéronautique et de l'Espace | Présentation de la nouvelle version de l'Airbus A380 |
| du 17 au | 53e Salon International de l'Aéronautique et de l'Espace | 2 450 exposants, 316 000 visiteurs et environ 140 aéronefs présentés, dont leNew Generation Fighter ; le ministère des Armées, sous le slogan « Innover pour vaincre par les airs » avait un stand de 4 900 m2 présentant leRafale F3-R, les hélicoptères Tigre et NH90, des maquettes du SCAF, du satellite CSO* et du système SYRACUSE IV ; environ 140 milliards de dollars de contrats y auraient été conclus[11] |
| du 21 au | Salon annulé en raison de lapandémie de Covid-19 | |
| du 19 au | 54e Salon International de l'Aéronautique et de l'Espace | Décarbonation de l'aviation (kérosènes verts, avions hybrides et électriques) ; présentation dudrone MALEAarok (1er modèle français de sa catégorie) ; Airbus domine Boeing avec le plus gros contrat de l’histoire (pourIndiGo)[12]. |
| du au | 55e Salon International de l'Aéronautique et de l'Espace | Progression de l’innovation aérospatiale chinoise ; progression des drones, et des enjeux de défense « de la surface à l’espace » dans un contexte géopolitique et climatique tendu[13] ; Airbus devance Boeing avec 846 commandes, options et engagements, dont 250 commandes fermes avec un intérêt marqué pour son A350F (version cargo), alors que Boeing est marqué par le crash duvol Air India 171 quelques jours plus tôt ; mise en avant d'initiatives de décarbonation du secteur aérien (kérosènes ditsverts, hydrogène, mais avec mises en service repoussée aux années 2040[14] + essais de limitation destraînées de condensation chez Airbus, Thales et Safran, dont en modifiant les trajectoires des 3 % des vols qui causent 80 % des traînées, pour 1 à 4 € par passager selon une modélisation[15],[16] Présentation de l'Airbus Helicopters RACER qui a réalisé son premier vol le 25 avril 2024. |
Pour ce45e salon aéronautique du Bourget, il y avait, du 16 au :

Les principaux avions civils présentés durant cette édition, du 13 au, ont été : l'Airbus A380 (première présentation sur un salon), leBoeing 777-240 LR, des avions ukrainiens et russes, des avions régionaux d’Embraer (dont le 190), deBombardier (avec le Global 5000), etc. L’aviation d’affaires est aussi représentée parDassault Aviation et son nouveauFalcon 7X, Gulfstream, Raytheon, Piaggio, Pilatus...238 aéronefs ont ainsi été présentés, dont une soixantaine en vol, et 1 926 exposants, venus de quarante-et-un pays. étaient présents. C'est également le dernier salon proposant une démonstration aérienne de l'A318 et de l'A340-600 et une présentation statique de l'A340-300 (aux couleurs d'Air Tahiti Nui).
L’aviation militaire occupe une place significative et les plus grands constructeurs mondiaux d’hélicoptères sont présents : Eurocopter, Agusta Westland, Bell Helicopter qui revient cette année au Salon, HAL.
Sans oublier les aéronefs non habités avec lesdrones d’EADS, Dassault, IAI et Northrop Grumman, les conférences UAV-Drones, l’Espace, et cette année pour la première fois un focus sur l’aviation légère (sur l’aire Galilée en zone sud du salon).
L'entrée du salon est réservée aux professionnels les quatre premiers jours, les trois jours suivants étant ouverts au public. Au total ce sont près de 480 000 visiteurs qui se sont rendus au salon pour cette édition, dont 120 000 personnes pour le samedi et le dimanche.
Comme pour les précédentes éditions, le salon, qui s'est déroulé du 18 au, n'était ouvert au grand public que le week-end à partir du vendredi, soit les 22, 23 et.
Ce47e salon a connu une affluence record avec, notamment, plus de 2 000 exposants venus de42 pays, 153 920 visiteurs professionnels[17] et plus de 400 000 entrées, tous publics confondus. Les constructeurs y ont enregistré d'importantes commandes, notammentAirbus avec 425 ventes fermes[18].
LeRafale, après une démonstration au cours de laquelle il effectue de nombreux changements de trajectoire, termine son vol par un passage en vol lent à basse altitude au-dessus de la piste, dans le sens du vent. Afin de réussir ce vol lent, il adopte une attitude de vol très cabrée. Cette phase de vol nécessite de développer, malgré sa lenteur, une très forte puissance. À la fin de ce vol lent, il monte pratiquement à la verticale, effectue untonneau dans cette position afin de se positionner dans le bons sens pour son atterrissage face au public, puis amorce unedemi-boucle. Lorsqu'il est sur le dos, il réduit les moteurs, sort le train d'atterrissage, termine sa demi-boucle sur l'élan et se pose. Il est rare de voir ce genre d'appareil se poser en planant à la sortie de sa boucle.
Il est interdit, au Bourget, de couper volontairement un moteur en vol et, d'autre part, l'alimentation hydraulique des commandes de vol doit être maintenue ; cependant, pendant cette phase, les moteurs restent en fonctionnement sans pour autant donner à l'avion leur poussée habituelle.

LeTigre, qui est le seul hélicoptère capable de se maintenir sur le dos. Bien sûr, il ne peut pas voler longtemps dans cette position qui est possible grâce à une inversion de pas de sonrotor principal.
Signalons aussi, pour son deuxième salon consécutif, le vol de l'Airbus A380 qui, contrairement à celui qui évoluait en 2005, était équipé de moteursEngine Alliance GP7200.
Et également, pour sa première présentation en vol[19], leBell/Agusta BA609, unconvertible de type « Tiltrotor », avec son mode de décollage en hélicoptère et son passage en mode avion grâce à une rotation de 90° de ses deux moteurs.
Le salon, programmé du 15 au, a ouvert ses portes aux visiteurs professionnels le à9 h 30 (heure locale) et a connu une importante affluence dès ce premier jour. Malgré la pluie qui est abondamment tombée sur Le Bourget une bonne partie de la journée, les démonstrations en vol ont pu avoir lieu entre13 h 26 et16 h 11 (heure locale), permettant de voir évoluer une vingtaine d'appareils de tous types, allant duRex Composite APM 40 Simba à l'Airbus A380 en passant par leRafale et l'Eurocopter Tigre que l'on peut voir maintenant depuis plusieurs années, à chaque salon. Et, parmi les nouveautés, leSoukhoï Superjet 100.
Pour fêter le centenaire du salon, quelques anciens avions sont présentés en vol comme leBlériot XI-2, leBoeing B-17G Flying Fortress ou leDouglas DC-3.
Le samedi a vu le grand retour de laPatrouille de France, qui n'avait pas évolué au-dessus du Bourget depuis la trentième édition du salon, en1973 qui, à la suite de l'accident duTupolev Tu-144, avait mis fin aux grandes démonstrations aériennes. Pour mémoire, lors du27e salon en1967, l'un des pilotes de la Patrouille de France avait trouvé la mort lors dumeeting aérien, ne faisant aucune autre victime lors de soncrash.
Réservé aux professionnels entre le 15 et le, le salon était ouvert au grand public le vendredi 19, ainsi que les deux jours du week-end (les 20 et). Les organisateurs promettaient, pour chacun de ces trois jours :« un spectacle unique quotidien avec plus de trois heures de démonstrations en vol ».
Le Salon 2009 en quelques chiffres :
Les organisateurs ont annoncé, dimanche que :« Le48e salon aéronautique du Bourget a reçu un peu moins de visiteurs professionnels en raison de lacrise mais enregistre un beau succès public. Pour les journées professionnelles, qui se déroulaient de lundi à jeudi, nous avons eu 140 000 visiteurs professionnels pour 150 000 en 2007, ce qui prouve que les sociétés ont fait quelques économies »[20]. Le nombre total de visiteurs, tous publics confondus, est du même ordre que celui du salon de 2007.

L'édition2011 du salon accueille, du 20 au, plus de 2 100 exposants internationaux répartis dans 28 pavillons internationaux et présente150 aéronefs, dont l'avion solaireSolar Impulse[21]. Le salon est marqué notamment par la présence pour la première fois d'un avionneur chinois,COMAC, qui selon les analystes du secteur, doit devenir à terme un concurrent d'Airbus ainsi que par la venue de trois nouveaux avions de la sociétéBoeing : les versions passager et cargo du747-8 et le787 Dreamliner.
Les avions d'EADS manquent de chance dans leurs présentations en vol. UnA380 de la compagnie aérienneKorean Air doit remplacer l'avion du constructeur, endommagé la veille de l'ouverture du salon[22],[23] tandis que le nouvel avion de transport militaireA400M est victime d'une défaillance moteur ; il a pu tout de même effectuer des vols de démonstration raccourcis[23]. L'Eurocopter X3, un prototype degyrodyne c'est-à-dire d'hybridehélicoptère-avion, a fait pour la première fois une présentation en vol. Airbus engrange dans le cadre du salon un total de 910 commandes pour un montant de88 milliards de dollars, dont60A320 NEO commandés par le loueur américain GECAS, tandis que son concurrentBoeing annonce141 commandes pour un total de vingt-deux milliards de dollars[24].
En ce qui concerne l'hélicoptère, le salon permet de découvrir[25] leSikorsky CH-148 Cyclone sous sa livréecanadienne mais également leCaïman Marine.
Le salon a bénéficié d'une bonne fréquentation avec 145 000 professionnels et 200 000 visiteurs dans le cadre des journées ouvertes au public dont 120 000 pour la journée du[26].
Au cours de cette édition, du 17 au, le groupe américain de consultants Teal publie le une étude qui prévoit que le marché mondial desdrones va doubler en dix ans, pour atteindre11,6 milliards de dollars par an[27]. Le même jour, le constructeur brésilienEmbraer officialise le lancement de sa nouvelle génération de jets régionaux baptisée E2 (E175, E190 et E195 sont les trois versions de cette famille E2)[28].
Parmi les nouveautés de cette50e édition, EGTS International, unecoentreprise lancée en 2011 parSafran etHoneywell, effectue les premières démonstrations publiques d'EGTS (Electric Green Taxiing System), système detaxiage électrique par une double motorisation située dans les jantes dutrain d'atterrissage d'un Airbus A320[29], ce qui permet une réduction de consommation allant jusqu’à 4 % par cycle de vol[30].
Le salon, programmé du 15 au) a ouvert ses portes aux visiteurs professionnels le lundi à8 h 30 (6 h 30 UTC) et s'est terminé, comme les précédentes éditions, par trois journéesgrand public, les vendredi 19, samedi 20 et dimanche, de8 h 30 à18 h.
Le salon 2015 constitue l'édition record en termes de fréquentation avec un total de 351 584 visiteurs.
Près de120 aéronefs civils et militaires, parmi les plus innovants et les plus spectaculaires du monde, étaient présentés cette année et 2 260 exposants venant de47 pays ont animé les stands du salon.
Selon lejournalIndustrie et Technologies, les dix rendez-vous technologiques de ce salon étaient : le « start-up village », lespetites et moyennes entreprises deSystematic Paris-Region, le lancement d'un outil anti-survols illicites dedrones, l'envol de l'e-Fan du groupeAirbus, l'interface deréalité virtuelle d'Optis pour se mettre dans la peau d'un opérateur demaintenance, unmoteur électrique deSiemens, lachambre de combustion Tosca,Passenger Experience deDassault Systèmes, le dronephosphorescent de Dronovia etAir-Cobot le robot qui inspecte l'extérieur des avions présenté parAkka Technologies[31].
Dates : du 19 au.
Le salon 2017 remporte le record de commandes passées, tous secteurs confondus, avec un volume qui atteint cent-cinquante milliards de dollars[32].
Au cours de cette édition,140 aéronefs sont exposés dont45 présentations en vol[33].
Au total, environ 322 000 visiteurs sont venus assister au salon 2017, dont 180 000 visiteurs Grand Public et 142 000 visiteurs professionnels. Cette fréquentation est en recul par rapport à l'édition record de 2015, avec une diminution de 6 % pour les quatre premiers jours d'exposition. La raison principale avancée est le déroulement des attentats en France et l'application de l'état d'urgence.[réf. nécessaire]
Les succès principaux de l'édition 2017 sont le hall de l'avion des métiers, qui a accueilli environ 60 000 visiteurs étudiants, scolaires et accompagnants, ainsi que le « Paris Air Lab », installé dans le hall Concorde duMusée de l'Air et de l'Espace du Bourget qui avait pour but de promouvoir des multiplesstartups, commeAirborne Concept ouDonecle, travaillant sur l'avenir de l'aéronautique en partenariat avec les industriels[34].
Cette édition, qui devait être la54e, a été annulée en raison de lapandémie de Covid-19[réf. souhaitée].


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