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Sainte Maison de Lorette

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La Sainte Maison
« La Santa Casa »
Sainte Maison, en labasilique de Lorette.
Présentation
Surnom(s)

La Sainte Maison de Lorette.

La Sainte Maison de Nazareth.
Site web
Localisation
Division administrative
Subdivision administrative
Commune

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LaSainte Maison (en italien:La Santa Casa), couramment nomméeLa Sainte Maison de Lorette, est selon la traditioncatholique, la Maison deNazareth où l'Annonciation fut faite à laVierge Marie et où vécutJésus[1],[2],[3].

Rapportée deTerre sainte en 1291, la Sainte Maison constitue le cœur de labasilique de Lorette.

Ce fut le premiersanctuaire marial international consacré à la Vierge Marie. Il fut pendant près de trois siècles le principal centre depèlerinage enOccident, devantRome,Canterbury etSaint-Jacques-de-Compostelle, notamment via la routeLauretana.

Notre-Dame de Lorette est célébrée le 10 décembre de chaque année[4] et incite tout particulièrement « les familles, les jeunes, les religieux et les religieuses, à imiter les vertus de celle qui a été disciple parfaite de l’Évangile, la Vierge Marie qui, en concevant le chef de l’Église, nous a également accueillis chez elle »[5].

Le 24 mars 1920, la Vierge de Lorette est proclamée patronne universelle de tous les voyageurs aériens[3].

Contexte historique

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Avant la Translation

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La maison où eut lieu le mystère de l’Annonciation était située, d’après une tradition ancienne, dans l’enceinte du couvent actuel des Franciscains, près de la grotte qui renferme l'église de l’Annonciation à Nazareth. C’est là quesainte Hélène, après avoir retrouvé la sainte maison, dont le souvenir avait dû se conserver à Nazareth[6], aurait vers 300 fait élever une basilique, comme sur les lieux saints de Jérusalem et de Bethléhem[7]. Depuis son érection jusqu'à sa destruction en 1263, de nombreux pèlerins ont visité cette basilique : auVIe siècle, saint Antonin de Plaisance admire cette « grande basilique[8] ». L’auteur de l’opusculeLiber nominum locorum ex Actis, attribué à saint Jérôme[9], signale une église à l’endroit où l’Ange entra pour annoncer à Marie la bonne nouvelle, et une seconde à l’endroit où Jésus enfant fut élevé. AuVIIe siècle,Arculfe constate également la présence de ces deux églises[10]. À partir duVIIIe siècle, un de ces deux monuments n’est plus mentionné : c’est l'église de la Nutrition, décrite par Arculfe, qui avait probablement été détruite par les musulmans[11]. AuVIIIe siècle siècle, saint Willibald affirme que les musulmans menaçaient de détruire aussi la basilique de l’Annonciation : ce n’est qu'à prix d’argent que les chrétiens les en détournèrent[12]. Jusqu’à la fin duXIIIe siècle, les chrétiens faisaient lepèlerinage àNazareth pour visiter la sainte Maison de laVierge Marie quesainte Hélène fit restaurer vers 326-328.Saint François d’Assise etSaint Louis notamment s'y sont rendus en pèlerinage. Durant le siège de Jérusalem par les croisés, elle fut saccagée, mais non détruite : car Sœvulf, en 1103, l’admire encore. Un archevêché fut érigé à Nazareth, et la maison du prélat fut adossée au mur septentrional de la basilique. Les croisés firent même à celle-ci des travaux d’embellissement, dont on voit quelques vestiges dans la cour du couvent. En 1213, saint François d’Assise ; en 1251, saint Louis, allèrent y prier ; mais, peu de temps après, en 1263, elle fut renversée par le sultanBaïbars-Bondokhar et sa horde.

Translation

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Avec lachute de Saint-Jean-d'Acre en 1291, disparaît la dernièreposition latine en Orient. Cet événement est fréquemment considéré par les historiens comme marquant la fin de la période descroisades médiévales.

Plusieurs versions expliquent latranslation :

  • Selon une tradition chrétienne légendaire, aux environs du, la Sainte Maison a été transportée dans les airs par des anges de Terre sainte jusqu'en la ville deTersate[13] (aujourd’hui ville deRijeka enCroatie).
  • En 1291, lorsque les croisés ont été expulsés de Terre Sainte par les musulmans, des chrétiens auraient sauvé la Sainte Maison de la destruction voulue par les musulmans en la transportant. D’abord àTersate, puis dans un second temps, dans la nuit du 9 au 10 décembre 1294, dans la ville deRecanati (ville à laquelle était auparavant rattachée la commune deLorette)[3].
  • Le prince byzantin,NicéphoreIer Doukas Comnène, aurait pris en 1290 l'initiative de transférer la Sainte Maison. Celle-ci aurait été démontée en 1291 pour être transportée àTrsat. Delà elle aurait ensuite été transportée àLorette.

En 1294, lafamille Frankopan alors propriétaire du territoire deLorette, la donne à l'Église (aux mains du papeBoniface VIII).

Étymologie

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Le nom deLorette proviendrait du terme latinLauretum désignant un lieu planté de lauriers. L’actuelleLorette ayant au fil de l’histoire porté les noms de Lauretum, Laureto, Laureta, Loreta et Loreto comme l'attestent les intitulés des gravures d’époque représentant le sanctuaire.

La première source littéraire de cette légende propre aux traditions orales de cette époque ne remonte qu’à la deuxième moitié duXVe siècle, sous la plume dePier Giorgio Tolomei, dans saTranslatio miraculosa ecclesie beate Marie uirginis de Loreto.[14]

La Sainte Maison dans la basilique.

À son arrivée sur les territoires pontificaux, la Sainte Maison aurait connu plusieurs nouvelles translations dans lamarche d'Ancône :

  • àAncône même (dans la localité de Posatora) ;
  • dans un bois appartenant à une certaine Loreta, le, trois jours donc avant la renonciation du papeCélestin V ;
  • dans la plaine au-dessous de la ville actuelle deLorette (dont le nom dériverait précisément de cette dame appelée Loreta) ;
  • sur le terrain de deux frères sur la colline de Laureto (ou Monte Prodo) ;
  • enfin sur la route publique, où elle se trouve encore aujourd’hui, c’est-à-dire juste sous le dôme blanc de l’actuelle basilique, selon certaines sources[15], sur les ruines de l'ancienne ville romaine deCupra où se trouvait un temple dédié à la déesse Junon.

L'année 1294 est l’année oùDante Alighieri écrit saVita nuova[16]. La création du sanctuaire aurait eu alors un effet pacificateur momentané sur le conflit entreguelfes et gibelins.

Le sanctuaire

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Translation de la Sainte Maison,Annibale Carracci (1605),église Sant'Onofrio au Janicule deRome.
Article détaillé :Basilique de Lorette.

En 1488, l’évêque deRecanati confia la desserte du sanctuaire à une congrégation decarmes réformés.

Dans labulleIn sublimia du,Jules II a défini la petite église « ut pie creditur et fama est, camera sive thalamus ubi ipsa beatissima Virgo concepta, ubi educata, ubi ad angelo salutata Salvatorem seculorum verbo concepit » et a placé Lorette sous la tutelle directe du Saint-Siège[17] : la Sainte Maison de Lorette devient chapelle papale. Les papesPie II,Paul II,Sixte IV,Clément VII,Léon X etSixte V furent parmi les premiers souverains pontifes à reconnaître officiellement ce prodige.

Le sanctuaire de Lorette fut élevé encité mariale etépiscopale et devint l'un des plus importants lieux depèlerinage d'Europe.

L'histoire de la Sainte Maison intéressa plusieurs figures chrétiennes, en particulierÉrasme, René de Bathernay,Louis d’Arpajon,Battista Spagnuoli etJoseph de Cupertino.

René Descartes s'y rendit en pèlerinage en 1623 enaction de grâce pour lesonge qu'il rapporte dans lesOlympiques, et qui est à l'origine de samathesis universelle.

La Sainte Maison provoqua l'afflux de pèlerins notamment les jours de fêtes mariales, de nombreux personnages y adressant leurs prières (Anne d'Autriche, les marins deChristophe Colomb rescapés d'une tempête y déposèrent unex-voto en 1493), de nombreux rois et reines ainsi que de grands aristocrates y envoyèrent des procureurs (émissaires chargés de faire le pèlerinage à leur place).

LaSainte Maison conserve la statue de laMadone, statue de typeVierge noire, et conservait jusqu’auxspoliations napoléoniennes de 1797, où la Sainte Maison fut mise sous scellés, les reliques les plus importantes duculte marial, à savoir le manteau de la Vierge et les saintes écuelles (vaisselle de la Sainte Famille) qui disparurent.

Les1er et, le papeBenoît XVI se rend à Lorette pour vivre unefête de la foi avec les jeunes de la ville[18]. Il y revient le, renouvelant ainsi lepèlerinage queJean XXIII y avait effectué50 ans auparavant, à quelques jours de l'ouverture duconcile Vatican II[19].

Le, lepape François vient se recueillir dans le sanctuaire[20].

Évolution du sanctuaire

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Les origines du sanctuaire

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Selon de nombreux critiques et traducteurs,Dante Alighieri fait référence à la Sainte Maison de Lorette dans ces vers duchant XVI du Paradis :

« ...In quel loco fu'io Pietro Damiano e Pietro Peccator fu' ne la casa di Nostra Donna in sul lito adriano... »

— Dante ,Chant XXI du Paradis de laDivine Comédie.

« ...En ce lieu je fus Pierre Damien et Pierre Peccator était dans la maison de Notre-Dame, sur le rivage adriatique... »

— Chant XXI du Paradis de laDivine Comédie.

Composés autour de 1321, ces vers ont été très probablement écrits vingt-sept ans après la création du sanctuaire lorétain en 1294.

LeditPierre Damien (1007-1072) ayant vécu auXIe siècle, il ne pouvait donc s’être rendu à laSanta Casa de Lorette.

Aussi certains chercheurs ont voulu voir une référence à une église antérieure, celle de Santa Maria di Portonovo àAncône ou celle de Santa Maria in Porto près deRavenne ; d’autres ont imaginé qu’il s’agissait de l’abbaye de Pomposa enÉmilie-Romagne.

Mais à faire porter l’accent cette fois sur le terme demaison, et d’y lire une référence directe à la sainte relique de Lorette, il y aurait eu une église antérieure en lieu et place de la Sainte Maison et de la basilique de Lorette, c’est précisément l'hypothèse que semble retenir lemarquis de Sade.[21]

Une autre hypothèse plus crédible distingue Pierre Damien ou Pierre Pêcheur d’un autre Pierre : Dante aurait en effet confonduPietro Damiano et Pietro degli onesti, ascète duXIe siècle également, qui, de retour d'unpèlerinage en Terre sainte, fit construire une église en l'honneur de la Madone, dans laquelle était vénérée l'image connue sous le nom de « Madone grecque », et fut enterré dans l'église de Santa Maria in Porto, sous le nom de Petrus Peccans.

Illustration du chant XXI du Paradis de la Divine Comédie (rencontre deDante et Béatrice avecPier Damiani) parGiovanni di Paolo qui représente deux églises (évocation du monastère de la Fonte Avellana ?).

La Sainte Maison avant la basilique

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De la provenance de la Sainte Maison de Terre sainte posée sans fondation sur la colline entreRecanati etAncône, ne demeure aucune certitude.

Les traces écrites peu nombreuses qui subsistent sont sujettes à caution, car prises dans des querelles politico-religieuses et des transmissions orales contradictoires.

Si, cependant, des lettres gravées dans la brique même de la Sainte Maison semblent dérivées de l'alphabetaraméen ounabatéen, certains chercheurs disent retrouver le même type d’habitat et de maçonnerie en briques auMoyen-Orient que dans la région desMarches ou de l'Ombrie.

Le village de Lorette

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Il faut attendre une vingtaine d’années pour qu'autour de la sainte Maison posée au cœur de la Magna Silva de Laureto en 1294 se crée un petit bourg. SiDante y fait réellement référence, Lorette est alors devenu un petit village dans l’ombre de la Ville voisine deRecanati.

La première mention écrite faisant référence àLorette remonte à 1315, quand il est fait allusion à un rustiquesacellum visité par des fidèles pieux. Le petit village qui a grandi tout autour est appeléVilla Loreti. Un autel y est dressé en 1341 à la demande du pape françaisBenoît XII pour recevoir plus aisément les fidèles[22].

Dans la descriptionMarchiae Anconitanae de 1360 par lecardinal Egidio Albornoz, laVilla sanctae Mariae de Laureto est recensée parmi lescastra appartenant à la commune de Recanati. Cette dernière, déjà grand centre de laMarche d'Ancône, organisait chaque année une foire de grand attrait tant pour l’Italie du centre-nord que pour l’Europe. Le commerce, la curiosité et la dévotion mariale s'y mêlèrent.

Des fêtes en l’honneur de la Madone de Lorette ont lieu dans les villes et villages des Marches à l’instar deSirolo en1373 en présence du vicaire de la cité d'Ancône[23].

Le, Nicola de Recanati fait construire un pont au-dessus de la rivièrePotenza en raison de l’afflux depèlerins à la Sainte Maison.

Dans les années1380-1385, de nombreux documents prouvent que le culte de la Madone de Lorette se propage enOmbrie,Toscane,Émilie etLombardie. En retour, la piété populaire et le nombre de visiteurs à la Sainte Maison augmentèrent à tel point qu’en1437, la commune de Recanati nomma un capitaine de laVilla Loreti.

Le développement du sanctuaire s’accompagne alors d’une production iconographique de plus en plus importante par des peintres et graveurs de plus en plus renommés.

La basilique autour de la Sainte Maison

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Grandes étapes de la construction de la basilique

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Partie du revêtement marmoréen de la Sainte Maison de Lorette sous la coupole deGiuliano Sangallo peinte parCesare Maccari.
Article détaillé :Basilique de Lorette.

Les sources semblent insuffisantes pour dater l'origine de la construction de labasilique.

Au milieu duXVe siècle, une église est déjà construite :Nicolas V rédige en 1450 unebulle pour sanctuariser les offrandes des fidèles déposées dans le temple deLorette[24].

En 1447, selonGiorgio Vasari,Piero della Francesca etDomenico Veneziano peignent la nouvelle sacristie. (probablement laSacristie della Cura). Leur travail est interrompu par la peste.

SelonHonoré Bouche[25], l’édification de la basilique débute sousPaul II en 1465.

Autre source, autre date, dès 1468, par la volonté de Nicolò de Astis, évêque deRecanati, auraient commencé les grands travaux de la basilique-forteresse selon Gaetano Ferri[26].

L’année suivante, en 1469, lepape Paul II aurait donné une forte impulsion au chantier.

La grande construction de la basilique débute probablement à partir du projet du VénitienMarino di Marco Cedrino, destyle gothique-tardif-pré-renaissant. LeditMarino di Marco Cedrino est nommé, en 1472,generali magistro et ingenjero ; il construit les murs maîtres et les piliers de l’abside à partir du bras sud du transept, et collabore à l'édification du sanctuaire jusqu’en 1476 ou 1477. Au gothique vénitien deMarco Cedrino succède en 1482 lestyle renaissant deGiuliano da Maiano auquel est supposé avoir pris partFrancesco di Giorgio Martini.

De 1480 à 1518, le trésor de Lorette est mis à l’abri dans la tour civique deRecanati en raison des razzias de l’armée duSultan Mehmet II et de ses successeurs. La construction de la basilique se poursuit tout de même sousSixte IV,Innocent VIII etAlexandre VI, et s’achève en1510 sousJules II, pape le plus impliqué dans l’édification des lieux[27].

L’habit de marbre de la Sainte Maison

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D’une valeur artistique bien plus grande que l’édicule dusaint Sépulcre deJérusalem, laSanta Casa, la Sainte Maison n’apparait telle qu’elle était à l’origine qu’une fois à l’intérieur, l’extérieur ayant été protégé d’une couverture de marbre qui nécessita le percement de quatre ouvertures, les quatre portes aujourd’hui visibles du revêtement marmoréen.

La quatrième porte n’ouvre pas sur l’espace de la Sainte Maison mais sur unescalier en colimaçon qui donne accès à la terrasse supérieure du revêtement. La Sainte Maison, posée à même le sol, sans fondation et constituée de briques de tailles irrégulières, risquait l’écroulement, en raison notamment de l’afflux depèlerins. Un mur bas de fortification fut d’abord conçu puis détruit pour être remplacé par une structure de marbre entièrement recouvrante.

Véritable maison Renaissance sur le modèle des sarcophages romains entourant l'antique maison sainte en briques, c’estBramante qui en conçoit le plan.Léon X fait venir parmer en1514 deCarrare et d’autres lieux d’Italie lemarbre propre à sa construction.

Avant cela, l’architecte pisanRaniero Renucci assume la charge du percement des portes des côtés septentrional et méridional de l'antique Maison aux endroits correspondant aux futures ouvertures du revêtement marmoréen :« Au premier coup de marteau, son bras s'est figé et ledit Raniero s’effondra, comme s’il avait été assommé. Il ne se réveilla que huit heures plus tard par les prières de sa femme et l’intercession de la Vierge Marie[28]. »

Antonio da Sangallo le Jeune est chargé parClément VII d’en terminer l’ouvrage de 1531 à 1538.

« En cet ouvrage, ont travaillé, en l’espace de vingt-quatre ans, quarante des plus grands sculpteurs qui se sont trouvés en Italie […] ayant coûté en ce temps-là 26 692 écus […], et tout autant les vingt statues des prophètes et sibylles […] et les quatre portes d’airain de La Chapelle »,dixit Honoré Bouche, inLa Sainte Vierge de Laurete (1686)[25].

"Pour donner une idée de ſa magnificence au lecteur, il ſuffit de dire qu'encore qu'un ſi grand nombre des plus excellens ouvriers y ait mis la main, on a été plus de ſoixante ans à le finir."[29]

Inventaire des objets et pratiques cultuels de la Sainte Maison

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Fête à l’occasion de l'entrée des monuments spoliés par Napoléon à Paris, où doit se trouver également la statue de Lorette (visibles sur la gravure leschevaux de Saint-Marc).

Reliques recensées depuis leXVIIe siècle

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  • La Sainte Maison, ou Maison de la Vierge, couramment nommée laSanta Casa, consistait en un ensemble de trois murs adossés à une grotte creusée dans un rocher (laquelle se trouve àNazareth, dans labasilique de l'Annonciation). L'analyse pétrographique et architectonique aurait tour à tour démenti puis confirmé l'origine palestinienne de l'édifice, dont les éléments rappellent fortement la taille de pierre desNabatéens, une peuplade voisine desHébreux. Les graffitis trouvés sur certains blocs de maçonnerie auraient été datés duIIe au Ve siècle. Cependant, l'étude des moellons a confirmé qu'ils épousent parfaitement les traces repérées sur lagrotte de Nazareth. Il pourrait donc s’agir d’une église primitive construite ultérieurement à la supposée demeure virginale.
  • Sa statue, nommée parfois lasainte image, est uneVierge noire, due à des siècles de fumée de lampe. Comme la Sainte Maison, elle est associée à une série de miracles réels évoqués dans un certain nombre de récits de voyage (celui de Montaigne notamment). La statue d'origine datant probablement de la fin duXIIIe début XIVe siècle, a été dérobée par JosephVilletard de Vincelles etGaspard Monge de l’institut national[30], à la suite dutraité de Tolentino, exposée à laBibliothèque nationale de Paris, puis, restituée au papePie VII, elle retourne à son emplacement le[31] avant leconcordat. Version plus prosaïque de la restitution : celle de T.M. Dumersan[32]. Elle brûle ensuite durant un incendie dans la nuit du 22 au[33] avant d’être remplacée par une nouvelle statue sculptée dans ducèdre du Liban provenant desjardins du Vatican[34], portant un manteau appelédalmatique[33], elle fut modélisée par Enrico Quattrini et peinte par Leopoldo Celani[34],[33].
  • Les citoyens deRecanati apposent sur la tête de la statue de la Vierge une triple couronne d’or que l’on appelle « Règne », semblable à celle du pape, en 1496. Ils font de même sur la tête de l’enfant Jésus. Les deux couronnes triples y demeurèrent jusqu’en 1643, où elles sont remplacées par celles envoyées parLouis XIII etAnne d'Autriche, en action de grâce pour la naissance deLouis XIV, avec l’accord d'Urbain VIII.
  • Les reliques de la Sainte Vierge complétaient la Santa Casa :Honoré Bouche[35] note, en1646, que la Sainte Maison renfermait une petite armoire ayant appartenu à Marie qui contenait des éléments de sa vaisselle. Une tunique en laine moirée de la Sainte Vierge ainsi que trois écuelles de vulgaire faïence appartenant à sa vaisselle étaient exposées dans la Santa Casa en1797. Durant lesspoliations napoléoniennes, ces reliques, moins authentiques semble-t-il que chargées d’une forte valeur symbolique et affective, ont été dérobées et envoyées à Paris. Dans lesMémoires historiques et secrets de l’impératrice Joséphine, l’on apprend qu’après avoir envoyé la statue de la Madone au directoire,Napoléon garda pour lui les reliques de la Vierge[36]. Il offrit un morceau du manteau de Marie àJoséphine, qui l’accepta et le plaça dans un médaillon. Il voulut lui offrir également l’une des trois écuelles ébréchées, mais elle refusa. Des reliques en possession deNapoléon, à l’exception de ce morceau de manteau, il est ensuite perdu toute trace[37].
  • Statue de la Madone de Lorette avec saintes reliques telle que dessinée en 1797 pendant les spoliations napoléoniennes. Le dessin relativement peu réaliste ne laisse pas penser qu’il puisse s’agir d’une statue du Trecento ou du Quattrocento.
    Statue de la Madone deLorette avec saintes reliques telle que dessinée en 1797 pendant lesspoliations napoléoniennes. Ledessin relativement peu réaliste ne laisse pas penser qu’il puisse s’agir d’une statue duTrecento ou duQuattrocento.
  • Gravure représentant la statue de la Madone de Lorette en 1898, et conforme à une photographie de 1913 de la statue par Edward Dutton[Lequel ?]. Ce qui atteste que la statue emportée par Napoléon n’est plus la même que celle exposée avant l’incendie de 1921.
    Gravure représentant la statue de la Madone de Lorette en 1898, et conforme à une photographie de 1913 de la statue parEdward Dutton[Lequel ?]. Ce qui atteste que la statue emportée par Napoléon n’est plus la même que celle exposée avant l’incendie de 1921.
  • Statue actuelle.
    Statue actuelle.
  • Le crucifix des apôtres d’un bois incorruptible placé au-dessus de la fenêtre par laquelle eut lieu l’Annonciation de l’ange Gabriel[38].

Pratiques cultuelles relatives à la Sainte Maison de Lorette

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Vénération et fête de Notre-Dame de Lorette

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Article connexe :Pèlerinage de Lorette.

Nombre de cités italiennes, au cours desXVIe et XVIIe siècles, vinrent déposer le plan de leur territoire à la Santa Casa pour attirer la protection de la Madone de Lorette contre la peste et autres catastrophes. AinsiSienne,Vérone,Arezzo,Udine,Palerme, Pérouse et un grand nombre de cités desMarches se mirent sous la protection de Lorette[39].

Notre-Dame de Lorette est le titre de la Vierge Marie en ce qui concerne la Sainte Maison de Lorette. Ce nom est également utilisé pour sa statue exposée à l'intérieur de la Sainte Maison. Dans les années1600, une messe et une litanie mariale sont approuvées. CetteLitanie de Lorette est la Litanie de la Bienheureuse Vierge Marie, l'une des cinq litanies approuvées pour la récitation publique par l'Église catholique.

En1920, le papeBenoît XV a déclaré la Vierge de Lorettepatronne des voyageurs aériens et des pilotes[40]. La statue a reçu uncouronnement canonique en1922 par le papePie XI.

Le, sous l'autorité du papeFrançois, le cardinalRobert Sarah signe un décret inscrivant la mémoire liturgique de Notre-Dame de Lorette le dans lecalendrier romain universel[4],[5].

Arts et Littérature

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Peinture

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Enpeinture, LaMadone de Lorette, La Vierge de Lorette ou La Notre-Dame de Lorette sont autant de titres donnés à la représentation de laVierge à l'Enfant relativement à la Sainte Maison de Lorette depuis l’art destyle byzantin à nos jours. LeTransport de la sainte Maison de Lorette, laTranslation de la sainte Maison de Lorette sont des titres d’oeuvres qui se rapportent davantage à la Sainte Maison elle-même sur laquelle une Vierge à l’Enfant est généralement représentée assise.

Des artistes commeLe Pérugin(la Vierge de Lorette),Le Caravage (La Madone de Lorette),Raphaël (La Vierge de Lorette),Le Dominiquin,Le Guerchin,Giambattista Tiepolo,Annibale Carrache,Jean-François Millet… ont peint une version de la Madone de Lorette.

Article détaillé :Notre-Dame de Lorette (Arts).
Article détaillé :Liste d'œuvres représentant la Madone de Lorette.

Opéra

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LaParisina deMascagni dansLa Tribuna Illustrata du 29 mars 1914.

Dans l’opéralaParisina dePietro Mascagni, l’entièreté du deuxième acte se déroule au sanctuaire deLorette sur fond de chants de dévotion des pèlerins de la Santa Casa et des marins de l’Adriatique :

Acte II :Ave Maria Gratia plena[41]/ Ahi, Vergine Maria[42]/ Aiuta, aiuta[43]/ Or voici Composto m’avereste sella Bara[44]/ Ho combattu pel mio voto[45].

Gabriele D'Annunzio, auteur du livret d’après un poème deLord Byron, écrit :

Texte original : La Santa Casa di Loreto /Appare la Casa di Nazareth, la semplice casa / di Gioachino e di Anna, costrutta di pietre rossastre, / con una porta, con una finestra, con un focolare, / con un altare, quella che nella notte di maggio / gli Angeli traslatarono su le loro ali alla spiaggia / di Schiavonia e nella notte di decembre all’opposta riva, / alla marca di Ancona, entro la selva dei lauri. / Per la porta spalancata si scorge brillare fra i torchi / e le lampade la Vergine nera, scolpita nel legno di cedro / dalla mano di Luca Evangelista, / coperta della preziosissima veste intessuta / d’oro e di gemme. / Le mura degli Ospizii s’alzano dietro il Santuario. / Di là dal laureto splende il Mare Adriatico.

Traduction : La Sainte Maison de Lorette / La maison de Nazareth apparaît, la maison simple /de Gioachino et Anna, construite de pierres rougeâtres, / avec une porte, avec une fenêtre, avec un foyer, / avec un autel, celle que, dans la nuit de mai, / les anges ont déplacée sur leurs ailes vers le rivage / d'Esclavonie et, dans la nuit de décembre, sur la rive opposée, / à la Marche d'Ancône, dans la forêt de lauriers. / Par la porte ouverte l'on peut voir briller parmi les pressoirs / et les lampes la Vierge noire, sculptée dans le bois de cèdre / de la main de Luc l’évangéliste, / couverte du vêtement tissé le plus précieux / d'or et de gemmes. / Les murs des hospices s'élèvent derrière le Sanctuaire. / Au-delà du laureto, la mer Adriatique brille.

inLivret de la Parisina deGabriele D'Annunzio, opéra dePietro Mascagni[46]

Cinéma

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La Porta del Cielo[47] est un film de1944 réalisé parVittorio De Sica, qui raconte le voyage en train d'un groupe de pèlerins au sanctuaire de la Madone deLorette, où ils espèrent recevoir un miracle. Le film, tourné à l'intérieur de labasilique Saint-Paul-hors-les-Murs àRome, où le Sanctuaire de Loreto a été reconstruit, a également servi à cacher des Juifs et des politiciens persécutés qui y avaient trouvé refuge contre les raids des Allemands et des fascistes [7]. Les membres de la troupe, « huit cents figurants et divers techniciens » (« Je les avais enfermés – dit De Sica -, sinon quelqu'un pouvait s'enfuir. » Et il rit comme à une blague réussie. […]), [8] abusaient de « l'hospitalité qui leur était offerte en bivouaquant, cuisinant, fumant et flirtant, au scandale des moines, partout où cela se produisait [9] ».

Lettres

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Sainte Thérèse de Lisieux décrit son pélerinage à la Maison de Lorette dans son livreHistoire d'une âme.

Culte de la Madone de Lorette dans le monde

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Il existe un très grande nombre de lieux de cultes célébrant la Vierge de Lorette, pour l’essentiel en Europe, en Amérique du Sud, et en Asie du Sud. Un grand nombre d’églises, de chapelles, de sanctuaires, de couvents, de villes, de régions en Europe ou dans le monde portent le nom Notre-Dame de Lorette. Loreto a souvent changé de graphie au fil des siècles en s’appelant tour-à-tour Lauretum, Loretto, Loreta, Loreto.

Article détaillé :Notre-Dame de Lorette (Édifices et lieux internationaux).

La Madone de Lorette à Rome

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De nombreuses églises romaines contiennent une ou plusieurs représentations de la Vierge de Lorette :

Histoire récente de la Santa Casa

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La Paroi orientale de la sainte Maison de Lorette après l'incendie de 1921.
  • 1921 : incendie dans lesacellum de la Sainte Maison de Lorette qui réduit en cendres la statue de la Madone. Elle est aussitôt refaite selon la volonté du papePie XI dans du bois de Cèdre du Liban provenant des Jardins du Vatican.
  • 1926 : incendie de la coupole deGiuliano da Sangallo.
  • 1934 : le, le pape Pie XI supprime par la bulleLauretanae Basilicae la chaire épiscopale de Lorette, plaçant le sanctuaire sous l’autorité directe du Saint-Siège.
  • 1935 : le, la juridiction de l’administrateur pontifical est étendue au territoire de la ville de Lorette.
  • 1944 : les 5 et, la coupole deGiuliano da Sangallo est gravement endommagée par des bombardements allemands qui détruisent définitivement une partie des fresques internes deCesare Maccari.
  • 1962 : le, à une semaine du début duConcile Vatican II, le papeJean XXIII se rend en pèlerinage en train àLorette et àAssise pour en confier le sort à la Vierge Marie et àsaint François. C’est la première fois depuis l’unification de l'Italie qu’un pape sort des frontières deRome[49]. Le pape est accompagné parAmintore Fanfani et l’événement est immortalisé par un film de l’Institut Lumière[50].
  • 1965 : le, par la bulleLauretanae Almae Domus, le papePaul VI supprime l’administration pontificale et crée la délégation pontificale pour le sanctuaire de Lorette et la prélature de la Sainte Maison, tout en instituant la chaire épiscopale dans la basilique. (Images Archives Luce :[1])
  • Aujourd’hui (années 2020), la chaire archiépiscopale de la Prélature territoriale de Lorette se trouve dans la basilique de la Sainte Maison.

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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Par ordre chronologique de publication :

  • Pietro di Giorgio Tolomei, prévôt de Teramo,Translatio miraculosa ecclesiae Beatae Mariae Virginis de Loreto,1472.
  • Historia della Santa Casa di Loretoa Monfig. Vincenzo Casale, in Loreto Aporeffo Sertorio de’ Monti - Con licenza de superiori,1580
  • L'Historia della translatione della Santa Casa della Madonna à Loreto, Gia scritta àClemente VII. Pont. Mass. da. M. Girolamo Angelita[51], e tradotta in lingua volgare da Giulio Cefare Galeotti d'Ascisi, Sebastiano Martellini, Loreto1590(it)[lire en ligne]
  • La Saincte Vierge de Laurete, Histoire des Divers tranfports de la Maison de la glorieufe Vierge Marie qui eftoit en Nazareth., parHonoré Bouche, Docteur en Saincte Théologie et Prévoft de Sainct Jacques., ed.Claude LeBeau, Paris,1646.
  • Della Santa Casa di Loreto poema sacro, Vincenzo Nolfi et Camillo Boccacci, ed.Cosmerovio,1666
  • Relazione del divoto viaggio fatto alla santa casa di Loreto, In Torino per Alessandro Vimercati stampat. del S. Officio, Giuseppe Nasaurit di Ceva,1726.
  • Pietro Valerio Martorelli, Teatro istorico della Santa Casa nazarena della B. Vergine Maria e sua ammirabile translazione in Loreto, III, Rome, Stamperia di Antonio de’ Rossi,1732, p. 411-413.
  • Abrégé historique qui contient la description de la Sainte Maison de Nazareth, ou de la gloire et de la Majesté du sanctuaire de Nostre-Dame de Laurette. Traduit de l'italien en françois,1731.
  • Vincenzo Murri,Relazione Istorica delle Prodigiose Traslazione della Santa Casa di Nazarette ora venerata in Loreto, ed.Fratelli Rossi, Loreto,1841
  • Antonio Riccardi, Storia apologetica della santa Casa a Loreto, Stamperia Mazzoleni, Bergamo,1842
  • Gaetano Ferri,La Santa Casa di Nazareth e la Città di Loreto descritte storicamente e disegnate da Gaetano Ferri, ed. Cortesi, Macerata,1853
  • Ch. de Vogüé,Les églises de la Terre Sainte, Libr. V. Didron, Paris,1860
  • ChanoineUlysse Chevalier,Notre-Dame-de-Lorette, Étude critique sur l'authenticité de la Santa Casa, Alphonse Picard & fils libraires, Paris,1906, 519 pages(BNF 36023584)(lire en ligne)
  • Kathleen Weil-Garris, « The Santa Casa di Loreto: Problems in Cinquecento Sculpture », thèse de doctorat, Harvard University,1965
  • Floriano Grimaldi, La basilica della Santa Casa di Loreto. Indagini archeologiche, geognostiche e statistiche, Pieve Torina, imprimerie Mierma,1986.
  • Silvio Serragli, La Santa Casa Abbellita, Loreto, Paolo e Giovanni Battista Serafini Fratelli, 1639, p. 44 ; Floriano Grimaldi, Il Libro Lauretano. Secoli xv-xviii, Loreto, Tecnostampa di Loreto,1994, p. 133, 138.
  • Giuseppe Santarelli, « Vicende storiche della Basilica di Loreto », dans Monelli et Santarelli,1999, cités n. 2, p. 7-50.
  • Floriano Grimaldi et al., L’Ornamento marmoreo della Santa Cappella di Loreto, Loreto, Tecnostampa di Loreto,1999.
  • Nanni Monelli, Giuseppe Santarelli, La Basilica di Loreto e la sua reliquia, Ancône, Aniballi Grafiche s.r.l.,1999.
  • Marco Moroni, L’Economia di un grande santuario europeo. La Santa Casa di Loreto tra basso Mediovevo e Novecento, Milan, Franco Angeli s.r.l.,2000
  • Yves-Marie Bercé,Lorette auxXVIe et XVIIe siècles : histoire du plus grand pèlerinage des Temps modernes, PU Paris-Sorbonne, Paris,2011 (371 p.)(ISBN 978-2840507529)
  • Giuliana Buttini,Ma vie à Nazareth, messages de la Vierge Marie 1973-2003, Editions du Parvis, Suisse,2011, 610 pages
  • Marco Moroni, « Entre histoire économique et histoire des mentalités : aumônes et objets de dévotion dans la ville-sanctuaire de Lorette (XVe – XXe siècle) », dans Albrecht Burkardt,L'économie des dévotions: Commerce, croyances et objets de piété à l'époque moderne, Presses universitaires de Rennes, Rennes,2016,p. 39-67,(ISBN 978-2-7535-4890-9)(lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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Document sonore

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Notes et références

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  1. « En Italie, Notre-Dame de Lorette », surmariedenazareth.com(consulté le).
  2. Agence de presse internationale catholique, « Les vraies reliques de la maison de la Vierge? »,(consulté le).
  3. ab etc(it) « La Santa Casa da Nazareth a Loreto », sursantuarioloreto.va(consulté le).
  4. a etb« Notre Dame de Lorette », surnominis.cef.fr(consulté le).
  5. a etb« La Bienheureuse Vierge Marie de Lorette inscrite au calendrier romain - Vatican News », survaticannews.va,(consulté le).
  6. Adrichomius,Theatrum Terræ Sanctæ, in-f°, Cologne, 1582, p. 161)
  7. Nicéphore Callixte,Histoire Eccl., livre VIII, 30, t. 146, col. 1 13
  8. P. A., t. 72, col.901, et Reland,De urbibus et vicis Palestinæ, lib. III, Nazareth
  9. Patr. lat., t. XXIII, col. 1302)
  10. Patr. lat., t. 88, col. 804.
  11. Cf. la description de l’higoumène Daniel, en 1114, et celle de Phocas, en 1185, dansAbraham de Norolf,Pèlerinage en Terre Sainte de l’higoumène russe Daniel, Saint-Pétersbourg,, in-4°,p. 113-115 ; dansLéon Allatius,Συμμικτα sive opusculorum græcorum libri duo, Cologne,‎, in-12,p. 11-12, et dans la revueLa Terre Sainte (1889), p. 101,Étude sur les sanctuaires vénérés à Nazareth.
  12. Acta Sanctorum ordinis S. Benedicti, in-f°, t. IV, p. 374
  13. La source de cette tradition, qui remonterait à 1525, est(la) Horace Torsellini, S. J.,Lauretanæ historiæ libri quinque,, ouvrage qui connut un immense succès : les éditions et les traductions s'en sont multipliées jusqu'au XVIIe siècle. Les défenseurs catholiques de la translation miraculeuse, comme A. Caillau (« Histoire critique de Notre-Dame de Lorette », in-12, Paris, 1843) ; Milochau (« De l’authenticité de la maison de Lorette », in-12, Tournai, 1881, et « La sainte maison de Lorette », in-12, Tournai, 1881) ; Grillot, « Sainte maison de Lorette ». in-8°, Paris, 1873) et enfin Gosselin (« Instructions sur les principales fêtes de l’Église », Paris, 1861, 3 in-12, t. III, p. 387-462), se fondent notamment sur son récit.
  14. (la) Tolomei, « Translatio miraculosa ecclesie beate Marie uirginis de Loreto ».
  15. Antoine Augustin Bruzen de la Martinière,Le Grand Dictionnaire Geographique Et Critique, Etats de Bavière, Gosse, Alberts, de Hondt,
  16. Dante's Vita Nova: An Introductory Note, a Preface, and an Excerpt by Andrew Frisardi, fromPoetry Daily.
  17. Yves-Marie Bercé,À Lorette, en Italie, la plus extraordinaire relique de la chrétienté, Canal Académie, 21 août 2011.
  18. Benoît XVI vers la rencontre avec les jeunes à Lorette
  19. À Lorette Benoît XVI a mis ses pas dans ceux de Jean XXIII,La Croix, 4 octobre 2012
  20. Vatican News, « Le Pape à Notre-Dame de Lorette », survaticanes.va,-,(consulté le).
  21. DAF Marquis de Sade,Voyage d'Italie, Paris, Maurice Lever éditions Fayard,, p.305-306, Note sur Lorette.
  22. (it) Girolamo Angelita, « L'historia della traslatione della santa Casa della Madonna a Loreto. (p.40) ».
  23. (it) Floriano Grimaldi,LA DEVOZIONE ALLA VERGINE LAURETANA NELLE MARCHE TRA XIV E XIX SECOLO, Lares,, Vol. 63, No. 4, pp. 449-493 (45 pages)
  24. (it) Girolamo Angelita, « L' historia della traslatione della santa Casa della Madonna a Loreto. (p.45) ».
  25. a etbHonoré Bouche,La Sainte Vierge de Laurette, ou Histoire des divers transports de la maison de la glorieuse Vierge Marie qui estoit en Nazareth: et la description des miracles et des choses merveilleuses qui se trouvent en cette saincte maison, C.Lebeau,, 245 p.
  26. (en) Gaetano FERRI,La Santa Casa di Nazareth e la città di Loreto descritte storicamente e disegnate da Gaetano Ferri, Macerata, Gius. Cortesi,, 30 p.(lire en ligne)
  27. Pour le résumé exhaustif de l’intervention des différents papes (de Calixte III à Clément VII) sur la construction, la restauration et l’entretien de la Sainte Maison, consulter lesGlorie Maestose del Santuario di Loreto de Baldassare Bartoli.
  28. (it) Baldassare Bartoli,Le Glorie Maestose del Santuario di Loreto, Macerata,(lire en ligne), p.46.
  29. Rogissart, Abbé Havard, « Les Délices d'Italie, édition 1707 ».
  30. sous la direction de Noël des Vergers et Léon Renier,Complément de l’encyclopédie moderne : dictionnaire abrégé des sciences, des lettres, des arts, 56 rue Jacob, Paris, Firmin Didot frères,(lire en ligne), Tome 7°.
  31. Walter Scott, « Vie de Napoléon Buonaparte, empereur des français »,tome 6° - Ed.Charles Gosselin. Paris,‎,p. 143-144(lire en ligne).
  32. T.M. Dumersan,Histoire du cabinet des Médailles antiques et pierres gravées., Rue neuve des petits champs, Marion du Mersan,(lire en ligne),p. 174.
  33. ab etc« Santuario della Santa Casa di Loreto », sursantuarioloreto.it(consulté le).
  34. a etb« Loreto, Italie : visite de la cathédrale et la Sainte Maison de Marie à Lorette », suritalythisway.com(consulté le).
  35. (fro) Honoré Bouche,LA Sainte Vierge de Laurete, Paris, Claude Le Beau, mdcxxxxvi, 257 pages(ISBN 978-2-01-284996-9, Gallica), p-97-99
  36. Melle M.A. Lenormand,Mémoires historiques et secrets de l’impératrice Joséphine, Marie-Rose Tascher de la Pagerie, première épouse de Napoléon Bonaparte - Tome 1er : seconde édition, Paris, Dondey Dupré, père et fils, imp-lib.,, 463 pages(lire en ligne),p. 326-327.
  37. Monasticon, « Napoléon et les reliques de la Santa Casa de Lorette », surmonasticon.wordpress.com,(consulté le).
  38. J-A-S Colline Plancy,Dictionnaire critique des reliques et des images miraculeuses, Tome 1}, 23 bd Montmartre Paris, Guien et compagnie, Libraires,, 450 p.(lire en ligne), p 202.
  39. Armand Benjamin Caillau,Histoire critique et religieuse de Notre Dame de Lorette, 46 rue du Bac, Paris, Vaton,, 432 p.(lire en ligne),p. 203
  40. « La patronne des aviateurs à l'honneur au sanctuaire de Lorette – Portail catholique suisse », surcath.ch(consulté le).
  41. https://www.youtube.com/watch?v=05xThfK_Mho
  42. https://www.youtube.com/watch?v=4MZ5VioT_8A
  43. https://www.youtube.com/watch?v=DMu4AIVRAVQ
  44. https://www.youtube.com/watch?v=Rk142HPq0rU
  45. https://www.youtube.com/watch?v=KWbP-PntirU
  46. (it) Il palcoscenico dei libretti d'opera, « Libretto “Parisina” di Pietro Mascagni », suroperalibretto.com,(consulté le).
  47. (it) Vittorio De Sica, « La Porta del Cielo (sous-titrage en espagnol) ».
  48. (it) -, « - »Accès libre[html], surSANTAMARIADILORETO, -(consulté le)
  49. Voir article Wikipedia :Prisonnier du Vatican.
  50. [vidéo] « 4.10.2022_ 60° anniversario della visita di Giovanni XXIII a Loreto », Santa Casa Loreto,, 7:19 min(consulté le)
  51. Data Bnf
  52. Onlinedrawing.fr, « Sainte Maison de Lorette », surPinterest.fr,.
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