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Sainte-Tulle

43° 47′ 12″ nord, 5° 45′ 57″ est
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Sainte-Tulle
Sainte-Tulle
Pont pétrifié, parc Max-Trouche de Sainte-Tulle
Blason de Sainte-Tulle
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionProvence-Alpes-Côte d’Azur
DépartementAlpes-de-Haute-Provence
ArrondissementForcalquier
IntercommunalitéDurance-Luberon-Verdon Agglomération
Maire
Mandat
Jean-Luc Queiras
2020-2026
Code postal04220
Code commune04197
Démographie
GentiléTullésains
Population
municipale
3 530 hab.(2022en évolution de +3,55 % par rapport à 2016)
Densité207 hab./km2
Géographie
Coordonnées43° 47′ 12″ nord, 5° 45′ 57″ est
AltitudeMin. 269 m
Max. 521 
m
Superficie17,07 km2
TypeBourg rural
Unité urbaineManosque
(banlieue)
Aire d'attractionManosque
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Manosque-3
LégislativesDeuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
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Sainte-Tulle
Géolocalisation sur la carte :France
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Sainte-Tulle
Géolocalisation sur la carte :Alpes-de-Haute-Provence
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Sainte-Tulle
Géolocalisation sur la carte :Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Sainte-Tulle
Liens
Site webville-sainte-tulle.fr
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[1],[2]Sainte-Tulle (Santa Túllia enprovençal selon lanorme classique etSanto Tùli selon lanorme mistralienne) est unecommune française, située dans ledépartement desAlpes-de-Haute-Provence enrégionProvence-Alpes-Côte d'Azur.

Dans sa propre présentation, la mairie de Sainte-Tulle met en avant son cadre de vie privilégié et l’environnement provençal typique[3]. La commune est, depuis un siècle, liée à la production électrique, avec plusieurs centrales de production électrique qui se sont construites sur son territoire, plusieurs installations annexes et le Centre de conduite hydraulique de 19 centrales situées dans les vallées de laDurance et duVerdon[4].

Lenom de ses habitants est Tullésains[5].

Géographie

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Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Sainte-Tulle et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).
Vue de la commune du sud.

La commune de Sainte-Tulle est située à l'extrême sud du département, avant Corbières et la limite entre les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse. Le village est situé à 299 m d’altitude[6].

Les communes limitrophes de Sainte-Tulle sontManosque,Pierrevert,Gréoux-les-Bains,Corbières-en-Provence.

Relief

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L'altitude de la mairie de Sainte-Tulle est de320 mètres environ, l'altitude minimum et maximum de Sainte-Tulle sont respectivement de269 m et521 m.

La superficie de la commune est de 17,07 km2 soit1 707 hectares.

Les villes et villages proches de Sainte-Tulle sont : Pierrevert à 2,93 km, Corbières à 3 km, Manosque à 5,33 km, Montfuron à 7,77 km et Vinon-sur-Verdon à 7,95 km[7].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de Provence-Alpes-Côte d'Azur etClimat des Alpes-de-Haute-Provence.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat méditerranéen franc, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[8]. En 2020, le climat prédominant est classé Csa, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été chaud et sec[9]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat méditerranéen[10] et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents >5 m/s) et peu de brouillards[11]. Elle est en outre dans lazone H2d au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[12],[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de12,7 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de4,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 718 mm, avec 6 jours de précipitations en janvier et 2,7 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deVinon-sur-Verdon à 8 km àvol d'oiseau[14], est de13,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 607,5 mm[15],[16]. La température maximale relevée sur cette station est de44,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de−13,5 °C, atteinte le[Note 1].

Pour afficher une liste d’indicateurs climatiques caractérisant la commune aux horizons 2030, 2050 et 2100 et pouvoir ainsi s'adapter aux changements climatiques, entrer son nom dans Climadiag-commune[17], un site de Météo-France élaboré à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020.

Environnement

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Sainte-Tulle compte297 ha de bois et forêts, soit 17 % de la superficie communale[5].

Voies de communication et transports

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Voies routières

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Sainte-Tulle est située sur l'ancienneRN 96 (actuelleRD 4096), qui relieChâteau-Arnoux-Saint-Auban àAubagne.

Sainte-Tulle est à 8 kilomètres de la bretelle autoroutière de Manosque (sortie 18) située sur l'autoroute A51 qui assure une communication rapide vers lesud en direction d'Aix-en-Provence et deMarseille et vers lenord en direction deGap et deSisteron.

Les accès secondaires sont assurés par laRD 105 au nord, qui rejoint àPierrevert.

Services autocars

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Lignes intercommunales
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Le village est desservi par uneligne intercommunale[18].

LigneParcours
123Corbières-en-Provence ↔ Sainte-Tulle ↔Manosque
Lignes scolaires
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Des lignes de transports scolaires ont été mises en place pour rallier les 3 collèges deManosque, les trois lycées deManosque, le lycée Félix-Esclangon, le lycée des Iscles et le lycée des Métiers-Louis-Martin-Bret ainsi que le collège de Sainte-Tulle. Ces lignes sont financées par la communauté d'agglomérationDurance-Luberon-Verdon Agglomération au travers du réseauTrans'Agglo. En plus des lignes existantes du réseau, deux autres ont été rajoutées.

LigneParcours
164 SPierrevert ↔ Sainte-Tulle
169 SCorbières-en-Provence ↔ Sainte-Tulle

Transports ferroviaires

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La gareSNCF la plus proche est celle deManosque - Gréoux-les-Bains situé à cinq kilomètres de Sainte-Tulle, desservie par lesTER de laligne Lyon-Perrache - Marseille-Saint-Charles (via Grenoble).

La gareTGV la plus proche de Sainte-Tulle est celle d'Aix-en-Provence TGV.

Risques naturels et technologiques

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Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Lecanton de Manosque-Sud-Est auquel appartient Sainte-Tulle est en zone 2 (sismicité moyenne, la plus élevée de France métropolitaine) selon la classification déterministe de 1991, basée sur lesséismes historiques[19],[ ] (DDRM), 2008, p. 39, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[20]. La commune de Sainte-Tulle est également exposée à trois autres risques naturels[20] :

  • feu de forêt ;
  • inondation (dans la vallée de laDurance) ;
  • mouvement de terrain : quelques versants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort[21].La commune de Sainte-Tulle est de plus exposée à deux risques d’origine technologique[22]:
  • celui de transport de matières dangereuses, par rail, route et canalisations. Dans le département, la plupart de ces transports livrent des matières premières à destination des usines Arkema deSaint-Auban et Sanofi deSisteron[23] :
  • le second risque d’origine technologique est celui de rupture de barrage. En cas de rupture dubarrage de Serre-Ponçon, Sainte-Tulle est dans la zone d’inondation spécifique (crue plus importante que la plus importante des crues naturelles de la Durance) : plus de la moitié de la surface de la commune serait submergée, approximativement jusqu’à la cote 320 m, ce qui inonderait toute la zone artisanale, les usines électriques, mais aussi une partie de la zone résidentielle[26].

Leplan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 1994 pour les risques d’inondation, de mouvement de terrain et de séisme, mais la préfecture lui en a prescrit un nouveau en 2006 qui inclut le risque feu de forêt[22] ; leDicrim existe depuis 2010[27].

La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle : pour des inondations et des coulées de boue en2005 et2011, et pour des mouvements de terrain dus à la sécheresse en1989 et1998[20]. L’incendie du détruit620 ha de forêt, en touchant également les communes deCorbières etPierrevert[28]. Dans la liste qui suit, figurent les tremblements de terre fortement ressentis dans la commune. Ils dépassent une intensité macro-sismique ressentie de V sur l’échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d’objets). Les intensités indiquées sont celles ressenties dans la commune, l’intensité peut être plus forte à l’épicentre[29] :

  • le séisme du, d’une intensité ressentie à Sainte-Tulle de VII et dont l’épicentre était situé àManosque[30],
  • le séisme du, avec une intensité ressentie de VI et demi etBeaumont-de-Pertuis pourépicentre[31],
  • l’essaim de séismes du, avec une intensité ressentie de V etLambesc pour épicentre[32].

Toponymie

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Le nom du village apparaît pour la première fois auXIe siècle (Sancta Tulia), d’après le nom de lamartyreTullia, fille de saintEucher, sous sa formeoccitane, qui a étéfrancisée par la suite[33].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Sainte-Tulle est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[34].Elle appartient à l'unité urbaine deManosque, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de labanlieue[35],[36]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Manosque, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[36]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[37],[38].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (68,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (37,2 %), forêts (18,7 %), zones agricoles hétérogènes (12,7 %), zones urbanisées (9,4 %), cultures permanentes (7,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5 %), prairies (4,3 %)[39].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

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Préhistoire et Antiquité

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La présence humaine à l'époquepréhistorique puis pendant la période gallo-romaine à Sainte-Tulle est attestée en de nombreux endroits, tant en colline qu'en plaine, par la présence de vestiges de ces époques (outils en pierre, sépultures, monnaies, poteries...). Le nom romain du village, situé sur un carrefour de routes, peut êtreBormonicum[6].

Moyen Âge

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Alors que le sud-est de la Gaule était une terreburgonde, le roi desOstrogothsThéodoric le Grand fait la conquête de la région entre laDurance, leRhône et l’Isère en510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgondeGondemar III, la régente ostrogotheAmalasonthe lui rend ce territoire[40].

Quartorze tombes médiévales ont été découvertes avenue Paul Vaillant-Couturier en[41].

DuXIe siècle auXVe siècle, l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possède leprieuré Sainte-Tulle (actuelle chapelle à l’écart du village) et l’égliseparoissiale Notre-Dame jusqu’auXIIIe siècle[42].

Le fief de Sainte-Tulle relevait ducomté de Forcalquier auXIIe siècle. Lorsque ce comté perd son indépendance en1209, à la mort deGuillaume II, un de ses neveux,Guillaume de Sabran tente de le relever. Après une lutte de dix ans, il passe un accord àMeyrargues le avecRaimond Bérenger IV,comte de Provence et lui aussi héritier du comté de Forcalquier. Par cet accord, la moitié sud du comté, dont Sainte-Tulle, lui est donnée. Guillaume de Sabran conserve sa moitié de comté jusqu'à sa mort, vers 1250[43].

Le fief est détenu par lesVillemus (XIIIe-XVe siècles), puis lesGlandevès (XVIe siècle), lesOraison auXVIe siècle et enfin lesValbelle jusqu’à la Révolution[44]. La communauté relevait de laviguerie deForcalquier[45].

Le village est ravagé par lapeste noire de 1348 et, quelques décennies plus tard, par le passage répété de bandes de pillards qui anéantissent les derniers survivants. Le village fantôme est repeuplé au milieu duXVe siècle par Jean de Villemus, seigneur de Sainte-Tulle, qui fait venir des paysans du Piémont et de Savoie pour mettre en valeur ses terres et assurer des rentrées fiscales[46].

Temps modernes

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Pendant lesguerres de religion, en, labataille de Sainte-Tulle est particulièrement meurtrière, au passage de la Durance, un peu au-dessous du village, et fait plus de 500 victimes[47].

En 1609, les sources de Combe Loubière — actuellement quartier de Prévérend — sont captées et leurs eaux sont conduites dans le village par une canalisation de 2 km jusqu'à la fontaine Plus-haute (fontaine Ronde)[48]. En 1670, le Grand chemin royal " venant des villes de Marseille et Aix pour aller dans les provinces du Dauphiné et ailleurs " est dévié par le village grâce à un pont à deux arches en pierres de taille deMane sur le torrent du Chaffère ainsi que, l'année suivante, la construction — aux frais de la communauté — d'un nouveau Grand logis (hôtel-restaurant) pour le compte du seigneur[48].

L’épidémie de peste de 1720, partie de Marseille, se propagea un peu partout en Provence et emporta en quelques semaines à Sainte-Tulle 426 personnes sur une population de 810 habitants[47].

Le pont à deux arches sur le Chaffère est emporté par une crue soudaine, le[48]. Des cultures spéculatives commencent à être pratiquées à Sainte-Tulle dans la deuxième moitié duXVIIIe siècle, comme lasériciculture[47].

Révolution française

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Durant laRévolution, les terres communales des Iscles de la Durance sont distribuées à tous les habitants en 1792 et le château seigneurial est incendié le dimanche de la même année[1]. La commune compte unesociété patriotique, créée courant 1791. Elle est affiliée auclub des Jacobins deParis[49]. Pour suivre le décret de laConvention du25 vendémiairean II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de laféodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pourTulle-les-Durance[50].

Époque contemporaine

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Monuments aux morts de Sainte-Tulle.

La ville s’insurge contre lecoup d’État de Napoléon III. 44 personnes furent passées en jugement et 17 d'entre elles condamnées à la déportation en Algérie[47].

AuXIXe siècle, Sainte-Tulle joue un rôle prééminent dans le domaine de lasériciculture (élevage des vers à soie)[44] avec la réalisation d'unemagnanerie expérimentale et la conduite de recherches scientifiques sur les maladies des vers à soie (Eugène Robert)[47].

Comme de nombreuses communes du département, Sainte-Tulle se dote d’une école bien avant leslois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense uneinstruction primaire aux garçons, au chef-lieu[51]. La même instruction est donnée aux filles, laloi Falloux (1851) imposant l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[52]. La commune profite des subventions de la deuxièmeloi Duruy (1877) pour rénover son école[53].

La commune devient également un centre de production électrique, avec la construction d’une centrale de production d’électricité thermique en 1919, doublée d’unecentrale hydroélectrique en 1922[47].

L’excellence de sa politique édilitaire en matière d’équipements (théâtre, école, mairie, installations sportives et touristiques) lui vaut le prix du village moderne, en1931[6].

Durant laSeconde Guerre mondiale, le canal d'amenée d'eau à la centrale électrique est la cible d'un sabotage desFrancs-tireurs et partisans (FTP, résistants communistes) le, journée d'action nationale[54]. Pour préparer ledébarquement de Provence, deux équipesJedburgh sont parachutées les 8 et afin d’agir sur les arrières allemands, et notamment sur les voies de communication. Disposant du soutien de 3 000FFI, elles prennent le contrôle de laRN 96 qui permet de remonter la vallée de la Durance deManosque àVeynes[55]. Au cours des opérations suivant le débarquement, les forces alliées franchissent très tôt les premières défenses allemandes, et se lancent dans de rapides offensives de débordement, afin de couper les voies de retraite à laWehrmacht. Une colonne, partie le deVidauban[56], franchit laDurance le au sud de Mirabeau[57]. Le143e régiment d’infanterie US forme une colonne qui remonte la vallée de la Durance toute la journée du et libère les villes et villages sur son passage, dont Sainte-Tulle[58].

La centrale hydroélectrique de 1922 est modernisée et doublée d’une autre, Sainte-Tulle II, en 1965 dans le cadre de l’aménagement hydroélectrique Durance-Verdon[59]. L’ouverture de l’École des métiers (EDF) en 1958 ainsi que la mise en place du Centre de conduite hydraulique des barrages du Verdon et de la Durance en 1981 sont aussi des dates importantes dans l’histoire récente de Sainte-Tulle[47],[4]. L’école des métiers est fermée en 1997[4]. EDF renforce encore son implantation à Sainte-Tulle au début duXXIe siècle avec la construction d’une centrale solaire photovoltaïque (voir ci-dessous) et un projet d’écocampus[60].

Économie

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Centrale hydroélectrique de Sainte-Tulle.

Aperçu général

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En 2009, la population active s’élevait à 1 422 personnes, dont 132 chômeurs[61] (183 fin 2011[62]). Ces travailleurs sont très majoritairementsalariés (89 %)[63] et travaillent majoritairement hors de la commune (65 %)[63].L’économie de Sainte-Tulle se caractérise par un secteur agricole dynamique, un secteur secondaire important où les établissements d’Électricité de France jouent le rôle moteur (avec une centaine d’emplois), et un secteur tertiaire majoritaire.

Agriculture

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Fin 2010, lesecteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 18 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et neuf emplois salariés[64].

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est en hausse à 24 en2010. Il était de 21 en 2000[65], de 36 en 1988[66]. Actuellement, ces exploitants sont essentiellement spécialisés dans les grandes cultures et l’arboriculture.

On trouve également laviticulture dans les autres spécialisations[65]. De 1988 à 2000, lasurface agricole utile (SAU) a fortement augmenté, de 595 à1 360 ha[66]. La SAU a fortement régressé lors de la dernière décennie, mais reste à un niveau supérieur à celui de 1988, à666 ha[65].

Lavigne, composante de la triade méditerranéenne, est présente anciennement. AuXIXe siècle, le vin produit est destiné à l’autoconsommation, sa qualité permettant de le vendre sur les marchés régionaux. Actuellement, le vin est toujours d’assez bonne qualité. Inclus dans le périmètre duPierrevert (AOC)[67], le vignoble tullésain occupe40 ha[5]. Lescépages utilisés sont legrenache noir, lesyrah, lemourvèdre (vins rouges), et lecinsault pour les rosés, la moitié de la production étant commercialisée envente directe au consommateur[68].

La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles. L’oliveraie de Sainte-Tulle occupait près d’une centaine d’hectares au début duXIXe siècle. Actuellement, elle a régressé mais reste bien présente (entre 1000 et 3500 pieds exploités)[69].

Parmi les activités agricoles, la ville de Sainte-Tulle est réputée pour l'horticulture : la pépinière de Sainte-Tulle, également appelée "serres de Sainte-Tulle", créé en 1980, est le 1er producteur de chrysanthèmes dans les Alpes-de-Haute-Provence (1 hectare dédié). Egalement producteur de plantes vivaces et annuelles, de plants potagers, d'arbres et d'arbustes, elle attire une clientèle régionale ainsi que des personnes de passage.

Artisanat et industrie

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Fin 2010, lesecteur secondaire (industrie et construction) comptait 82 établissements, employant 318salariés[64].

La production électrique est la principale activité industrielle de la commune[5]. Deux centrales hydroélectrique utilisant les eaux de laDurance sont implantées à Sainte-Tulle. La première, ou Sainte-Tulle I, est construite dans le voisinage immédiat des bâtiments de la centrale utilisant le lignite de la mine deSaint-Maime. Construite en 1922, elle possède une productibilité de 160 GWh. La surélévation de la chambre d’eau en 1979 a porté la hauteur de chute exploitée à 34 m[70]. En 1969, l’usine de Sainte-Tulle II est mise en service, avec une productibilité de 190 GWh et une hauteur de chute de 37 m[71].

En outre,EDF a mis en service en unecentrale solaire photovoltaïque d’une puissance de 5,25 mégawatts en crête occupant18 hectares[72].

Activités de service

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Fin 2010, lesecteur tertiaire (commerces, services) comptait 158 établissements (avec 278 emploissalariés), auxquels s’ajoutent les quarante établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 242 personnes[64].

Les principaux établissements tertiaires de Sainte-Tulle sont le collège public et la maison de retraite[5].

L’ancienne école des métiers EDF a été transformée en centre de formation Enedis (ex-ERDF)[5], elle accueille des stagiaires d'Enedis tout au long de l'année. L’entreprise Magnitude, qui emploie 22salariés, est spécialisée dans la surveillance sismique et le conseil sur l’aménagement sismique[73].

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est secondaire pour la commune, avec moins d’un touriste accueilli par habitant[74], la majeure partie de la capacité d'hébergement étant marchande[75]. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

Les résidences secondaires apportent un faible complément à la capacité d’accueil[84] : au nombre de 51, elles représentent 3,4 % des logements. Parmi les résidences secondaires, 9 possèdent plus d’un logement[85],[79].

On trouve au sein de la commune plusieurs restaurants, tabacs presse & des commerces de proximité.

Emploi

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En 2007 la commune offre environ930 emplois occupés pour moitié par des tullésains (453).

Le nombre d'actifs tullésains ne travaillant pas sur la commune représente 64,7 % et 46 % des actifs de la commune travaillent dans le département principalement sur Manosque.

Les catégories socio-professionnelles les plus représentées parmi les actifs ayant un emploi sont les professions intermédiaires avec 27,4 %, les employés avec 22,6 % et les ouvriers avec 27,0 %.

Les cadres et professions intellectuelles supérieures représentent 11,4 % des actifs employés.

Le taux de chômage s'élève en 2008 à 9,3 % de la population.

Répartition de la population active par catégories socioprofessionnelles
Zone géographiqueCadres et professions intellectuellesProfessions intermédiairesEmployésOuvriers
Sainte-Tulle11,4 %27,4 %22,6 %27,0 %
Moyenne nationale15,8 %24,8 %28,5 %22,9 %
Source : Insee, recensement de 2008[86]

Immobilier

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La ville de Sainte-Tulle a été touchée par la crise de l'immobilier et a vu le prix du mètre carré des maisons et appartements augmenter notamment dans les quartiers Le Clos et Costebelle.

Requalification : le quartier « Le Clos » vient de bénéficier de travaux d'aménagement et de modernisation des voies.La circulation dans le quartier sera « simplifiée » par l'enlèvement des nombreux éléments de mobilier urbain qui se sont accumulés au fil des ans. Enfin, une roseraie sera créée aux abords du quartier.[Passage à actualiser][réf. nécessaire]

Sports et loisirs

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Théâtre Henri-Fluchère.

Depuis 2009 un nouvel établissement culturel, la médiathèque La Passerelle, a ouvert ses portes pour accueillir les fonds de l'ancienne bibliothèque municipale.

La ville de Sainte-Tulle possède un théâtre et cinéma : Henri-Fluchère équipé de la technologie 3D, ainsi qu'un espace socio-culturel Gaston-Vachier.

Sur la commune on trouve unstade de football, une piscine extérieure, unboulodrome, un gymnase, une salle multisports, un court de tennis, un skate park, un terrain de basket ainsi qu’une salle de musculation et d’haltérophilie à côté du gymnase.

Depuis la saison 2016-2017, le club de football de Sainte-Tulle a fusionné avec le club de football de la commune voisine de Pierrevert. Cette fusion a donné naissance au club de l'AFC Sainte-Tulle Pierrevert.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Article connexe :Élections municipales de 2014 dans les Alpes-de-Haute-Provence.
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Liste des maires

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Liste des maires de laRévolution française à laLibération
Liste des maires de 1790 à 1944
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
     
18601873Eugène Robert[87]  
     
19251938Max Trouche  
19381941Jean Gondran  
19411943Jules Arnaud  
19431944Maurice Grosjean Délégué spécial
 
La mairie.
Maison du peuple Ambroise-Croizat.
Liste des maires depuis laLibération
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
19441945Jean Nicolas Instituteur, résistant
Président ducomité local de libération
puis élu en mai 1945[88]
mai 19451947Auguste Boulard  
19471949Émile Gibert  
1949mai 1953Henri FluchèreSFIOProfesseur de faculté, ancien résistant
Conseiller général de Manosque(1945 → 1951)
mars 1953avril 1978Pierre Girardot[89]PCFOuvrier agricole
Député des Basses-Alpes(1956 → 1958)
Conseiller général de Manosque(1970 → 1973)
Conseiller général de Manosque-Sud(1973 → 1985)
1978mars 1989Henri RoccaPCFConseiller général de Manosque-Sud-Est(1985 → 1992)
mars 19891997Mario De Nadaï[90]PCFCadreEDF
Conseiller général de Manosque-Sud-Est(1992 → 2003)
1997mars 2009Yannick Philipponneau[91],[92],[93]PCF[94]Ingénieur en sécurité nucléaire auCEA
Conseiller général de Manosque-Sud-Est(2003 → 2015)
Démissionnaire en janvier 2009
mars 2009mars 2014Rémy Charpy[95],[96],[97]PCFIngénieur santé-sécuritéEDF, ancien
premier adjoint
mars 2014juillet 2020Bruno Poissonnier[98],[99]PSCadre Ingénieur informatique
juillet 2020en coursJean-Luc QueirasLREM
puisRE
Ancien premier adjoint

Fiscalité

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L'imposition des ménages et des entreprises à Sainte-Tulle en 2009[100]
TaxePart communalePart intercommunalePart départementalePart régionale
Taxe d'habitation6,62 %0,00 %5,53 %0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties31,81 %0,00 %14,49 %2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties96,81 %0,00 %47,16 %2,36 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par lacotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par lacontribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant lacontribution économique territoriale (CET) qui est unimpôt local instauré par laloi de finances pour 2010[101]).

Intercommunalité

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Sainte-Tulle fait partie :

Enseignement

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La commune est dotée de cinq établissements d’enseignement :

  • quatre écoles : deux primaires école Max Trouche et l'école Paul Eluard et deux maternelles: école Danielle Casanova, école Langevin-Wallon[102] ;
  • lecollège Pierre-Girardot[103].

Les établissements secondaires publics les plus proches sont le lycée général et technologique Félix-Esclangon, le Lycée polyvalent Les Iscles de Manosque et lelycée professionnel Louis-Martin-Bret à Manosque. On trouve également le collège et lycée privé Saint-Charles à Manosque, et leLycée international de Manosque.

L'établissement d'études supérieures le plus proche est l’université d’Aix-en-Provence.

Politique environnementale

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Entrée du parc municipal.

Sainte-Tulle est classé deux fleurs auconcours des villes et villages fleuris.

La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté d'agglomérationDurance Luberon Verdon.

Démographie

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Articles connexes :Histoire du recensement de la population en France etDémographie de la France.


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1720. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[104]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[105].

En 2022, la commune comptait 3 530 habitants[Note 3], en évolution de +3,55 % par rapport à 2016 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,84 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
172017221765179318001806182118311836
8103847897418639721 0721 1641 081
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
184118461851185618611866187218761881
1 001924896960887850802790718
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
188618911896190119061911192119261931
6476366246676626831 5151 1491 237
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
193619461954196219681975198219901999
1 2241 3651 6351 8572 4582 5202 8052 8553 055
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20062008201320182022----
3 2303 2653 4163 4073 530----
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[106] puisInsee à partir de 2006[107].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution démographique avant 1765
13151471
64feux63 feux

Lieux et monuments

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Leslavoirs de la fontaine Plus-basse, construits à la fin duXVIIIe siècle et couverts en 1864-1865, sont les plus grands du département. Construits en contrebas de la place Jean-Jaurès, ils comprennent deux galeries[108] :

  • l’une de cinq travées contient cinq bassins étroits ; l’eau qui y coule de robinets muraux passe ensuite sous le sol pour rejoindre les bassins transversaux ;
  • l’autre galerie, de trois travées, abrite trois longs bassins transversaux.
Façade de l’église Notre-Dame de Beauvoir, au village.
  • Fontaines et lavoirs à Sainte-Tulle.
  • Fontaine Ronde, la plus ancienne.
    Fontaine Ronde, la plus ancienne.
  • Fontaine Plus-Basse, la plus importante.
    Fontaine Plus-Basse, la plus importante.
  • Fontaine du Château.
    Fontaine du Château.
Wikimedia Commons présente d’autres illustrations surles fontaines de Sainte-Tulle.

L’église Notre-Dame de Beauvoir a été construite en1587, sur le modèle de l’église des Carmes àManosque, à l'emplacement de l'ancienne église qui s'était effondrée par suite des guerres de religion. Au-dessus de la porte, un grand clocher-arcade supporte trois cloches, dont une est datée de 1603 et classéemonument historique au titre objet[109]. Sanef de quatretravées voûtées d’arêtes, débouchant dans une abside semi-circulaire, placée sous un arc ogival[110]. Elle a des parties duXIVe et duXVIIIe siècle[6]. Cette église est placée sous le vocable de Notre-Dame et de saintBlaise[44].

Tour de l’Horloge.
  • La tour de l'horloge (1544).
  • La fontaine Ronde ou fontaine Plus-haute (1609[111]).
  • Le Grand logis et son moulin à huile (1671).
  • Le centre Maurice-Mollet (probablement finXVIIe siècle).
  • Chapelles[112] :
    • l’ancienne chapelle Sainte-Consorce à l’Escale (proche dupont Mirabeau), avait unecrypte. Elle a été démolie dans lesannées 1960 ;
    • Chapelle des Pénitents (face à l’église).
  • Le théâtre municipal, la mairie et l'école Max-Trouche construits dans lesannées 1930.
  • Le parc municipal Max-Trouche, lieu de détente et de promenade.
  • La fontaine recouverte de mousse derrière les terrains de tennis[113].
  • Le boulodrome[114].
  • Un ancien kiosque duXIXe siècle

La mairie de Sainte-Tulle abrite unantiphonaire survélin daté de1704[6],[115],[116]. Ses deux cents pages sont ornées d'abondantesminiatures polychromes et de lettres dorées à l'or fin. Sa couverture en bois est recouverte de cuir de porc. Il est offert au début duXVIIIe siècle au curé de cette paroisse par son Jacques Bremond, abbécommendataire de Saint-Tulle[116]. Cette œuvre unique est classée monument historique en 1907[117].

Monument àMax Trouche.

La chapelle à crypte

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Lachapelle Sainte-Tulle, au sud du bourg, sur le bord de la Chaffère, est une des quelques chapelles médiévales àcrypte en milieu rural de Provence[118]. Les auteurs hésitent entre une datation haute (VIIIe-IXe siècles[6]) ou basse (XIIe siècle (Raymond Collier, mais avec hésitation, étant donné sa construction extrêmement fruste avec peu d’éléments de datation[119]). La documentation n’en fait mention qu’à la fin duXIe siècle au plus tôt, en1119 de façon certaine[118].

La chapelle est construite sur un terrain vierge à l’époque, et ses dimensions d'origine, assez vastes, laissent penser à un pèlerinage, le culte de sainteTulle de Manosque se répandant à cette époque[118]. La crypte est creusée dans le roc. Elle est constituée de trois salles en plein cintre qui ont servi à des inhumations entre leXIIe et leXIVe siècle, les tombes fouillées ayant livré des traces d’abondants bouquets de fleurs déposés sur les défunts[118]. La chapelle fut endommagée puis reconstruite à plusieurs reprises (la dernière fois auXVIIIe siècle). Cette chapelle, vendue pendant laRévolution de 1789 fut rachetée et restaurée par la fabrique de l'église de Sainte-Tulle dans la deuxième moitié duXIXe siècle. Les deuxcollatéraux qui dataient du Moyen Âge ont été détruits vers 1850[120]. Lanef subsistante, à deuxtravées, débouche dans une abside semi-circulaire encul-de-four. Il est vraisemblable que la nef ait été plus longue à l’origine[118]. Elle appartient maintenant à la commune.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Article détaillé :Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence.
Blason de Sainte-TulleBlason
D'azur aux deux lettres capitales S et T d'or en chef et une rose d'argent en pointe[121].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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  101. Loino 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance).
  102. Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence,Liste des écoles de la circonscription de Manosque, publiée le 27 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010
  103. Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence,Liste des collèges publics, publiée le 6 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010
  104. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  105. Calendrier départemental des recensements, surinsee.fr.
  106. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  107. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  108. Collier 1986,p. 429.
  109. Arrêté du 20 juin 1990,notice de la Base Palissy, consultée le 10 décembre 2008
  110. Collier 1986,p. 219-220.
  111. Collier 1986,p. 427.
  112. Collier 1986,p. 403 et 409.
  113. Quelques photos de la fontaine.
  114. Photographie ancienne du boulodrome.
  115. Collier 1986,p. 534.
  116. a etbSandrine Restelli-Imbert, Marie-Christine Braillard, Hélène Cavalié,Des oiseaux… de la fin du Moyen Âge auXXIe siècle, Digne-les-Bains, Musée départemental d’art religieux, 2011, catalogue de l’expositionDes oiseaux, cathédrale Saint-Jérôme de Digne-les-Bains et prieuré de Salagon, Mane, juillet 2011-avril 2012.(ISBN 978-2-86004-005-1).p. 11
  117. Arrêté du 4 avril 1907,notice de la Base Palissy, consultée le 10 décembre 2008
  118. abcd ete« Sainte-Tulle », inArchéologie médiévale,Éditions du CNRS, 2009, tome 39,p. 218-219
  119. Collier 1986,p. 45.
  120. Rémi Fixot, « Sainte-Tulle », inArchéologie médiévale, éditions du CNRS, 2007, tome 37,p. 238
  121. « Sainte-Tulle »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
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