Dans sa propre présentation, la mairie de Sainte-Tulle met en avant son cadre de vie privilégié et l’environnement provençal typique[3]. La commune est, depuis un siècle, liée à la production électrique, avec plusieurs centrales de production électrique qui se sont construites sur son territoire, plusieurs installations annexes et le Centre de conduite hydraulique de 19 centrales situées dans les vallées de laDurance et duVerdon[4].
Sainte-Tulle et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).Vue de la commune du sud.
La commune de Sainte-Tulle est située à l'extrême sud du département, avant Corbières et la limite entre les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse. Le village est situé à 299 m d’altitude[6].
Les villes et villages proches de Sainte-Tulle sont : Pierrevert à 2,93 km, Corbières à 3 km, Manosque à 5,33 km, Montfuron à 7,77 km et Vinon-sur-Verdon à 7,95 km[7].
Sainte-Tulle est à 8 kilomètres de la bretelle autoroutière de Manosque (sortie 18) située sur l'autoroute A51 qui assure une communication rapide vers lesud en direction d'Aix-en-Provence et deMarseille et vers lenord en direction deGap et deSisteron.
Les accès secondaires sont assurés par laRD 105 au nord, qui rejoint àPierrevert.
Des lignes de transports scolaires ont été mises en place pour rallier les 3 collèges deManosque, les trois lycées deManosque, le lycée Félix-Esclangon, le lycée des Iscles et le lycée des Métiers-Louis-Martin-Bret ainsi que le collège de Sainte-Tulle. Ces lignes sont financées par la communauté d'agglomérationDurance-Luberon-Verdon Agglomération au travers du réseauTrans'Agglo. En plus des lignes existantes du réseau, deux autres ont été rajoutées.
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Lecanton de Manosque-Sud-Est auquel appartient Sainte-Tulle est en zone 2 (sismicité moyenne, la plus élevée de France métropolitaine) selon la classification déterministe de 1991, basée sur lesséismes historiques[19],[ ] (DDRM), 2008, p. 39, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[20]. La commune de Sainte-Tulle est également exposée à trois autres risques naturels[20] :
mouvement de terrain : quelques versants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort[21].La commune de Sainte-Tulle est de plus exposée à deux risques d’origine technologique[22]:
celui de transport de matières dangereuses, par rail, route et canalisations. Dans le département, la plupart de ces transports livrent des matières premières à destination des usines Arkema deSaint-Auban et Sanofi deSisteron[23] :
enfin, legazoduc servant à alimenter Digne et Manosque engaz naturel traverse la commune et constitue donc un facteur de risque supplémentaire[25] ;
le second risque d’origine technologique est celui de rupture de barrage. En cas de rupture dubarrage de Serre-Ponçon, Sainte-Tulle est dans la zone d’inondation spécifique (crue plus importante que la plus importante des crues naturelles de la Durance) : plus de la moitié de la surface de la commune serait submergée, approximativement jusqu’à la cote 320 m, ce qui inonderait toute la zone artisanale, les usines électriques, mais aussi une partie de la zone résidentielle[26].
Leplan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 1994 pour les risques d’inondation, de mouvement de terrain et de séisme, mais la préfecture lui en a prescrit un nouveau en 2006 qui inclut le risque feu de forêt[22] ; leDicrim existe depuis 2010[27].
La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle : pour des inondations et des coulées de boue en2005 et2011, et pour des mouvements de terrain dus à la sécheresse en1989 et1998[20]. L’incendie du détruit620ha de forêt, en touchant également les communes deCorbières etPierrevert[28]. Dans la liste qui suit, figurent les tremblements de terre fortement ressentis dans la commune. Ils dépassent une intensité macro-sismique ressentie de V sur l’échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d’objets). Les intensités indiquées sont celles ressenties dans la commune, l’intensité peut être plus forte à l’épicentre[29] :
le séisme du, d’une intensité ressentie à Sainte-Tulle de VII et dont l’épicentre était situé àManosque[30],
Au, Sainte-Tulle est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[34].Elle appartient à l'unité urbaine deManosque, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de labanlieue[35],[36]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Manosque, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[36]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[37],[38].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (68,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (37,2 %), forêts (18,7 %), zones agricoles hétérogènes (12,7 %), zones urbanisées (9,4 %), cultures permanentes (7,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5 %), prairies (4,3 %)[39].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
La présence humaine à l'époquepréhistorique puis pendant la période gallo-romaine à Sainte-Tulle est attestée en de nombreux endroits, tant en colline qu'en plaine, par la présence de vestiges de ces époques (outils en pierre, sépultures, monnaies, poteries...). Le nom romain du village, situé sur un carrefour de routes, peut êtreBormonicum[6].
Alors que le sud-est de la Gaule était une terreburgonde, le roi desOstrogothsThéodoric le Grand fait la conquête de la région entre laDurance, leRhône et l’Isère en510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgondeGondemar III, la régente ostrogotheAmalasonthe lui rend ce territoire[40].
Quartorze tombes médiévales ont été découvertes avenue Paul Vaillant-Couturier en[41].
Le fief de Sainte-Tulle relevait ducomté de Forcalquier auXIIe siècle. Lorsque ce comté perd son indépendance en1209, à la mort deGuillaume II, un de ses neveux,Guillaume de Sabran tente de le relever. Après une lutte de dix ans, il passe un accord àMeyrargues le avecRaimond Bérenger IV,comte de Provence et lui aussi héritier du comté de Forcalquier. Par cet accord, la moitié sud du comté, dont Sainte-Tulle, lui est donnée. Guillaume de Sabran conserve sa moitié de comté jusqu'à sa mort, vers 1250[43].
En 1609, les sources de Combe Loubière — actuellement quartier de Prévérend — sont captées et leurs eaux sont conduites dans le village par une canalisation de 2 km jusqu'à la fontaine Plus-haute (fontaine Ronde)[48]. En 1670, le Grand chemin royal " venant des villes de Marseille et Aix pour aller dans les provinces du Dauphiné et ailleurs " est dévié par le village grâce à un pont à deux arches en pierres de taille deMane sur le torrent du Chaffère ainsi que, l'année suivante, la construction — aux frais de la communauté — d'un nouveau Grand logis (hôtel-restaurant) pour le compte du seigneur[48].
L’épidémie de peste de 1720, partie de Marseille, se propagea un peu partout en Provence et emporta en quelques semaines à Sainte-Tulle 426 personnes sur une population de 810 habitants[47].
Le pont à deux arches sur le Chaffère est emporté par une crue soudaine, le[48]. Des cultures spéculatives commencent à être pratiquées à Sainte-Tulle dans la deuxième moitié duXVIIIe siècle, comme lasériciculture[47].
Durant laRévolution, les terres communales des Iscles de la Durance sont distribuées à tous les habitants en 1792 et le château seigneurial est incendié le dimanche de la même année[1]. La commune compte unesociété patriotique, créée courant 1791. Elle est affiliée auclub des Jacobins deParis[49]. Pour suivre le décret de laConvention du25 vendémiairean II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de laféodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pourTulle-les-Durance[50].
La ville s’insurge contre lecoup d’État de Napoléon III. 44 personnes furent passées en jugement et 17 d'entre elles condamnées à la déportation en Algérie[47].
Comme de nombreuses communes du département, Sainte-Tulle se dote d’une école bien avant leslois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense uneinstruction primaire aux garçons, au chef-lieu[51]. La même instruction est donnée aux filles, laloi Falloux (1851) imposant l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[52]. La commune profite des subventions de la deuxièmeloi Duruy (1877) pour rénover son école[53].
La commune devient également un centre de production électrique, avec la construction d’une centrale de production d’électricité thermique en 1919, doublée d’unecentrale hydroélectrique en 1922[47].
L’excellence de sa politique édilitaire en matière d’équipements (théâtre, école, mairie, installations sportives et touristiques) lui vaut le prix du village moderne, en1931[6].
La centrale hydroélectrique de 1922 est modernisée et doublée d’une autre, Sainte-Tulle II, en 1965 dans le cadre de l’aménagement hydroélectrique Durance-Verdon[59]. L’ouverture de l’École des métiers (EDF) en 1958 ainsi que la mise en place du Centre de conduite hydraulique des barrages du Verdon et de la Durance en 1981 sont aussi des dates importantes dans l’histoire récente de Sainte-Tulle[47],[4]. L’école des métiers est fermée en 1997[4]. EDF renforce encore son implantation à Sainte-Tulle au début duXXIe siècle avec la construction d’une centrale solaire photovoltaïque (voir ci-dessous) et un projet d’écocampus[60].
En 2009, la population active s’élevait à 1 422 personnes, dont 132 chômeurs[61] (183 fin 2011[62]). Ces travailleurs sont très majoritairementsalariés (89 %)[63] et travaillent majoritairement hors de la commune (65 %)[63].L’économie de Sainte-Tulle se caractérise par un secteur agricole dynamique, un secteur secondaire important où les établissements d’Électricité de France jouent le rôle moteur (avec une centaine d’emplois), et un secteur tertiaire majoritaire.
Fin 2010, lesecteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 18 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et neuf emplois salariés[64].
Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est en hausse à 24 en2010. Il était de 21 en 2000[65], de 36 en 1988[66]. Actuellement, ces exploitants sont essentiellement spécialisés dans les grandes cultures et l’arboriculture.
On trouve également laviticulture dans les autres spécialisations[65]. De 1988 à 2000, lasurface agricole utile (SAU) a fortement augmenté, de 595 à1 360ha[66]. La SAU a fortement régressé lors de la dernière décennie, mais reste à un niveau supérieur à celui de 1988, à666ha[65].
Lavigne, composante de la triade méditerranéenne, est présente anciennement. AuXIXe siècle, le vin produit est destiné à l’autoconsommation, sa qualité permettant de le vendre sur les marchés régionaux. Actuellement, le vin est toujours d’assez bonne qualité. Inclus dans le périmètre duPierrevert (AOC)[67], le vignoble tullésain occupe40ha[5]. Lescépages utilisés sont legrenache noir, lesyrah, lemourvèdre (vins rouges), et lecinsault pour les rosés, la moitié de la production étant commercialisée envente directe au consommateur[68].
Parmi les activités agricoles, la ville de Sainte-Tulle est réputée pour l'horticulture : la pépinière de Sainte-Tulle, également appelée "serres de Sainte-Tulle", créé en 1980, est le 1er producteur de chrysanthèmes dans les Alpes-de-Haute-Provence (1 hectare dédié). Egalement producteur de plantes vivaces et annuelles, de plants potagers, d'arbres et d'arbustes, elle attire une clientèle régionale ainsi que des personnes de passage.
Fin 2010, lesecteur tertiaire (commerces, services) comptait 158 établissements (avec 278 emploissalariés), auxquels s’ajoutent les quarante établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 242 personnes[64].
Les principaux établissements tertiaires de Sainte-Tulle sont le collège public et la maison de retraite[5].
L’ancienne école des métiers EDF a été transformée en centre de formation Enedis (ex-ERDF)[5], elle accueille des stagiaires d'Enedis tout au long de l'année. L’entreprise Magnitude, qui emploie 22salariés, est spécialisée dans la surveillance sismique et le conseil sur l’aménagement sismique[73].
D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est secondaire pour la commune, avec moins d’un touriste accueilli par habitant[74], la majeure partie de la capacité d'hébergement étant marchande[75]. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :
Les résidences secondaires apportent un faible complément à la capacité d’accueil[84] : au nombre de 51, elles représentent 3,4 % des logements. Parmi les résidences secondaires, 9 possèdent plus d’un logement[85],[79].
On trouve au sein de la commune plusieurs restaurants, tabacs presse & des commerces de proximité.
En 2007 la commune offre environ930 emplois occupés pour moitié par des tullésains (453).
Le nombre d'actifs tullésains ne travaillant pas sur la commune représente 64,7 % et 46 % des actifs de la commune travaillent dans le département principalement sur Manosque.
Les catégories socio-professionnelles les plus représentées parmi les actifs ayant un emploi sont les professions intermédiaires avec 27,4 %, les employés avec 22,6 % et les ouvriers avec 27,0 %.
Les cadres et professions intellectuelles supérieures représentent 11,4 % des actifs employés.
Le taux de chômage s'élève en 2008 à 9,3 % de la population.
Répartition de la population active par catégories socioprofessionnelles
La ville de Sainte-Tulle a été touchée par la crise de l'immobilier et a vu le prix du mètre carré des maisons et appartements augmenter notamment dans les quartiers Le Clos et Costebelle.
Requalification : le quartier « Le Clos » vient de bénéficier de travaux d'aménagement et de modernisation des voies.La circulation dans le quartier sera « simplifiée » par l'enlèvement des nombreux éléments de mobilier urbain qui se sont accumulés au fil des ans. Enfin, une roseraie sera créée aux abords du quartier.[Passage à actualiser][réf. nécessaire]
Depuis 2009 un nouvel établissement culturel, la médiathèque La Passerelle, a ouvert ses portes pour accueillir les fonds de l'ancienne bibliothèque municipale.
La ville de Sainte-Tulle possède un théâtre et cinéma : Henri-Fluchère équipé de la technologie 3D, ainsi qu'un espace socio-culturel Gaston-Vachier.
Sur la commune on trouve unstade de football, une piscine extérieure, unboulodrome, un gymnase, une salle multisports, un court de tennis, un skate park, un terrain de basket ainsi qu’une salle de musculation et d’haltérophilie à côté du gymnase.
Depuis la saison 2016-2017, le club de football de Sainte-Tulle a fusionné avec le club de football de la commune voisine de Pierrevert. Cette fusion a donné naissance au club de l'AFC Sainte-Tulle Pierrevert.
Les établissements secondaires publics les plus proches sont le lycée général et technologique Félix-Esclangon, le Lycée polyvalent Les Iscles de Manosque et lelycée professionnel Louis-Martin-Bret à Manosque. On trouve également le collège et lycée privé Saint-Charles à Manosque, et leLycée international de Manosque.
La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté d'agglomérationDurance Luberon Verdon.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1720. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[104]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[105].
Leslavoirs de la fontaine Plus-basse, construits à la fin duXVIIIe siècle et couverts en 1864-1865, sont les plus grands du département. Construits en contrebas de la place Jean-Jaurès, ils comprennent deux galeries[108] :
l’une de cinq travées contient cinq bassins étroits ; l’eau qui y coule de robinets muraux passe ensuite sous le sol pour rejoindre les bassins transversaux ;
l’autre galerie, de trois travées, abrite trois longs bassins transversaux.
Façade de l’église Notre-Dame de Beauvoir, au village.
L’église Notre-Dame de Beauvoir a été construite en1587, sur le modèle de l’église des Carmes àManosque, à l'emplacement de l'ancienne église qui s'était effondrée par suite des guerres de religion. Au-dessus de la porte, un grand clocher-arcade supporte trois cloches, dont une est datée de 1603 et classéemonument historique au titre objet[109]. Sanef de quatretravées voûtées d’arêtes, débouchant dans une abside semi-circulaire, placée sous un arc ogival[110]. Elle a des parties duXIVe et duXVIIIe siècle[6]. Cette église est placée sous le vocable de Notre-Dame et de saintBlaise[44].
Tour de l’Horloge.
La tour de l'horloge (1544).
La fontaine Ronde ou fontaine Plus-haute (1609[111]).
Le Grand logis et son moulin à huile (1671).
Le centre Maurice-Mollet (probablement finXVIIe siècle).
La chapelle est construite sur un terrain vierge à l’époque, et ses dimensions d'origine, assez vastes, laissent penser à un pèlerinage, le culte de sainteTulle de Manosque se répandant à cette époque[118]. La crypte est creusée dans le roc. Elle est constituée de trois salles en plein cintre qui ont servi à des inhumations entre leXIIe et leXIVe siècle, les tombes fouillées ayant livré des traces d’abondants bouquets de fleurs déposés sur les défunts[118]. La chapelle fut endommagée puis reconstruite à plusieurs reprises (la dernière fois auXVIIIe siècle). Cette chapelle, vendue pendant laRévolution de 1789 fut rachetée et restaurée par la fabrique de l'église de Sainte-Tulle dans la deuxième moitié duXIXe siècle. Les deuxcollatéraux qui dataient du Moyen Âge ont été détruits vers 1850[120]. Lanef subsistante, à deuxtravées, débouche dans une abside semi-circulaire encul-de-four. Il est vraisemblable que la nef ait été plus longue à l’origine[118]. Elle appartient maintenant à la commune.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
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