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Sainte-Hermine

46° 33′ 19″ nord, 1° 03′ 38″ ouest
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirHermine (homonymie).

Sainte-Hermine
Sainte-Hermine
Monument Georges Clemenceau
Blason de Sainte-Hermine
Blason.
Image illustrative de l’article Sainte-Hermine
Logotype.
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionPays de la Loire
DépartementVendée
ArrondissementFontenay-le-Comte
CommuneSaint-Jean-d’Hermine
IntercommunalitéSud-Vendée-Littoral
Code postal85210
Code commune85223
Démographie
GentiléHerminois
Population2 962 hab.(2022en évolution de +2,17 % par rapport à 2016)
Densité85 hab./km2
Géographie
Coordonnées46° 33′ 19″ nord, 1° 03′ 38″ ouest
Altitude42 m
Min. 12 
m
Max. 83 
m
Superficie34,93 km2
Élections
DépartementalesCanton de La Châtaigneraie
LégislativesCinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Sainte-Hermine
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Sainte-Hermine
Géolocalisation sur la carte :Vendée
Voir sur la carte topographique de la Vendée
Sainte-Hermine
Géolocalisation sur la carte :Pays de la Loire
Voir sur la carte administrative des Pays de la Loire
Sainte-Hermine
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Sainte-Hermine est une anciennecommune du Centre-Ouest de laFrance située dans ledépartement de laVendée, enrégionPays de la Loire.

Au, elle devient une commune déléguée au sein de lacommune nouvelle deSaint-Jean-d’Hermine à la suite de sa fusion avecSaint-Jean-de-Beugné. Commune jumelée avec Sillingy en Haute-Savoie.

Géographie

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Le territoire municipal de Sainte-Hermine s'étend sur34,93 hectares. L'altitude moyenne de la commune est de 42 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 12 et 83 mètres[1],[2].

Situation

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Sainte-Hermine était située sur le carrefour de deux routes nationales d'importance : la N 148, qui à son apogée était la route de Limoges à Noirmoutier, et la N 137 qui était la route de Bordeaux à Saint-Malo. Le déclassement des routes nationales a fait perdre l'importance de ce croisement.

L'autoroute A83 de Nantes à Niort est désormais la nouvelle voie de communication la plus importante.

Le chemin de fer (ancienne ligne de Chantonnay à Luçon) a laissé la gare de Sainte-Hermine vide de trains en 1946. La ligne de chemin de fer empruntait l’actuelle route de Nantes à Bordeaux[3].

Communes limitrophes

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Rose des ventsBournezeauLa RéortheSaint-Juire-ChampgillonRose des vents
Sainte-PexineNThiré
O   Sainte-Hermine   E
S
Saint-Jean-de-BeugnéSaint-Aubin-la-PlaineSaint-Étienne-de-Brillouet

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat des Pays de la Loire etClimat de la Vendée.

En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique franc, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[4]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique et est dans la région climatiqueBretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de12 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 827 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, « Sainte Gemme la Plaine_sapc », sur la commune deSainte-Gemme-la-Plaine à 9 km àvol d'oiseau[6], est de13,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 809,1 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Sainte-Hermine est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].Elle appartient à l'unité urbaine de Sainte-Hermine[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (84,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (63,7 %), zones agricoles hétérogènes (11,6 %), forêts (7,8 %), zones urbanisées (7,4 %), prairies (5,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,6 %)[15]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Sainte-Hermine tient son nom de la chapelle du château aujourd’hui disparu en mémoire de sainte Irmine, qui vécut auVIIIe siècle et mourut dès les premières années duIXe.

Durant laRévolution, la commune porte le nom d'Hermine-sur-Smagne[16] du nom de la Smagne, rivière qui traverse le village.

Histoire

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Article détaillé :Château de Sainte-Hermine#Histoire.

Au cours de la Révolution française, Sainte-Hermine est dans la tourmente. Une garde nationale est formée, mais le curé de la paroisse, Alexandre Gusteau, a refusé la Constitution civile du clergé de 1790 au même titre que son frère, Joseph Gusteau. Ce détail important laisse à penser que la population herminoise était plutôt, comme l'écrasante majorité de la population de la Vendée insurgée, contre la Révolution et sa haine du catholicisme. En application de la loi du 26 août 1792 qui condamne les prêtres réfractaires au bannissement, Alexandre Gusteau et son frère sont déportés en Espagne le 11 septembre 1792 : ils embarquent aux Sables-d'Olonne à bord du navireMarie Gabrielle pour un long exil, alors qu'ils sont pourtant originaires de Fontenay-le-Comte[17] : seul le curé de Sainte-Hermine en reviendra pour occuper à nouveau ses fonctions.

Sainte-Hermine se retrouva, comme des centaines d'autres paroisses de la Vendée insurgée, en plein cœur de la guerre de Vendée. Les gardes nationaux de Sainte-Hermine participèrent, du côté des Républicains, aux premiers affrontements, dont celui de labataille de Pont-Charrault qui fut la première grande victoire vendéenne[18]. Sans que nous puissions dater précisément chaque prise et reprise de la ville, Sainte-Hermine a fait partie de ces paroisses au sein desquelles plusieurs batailles opposant les Vendéens aux Républicains ont eu lieu. À la veille de la troisième bataille de Luçon du 14 août 1793, les chefs vendéens se rassemblent à l'auberge du Bon Pasteur, à Sainte-Hermine. Charette, d'Elbée, Royrand, La Rochejaquelein, Lescure, Marigny et Joly y ont préparé le plan d'attaque de Luçon. Cette troisième bataille de Luçon fut l'une des batailles les plus meurtrières de la guerre, et une défaite pour les Vendéens. Les Herminois semblent avoir participé activement à la guerre du côté des Vendéens insurgés, catholiques et royalistes, et une grande partie d'entre eux ont, d'après l'historien Émile Gabory, participé à la tragique virée de Galerne : « les généraux républicains le constatent dans leursMémoires, ils ne trouvèrent pas un seul homme à Sainte-Hermine, à Chantonnay, aux Herbiers ; tout avait pris la même direction, tout avait fui vers la Loire ou gisait dans les rues, sur les bords de la route, dans les champs »[19].

Le 21 janvier 1794, les colonnes infernales du général Louis-Marie Turreau se mettent en marche : elles doivent appliquer, avec plus d'efficacité qu'auparavant, les lois des 1er août et octobre 1793. Les colonnes de soldats républicains ont pour ordre de tout brûler et de tout massacrer en Vendée insurgée. Pourtant, la Grande Armée Catholique et Royale, avec les dizaines de milliers de civils qui la suivait, ont déjà été massacrés au Mans et à Savenay en décembre 1793, et Noirmoutier a été reprise par les Républicains le 3 janvier, empêchant ainsi totalement les Vendéens de représenter une sérieuse menace militaire. Ce fut sans justification d'ordre militaire que le plan de Turreau, approuvé par le Comité de salut public, a été exécuté. « Seuls 13 bourgs doivent être épargnés : Clisson, Montaigu, La Châtaigneraie, Argenton, Fontenay, Sainte-Hermine, Chantonnay, Saint-Vincent, Machecoul, Cholet, Bressuire, Chalonnes Saint-Florent ; ceci non par souci d'humanité, mais parce qu'ils devaient servir de points de départ, de ralliement, et de ravitaillement. Plusieurs subirent ensuite le sort commun »[20]. Sainte-Hermine, qui était pourtant tombée sous le contrôle des Républicains, et qui devait être épargnée, a fini par subir le sort commun. Le comité de surveillance révolutionnaire de Fontenay écrit, à celui de Niort, cette lettre datée du 4 avril 1794 : « Frères et amis. Un voile sombre et funèbre se répand sur la partie saine et fidèle du département de la Vendée. Hâtons-nous de prévenir les suites du plus cruel incendie. Nos premières sentinelles, les avant-postes que nous opposions à nos ennemis déclarés, n'existent plus. Les patriotes des parages de Sainte-Hermine, les postes du Simon, La Vineuse, la Réorthe, Sainte-Pexine, ne sont plus que des monceaux de cendres. Les ordres barbares du scélérat Huché, général à Luçon, sont des attentats les plus formels à la chose publique »[21]. Après ces événements, le général républicain Jean-Baptiste Huché est arrêté sur ordre du Comité de surveillance de Luçon pour avoir commis des crimes contre des patriotes, le 9 avril 1794. Mais le 17 avril 1794, les Représentants en mission Hentz et Francastel arrivent à Luçon, mettent en état de siège la ville et font arrêter les membres du Comité responsables de l'arrestation du général Huché qui a finalement été libéré et réintégré dans l'armée sévissant en Vendée, en tant que général de division. Ce fut l'ultime preuve que ce général, surnommé « le boucher de la Vendée », ne faisait qu'exécuter les ordres venant de la Convention et du Comité de salut public[22].

Sainte-Hermine reçut la visite deNapoléonIer et de l'ImpératriceJoséphine le, ainsi que celle de laduchesse de Berry le.

En 1808, la commune absorbe celle voisine deSaint-Hermand[16], alors peuplée, au recensement de 1800, de 550 habitants[23] ;Saint-Hermand avait, durant la Révolution, porté le nom d'Hermand-le-Guerrier[23], mais aussi le nom d'Hermine-sur-Smagne[24].

L'inauguration de la statue Clemenceau (place Clemenceau), la seule que le Tigre inaugura de son vivant, eut lieu le dimanche. De nombreux hommes politiques se sont inclinés devant le monument, notammentVincent Auriol,Gaston Monnerville, de Gaulle,Jacques Chirac... Lors de la visite en Vendée dugénéral de Gaulle en 1965, ce monument fit l'objet d'une tentative d'attentat de la part de membres de l'OAS, dirigés parJean-Jacques Susini.Georges Clemenceau passa son enfance au château de l'Aubraie, à La Réorthe, tout près de Sainte-Hermine et fut d'ailleurs médecin à Sainte-Hermine et il lui garda un attachement certain.

En, à la suite de l'évacuation des habitants deCharleville (Ardennes), et plus largement de l'ensemble des habitants des Ardennes, vers la Vendée, Sainte-Hermine devient la préfecture du département desArdennes, pour la durée de la guerre[25].

Dès l’aube de cette matinée du 4 novembre 1960, laSmagne était sortie de son lit. Elle recouvrait déjà les prairies situées en amont et en aval du pont de la Poste. Les crues étaient fréquentes à cette époque. Dès 8 heures, la Smagne se transforma en torrent, le niveau s’élevait sans discontinuer. Vers 10 heures, l’eau commença à envahir la rue Clemenceau. A 13 heures, la hauteur de l’eau atteint son apogée. De la Mairie jusqu’à la rue de l’If, la violence du courant interdisait l’accès aux maisons se trouvant sur ce parcours. Nonobstant, des voitures amphibies venant deBretagne et se dirigeant versLa Rochelle arrivèrent à Sainte-Hermine dans le courant de l’après-midi. Ce sont elles qui délivrèrent les Herminois bloqués dans leur habitation.[réf. nécessaire]

En 1971, la commune de Sainte-Hermine fusionne avecSimon-la-Vineuse[16], alors peuplée, au recensement de 1968, de 487 habitants[26]. Le projet de fusion entre Sainte-Hermine et Simon-la-Vineuse n’est pas nouveau. Il y a quelques années déjà, Monsieur Hirtz, Sous-Préfet de Fontenay-le-Comte, avait entretenu sur l’initiative du gouvernement. C’était l’époque où fusionnèrent Chantonnay, le Puy-Belliard et St-Mars-des-Prés – Les Herbiers, le Petit-Bourg et Ardelay– La Roche-sur-Yon, le Bourg et Saint-André d’Ornay – Mouzeuil et Saint-Martin-sous-Mouzeuil – Fontenay-le-Comte et Charzais.

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
18961908Urbain SoullardRépublicainNotaire
Conseiller général, élu dans lecanton de Sainte-Hermine (1889-1907)
1908[réf. nécessaire]1942
(démission)
[réf. nécessaire]
André Bugeaud[réf. nécessaire]Radical[réf. nécessaire]Propriétaire terrien, ancien adjoint au maire
Conseiller d'arrondissement (1907-1940)
[réf. nécessaire]
Les données manquantes sont à compléter.
Octobre 1947[réf. nécessaire]mars 1983[réf. nécessaire]Gérard Jamin[Note 2]Radical-Centre républicain
puisdivers droite
[réf. nécessaire]
Conseiller général, élu dans lecanton de Sainte-Hermine (1949-1979)
Vice-président duconseil général[réf. nécessaire]
Mars 1983[réf. nécessaire]9 août 1986[réf. nécessaire]
(décès)
René Gautron[27] Exploitant agricole retraité[réf. nécessaire]
[réf. nécessaire]Mars 1989[réf. nécessaire]Jean-Pierrede Lambilly[27]Union pour la démocratie française
Parti républicain
Entrepreneur de travaux publics,ingénieur agronome[réf. nécessaire]
Premier adjoint au maire (1983-1986)[réf. nécessaire]
Conseiller général ducanton de Sainte-Hermine (1979-2004)
Vice-président duconseil général (1998-2004)[réf. nécessaire]
[réf. nécessaire]Norbert Barbarit[27]Divers droiteMédecin généraliste
Conseiller général, élu dans lecanton de Sainte-Hermine (2004-2015)
[28][29]
(décès)
Joseph MartinDivers droiteDentiste à la retraite
[30],[31]Béatrice Blandineau Commerçante
[32]Philippe BarréAucun[a]Professeur d’histoire-géographie en lycée
Président de la fédération vendéenne duMouvement démocrate (2012-2020)
Conseiller régional des Pays-de-la-Loire (depuis 2015),élu dans la Vendée
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelage

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Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[37].

En 2022, la commune comptait 2 962 habitants[Note 3], en évolution de +2,17 % par rapport à 2016 (Vendée : +5,33 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
1 4846101 4751 4421 8231 8971 9672 0072 084
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
2 0712 0692 0081 9361 8831 8691 9331 9631 962
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
1 9001 8821 8601 7881 6961 7031 7071 6801 635
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200520062010
1 6871 7292 3042 3392 2852 2562 5032 5122 612
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
201520202022------
2 8842 9492 962------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puisInsee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 35,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 28.3 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 443 hommes pour 1 487 femmes, soit un taux de 50,75 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,16 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[39]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,3 
90 ou +
3,9 
7,8 
75-89 ans
10,5 
16,5 
60-74 ans
16,7 
18,3 
45-59 ans
17,2 
19,0 
30-44 ans
18,8 
15,5 
15-29 ans
14,5 
21,7 
0-14 ans
18,4 
Pyramide des âges du département de laVendée en 2021 en pourcentage[40]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,2 
8,7 
75-89 ans
11,1 
20,3 
60-74 ans
21,3 
20 
45-59 ans
19,4 
17,5 
30-44 ans
16,8 
15 
15-29 ans
13,2 
17,7 
0-14 ans
16,1 

Manifestations culturelles et festivités

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Sports et loisirs

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  • Eugène Hamayon à sa retraite, en 2000, s'installe à Sainte-Hermine ; grâce à l'appui des élus, il ouvre son deuxième club deboxe française, après celui deTrappes dans les Yvelines, avec un effectif de quatorze licenciés. En 2009, il est élu président départemental, et avec lui, le club herminois va connaître son heure de gloire en 2010 avec le titre de championne du monde remporté par Mélissa Imbert[41], membre du club. De nombreux champions et vice-champions de Vendée sont également issus de ce club.

Économie

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Patrimoine civil

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Monument aux morts.

Patrimoine religieux

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Personnalités liées à la commune

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  • Louis Majou, colonel de lagrande Armée, mort dans cette commune.
  • Henri Boutet (1851-1919), dessinateur et graveur, né dans cette commune.
  • Gustave Marchegay (1859-1932), sculpteur, propriétaire dulogis de la Barre Saint-Juire.
  • Le supercentenaireJean Teillet (1866-1977) est né à Sainte-Hermine, rue de la Douve en. Il est décédé en 1977 à l'âge de 110 ans et 131 jours.
  • Le Maître-Verrier de ToursVan Guy,Yvan Guyet (1930-2017) né au Givre (85) exerçant sous le nom de Van-Guy ou Van Guy. Habitant Le Magny sur la commune de Sainte-Hermine, décédé à Luçon et inhumé au caveau familial du cimetière de Sainte-Hermine.

Identité visuelle

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Logotypes

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  • Avant 2019.
    Avant 2019.
  • De 2019 à 2021.
    De 2019 à 2021.
  • Depuis 2021.
    Depuis 2021.

Héraldique

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Article détaillé :Armorial des communes de la Vendée.
BlasonBlasonnement :
D'hermine plain.

Pour approfondir

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Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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Notes

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Réélu en 1953, 1959, 1965[réf. nécessaire], janvier 1971 (après la fusion des anciennes communes de Sainte-Hermine et duSimon-la-Vineuse[1]),mars 1971 et 1977[réf. nécessaire].
  3. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  1. Au moment de son élection, Philippe Barré appartient auMouvement démocrate. Dans la fédération vendéenne de la formation, il occupe successivement les fonctions de délégué départemental à partir de 2011 et de président entre 2012 et 2020. Il indique en 2024 qu’il n’est plus encarté politiquement depuis les élections de 2021[33],[34],[35].

Cartes

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  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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  1. « Commune 15641 »,Géofla, version 2.2, base de données de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016[lire en ligne].
  2. « Sainte-Hermine »,Répertoire géographique des communes, fichier de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
  3. [2]
  4. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  6. « Orthodromie entre Sainte-Hermine et Sainte-Gemme-la-Plaine », surfr.distance.to(consulté le).
  7. « Station Météo-France « Sainte Gemme la Plaine_sapc », sur la commune de Sainte-Gemme-la-Plaine - fiche climatologique - période 1991-2020 », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  8. « Station Météo-France « Sainte Gemme la Plaine_sapc », sur la commune de Sainte-Gemme-la-Plaine - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surmeteofrance.fr,(consulté le).
  10. « La grille communale de densité », surle site de l'Insee,(consulté le).
  11. « Unité urbaine 2020 de Sainte-Hermine », surle site de l'Insee(consulté le).
  12. Insee, « Métadonnées de la commune de Sainte-Hermine ».
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », surle site de l'Insee,(consulté le).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surle site de l'Insee,(consulté le).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  16. abc etdDes villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. Jean Artarit,Fontenay-le-Comte sous la Révolution, La Roche-sur-Yon, Centre vendéen de recherches historiques,, 490 p.(ISBN 978-2-911253-61-4),p. 107
  18. Jean Artarit,Fontenay-le-Comte sous la Révolution, La Roche-sur-Yon, Centre vendéen de recherches historiques,, 490 p.(ISBN 978-2-911253-61-4),p. 124
  19. Émile Gabory,Les grandes heures de Vendée, Paris, Perrin,, 345 p.,p. 115
  20. Simone Loidreau,Les colonnes infernales en Vendée, Hendaye, EDIPRO,, 180 p.(ISBN 978-2-917756-09-6),p. 30
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v ·m
Communes déléguées dans la Vendée
Communes déléguées dans le département de la Vendée selon leur statut actuel (classement chronologique).
Actuelles
Dissoutes
Restaurées
v ·m
Fusions de communes dans la Vendée
Anciennes communes et entités résultant de fusions dans le département de la Vendée selon le type de regroupement.
Sans statut
Association
Commune nouvelle
Note : La commune absorbante et l’année de fusion sont indiquées entre parenthèses à la suite du nom de l’ancienne commune ; lorsqu’une commune issue d’un regroupement est composée enitalique, cela signifie qu’une nouvelleentité est créée.
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