De haut en bas, de gauche à droite : vue du Quai-Digue nord ; la place du Jeu de Battoirs ; la rue des Moulins ; la porte de Nevers ; la chapelle des Marins ; l'église Saint-Martin ; la gare-ville ; la plage ; panorama sur la baie de Somme.
Saint-Valery est située sur un promontoire qui domine l'estuaire de laSomme. Il se trouvait vraisemblablement auMoyen Âge à l'extrémité de chenaux traversables à gué depuisLe Crotoy.
La commune est située dans lebassin Artois-Picardie. Elle est drainée par l'Avalasse, le Contre-fossé Rg canal Maritime d'Abbeville à Saint-Valéry-sur-Somme, l'Amboise et le ruisseau de Drancourt[7],[Carte 1].
Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Somme aval et Cours d'eau côtiers ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 835 km2 de superficie, délimité par lebassin versant de laSomme canalisée. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA)[10].
Voies ferrées : ancien chemin de fer économique — dénommé ainsi parce que doté de la voie métrique, moins coûteuse en ouvrages d'art que la voie normale — lechemin de fer de la baie de Somme relie Saint-Valery àNoyelles-sur-Mer et Saint-Valery àCayeux-sur-Mer et fut exploitée régulièrement de 1858 à 1972. Aujourd'hui, c'est une navette d'autocars qui effectue ce service, assurant des correspondances avec certainsIntercités Paris – Boulogne ainsi qu'avec les trains deTransport express régional (TER). La ligne fut reprise partiellement par l'association CFBS à partir de 1971 puis complètement dès 1973 à des fins touristiques. Ce chemin de fer permet aujourd'hui de relier Cayeux-sur-Mer / Saint-Valery / Le Crotoy en passant par lagare de Noyelles-sur-Mer, assurant également, l'été, une correspondance avec le train de Paris.
Au, Saint-Valery-sur-Somme est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Valery-sur-Somme[Note 5], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[21],[22]. La commune est en outre hors attraction des villes[23],[24].
La commune, bordée par laManche, est également une commune littorale au sens de la loi du, diteloi littoral[25]. Des dispositions spécifiques d'urbanisme s'y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l'équilibre écologique dulittoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des100 mètres, ou plus si leplan local d'urbanisme le prévoit[26].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (74,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (45,9 %), prairies (24,2 %), zones urbanisées (14,3 %), zones humides côtières (8,1 %), forêts (4,1 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %), zones humides intérieures (0,3 %)[27]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'agglomération de Saint-Valery est composée de trois entités : la ville haute, la ville basse appelée la Ferté où se trouve le port, et le quartier de l'abbaye en prolongement de la vieille ville.
La vieille ville ou ville haute a gardé en partie son aspect médiéval avec ses rues étroites, deux portes fortifiées, les remparts et l'église Saint-Martin. Constitué de maisons étroites qui descendent vers le port, le quartier des marins de Saint-Valery s'appelle le « Courtgain ».
La ville basse s'est développé le long du port et ducanal de la Somme.
Le hameau de Ribeauville limitrophe de la commune d'Estrébœuf, constitue une extension de la commune valéricaine.
À l'instar duCrotoy, la ville a instauré lestationnement payant sur tout son territoire. Lesprocès-verbaux dressés par lapolice municipale ne sont pas sans incidence sur les activités commerciales, artisanales et de restauration[28].
Voies routières : la localité est desservie par les lignes d'autocars du réseauTrans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[29].
Il est possible que les Romains aient fondé une agglomération dans l'anse abritée par le cap Hornu. On a retrouvé à Saint-Valery, des monnaies romaines et quelques monnaies grecques[31].
Plaque indiquant le passage de Jeanne d'Arc à Saint-Valery-sur-Somme.
Selon l'hagiographie du diocèse d'Amiens, le roiClotaire II aurait octroyé l'ancien domaine gallo-romain deLeucone au saint éponyme,Valery (né enAuvergne vers 565, mort le au cap Hornu).Leucone resta un lieu de pèlerinage jusqu'auXIe siècle.
Hugues Capet, en 981, passa legué de Blanquetaque pour s'emparer des reliques deValery de Leuconay. La ville médiévale s'est constituée vers cette époque autour du sanctuaire de Saint-Valery. Sa position géographique, sur la route de Rouen à Boulogne, ainsi que la possibilité de passer l'estuaire à gué à certaines heures, en firent un lieu de transit important.
Un épisode de laconquête de l'Angleterre parGuillaume le Conquérant s'est tenu à Saint-Valery-sur-Somme : après son départ de Normandie, des vents et des conditions météorologiques défavorables ont contraint l'armée normande à se réfugier dans la baie de Saint-Valery en attendant le moment propice pour réembarquer, ce qui aura lieu fin[32],[33]. Saint-Valery pouvait être approvisionnée en bois par l'ancienneforêt de Crécy, bien plus étendue qu'aujourd'hui.
Mécontent de la passivité de Jeanne de Dreux face aux Navarrais, le régentCharles confisque St-Valery et le donne àJean d'Artois,comte d'Eu(marié àIsabelle de Melun, veuve dePierre de Dreux qui était un demi-frère de Jeanne II de Dreux). La fille aînée d'Isabelle de Melun et Jean d'Artois-Eu, Jeanne d'Artois (1353-† ap. 1420), éphémère épouse en 1365 de Simon de Thouars (fils aîné de Jeanne II de Dreux et Louis de Thouars), est à son tourla dame de St-Valery.
Henriette de Clèves (1542-1601), duchesse de Nevers et dame de St-Valery, arrière-arrière-petite-fille d'Elisabeth et Jean de Clèves, marieLouis de Gonzague en 1565. Leur petite-fille lareineLouise-Marie (1611-1667), fille deCharles de Gonzague-Mantoue, hérite de St-Valery qu'elle vend en 1640 à Nicolas-Joachim Rouault (1621-1687), marquis deGamaches et comte deCayeux (désormais aussi connu sous le nom decomte ou marquis de Saint-Valery),lieutenant-général, gouverneur de St-Valery-sur-Somme (un descendant du maréchalJoachim[36]), dont la postérité exerça la seigneurie jusqu'à laRévolution.
Constitué de maisons étroites qui descendent vers le port, le quartier des marins de Saint-Valery s'appelle le « Courtgain », allusion aux maigres salaires que percevaient autrefois ses habitants. Au retour des bateaux, spécialisés dans la crevette et le hareng, les femmes s'employaient à mettre le poisson en conserve dans du sel. Cette activité a disparu depuis que Saint-Valery n'abrite pratiquement plus d'embarcations de pêche.
En 1790, une Société populaire fut créée à Saint-Valery ; elle était affiliée auClub des jacobins de Paris.
NapoléonIer se rendit à deux reprises à Saint-Valery pour inspecter les travaux du canal de la Somme.
Le vieux château de Saint-Valery, dit « château du Romerel », était fortement délabré lorsque le conseiller général Mary (1791-1870) en fit l'acquisition[38] pour 7 000 francs (21 août 1834), et en fit sa demeure.
De 1914 à 1918, le port de Saint-Valery connut une grande activité[39].
En, des réfugiés belges et français fuyant les zones de combat trouvèrent refuge à Saint-Valery. Plusieurs hôpitaux militaires furent aménagés dans la ville afin de soigner les blessés.
En 1915, les Britanniques utilisèrent le port de Saint-Valery pour le ravitaillement des troupes en munitions, en vin, en mâchefer, en bois… Le matériel militaire débarqué était ensuite véhiculé jusqu'àSaigneville où était installé l'un des plus importants dépôts de munitions britanniques. En 1916, le Royaume-Uni fit appel à des travailleurs chinois affectés à des tâches de manutention[40]. La main-d'œuvre chinoise était cantonnée àNoyelles-sur-Mer.
En 1918, l'armée réalisa en 100 jours une ligne de chemin de fer stratégique diteligne des 100 jours destinée à permettre les acheminements de militaires et de matériels de guerre afin de connecter, loin du feu ennemi, les lignes d'Abancourt à Amiens et deBoulogne-sur-Mer à Abbeville notamment. Cette ligne passait par l'estacade du chemin de fer Noyelles-Saint-Valery. Cette ligne, devenue inutile après la victoire et sans intérêt civil, a été détruite au début des années 1920.
Le, étaient fusillés dans les fossés de lacitadelle d'Amiens,Lucien Brusque, âgé de 21 ans[41] à10 h[42], et Émile Masson, âgé de 18 ans, tous deux valéricains[43], ainsi qu'un jeunebatelier de 18 ans[44],« pour avoir agi comme franc-tireur et pour avoir commis des actes de violence et de sabotage de câbles téléphoniques au préjudice de l'armée allemande » selon la Cour martiale. Ce sont les deux premiers fusillés dePicardie[45]. Pour effrayer la population, leur exécution fut annoncée par voie d'affiches[46] sur lesquelles ils étaient qualifiés de « francs-tireurs »[47].
Lors du premier tour desélections municipales de 2020, la liste menée par le maire sortant, Stéphane Haussoulier (LR) a obtenu la majorité absolue des suffrages, avec 66,47 % et 799 voix, devançant largement la liste menée par Francis Eynard (33,53 %, 403 voix), lors d'un scrutin marqué par 34,74 % d'abstention[48]
Le label « 4 Fleurs » est renouvelé en 2021 par le jury national, qui attribue également à la ville de Saint-Valery-sur-Somme lePrix national de l'attractivité touristique pour toutes les actions mises en place pour les touristes[55].
En, le label des villes et villages a été renouvelé au niveau national pour Saint-Valery-sur-Somme[56].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[59].
En 2022, la commune comptait 2 350 habitants[Note 6], en évolution de −8,27 % par rapport à 2016 (Somme : −1,26 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement âgée.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 22,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 46,6 % la même année, alors qu'il est de 26,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 137 hommes pour 1 354 femmes, soit un taux de 54,36 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,49 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[61]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,8
90 ou +
6,4
12,1
75-89 ans
16,3
28,5
60-74 ans
27,6
19,9
45-59 ans
17,7
13,1
30-44 ans
11,1
11,9
15-29 ans
11,5
12,7
0-14 ans
9,5
Pyramide des âges du département de laSomme en 2021 en pourcentage[62]
La ville de Saint-Valery-sur-Somme possède des écoles maternelles et élémentaires[63] ainsi qu'un collège d'enseignement secondaire, le « collège de la Baie de Somme »[64].
Chaque année, la ville commémore le départ deGuillaume le Conquérant pour la conquête de l'Angleterre. Cette fête est organisée par l'association des Fêtes Guillaume le Conquérant, membre de la fédération française des fêtes et spectacles historiques. Pendant deux jours, des animations de rues, des échoppes, des personnes en costumes, des musiciens animent la vieille ville.[Quand ?]
Saint-Valery est partie prenante de la « Fête de la vapeur », manifestation ferroviaire unique en Europe par son ampleur et organisée par lechemin de fer de la baie de Somme.[Quand ?]
Chaque année depuis 2009, un festival de théâtre se déroule la dernière semaine de juin. Des artistes professionnels de tous horizons se retrouvent pour offrir au public des spectacles de qualité dans la vieille ville, cité des artistes de tous les siècles, telsVictor Hugo ouAnatole France. Un véritable moment festif où le public est convié dans les rues fleuries à suivre des acteurs au cœur des vieilles pierres.
L'activité traditionnelle de pêche subsiste encore bien qu'en très net déclin.
Les activités de commerce, artisanat, banque, hôtellerie-restauration et autres services touristiques dominent aujourd'hui l'économie valericaine.
La ville dispose d'un hôpital, d'établissements scolaires : maternelles, primaires et collège, ainsi que de la station d'études en Baie de Somme de l'université de Picardie Jules-Verne (UPJV).
Saint-Valery-sur-Somme est un port de plaisance et de pêche.
La pêche est une activité en déclin du fait de l'ensablement inexorable de la baie. L'ensablement oblige les pêcheurs à aller au large et à quitter la baie, ce qui raccourcit d'autant la durée de la journée de pêche. La navigation dans le chenal est de plus en plus difficile pour les chalutiers.
La plaisance se développe de plus en plus et les voiliers ou bateaux à moteur remplacent de plus en plus les bateaux de pêche.
Le baliseurSomme II, construit à Arcachon en 1950, est géré par l'associationSomme II[67].
En restauration pendant quelques années sur un chantier naval deLorient, il est de retour à son port d'attache depuis la fin du printemps 2009 et propose des sorties pédagogiques en baie de Somme et sur le canal jusqu'à Abbeville.
LeSomme II fait l'objet d'un classement au titre desmonuments historiques depuis le.
LeSomme II ().
Somme II.
Quai de chargement des bouées pour le baliseur, face à la DDE maritime.
L'écluse à la mer[68],[69], qui contrôle le débouché de laSomme.
Des fortifications, il subsiste la porte Guillaume, la porte de Nevers, la tour de pierre où, dit la tradition,Jeanne d'Arc fut détenue, la tour Harold où la tradition raconte qu'Harold, seigneur anglais, fit naufrage et fut prisonnier dans cette tour vers 1055 ; et le château, à l'intérieur de la vieille ville fortifiée.
La chapelle, dite des marins, est située sur les hauteurs du cap Hornu. Sa toute première construction a été réalisée en 628 par saint Blimont à l'emplacement de la sépulture de Valery, apôtre du Vimeu. Elle connut une première reconstruction en 1675, puis fut remplacée par une nouvelle chapelle construite en 1878. Le sanctuaire a totalement été rénové en 2013 sous l'égide du Patrimoine de France[70].
La chapelle, de style néogothique, présente des murs en damiers de pierre blanche et de silex. Son clocher est surmonté d'un goéland. À l'intérieur le tympan est sculpté en plein bois et sur ses murs on peut voir de nombreux ex-voto. Saint Fiacre, patron des jardiniers et gens de culture, y est également célébré.
L'abbaye de Saint-Valery-sur-Somme est la plus ancienne dudiocèse d'Amiens. La communauté monastique fondée parsaint Valery auVIIe siècle était inspirée ducolombanisme. Elle possédait principalement des terres aux alentours, en Artois et en Flandre, mais aussi en Bretagne et en Angleterre. Elle disparut à laRévolution française. L'église abbatiale vendue devint carrière de pierre. Aujourd'hui ne subsiste que la maison conventuelle, propriété privée. On peut encore voir dans le parc divers éléments d'architecture (classés MH) et son mur d'enceinte en damier (silex et calcaire).
Calvaire des marins
Érigé en hommage à ceux-ci, on y trouve une ancre décorée de fleurs. Tout en haut d'un piquet en fer, est indiquée la direction des vents. On peut voir les drapeaux anglais, français, américain et canadien. Le calvaire a été restauré en 1991 parPèlerin magazine. À côté, se trouve un oratoire dédié à la gloire de Dieu et de Marie. La descente par le quartier des marins pêcheurs s'appelle le Courtgain, parce que les pêcheurs gagnent le plus souvent juste de quoi survivre.
Statue de la Roche Madone
Non loin du quartier des marins, on peut admirer la statue de la roche Madone, patronne des marins pêcheurs.
Sur le quai Lejoille, un autre vieux bâtiment est l'entrepôt des sels. Il date de 1736 et pouvait stocker jusqu'à 20 000 tonnes de sel. Saint-Valery approvisionnait la Picardie, l'Artois, la Champagne et la Bourgogne. Ne pas confondre avec legrenier à sel qui se trouvait dans la vieille ville.
En 2019, l'entrepôt a été entièrement rénové.
Maison où résida Anatole France
Sur la balise du port, rouge et blanche, on peut également voir son nom. Il y a aussi une plaque en hommage àAnatole France.
Tribunal de commerce
Parmi les bâtiments anciens de Saint-Valery, nous avons le tribunal du commerce. Il servait à traiter les litiges entre commerçants. Il est situé dans l'actuelle rue commerçante, la rue de la Ferté qui vient du latinfirmitas.
Stèle à Guillaume le Conquérant
Une stèle a été érigée en hommage àGuillaume de Normandie qui partit de Saint-Valery pour la conquête de l'Angleterre en 1066. Le décor gravé est l'œuvre deJosette Hébert-Coëffin.
On peut y voir un arbre remarquable : lesureau lacinié (sambucus nigra laciniata) ; des arbres fruitiers : poiriers, pommiers, néfliers, cognassiers ; des arbustes :pittosporum,arbousiers,argousiers,figuiers, mimosa… des plantes vivaces et annuelles.
Un petit « coin des menteurs » donne l'orientation, il est nomméch'coin Minteux car les pêcheurs avaient l'habitude de s'y réunir et de mentir sur leurs prises qui devenaient beaucoup plus grosses.
Alain Souchon mentionne discrètement Saint-Valery au début de sa chansonOn avance : « Desvillas, des mimosas au fond de la baie de Somme… ». Dans sa chanson « Âmes fifties », il évoque ses vacances, enfant, « sur la plage du Crotoy, en face de Saint-Valery ».
D'azur à une nacelle d'or désemparée sans rames ni voile ni mat, voguant sur des ondes d'argent, au chef d'azur semé de fleurs de lis d'or à la bordure componée d'argent et degueules[72].
Détails
Devise :
Fides (loyauté)
Support :
deux branches de laurier de sinople liées d'un ruban de gueules[72].
Ornements extérieurs :
Croix de guerre 1939-1945 avec étoile d'argent. Citation à l'ordre de la division du 11 novembre 1948 : « Vaillante commune déjà éprouvée en 1940, qui n'a cessé par la suite de témoigner de son patriotisme et de sa foi dans la victoire. En partie détruite, 27 civils tués, 3 morts en captivité, 12 déportés dont 5 morts pour la France. A apporté une aide précieuse aux parachutistes alliés, les aidant à rejoindre l'Angleterre. A supporté dignement ses pertes et s'est remise avec foi au travail ». Ce blason a été adopté par une délibération de l'échevinage du 27 janvier 1725. Cependant les armes de la ville sont plus anciennes ; en 1601, les armoiries de la ville étaient légèrement différentes : « ung battiau sans mat et au dessus ung fleur de lys »[73].
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑a etbÉmile Delignières, Henri Macqueron, Roger Rodièreet al.,La Picardie historique et monumentale : Arrondissement d'Abbeville,t. III, 1904-1906(lire en ligne), p.93.
↑John Lothrop Motley,History of the Netherlands, PG Edition, volume 15.Présentation en ligne. Consulté le 22 février.
↑Paul Rouët,Notices historiques et généalogiques sur des familles de Picardie maritime, Abbeville, Cercle Généalogique de Picardie,, 241 p., In-octavo broché, « Hélot, 1920-1980 »
↑Benjamin Radeau, « Stéphane Haussoulier dans un fauteuil à Saint-Valery-sur-Somme : Le maire sortant de Saint-Valery-sur-Somme (Somme) remporte largement (66,47%), face à son concurrent Francis Eynard, un scrutin marqué par la vigilance autour du coronavirus »,L'Éclaireur du Gâtinais,(lire en ligne, consulté le).
↑Dictionnaire du personnel politique de la Somme (1800-1945), Jean-Michel Schill, 2011, Archives départementales de la Somme.
↑Réélu pour le mandat 2020-2026 :Matthieu Herault, « Stéphane Haussoulier réélu maire à Saint-Valery-sur-Somme »,Le Courrier picard,(lire en ligne, consulté le)« Bilan : 19 votes en sa faveur et 4 nuls que l'on attribuera à l'opposition emmenée par Francis Eynard ».
↑Benjamin Radeau, « Passation de pouvoir à Saint-Valery-sur-Somme : Daniel Chareyron est le nouveau maire : Le 1er adjoint, qui succède à Stéphane Haussoulier à la mairie de Saint-Valery-sur-Somme (Somme), veut continuer le projet de son prédécesseur, nouveau président du département »,L'Éclaireur du Vimeu,(lire en ligne, consulté le)« le 1er adjoint a réuni les suffrages de ses pairs, élu avec 19 voix sur 23 possibles, sous les applaudissements lancés par le désormais ex-édile après 19 ans à la tête de la cité valéricaine. Une passation de pouvoir rendue nécessaire par l'accession de Stéphane Haussoulier à la présidence du conseil départemental de la Somme une semaine plus tôt, la loi lui interdisant de concilier les deux mandats (...) les deux hommes échangent leurs postes puisque l'ex-maire devient premier adjoint avec des compétences élargies à l'administration générale, les finances, le rayonnement et l'attractivité de la ville, le commerce et l'artisanat ».
↑Magdelaine,N°XXXVII - Description des procédés employés de 1812 à 1815 pour la fondation, et notamment pour le coulage de l'aire de béton du barragé éclusé de Saint-Valery-sur-Somme,p. 52-65,Annales des ponts et chaussées - Mémoires et documents, 1832, volume 1[lire en ligne], planche XIXTrémie pour coulage de béton[lire en ligne].
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Florentin Lefils,Histoire civile, politique et religieuse de Saint-Valery et le comté de Vimeu, 1858 ; réédition, Paris, Le Livre d'histoire Lorisse, 2005(ISBN2-84373-746-X).
Jean-Paul Morel,Un pays et des hommes. La Somme 1900-1930, à travers la carte postale, Crédit agricole / Paris, Éd. du Chêne [Georges Herscher], 1980.
Livres et romans régionalistes :
Alain Minard,Les femmes et la mer.
Fernand Calmettes,Brave Fille suivi deÉlise et la baie de Somme, réédition, Aquarello Découvertes, 2010.
Alain Leduc,Musiques et allégories Baie de Somme (La Baie de Somme en poèmes et photographies), Quasar Éditions, 2005.