La commune de Saint-Sauveur n'a jamais comporté de véritable village à son chef-lieu : la mairie et l'ancienne école sont venues s'agglomérer à l'église et au presbytère, isolés dans un lieu relativement central entre les principaux hameaux. Parmi ces derniers, on peut citer les Salettes, les Gaillards, les Manins, le Coin, le Serre.
L'urbanisation s'effectue de nos jours principalement dans la partie basse de la commune (Pied de Chanchorre, Beauvoir), limitrophe du village deBaratier, avec la construction de lotissements et d'immeubles.
Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat des marges montargnardes, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[2]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[3]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat de montagne ou de marges de montagne[4] et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[5]. Elle est en outre dans lazone H1c au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[6],[7].
Au, Saint-Sauveur est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12].Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Embrun, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[13]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (65,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53 %), prairies (20,1 %), zones agricoles hétérogènes (19,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,8 %), zones urbanisées (0,4 %)[16].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Des moines et autres copistes spécifient bien sa localisation dans la forêt d'Embrun. Le village doit donc son nom à un sanctuaire présent dans ce qui était alors la forêt d'Embrun.
LeSant-Sauvaire, enoccitan, est devenu un Saint-Sauveur en français.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].
En 2022, la commune comptait 493 habitants[Note 3], en évolution de +3,35 % par rapport à 2016 (Hautes-Alpes : +0,4 %,France horsMayotte : +2,11 %).
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Paul Cézanne est l'auteur de nombreux tableaux de paysages de la Provence, et particulièrement de la campagne d'Aix-en-Provence. Il a notamment réalisé un grand nombre de toiles ayant pour sujet la montagne Sainte-Victoire. Ami d'enfance de l'écrivain Émile Zola qu'il rencontra à Aix-en-Provence, il se brouillera avec lui dans ses dernières années.Les ancêtres du peintre Paul Cézanne sont originaires de la commune de Saint-Sauveur à côté d'Embrun dans les Hautes-Alpes (acte d'état civil de la ville d'Aix-en-Provence précisant le mariage d'Honnoré Cézanne avec Madeleine Boyer le 22 novembre 1654. Cet acte précise que le père de Honnoré Cézanne est Claude Cézanne marié à Antoinette Blain, originaire de Saint-Sauveur, diocèse d'Embrun). L'un des enfants de cette famille est venu s'installer à Aix-en-Provence bien avant 1644.Au sujet des ancêtres de Paul Cézanne , les recherches de L. Willems dans les archives départementales des Bouches-du-Rhône — publiées dans le livre Monsieur Paul Cézanne, rentier artiste peintre édité en 2006 — conduisent au village de Saint Sauveur
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)