Au cours de la Révolution, malgré la proximité de Nantes, la commune prend massivement parti contre la République et se joint à l’insurrection vendéenne de mars 1793. Deux ans plus tard, c’est ici qu’est signé le traité de paix entre le généralHoche et le chef des insurgés vendéens,Charette : le traité de la Jaunaye (février 1795).
Saint-Sébastien est située sur la rive sud de laLoire, ce qui explique la dominance des toits de tuiles, à proximité immédiate de Nantes : le centre-ville de Saint-Sébastien se trouve à 4 km au sud-est de celui deNantes.
La superficie de la commune est de1 166 hectares ; son altitude varie entre 2 et 33 mètres[2].
La commune s’étend sur un plateau de faible altitude qui se termine le long de la Loire par un abrupt très marqué : lacôte Saint-Sébastien. Le pied de la côte a été exhaussé lors de la construction du boulevard des Pas Enchantés, qui est ainsi à peu près à l'abri des inondations. En contrebas, se trouve l'étendue inondable des îles.Le plateau est parcouru par quelques ruisseaux, pour la plus grande part recouverts à l'heure actuelle, mais qui déterminent quelques vallonnements :
leruisseau du Douet, généralement dans une canalisation souterraine, part du Frêne Rond, suit la rue du Lieutenant Marty, coule un moment à l'air libre entre l'extrémité de cette rue et la rue de la Grèneraie, passant alors sous l'hôpital Saint-Jacques avant de rejoindre la Loire ;
leruisseau de l'Ouche Colin coule du Mesnil au village des Rochers ;
laDouettée part du Frêne Rond et atteint la Loire à l'est du Bourg après avoir traversé les secteurs du Pré (où il est visible) et deChantepie ;
leruisseau de la Patouillère marque à l'est la limite entre Saint-Sébastien et Basse-Goulaine.
Depuis 2006, laligne 4 duBusway permet également de relier en 20 minutes le centre deVertou à laPlace Maréchal-Foch àNantes, via Saint-Sébastien-sur-Loire et la route de Clisson.
La commune est aussi desservie par les lignes312,313,331,333,362 et370 du réseau régionalAléop au niveau du lycée La Joliverie[6].
Au, Saint-Sébastien-sur-Loire est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16].Elle appartient à l'unité urbaine de Nantes[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant22 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 3],[17],[18]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4],[18]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (75 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (70,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (62,1 %), eaux continentales[Note 5] (10,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (7,9 %), zones agricoles hétérogènes (7,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5 %), prairies (4,3 %), forêts (3,3 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Lebois des Gripots s'étendait autrefois de la Jaunaie à la Patouillère ; en 1994, la municipalité décide de classer24 hectares en zone protégée, superficie étendue à31 hectares en 1998.
LaGrève, près des îles, mais non séparée du boulevard des Pas-Enchantés, est occupée par des terrains de sports (stade Jean-Massé) : football, rugby, athlétisme. Autrefois, la Grève était le lieu des fêtes villageoises ; d'une ancienne croix de mission ne subsiste que le socle.
les îlesPinette etForget sont encadrées par deux bras de la Loire : le Boireau au sud (traversé par plusieurs ponts routiers et ferroviaires), le Gourdeau au nord. Elles sont occupées par des aires de jeux, des promenades, une zone VTT, un terrain de golf et un centre d'équitation.
l'île Héron est séparée des précédentes par le Gourdeau qu'aucun pont ne traverse. Propriété privée, conservée à l'état naturel, elle est protégée par une charte signée par la ville de Saint-Sébastien-sur-Loire et leconseil général de la Loire-Atlantique.
Vue aérienne de Saint-Sébastien-sur-LoireEntrée de ville avenue de la MartellièreLe boulevard des Pas-Enchantés, qui longe les Îles et la Grève, a été aménagé de façon à canaliser la circulation automobile et à améliorer la qualité du paysage : établissement d'un cheminement piétonnier et cyclable, plantation de roseaux.
la Patouillère et le Pas Brédy : ces hameaux un peu isolés entre le périphérique nantais et le ruisseau de la Patouillère se trouvent dans le dernier secteur de Saint-Sébastien qui ait une allure rurale (bois, vastes prés pour chevaux, ainsi que les serres et plantations du service municipal des Espaces publics)
Jusqu'en 1789, la paroisse s'appelleSaint Sébastien d'Aigne. Ensuite, le nom usuel de la commune estSaint-Sébastien (Sébastien de 1793 à 1801), jusqu'en 1920 où le nom deSaint-Sébastien-sur-Loire est adopté par la municipalité, après le refus par le ministère des Postes deSaint-Sébastien-lès-Nantes, nom que l'on trouve pourtant fréquemment sur les cartes postales d'avant laPremière Guerre mondiale.
Enbreton le nom de la commune estSant-Sebastian-an-Enk[22].
La première mention[23] se rencontre sous la forme latineEngniam dans une charte de 1287 émanant de l'évêque de Nantes et énumérant un certain nombre de paroisses de la région.
L'étymologie rattachantAigne àEaux ne paraît pas acceptable car elle repose sur une dérivationAigne-Aignes-Aigues qui a effectivement amené une traduction en latinAquis ; mais le terme d'origineEngniam ne paraît pas pouvoir être mis en relation avecAquis.
Une étymologie envisageable est un mot celte,eginn,hauteur.
Une autre relieEngniam à la localité italienne d'Aniane, lieu d'origine du mouvement bénédictin.
Le caractère anciennement rural de la commune apparaît dans la toponymie :la Métairie (quartier),le Pré,Chantepie (= chante pie : lieu où chante la pie)[24], avec plusieurs toponymes agricoles récurrents :ouche,clos,noue,lande,bois.
Portechaise (quartier) : nom que l'on trouve dans des documents anciens sous les formesPortechère,Port des Chaises, en latinPortus cathedrarum ; ce nom correspond à une activité portuaire ancienne (haut Moyen Âge), sans doute sous le contrôle de l'évêque de Nantes (mais on n'a pas de renseignements plus concrets).
rue de Venise : cette rue qui mène de l'église à la Grève est la première (1739) à recevoir un nom propre, évoquant sans doute les inondations de sa partie basse, fréquentes à l'époque.
Les premiers occupants s'installent le long de laLoire entre 3 000 et 2 200 ans avant Jésus-Christ. Dans l'Antiquité, le territoire est peuplé par le peuple gaulois mal connu desAmbilâtres, qui occupait la rive sud de laLoire, avec notamment la cité deRatiatum (Rezé), et qui faisait partie de la fédération des peuplespictons.
Après la conquête romaine, la Loire marque la limite entre la province d'Aquitaine (qui inclut la cité desPictons) et la province de Lyonnaise (où se trouve celle desNamnètes).À l'époque des attaques et razziasvikings, le territoire situé sur la rive sud de la Loire participe à la défense duBas-Poitou sous l'autorité du Comte d'Herbauges.C'est seulement à partir du milieu duIXe siècle, après les victoires des Bretons, commandés parNominoë, sur les Francs, que le nord du pays d'Herbauges est rattaché au comté de Nantes et à laBretagne.
Mais il reste longtemps un enjeu pour les puissances féodales voisines, en particulier lescomtes d'Anjou. En984,Geoffroy Grisegonelle étend son domaine jusqu’à laSèvre nantaise ; il fortifie ses possessions au sud de Nantes, notamment en construisant une forteresse auPallet. Ce puissant fort donnait à Geoffroy le contrôle de la vallée de la Sèvre nantaise et des voies d’accès duPoitou auComté de Nantes. La puissance angevine profita de la construction du donjon du Pallet pour permettre la fondation d'un très important monastère àVertou. L'influence angevine sur le Sud-Loire nantais se maintiendra jusqu'à la fin duXIIe siècle[25].
En851, par letraité d'Angers confirmant la victoire bretonne sur le royaume franc deCharles le Chauve, l'ensemble de laMarche de Bretagne, ainsi que les territoires environnant Nantes, au sud de la Loire, sont incorporés au royaume breton.
En ce qui concerne la paroisse, la date de sa création se situe entre deux dates extrêmes :
1179 : date d'une bulle pontificale concernant l'abbaye Saint-Jouin de Marnes située près deThouars enPoitou et lui reconnaissant le contrôle de la paroisse de Saint Jacques de Pirmil ;
1287 : date de l'acte épiscopal qui parmi plusieurs paroisses de la région citeEngniam (Aigne) comme relevant de Saint-Jouin, mais plus Saint Jacques, ce qui indique probablement que celle-ci est devenue une dépendance d'Aigne.
L'église est bâtie sur les fondations d'une précédente église près du hameau du « Bois-Poitou » (ultérieurement déformé en « Bas-Poitou », nom utilisé actuellement).
Avant la Révolution, la paroisse de Saint Sébastien d'Aigne s'étend jusqu'à la rive de laSèvre nantaise à l'Ouest et englobe le faubourg deSaint-Jacques et son prieuré ainsi que les îles sur la Loire qui formeront, auXXe siècle, l'île Beaulieu.
Le plus ancien registre[27] conservé est un registre de baptêmes commençant en 1503 (mélangeant latin et français), mais il y a ensuite des interruptions. Les registres de décès sont disponibles de 1608 à 1668 et en continu à partir de 1673 ; les registres de baptêmes sont disponibles en continu à partir de 1634 et les registres de mariage à partir de 1673.
Cela ne fournit pas de renseignements précis sur la population, puisqu’on ne connaît pas le nombre de familles (« dénombrement des feux » qui peut exister ailleurs). On doit donc l’évaluer à partir des naissances en admettant un taux de natalité de 30 à 40 %[28].
1520-1530 : 17 baptêmes par an : 425 à 565 habitants.
1640-1650 : 62 baptêmes par an : 1 550 à 2 000 habitants.
Vers 1750 : 56 baptêmes par an : 1 400 à 1 900 habitants.
On peut estimer qu’en fait, à la veille de la Révolution, la population de l’actuel territoire communal ne dépassait pas 1 800 habitants.
Réalisé en février 1793, à la veille de l'insurrection vendéenne, il fournit une vue d’ensemble[29] qui permet de mieux situer les données démographiques antérieures.
En février 1793, sont dénombrés 1 603 habitants formant 385 familles (dans le sens : personnes vivant sous le même toit ; actuellement, l'Insee utilise le mot « ménage »).
La commune comprend 30 agglomérations, dont les plus importantes sont :
le Douet : 208 habitants
le Bourg : 152
le Portereau : 130
Portechaise : 124
la Métairie : 98.
Sur les 385 familles, 340 sont des familles paysannes. Les 45 autres familles vivent principalement dans le bourg et à Portechaise : neuf bourgeois (négociants nantais), cinq rentiers, six fariniers, trois charpentiers, trois tisserands, trois bateliers, deux maçons (pour le reste : 14 corps de métier chacun représenté par une famille, dont le curé, le sacristain et une maîtresse d’école).
Pendant laRévolution française, la majorité des habitants de Saint-Sébastien manifeste des réticences vis-à-vis du nouveau régime et est hostile à la République, prenant part à la rébellion vendéenne en1793.
L'assemblée des habitants en vue de la réunion des États généraux a lieu le 5 avril 1789 : elle élit 8 délégués pour l'assemblée électorale de la sénéchaussée de Nantes et adopte un cahier de doléances classique. En décembre 1789, le nouveau découpage administratif intègre la commune nouvellement créée au district de Nantes et en fait le chef-lieu du troisième canton, qu'elle forme avecBasse-Goulaine[30].
Un point qu'il faut clairement établir est que la délimitation de la commune de Saint-Sébastien par rapport à celle de Nantes ne date ni de 1797, ni de 1801, mais de 1790.
Lorsque la commune est créée, lui sont attribués les territoires des paroisses de Saint-Sébastien et de Saint-Jacques. Cela signifie pour Nantes la perte de tout contrôle administratif[31] sur le secteur des îles et du pont de Pirmil. La municipalité de Nantes va donc tout faire pour obtenir le rattachement du territoire de Saint-Jacques. Elle présente une requête en ce sens dès le mois de décembre 1789.
À Saint-Sébastien, les premières élections municipales ont lieu le 23 mars 1790, dans le cadre de la commune étendue : François Lyrot est massivement choisi par les électeurs ruraux de Saint-Sébastien, tandis que Jean-Jacques Fleuranceau, négociant, est tout aussi massivement choisi par les électeurs urbains de Saint-Jacques. À partir de là, Nantes considère que le secteur Saint-Jacques fait partie de Nantes.
Cependant, la commune de Saint-Sébastien présente un recours devant l'assemblée du district (l'équivalent de l'arrondissement actuel) de Nantes, donnant l'occasion à toutes les parties concernées (Saint-Sébastien, Nantes, le département) de présenter leurs arguments. En août 1790, l'assemblée du district donne raison à la municipalité de Nantes et lui accorde les quartiersSaint-Jacques, Dos d'âne et Vertais. Saint-Sébastien ne fait pas appel de cette décision.
Conséquence religieuse : en mai 1791, dans le cadre du système de la constitution civile du clergé, la paroisse de Saint-Jacques devient autonome et cesse d'être une dépendance de Saint-Sébastien. Cette situation religieuse sera entérinée en 1801 par le pape, qui n'avait pas reconnu la constitution civile du clergé. Mais il doit être clair que ce n'est absolument pas le pape qui a permis que Nantes s'étende au sud de la Loire.
La rédaction qui suit est issue de l'ouvrageDu village à la cité-jardin, page 93-94. De cet ouvrage sont tirées des citations qui explicitent le point de vue développé par la municipalité nantaise dans cette affaire (disponibles dans la pageHistoire de Nantes).
Le comportement de Nantes et des autorités sur la question territoriale a pu être mal ressenti à Saint-Sébastien. Mais l'instauration de la constitution civile du clergé en 1790-91 est un motif de rupture beaucoup plus important. Les deux prêtres desservants de Saint-Sébastien, Thomas Gergaud, curé (et procureur de la commune) et son vicaire Jean-Baptiste Blanchet, sont réfractaires au serment constitutionnel et révoqués en mai 1791 ; ils quittent la commune le 26. Le 29 a lieu l'arrivée du curé constitutionnel, Jean-Baptiste Desaux, sous la protection de cent gardes nationaux nantais : la population lui est clairement hostile dès le départ.
À Saint-Sébastien, la rébellion prend corps les11 et 12 mars 1793, après l'annonce de la convocation de douze jeunes hommes pour l'armée ; le soir du 12, les insurgés contrôlent la commune, et, après le curé Desaux, 62 familles se réfugient à Nantes (quelques autres les rejoindront ensuite).François Lyrot accepte, après quelques hésitations, de prendre un commandement dans l'armée insurgée.
Après l'échec de l'assaut vendéen contre Nantes (juillet 1793), les troupes républicaines reprennent le contrôle de Saint-Sébastien en novembre. Mais la politique descolonnes infernales maintient l'état de guerre pendant une longue période ; la commune subit le passage d'une colonne[32] en avril 1794. La situation se détend après Thermidor, en particulier avec le traité de la Jaunaie conclu[33] entre Hoche et Charette en février 1795. Mais la rébellion reprend partiellement ; il faut attendre l'arrestation de Charette et de Stofflet au début de 1796 pour que l'ordre revienne à peu près ; et c'est seulement au début de 1797 que sont rétablies les municipalités de Saint-Sébastien (officiellement nomméSébastien pour quelques années) et de Basse-Goulaine. L'état-civil de Saint-Sébastien, dont la tenue s'était arrêtée le 11 mars 1793, reprend le 12 mars 1797. En ce qui concerne la vie religieuse, il faut attendre le Concordat de 1801 qui permet le rétablissement du culte. En 1803, l'ancien vicaire réfractaire, Jean-Baptiste Blanchet, devient curé de Saint-Sébastien. Une plaque explicative est affichée au manoir de la petite Jaunaie.
À partir de 1866, la commune est traversée par la ligne dechemin de ferNantes-La Roche-sur-Yon (ultérieurement reliée àLa Rochelle puisBordeaux), mais ne bénéficie d'aucun arrêt malgré des demandes réitérées. La gare la plus proche est alorscelle de Vertou. En revanche, lorsqu'une ligne àvoie métrique duPetit Anjou est construite en 1899 entre Nantes etCholet (viaBeaupréau), Saint-Sébastien a droit à un arrêt (le bâtiment encore existant, rue Jean-Macé, sera construit seulement en 1924 au frais de la commune). La ligne fonctionne jusqu'en 1947.
L'armée allemande est à Saint-Sébastien le. Le, un avion français de reconnaissance venu deJonzac (Charente) est abattu au-dessus de la commune par la DCA de Saint-Jacques ; les trois aviateurs périssent : le sergent Thierry et les lieutenants Augé et Marty.
Le, la ville est bombardée par l'aviation alliée. Les dégâts sont importants dans le Bourg et les victimes sont nombreuses. La ville est libérée en.
Après la guerre, Saint-Sébastien connaît un processus d'urbanisation assez rapide, qui fait disparaître l'activité agricole. Le dernier clos de vigne est détruit lors de la construction du collège des Savarières en 1967-68 ; la polyculture s'achève en 1998. Mais surtout,l'activité maraîchère prend fin en 1993 : la ville est progressivement devenue à partir desannées 1970 une banlieue pavillonnaire, lacité-jardin. Les maraîchers partent s'installer au sud versSaint-Philbert-de-Grand-Lieu ou à l'est versSaint-Julien-de-Concelles.
Parmi les opérations d'urbanisme, on peut signaler la construction de lacité des Castors à la Profondine au début des années 1950, fondée sur la participation des futurs propriétaires aux travaux de construction ; l'inauguration a lieu en 1956.
À la même époque, la commune supervise avec un organisme HLM la construction d'une petite cité au lieu-ditLa Malnoue. Durant les décennies suivantes, les logements collectifs restent rares. À partir des années 1980, en revanche, on assiste à de nombreuses opérations de constructions d'immeubles, principalement dans et près du Bourg.
Le groupe scolaire du Douet, projeté en 1937, est réalisé après la Seconde Guerre mondiale. En 1957 est créé le troisième groupe scolaire, celui de la Profondine. Celui de la Martellière date des années 1970.
À partir des années 1950, unCEG fonctionne dans les locaux de l'école du Bourg. Il assure un enseignement secondaire court, sans latin. L'enseignement secondaire long est assuré par les lycées de Nantes. En 1968 est créé leCES des Savarières (Collège des Îles de Loire depuis quelques années), suivi en 1972 duCES de l'Ouche Quinet (Collège René Bernier depuis 1988). Pour les classes au-delà de la3e, les élèves de Saint-Sébastien vont principalement aulycée des Bourdonnières (Nantes sud), proche du Douet, et aulycéeLa Herdrie (Basse-Goulaine) créé au début des années 1990.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[43],[Note 9].
En 2022, la commune comptait 28 373 habitants[Note 10], en évolution de +5,59 % par rapport à 2016 (Loire-Atlantique : +6,68 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 35,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 26,0 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 12 970 hommes pour 14 413 femmes, soit un taux de 52,63 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,42 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[46]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,8
90 ou +
2,1
6,9
75-89 ans
10,1
14,9
60-74 ans
17,0
20,0
45-59 ans
19,6
19,3
30-44 ans
18,5
19,7
15-29 ans
17,5
18,5
0-14 ans
15,4
Pyramide des âges du département de laLoire-Atlantique en 2021 en pourcentage[47]
La commune est, au même titre que sa voisineNantes, une ville très active en matière de culture.
Chaque année, la programmation culturelle propose des spectacles pour tous, mêlant arts plastiques, peintures, dessins, photographies, sculptures, expositions historiques et patrimoniales, mais aussi pièces de théâtre, concerts, danses, chants, cinéma et spectacles de rue :
Le salonChloroph'Îles consacré à l'art de cultiver son jardin (chaque année, le dernier week-end d'avril sur les îles de Loire).
Sortez, jouez, chantez, dansez ! manifestation consacrée à la musique et à la chanson sous toutes leurs formes le samedi le plus proche du 21 juin (fête de la musique).
Sportissimo, grand rassemblement des associations sportives de la commune, le premier samedi de septembre, afin de faire connaître les disciplines pratiquées et les proposer à un large public.
Unmarché de Noël est organisé le premier samedi de décembre. Le même jour ont lieu la « fête des enfants » et lesilluminations de Noël de la ville.
La station nuage une guinguette spectacle faisant partie duVoyage à Nantes et permettant au public des activités tout l'été[48].
Saint-Sébastien-sur-Loire est la ville la plus sportive desPays de la Loire depuis2000[49]. La commune compte de nombreux terrains de sport, dont un terrain synthétique, et a reçu en 2011 de la part duMoniteur le titre de « Ville Ludique et Sportive ».
Le club local est leSaint-Sébastien-sur-Loire Football Club, né en 2017 de la fusion de La Profondine, fondée en 1959[52], de Saint-Sébastien entreprise et du Groupement sportif de Saint-Sébastien, fondé en 1945[53]. Le GS Saint-Sébastien a disputé quatre saisons enDivision 4 de 1986 à 1990, une saison enNationale 3 en 1995-1996 puis une saison enCFA 2 en 1997-1998[53]. Le meilleur résultat du club en Coupe de France est un32e de finale en1985-1986, perdu contre l'Angers SCO.
Cassegrain (route de Clisson) : l'usine du Frêne Rond a été créée en 1868.
Storopack au Portereau (55, rue de la Noé Cottée) : cette usine d'emballage a été créée en 1957 par la Coopérative des Maraîchers Nantais, pour fabriquer des cageots. La production est diversifiée ; l'usine actuelle[55] appartient au groupe allemandStoropack (filiale :Storopack France S.A.S Division Molding, qui a aussi des unités de production àAnetz (Loire-Atlantique), etPont-l'Abbé (Finistère).).
COVI PCA (341, route de Clisson) : conserves et plats préparés de viande ; cette entreprise occupe depuis les années 1990 les bâtiments de l'ancienne usine Cassegrain.
imprimerie de la Métairie.
Entreprises de services
HypermarchéAuchan
HypermarchéSuper U
SupermarchéIntermarché
Complexe cinématographiqueCinéville
Salle de spectacle municipaleL'Embarcadère
Centre technique de la Ligue de l'Atlantique de Football (Boulevard des Pas Enchantés)
le manoir de la Savarière avec dans son parc lachapelle de la Savarière. Le domaine seigneurial est ancien, mais le manoir actuel date de 1839 ; c'est une villa italianisante[56] de style palladien. Résidence privée ;
dans le secteur de la Grèneraie, de Portechaise et des Rochers :
le manoir de la Grèneraie (Nantes) ;
la Comète (rue de la Libération) : maison bourgeoise construite en 1910 ; dans les années 1970-1990, siège d'un restaurant de bon niveau ; actuellement, siège d'une entreprise d'immobilier d'affaires ;
demeures de la Bourdaillerie, du Colombage, des Sauzaies-Rivière, de la Joliverie, de la Marronière, de la Garillère (disparue) ;
localisations diverses :
le manoir de la Grande Jaunaie (rue de la Jaunaie) a été construit à partir de 1774 pour Charles Monti de la Jaunaie. Lieu, en février 1795, de la rencontre entreCanclaux etCharette qui y signent le traité de la Jaunaie[57].Actuellement[Quand ?] : Foyer départemental de l'enfance. .
le manoir de la Petite Jaunaie (avenue Charette de la Contrie ; peu visible de la rue) : daté de 1656, construit pourJacques de Bourgues[58], maire de Nantes en 1648.Actuellement[Quand ?] : résidence privée.
Diana Taubin Stvolinsky,Le Traité de la Jaunaye, 2015, peinture murale, Saint-Sébastien-sur-Loire.
La paix de la Jaunaye a été signée le à Saint-Sébastien-sur-Loire, qui alors s'appelait Saint-Sébastien. Ce traité entre Républicains etInsurgés Vendéens devait mettre un terme à une guerre fratricide qui durait depuis le mois de[Note 11].
La Pyramide (rue de la Pyramide), obélisque érigé en 1684 par Jean Imbert, seigneur de la Patouillère, pour marquer un carrefour forestier. La Pyramide a longtemps été associée à la guerre de Vendée, mais la date véritable a été découverte en 1986 sur une pierre gravée, lorsque le monument a été déplacé à l'occasion de la construction du périphérique nantais, tout proche.
la gare du Petit Anjou (rue Jean-Macé[59]) devenue salle communale (expositions temporaires) est le principal reliquat de la ligne du Petit Anjou. On peut aussi signaler le tracé des rues du Docteur Michaux, Jean-Macé et du Petit Anjou ainsi que le viaduc qui assurait le franchissement de la Patouillère[60].
Prix Territoria 1997 dans la catégorie « santé », pour la collecte des déchets de soin des particuliers[64].
Prix Territoria en 1998 dans la catégorie « environnement », pour le camouflage des antennes de réseau GSM[65].
Prix Territoria en 2003 dans la catégorie « services de proximité », pour l’accueil des handicapés en centres de loisirs[66].
Ville la Plus Sportive des Pays de la Loire depuis 2000, titre décerné en 2000, 2004 et 2013 par le Comité régional olympique et sportif des Pays de la Loire et la Région desPays de la Loire[67].
Marianne du civisme pour le plus fort taux de participation départemental aux élections municipales 2008 (13 099 votants sur 19 069 inscrits).
Prix de la Ville Euro-Citoyenne[68] 2012 décerné par le ministère des Affaires étrangères[69], l’Association des maires de France[70] et l’Association française du Conseil des communes et régions d’Europe (AFCCRE)[71] (catégorie villes moyennes).
Label Ville Internet 3 @, décerné par l'association des Villes Internet.
Label Ville ludique et sportive 2010 et 2013.
Label européen Ville conviviale - Ville solidaire 2013.
« Du boulevard qui longe la Loire, et qu'on a rebaptisé aujourd'hui si singulièrement le boulevard des Pas Enchantés, je pouvais voir s'allonger déjà au bord de la rive sud les boires sommeillantes, les îles à fourrés de saules, qui m'étaient familières àSaint-Florent […] » ;
« Saint-Sébastien refusait d'être un faubourg : c'était un avant-poste des campagnes vendéennes implanté au bord de la Loire, à l'abri de son fleuve, et que l'air de la ville n'avait contaminé en rien. »
Le généralFrançois Lyrot (1732-1793) rend aveu et dénombrement, en 1755, des terres de La Patouillère et de la Gibraie, paroisse de Saint-Sébastien-sur-Loire[72]. Il est le premier maire de Saint-Sébastien (1790-1791).
Le généralPierre Cambronne (1770-1842), né à Nantes[73], séjournait souvent à Saint-Sébastien durant sa jeunesse ; ses parents y avaient une résidence secondaire,La Treille ; et c'est à Saint-Sébastien qu'il réside du début de la Restauration à sa mort, habitant successivement le manoir de la Tullaye, où vit sa mère (décédée en 1821, date à laquelle il revendLa Treille), puis le manoir de la Baugerie, propriété deMarie Osburn, qu'il épouse en 1820. En 1832, le préfet le nomme conseiller municipal de Saint-Sébastien, mais il démissionne immédiatement, alléguant des raisons de santé.
Ferdinand Favre (1779-1867), négociant, industriel, botaniste amateur, maire de Nantes (1832-1848 et 1851-1866), réside au Clos-sur-l'Eau où il acclimate le camélia à partir de 1806 ; il est inhumé dans le cimetière du Clos-sur-l'Eau.
Élisa Mercœur (1809-1835), poétesse, est née à Saint-Sébastien.
Alphonse de Châteaubriant (1877-1951) séjourne régulièrement dans la demeure du Petit Portail (village des Rochers) qu'il tient de ses parents ; le titre de son romanLes pas ont chanté (1938) serait à l'origine du nom duboulevard des Pas-Enchantés[74]
Jean-Pascal Beaufret (né en 1951), Haut fonctionnaire, directeur général des impôts, ancien conseiller municipal de Saint-Sébastien-sur-Loire.
Stéphane Pajot (né en 1966), journaliste et écrivain, a passé son adolescence au village du Portereau, qu'il évoque dansParlez-vous bistrot ? (éditions D'Orbestier) ; il est l'auteur d'une trentaine d'ouvrages.
Michel Renouard : écrivain et universitaire (spécialiste de l'Inde), né en 1942 à DinanCôtes-d'Armor, a vécu à Saint-Sébastien ; il est l'auteur d'une quarantaine d'ouvrages, dont plusieurs romans policiers.
Christine and the Queens, (Héloïse Adélaïde Letissier), auteur-compositeur-interprète français ayant passé sa jeunesse à Saint-Sébastien-sur-Loire.
Margaux Galliou-Loko, née en 1993 à Saint-Sébastien, joueuse professionnel de basket à Bourges.
Marcellin Verbe, né le à Nantes. Médecin, membre fondateur duFront national de la Résistance, il est arrêté par la Gestapo de Nantes le à Saint-Sébastien-sur-Loire. Il est déporté le deCompiègne vers le KL Buchenwald (matricule 49849). Autres lieux de déportation : Dernau, Evadé de la région des Sudètes le pour rejoindre l'armée américaine qui le nomme officier de rapatriement. Affecté à Eisenach et Gotha pour soigner les déportés politiques et les prisonniers de guerre. Il rentre en France début. Est devenu maire de Saint-Sébastien-sur-Loire de 1953 à 1983.
Thomas Boucher, né le, patineur de vitesse, champion du monde et maire de la ville depuis mai 2025.
Giovanni Sio (né en 1989), joueur de football au Stade Rennais.
Estelle Nze Minko, née le à Saint-Sébastien, joueuse internationale de handball. Vice-championne olympique en 2016, championne du monde en 2017 et championne d'Europe en 2018 avec l'équipe de France féminine.
Degueules à la barre ondée d'argent chargée de trois mouchetures d'hermine de sable, à plomb, accompagnée en chef d'unlion d'or et en pointe d'un brin de muguet aussi d'argent et aussi feuillé d'or.
Détails
Adopté par délibération du Conseil Municipal du. Lelion reprend les armes de Cambronne ; la barre ondée évoque laLoire ; lemuguet rappelle l'importante production locale de cette fleur. Les mouchetures d'hermine évoquent led'hermine plain de laBretagne, rappelant l'appartenance passée de la ville au duché deBretagne.
Loire-Atlantique (coll.Le Patrimoine des communes de France), Flohic éditions, Charenton-le-Pont, (Saint-Sébastien : tome 2, pages 782-785).
Entre Sèvre et Loire, à l'aube du troisième millénaire, édité par la Ville de Saint-Sébastien-sur-Loire, 2000, avec un avant-propos de Joël Guerriau.
RobertDurand, DidierGuyvarc'h, FrançoisMacéet al.,Du village à la cité-jardin. Saint-Sébastien-sur-Loire depuis ses origines, Nantes, Éditions Arts-Culture-Loisirs-Crocus,,2eéd. (1reéd. 1986), 367 p.(ISBN978-2-86723-012-7).
Saint-Sébastien-sur-Loire, Éditions Alan Sutton, CollectionMémoire en Images, Saint-Cyr-sur-Loire (37), 1999.
Paul André et Jean-Michel Lemaire :Ollive ou Les Pas enchantés. Histoire de Saint-Sébastien-sur-Loire, Éditions ACL Crocus, Saint-Sébastien, 1989. Il s'agit d'un album de bande dessinée retraçant les grands épisodes de l'histoire de la commune à travers celle d'une famille, depuis leXVe siècle.
Saint-Sébastien-sur-Loire : Cahiers de doléances pour les États généraux de 1789, AssociationNantes-histoire, Nantes, 1989.
Robert Durandet alii :Jardiniers et maraîchers de Saint-Sébastien-sur-Loire. Cent ans d'histoire, AssociationLes Amis de Saint-Sébastien, Saint-Sébastien, 1995.
7 et 8 juin 1944. Les bombardements à Saint-Sébastien-sur-Loire, AssociationLes Amis de Saint-Sébastien, Saint-Sébastien, 2009.
Mémoires, Histoire et Patrimoine de la commune, revue publiée par « Les amis de Saint-Sébastien »no 2 janvier 2001.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Nantes comprend une ville-centre et21 communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Pour célébrer les 220 ans de la Paix de la Jaunaye,Joël Guerriau, maire de Saint-Sébastien-sur-Loire, a demandé à Diana Taubin Stvolinsky, peintre d'origine argentine vivant àBarcelone, une peinture murale rappelant ce moment méconnu de l'histoire locale et de l'histoire de France. Il n'existe qu'une seule image de ce traité, une gravure imprimée sous l'Empire. Cette gravure situe bien la scène dans le parc de la Jaunaye, mais le dessinateur ne connaissait pas la topographie des lieux car il représente des montagnes en arrière-plan. En outre, les arbres ont un feuillage fourni alors qu'on est en février et tous les protagonistes sont en habit républicain. Il fallait donc corriger ces erreurs. Grâce à l'Association des amis de Saint-Sébastien» et à l'ouvrage de Jean Pageot et de Jean Bruneaula Vendée Militaire, les républicains et les Vendéens ont retrouvé leurs costumes d'époque.
↑Le nom de lacommune a été traduitSant-Sebastian-an-Enk enbreton, ce qui correspond à l'ancien nom de la paroisse : « Saint-Sébastien-d'Aigne ») ; notons cependant que lebreton n'y a jamais été parlé, mais qu'on y a parlé legallo, puis le français.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑Alors que jusque-là, l'administration notamment sous l'aspect des postes de défense était assurée par Nantes, Saint-Sébastien jouant un rôle très secondaire.
↑« En Loire-Atlantique : Vive émotion après le suicide d'Yves Laurent maire socialiste de Saint-Sébastien-sur-Loire »,Le Monde,(lire en ligne) « Yves Laurent, le maire socialiste de Saint-Sébastien-sur-Loire (Loire-Atlantique), s'est suicidé dans sa voiture, vendredi 13 septembre, à la pointe Saint-Gildas, au bord de l'océan. L'élu n'aurait pas supporté sa mise en cause dans un article de presse consacré aux affaires du financement du PS. Dans une lettre griffonnée quelques instants avant son suicide, il précise qu'il ne pouvait accepter ce "déshonneur". »
↑« Après le suicide du maire socialiste de Saint-Sébastien-sur-Loire : L'ère du soupçon »,Le Monde,(lire en ligne) « Les habitants de Saint-Sébastien-sur-Loire ont rendu, dimanche 15 septembre, un dernier hommage à leur maire qui s'est suicidé vendredi. »
↑« Saint-Sébastien-sur-Loire. Michel Caudal (PS) élu maire ...en attendant les élections municipales »,Ouest-France, « Pas de surprise vendredi soir au conseil municipal de Saint-Sébastien-sur-Loire, réuni en session extraordinaire dans le délai légal de deux semaines jour pour jour après le décès d'Yves Laurent, maire de la commune. C'est Michel Caudal, premier adjoint, qui a été élu pour lui succéder. »
↑« Laurent Turquois est élu maire de Saint-Sébastien-sur-Loire »,Ouest-France,(lire en ligne, consulté le) « Réélu sénateur, Joël Guerriau, maire centriste (UDI) de Saint-Sébastien-sur-Loire, ne pouvait plus cumuler ces fonctions. Ce lundi soir, à 20 h, le conseil municipal sébastiennais a donc voté pour désigner son successeur. Sans surprise, le premier adjoint, Laurent Turquois, élu UDI, qui est également conseiller départemental, a été élu par 23 voix. »
↑« Saint-Sébastien-sur-Loire. Laurent Turquois réélu »,Presse-Océan,(lire en ligne) « C’est sans surprise que Laurent Turquois, seul candidat, a été réélu maire par 26 voix sur les 35 conseillers. »
↑Kate Stent, « Laurent Turquois, maire de Saint-Sébastien-sur-Loire, a remis sa démission au préfet »,Ouest-France,(lire en ligne, consulté le).
↑Sophie Trébern, « Thomas Boucher est élu maire de Saint-Sébastien-sur-Loire »,Presse-Océan,(lire en ligne, consulté le).
↑Kate Stent, « Le "Didier Deschamps du roller" est le nouveau maire de Saint-Sébastien-sur-Loire »,Ouest-France,(lire en ligne, consulté le).
↑Saint-Séb'Boulevard se trouve sur plusieurs panneaux de signalisation routière, route de Clisson et porte de Saint-Sébastien ; la dénomination Saint-Séb'Sud Loire n'a aucune existence officielle ni officieuse.
↑Arch. Loire-Inf., R. 1871, Sénéchaussée de Nantes.
↑L'affirmation assez fréquente, selon laquelle il est né à Saint-Sébastien, ne semble pas fondée. Cf.Du village à la cité-jardin, page 163 : Cambronne, baptisé à l'église Sainte-Croix, est certainement né à Nantes, ce qui est énoncé sur son acte de mariage (rédigé à Saint-Sébastien le 10 mai 1820).
↑Cf.Entre Sèvre et Loire…, entréesAlphonse de Châteaubriant,Petit Portail etPas-Enchantés.