Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Saint-Sébastien-sur-Loire

47° 12′ 29″ nord, 1° 30′ 05″ ouest
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirSaint-Sébastien.

Saint-Sébastien-sur-Loire
Saint-Sébastien-sur-Loire
Vue aérienne de la ville.
Blason de Saint-Sébastien-sur-Loire
Blason
Image illustrative de l’article Saint-Sébastien-sur-Loire
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionPays de la Loire
DépartementLoire-Atlantique
ArrondissementNantes
IntercommunalitéNantes Métropole
Maire
Mandat
Thomas Boucher
2025-2026
Code postal44230
Code commune44190
Démographie
GentiléSébastiennais
Population
municipale
28 373 hab.(2022en évolution de +5,59 % par rapport à 2016)
Densité2 433 hab./km2
Géographie
Coordonnées47° 12′ 29″ nord, 1° 30′ 05″ ouest
AltitudeMin. 2 m
Max. 33 
m
Superficie11,66 km2
TypeGrand centre urbain
Unité urbaineNantes
(banlieue)
Aire d'attractionNantes
(commune du pôle principal)
Élections
DépartementalesCanton de Saint-Sébastien-sur-Loire
(bureau centralisateur)
LégislativesQuatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Sébastien-sur-Loire
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Sébastien-sur-Loire
Géolocalisation sur la carte :Loire-Atlantique
Voir sur la carte topographique de la Loire-Atlantique
Saint-Sébastien-sur-Loire
Géolocalisation sur la carte :Pays de la Loire
Voir sur la carte administrative des Pays de la Loire
Saint-Sébastien-sur-Loire
Liens
Site webwww.saintsebastien.fr
modifier 
Façade de l'Hôtel de Ville de Saint-Sébastien-sur-Loire
Façade de l'Hôtel de Ville de Saint-Sébastien-sur-Loire

Saint-Sébastien-sur-Loire[1] est unecommune française de l'Ouest de laFrance, située au sud-est deNantes, dans ledépartement de laLoire-Atlantique, enrégionPays de la Loire.

Le territoire de la commune est occupé au plus tôt 3 000 ans avant notre ère. Zone de peuplementcelte, la région est dominée par lesGallo-romains, puis par lesFrancs, avant d'être intégrée auroyaume puis auduché deBretagne. En 1532, le duché estuni au royaume de France.

La paroisse, d’abord appelée Aigne, est créée à la fin duXIIe ou au XIIIe siècle ; elle est vouée à saint Sébastien et à partir duXIVe siècle devient un lieu de pèlerinage important au niveau local et régional. À l’époque moderne, c’est une communauté essentiellement rurale, mais où plusieurs grandes familles nantaises font construire des demeures dont certaines subsistent actuellement, notamment celles liées à la famille du généralCambronne, habitant de la commune de 1822 à 1842.

Au cours de la Révolution, malgré la proximité de Nantes, la commune prend massivement parti contre la République et se joint à l’insurrection vendéenne de mars 1793. Deux ans plus tard, c’est ici qu’est signé le traité de paix entre le généralHoche et le chef des insurgés vendéens,Charette : le traité de la Jaunaye (février 1795).

AuXIXe siècle, la commune connaît le passage de l’agriculture traditionnelle (vigne, blé, élevage) à l’agriculture maraîchère et une certaine industrialisation, notamment agroalimentaire (Cassegrain). Elle conserve un caractère semi-rural jusque dans les années 1960 ; elle est maintenant urbanisée en quasi-totalité, principalement sous la forme de l'habitat pavillonnaire, d'où sa désignation commela cité-jardin. Au début du processus d’urbanisation, a eu lieu une expérience intéressante : la construction de la « Cité des Castors » de la Profondine, inaugurée en 1956.

Géographie

[modifier |modifier le code]

C'est la5e ville du département de laLoire-Atlantique en termes de population et la26e plus petite, en superficie.

Situation

[modifier |modifier le code]

Saint-Sébastien est située sur la rive sud de laLoire, ce qui explique la dominance des toits de tuiles, à proximité immédiate de Nantes : le centre-ville de Saint-Sébastien se trouve à 4 km au sud-est de celui deNantes.

Selon le classement établi par l'Insee, Saint-Sébastien est unecommune urbaine, une des 24 communes de banlieue de l'unité urbaine de Nantes ; elle fait donc partie de l'aire urbaine de Nantes et de l'espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf.Liste des communes de la Loire-Atlantique).

Avant la Révolution, la paroisse atteignait la rive droite de laSèvre nantaise et englobait non seulement le faubourgPirmil/Saint-Jacques/Sèvre, mais également les îles de laLoire qui forment actuellement l'île Beaulieu.

Saint-Sébastien fait partie :

Communes limitrophes

[modifier |modifier le code]

Les communes limitrophes sontBasse-Goulaine,Nantes etVertou.

Carte
Les limites communales de Saint-Sébastien-sur-Loire et celles de ses communes adjacentes.

Relief et hydrographie

[modifier |modifier le code]

La superficie de la commune est de1 166 hectares ; son altitude varie entre 2 et 33 mètres[2].

La commune s’étend sur un plateau de faible altitude qui se termine le long de la Loire par un abrupt très marqué : lacôte Saint-Sébastien. Le pied de la côte a été exhaussé lors de la construction du boulevard des Pas Enchantés, qui est ainsi à peu près à l'abri des inondations. En contrebas, se trouve l'étendue inondable des îles.Le plateau est parcouru par quelques ruisseaux, pour la plus grande part recouverts à l'heure actuelle, mais qui déterminent quelques vallonnements :

  • leruisseau du Douet, généralement dans une canalisation souterraine, part du Frêne Rond, suit la rue du Lieutenant Marty, coule un moment à l'air libre entre l'extrémité de cette rue et la rue de la Grèneraie, passant alors sous l'hôpital Saint-Jacques avant de rejoindre la Loire ;
  • leruisseau de l'Ouche Colin coule du Mesnil au village des Rochers ;
  • laDouettée part du Frêne Rond et atteint la Loire à l'est du Bourg après avoir traversé les secteurs du Pré (où il est visible) et deChantepie ;
  • leruisseau de la Patouillère marque à l'est la limite entre Saint-Sébastien et Basse-Goulaine.

Voies de communication et transports

[modifier |modifier le code]

Aéroportuaires

[modifier |modifier le code]

L'aéroport de Nantes-Atlantique se situe à 15 minutes du centre de Saint-Sébastien-sur-Loire.

Réseau routier

[modifier |modifier le code]

Saint-Sébastien-sur-Loire possède :

Voies ferroviaires

[modifier |modifier le code]

Saint-Sébastien est traversée par laligne ferroviaire Nantes - Saintes. En2003, la ville de Saint-Sébastien, la ville deVertou, laSNCF et leConseil régional des Pays de la Loire ont mis en place une ligne de TER dans l'agglomération. Elle relie lagare de Nantes àcelle de Vertou en 10 minutes. C'est la ligne 31 du réseauTER Pays de la Loire.À cette occasion, lagare des Pas Enchantés et lagare du Frêne Rond ont été créées sur le territoire de la commune. Ces deux gares disposent d'un parking relais.

Depuis2011, cette liaison TER est progressivement remplacée par letram-train qui relie Nantes à Clisson[3],[4].

Transports en commun

[modifier |modifier le code]

La commune est desservie par une ligneChronobus (C9) et 5lignes de bus (27,28,30 et42) duréseau TAN[5].

Depuis 2006, laligne 4 duBusway permet également de relier en 20 minutes le centre deVertou à laPlace Maréchal-Foch àNantes, via Saint-Sébastien-sur-Loire et la route de Clisson.

La commune est aussi desservie par les lignes312,313,331,333,362 et370 du réseau régionalAléop au niveau du lycée La Joliverie[6].

Climat

[modifier |modifier le code]

Pour des articles plus généraux, voirClimat des Pays de la Loire etClimat de la Loire-Atlantique.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique franc, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[7]. En 2020, le climat prédominant est classé Csb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais et sec[8]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique[9] et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[10]. Elle est en outre dans lazone H2b au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[11],[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de12 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de13,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 777 mm, avec12,7 jours de précipitations en janvier et6,4 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deBouguenais à10 km àvol d'oiseau[13], est de12,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 819,5 mm[14],[15]. La température maximale relevée sur cette station est de42 °C, atteinte le ; la température minimale est de−15,6 °C, atteinte le[Note 1].

Statistiques 1991-2020 et records station NANTES-BOUGUENAIS (44)- alt : 26 m, lat : 47°08'59"N, lon : 1°36'31"O
Records établis sur la période du
1er mai 1945 au
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)3,434,96,69,812,714,314,211,89,55,93,78,3
Température moyenne (°C)6,46,79,211,414,717,819,719,817,113,59,46,712,7
Température maximale moyenne (°C)9,310,513,516,219,62325,125,422,417,612,99,817,1
Record de froid (°C)
date du record
−13
16.01.1985
−15,6
15.02.1956
−9,6
01.03.05
−2,8
07.04.08
−1,5
01.05.1945
3,8
01.06.06
5,8
10.07.1948
5,6
07.08.1956
2,8
19.09.1952
−3,3
30.10.1997
−6,8
21.11.1993
−10,8
21.12.1946
−15,6
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
18,2
27.01.03
22,6
27.02.19
24,2
30.03.21
28,3
30.04.05
32,8
26.05.17
39,1
18.06.22
42
18.07.22
39,6
07.08.20
35,4
09.09.23
30,4
09.10.23
21,8
01.11.15
18,4
04.12.1953
42
2022
Ensoleillement (h)72,6102,3147,3182,7203,4213,1229232,6198,7122,791,377,61 873,3
Précipitations (mm)87,967,558,458,36148,544,250,359,588,894,1101819,5
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
50,1
02.01.1961
34,5
04.02.1951
47,4
01.03.20
43,6
30.04.15
56,5
26.05.1950
70,1
11.06.18
94,9
07.07.1977
53,4
28.08.1970
48,2
25.09.1975
96,7
02.10.21
45,9
03.11.1957
38,6
03.12.1992
96,7
2021
Source :« Fiche 44020001 »[PDF], surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base(consulté le)
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
9,3
3,4
87,9
 
 
 
10,5
3
67,5
 
 
 
13,5
4,9
58,4
 
 
 
16,2
6,6
58,3
 
 
 
19,6
9,8
61
 
 
 
23
12,7
48,5
 
 
 
25,1
14,3
44,2
 
 
 
25,4
14,2
50,3
 
 
 
22,4
11,8
59,5
 
 
 
17,6
9,5
88,8
 
 
 
12,9
5,9
94,1
 
 
 
9,8
3,7
101
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Urbanisme

[modifier |modifier le code]

Typologie

[modifier |modifier le code]

Au, Saint-Sébastien-sur-Loire est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16].Elle appartient à l'unité urbaine de Nantes[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant22 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 3],[17],[18]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4],[18]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[19],[20].

Occupation des sols

[modifier |modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (75 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (70,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (62,1 %), eaux continentales[Note 5] (10,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (7,9 %), zones agricoles hétérogènes (7,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5 %), prairies (4,3 %), forêts (3,3 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

[modifier |modifier le code]

Espaces non bâtis

[modifier |modifier le code]
La plage de Saint-Sébastien-sur-Loire.

Les quartiers de Saint-Sébastien

[modifier |modifier le code]
  • le Bourg
  • Portechaise
  • la Martellière
  • la Métairie
  • l'Ouche Quinet
  • le Douet
  • la Fontaine
  • la Profondine
  • le Portereau
  • les Savarières
  • la Patouillère et le Pas Brédy : ces hameaux un peu isolés entre le périphérique nantais et le ruisseau de la Patouillère se trouvent dans le dernier secteur de Saint-Sébastien qui ait une allure rurale (bois, vastes prés pour chevaux, ainsi que les serres et plantations du service municipal des Espaces publics)

Logement

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Toponymie

[modifier |modifier le code]

Le village d'Aigne prend le nom du patron de la paroisse et devient Saint-Sébastien-d'Aigne auXVe siècle.

Dénominations de la commune

[modifier |modifier le code]

Jusqu'en 1789, la paroisse s'appelleSaint Sébastien d'Aigne. Ensuite, le nom usuel de la commune estSaint-Sébastien (Sébastien de 1793 à 1801), jusqu'en 1920 où le nom deSaint-Sébastien-sur-Loire est adopté par la municipalité, après le refus par le ministère des Postes deSaint-Sébastien-lès-Nantes, nom que l'on trouve pourtant fréquemment sur les cartes postales d'avant laPremière Guerre mondiale.

Enbreton le nom de la commune estSant-Sebastian-an-Enk[22].

Aigne

[modifier |modifier le code]

La première mention[23] se rencontre sous la forme latineEngniam dans une charte de 1287 émanant de l'évêque de Nantes et énumérant un certain nombre de paroisses de la région.

L'étymologie rattachantAigne àEaux ne paraît pas acceptable car elle repose sur une dérivationAigne-Aignes-Aigues qui a effectivement amené une traduction en latinAquis ; mais le terme d'origineEngniam ne paraît pas pouvoir être mis en relation avecAquis.

Une étymologie envisageable est un mot celte,eginn,hauteur.

Une autre relieEngniam à la localité italienne d'Aniane, lieu d'origine du mouvement bénédictin.

Toponymie générale

[modifier |modifier le code]

Le caractère anciennement rural de la commune apparaît dans la toponymie :la Métairie (quartier),le Pré,Chantepie (= chante pie : lieu où chante la pie)[24], avec plusieurs toponymes agricoles récurrents :ouche,clos,noue,lande,bois.

Toponymie de détail

[modifier |modifier le code]
  • Portechaise (quartier) : nom que l'on trouve dans des documents anciens sous les formesPortechère,Port des Chaises, en latinPortus cathedrarum ; ce nom correspond à une activité portuaire ancienne (haut Moyen Âge), sans doute sous le contrôle de l'évêque de Nantes (mais on n'a pas de renseignements plus concrets).
  • rue de Venise : cette rue qui mène de l'église à la Grève est la première (1739) à recevoir un nom propre, évoquant sans doute les inondations de sa partie basse, fréquentes à l'époque.

Histoire

[modifier |modifier le code]

De la Préhistoire au Moyen Âge

[modifier |modifier le code]

Évolution générale du territoire

[modifier |modifier le code]

Les premiers occupants s'installent le long de laLoire entre 3 000 et 2 200 ans avant Jésus-Christ. Dans l'Antiquité, le territoire est peuplé par le peuple gaulois mal connu desAmbilâtres, qui occupait la rive sud de laLoire, avec notamment la cité deRatiatum (Rezé), et qui faisait partie de la fédération des peuplespictons.

Après la conquête romaine, la Loire marque la limite entre la province d'Aquitaine (qui inclut la cité desPictons) et la province de Lyonnaise (où se trouve celle desNamnètes).À l'époque des attaques et razziasvikings, le territoire situé sur la rive sud de la Loire participe à la défense duBas-Poitou sous l'autorité du Comte d'Herbauges.C'est seulement à partir du milieu duIXe siècle, après les victoires des Bretons, commandés parNominoë, sur les Francs, que le nord du pays d'Herbauges est rattaché au comté de Nantes et à laBretagne.

Mais il reste longtemps un enjeu pour les puissances féodales voisines, en particulier lescomtes d'Anjou. En984,Geoffroy Grisegonelle étend son domaine jusqu’à laSèvre nantaise ; il fortifie ses possessions au sud de Nantes, notamment en construisant une forteresse auPallet. Ce puissant fort donnait à Geoffroy le contrôle de la vallée de la Sèvre nantaise et des voies d’accès duPoitou auComté de Nantes. La puissance angevine profita de la construction du donjon du Pallet pour permettre la fondation d'un très important monastère àVertou. L'influence angevine sur le Sud-Loire nantais se maintiendra jusqu'à la fin duXIIe siècle[25].

En851, par letraité d'Angers confirmant la victoire bretonne sur le royaume franc deCharles le Chauve, l'ensemble de laMarche de Bretagne, ainsi que les territoires environnant Nantes, au sud de la Loire, sont incorporés au royaume breton.

Le bref royaume viking de Bretagne duXe siècle, centré sur Nantes, ne remettra pas en cause ce nouvel arrimage de la commune de Saint-Sébastien. L'expulsion des normands parAlain Barbe-Torte, petit-fils du dernier roi breton, et la transformation de laBretagne en duché, confirment la fixation de la limite orientale de la Bretagne. L'intégration desMauges occidentales au Comté de Nantes est définitivement scellé dès leXe siècle, de même, le rôle politique central de la cité nantaise au sein du Duché est déjà bien établi (Nantes et ses environs étant l'un des rares territoires sous tutelle directe du Duc).

Le territoire de Saint-Sébastien

[modifier |modifier le code]

Il était certainement habité, mais pas suffisamment important pour être bien documenté.

La plus ancienne mention concernant l'actuel territoire communal concerne Portechaise. En effet, un acte royal de 1123 confirme les privilèges accordés par des actes duXe siècle (dont un de 936) à l'évêque de Nantes surle port de Rezé et leort des chaises (portus Racciaci et portus cathedrarum).

En ce qui concerne la paroisse, la date de sa création se situe entre deux dates extrêmes :

La création de la paroisse, dont le saint patron n'est indiqué par aucune source avant leXIVe siècle, date donc de la fin duXIIe siècle ou du débutXIIIe siècle[26].

L'église est bâtie sur les fondations d'une précédente église près du hameau du « Bois-Poitou » (ultérieurement déformé en « Bas-Poitou », nom utilisé actuellement).

L'époque moderne

[modifier |modifier le code]

Avant la Révolution, la paroisse de Saint Sébastien d'Aigne s'étend jusqu'à la rive de laSèvre nantaise à l'Ouest et englobe le faubourg deSaint-Jacques et son prieuré ainsi que les îles sur la Loire qui formeront, auXXe siècle, l'île Beaulieu.

Le pèlerinage àsaint Sébastien

[modifier |modifier le code]

La paroisse d'Aigne devait déjà être consacrée à Saint Sébastien, mais cela n'apparaît qu'auXVe siècle, lorsqu'elle devient un haut lieu de pèlerinage et prend le nom deSaint-Sébastien d'Aigne. La notoriété de ce pèlerinage est assez grande pour que Rabelais l'évoque dansGargantua (chapitre 38 de l'édition Juste de 1542). La peur de la peste faisait venir de nombreux pèlerins qui imploraient la protection deSaint Sébastien, qui, selon laLégende dorée, avait sauvéRome etPavie de la peste auVIIe siècle.

Chaque année, auxXVIIe et XVIIIe siècles, le20 janvier, la ville de Nantes organisait un pèlerinage officiel jusqu'à l'église de Saint-Sébastien. Ce pèlerinage prit fin au cours de la Révolution : le Conseil municipal de Nantes du16 janvier 1793arrête la suppression de la cérémonie qui se faisait annuellement au lieu-dit Saint Sébastien.

Les sources documentaires de l’époque moderne

[modifier |modifier le code]

La documentation devient plus importante à partir duXVIe siècle avec l’apparition des registres d’état-civil (baptêmes, mariages, sépultures) et des documents issus des fonds notariaux. En revanche, il n’existe pas de document d’ensemble avant le recensement defévrier 1793, effectué dans le cadre de la commune actuelle. Comme les registres d’état-civil de la paroisse de Saint-Sébastien correspondent en gros à la commune actuelle, l’étude de la période des Temps modernes laisse de côté les données de la paroisse Saint-Jacques.

Le plus ancien registre[27] conservé est un registre de baptêmes commençant en 1503 (mélangeant latin et français), mais il y a ensuite des interruptions. Les registres de décès sont disponibles de 1608 à 1668 et en continu à partir de 1673 ; les registres de baptêmes sont disponibles en continu à partir de 1634 et les registres de mariage à partir de 1673.

Démographie de l'époque moderne

[modifier |modifier le code]

Cela ne fournit pas de renseignements précis sur la population, puisqu’on ne connaît pas le nombre de familles (« dénombrement des feux » qui peut exister ailleurs). On doit donc l’évaluer à partir des naissances en admettant un taux de natalité de 30 à 40 %[28].

  • 1520-1530 : 17 baptêmes par an : 425 à 565 habitants.
  • 1640-1650 : 62 baptêmes par an : 1 550 à 2 000 habitants.
  • Vers 1750 : 56 baptêmes par an : 1 400 à 1 900 habitants.

On peut estimer qu’en fait, à la veille de la Révolution, la population de l’actuel territoire communal ne dépassait pas 1 800 habitants.

La différence considérable entre leXVIe et leXVIIe siècle n’est pas expliquée (trois causes possibles : immigration (mais aucun document n'évoque un tel phénomène), mais aussi : mauvaise tenue de l’état-civil auXVIe siècle ou changement dans la délimitation).

Le recensement de 1793

[modifier |modifier le code]

Réalisé en février 1793, à la veille de l'insurrection vendéenne, il fournit une vue d’ensemble[29] qui permet de mieux situer les données démographiques antérieures.

En février 1793, sont dénombrés 1 603 habitants formant 385 familles (dans le sens : personnes vivant sous le même toit ; actuellement, l'Insee utilise le mot « ménage »).

La commune comprend 30 agglomérations, dont les plus importantes sont :

  • le Douet : 208 habitants
  • le Bourg : 152
  • le Portereau : 130
  • Portechaise : 124
  • la Métairie : 98.

Sur les 385 familles, 340 sont des familles paysannes. Les 45 autres familles vivent principalement dans le bourg et à Portechaise : neuf bourgeois (négociants nantais), cinq rentiers, six fariniers, trois charpentiers, trois tisserands, trois bateliers, deux maçons (pour le reste : 14 corps de métier chacun représenté par une famille, dont le curé, le sacristain et une maîtresse d’école).

La Révolution et l'Empire

[modifier |modifier le code]

Pendant laRévolution française, la majorité des habitants de Saint-Sébastien manifeste des réticences vis-à-vis du nouveau régime et est hostile à la République, prenant part à la rébellion vendéenne en1793.

Le début de la Révolution

[modifier |modifier le code]

L'assemblée des habitants en vue de la réunion des États généraux a lieu le 5 avril 1789 : elle élit 8 délégués pour l'assemblée électorale de la sénéchaussée de Nantes et adopte un cahier de doléances classique. En décembre 1789, le nouveau découpage administratif intègre la commune nouvellement créée au district de Nantes et en fait le chef-lieu du troisième canton, qu'elle forme avecBasse-Goulaine[30].

La détermination des limites communales

[modifier |modifier le code]

Un point qu'il faut clairement établir est que la délimitation de la commune de Saint-Sébastien par rapport à celle de Nantes ne date ni de 1797, ni de 1801, mais de 1790.

Lorsque la commune est créée, lui sont attribués les territoires des paroisses de Saint-Sébastien et de Saint-Jacques. Cela signifie pour Nantes la perte de tout contrôle administratif[31] sur le secteur des îles et du pont de Pirmil. La municipalité de Nantes va donc tout faire pour obtenir le rattachement du territoire de Saint-Jacques. Elle présente une requête en ce sens dès le mois de décembre 1789.

À Saint-Sébastien, les premières élections municipales ont lieu le 23 mars 1790, dans le cadre de la commune étendue : François Lyrot est massivement choisi par les électeurs ruraux de Saint-Sébastien, tandis que Jean-Jacques Fleuranceau, négociant, est tout aussi massivement choisi par les électeurs urbains de Saint-Jacques. À partir de là, Nantes considère que le secteur Saint-Jacques fait partie de Nantes.

Cependant, la commune de Saint-Sébastien présente un recours devant l'assemblée du district (l'équivalent de l'arrondissement actuel) de Nantes, donnant l'occasion à toutes les parties concernées (Saint-Sébastien, Nantes, le département) de présenter leurs arguments. En août 1790, l'assemblée du district donne raison à la municipalité de Nantes et lui accorde les quartiersSaint-Jacques, Dos d'âne et Vertais. Saint-Sébastien ne fait pas appel de cette décision.

Conséquence religieuse : en mai 1791, dans le cadre du système de la constitution civile du clergé, la paroisse de Saint-Jacques devient autonome et cesse d'être une dépendance de Saint-Sébastien. Cette situation religieuse sera entérinée en 1801 par le pape, qui n'avait pas reconnu la constitution civile du clergé. Mais il doit être clair que ce n'est absolument pas le pape qui a permis que Nantes s'étende au sud de la Loire.

La question religieuse

[modifier |modifier le code]

La rédaction qui suit est issue de l'ouvrageDu village à la cité-jardin, page 93-94. De cet ouvrage sont tirées des citations qui explicitent le point de vue développé par la municipalité nantaise dans cette affaire (disponibles dans la pageHistoire de Nantes).

Le comportement de Nantes et des autorités sur la question territoriale a pu être mal ressenti à Saint-Sébastien. Mais l'instauration de la constitution civile du clergé en 1790-91 est un motif de rupture beaucoup plus important. Les deux prêtres desservants de Saint-Sébastien, Thomas Gergaud, curé (et procureur de la commune) et son vicaire Jean-Baptiste Blanchet, sont réfractaires au serment constitutionnel et révoqués en mai 1791 ; ils quittent la commune le 26. Le 29 a lieu l'arrivée du curé constitutionnel, Jean-Baptiste Desaux, sous la protection de cent gardes nationaux nantais : la population lui est clairement hostile dès le départ.

L'insurrection vendéenne

[modifier |modifier le code]

À Saint-Sébastien, la rébellion prend corps les11 et 12 mars 1793, après l'annonce de la convocation de douze jeunes hommes pour l'armée ; le soir du 12, les insurgés contrôlent la commune, et, après le curé Desaux, 62 familles se réfugient à Nantes (quelques autres les rejoindront ensuite).François Lyrot accepte, après quelques hésitations, de prendre un commandement dans l'armée insurgée.

Après l'échec de l'assaut vendéen contre Nantes (juillet 1793), les troupes républicaines reprennent le contrôle de Saint-Sébastien en novembre. Mais la politique descolonnes infernales maintient l'état de guerre pendant une longue période ; la commune subit le passage d'une colonne[32] en avril 1794. La situation se détend après Thermidor, en particulier avec le traité de la Jaunaie conclu[33] entre Hoche et Charette en février 1795. Mais la rébellion reprend partiellement ; il faut attendre l'arrestation de Charette et de Stofflet au début de 1796 pour que l'ordre revienne à peu près ; et c'est seulement au début de 1797 que sont rétablies les municipalités de Saint-Sébastien (officiellement nomméSébastien pour quelques années) et de Basse-Goulaine. L'état-civil de Saint-Sébastien, dont la tenue s'était arrêtée le 11 mars 1793, reprend le 12 mars 1797. En ce qui concerne la vie religieuse, il faut attendre le Concordat de 1801 qui permet le rétablissement du culte. En 1803, l'ancien vicaire réfractaire, Jean-Baptiste Blanchet, devient curé de Saint-Sébastien. Une plaque explicative est affichée au manoir de la petite Jaunaie.

LeXIXe siècle

[modifier |modifier le code]

La vie religieuse

[modifier |modifier le code]

Cette période est marquée par la personnalité des quatre curés plutôt traditionalistes qui se succèdent de 1803 à 1879 : Blanchet, Le Gal, Verhoeven et Picaud. Durant cette période, on peut signaler le transfert du cimetière en 1834 et la reconstruction de l'église de 1868 à 1875. FinXIXe et début XXe siècle a lieu une certaine modernisation avec la création des sociétés d'obédience catholique : société de musique, société de gymnastique (La Cambronnaise).

  • L'église Saint-Sébastien
    L'église Saint-Sébastien
  • La nef de l'église Saint-Sébastien
    La nef de l'église Saint-Sébastien
  • Le clocher de l'église
    Le clocher de l'église

Les écoles

[modifier |modifier le code]

Il n'y a pas d'école à Saint-Sébastien (dans les limites actuelles) avant 1820. Les écoles se situaient à Saint-Jacques (prieuré) ou à Nantes. L'alphabétisation paraît assez faible au début duXIXe siècle. La première école créée est une école (privée) de filles ; une école de garçons apparaît seulement en 1832, mais elle devient école communale dès 1834 : l'instituteur reçoit un traitement annuel et doit accueillir des élèves de familles dispensées de paiement. En 1845 est construite la première mairie-école (face à l'église, dans l'actuelle rue du Général Duez). L'école communale de filles est établie durant le Second Empire, mais elle occupera longtemps des bâtiments de location, notamment rue (actuelle) Mérot du Barré, alors même qu'en 1910 est construite une seconde mairie-école (ancienne mairie) à laquelle l'école de filles sera ajoutée seulement dans l'entre-deux-guerres.

L'évolution économique

[modifier |modifier le code]

Saint-Sébastien reste une commune rurale et agricole jusqu'aux années 1920. Au cours duXIXe siècle, les productions traditionnelles (vin et blé) reculent tandis que la culture des légumes (alors appeléejardinage ; le termemaraîchage apparaît après 1900) se développe à partir des années 1830, et surtout des années 1860, notamment les petits pois et les carottes. L'établissement dès 1856 de l'usineCassegrain (encore existante) au Frêne Rond montre l'importance de la commune dans ce secteur. À partir de 1870, lesjardiniers utilisent massivement les châssis ; et à la fin du siècle, apparaissent lesmouilleurs, châteaux d'eau privés (un exemplaire est visible rue de la Galtière), qui permettent d'arroser plus facilement. Au début duXXe siècle apparaît la culture du muguet qui va prendre une énorme importance dans les décennies suivantes.

La modernisation du cadre de vie

[modifier |modifier le code]
Ancienne gare des Chemins de fer duPetit Anjou.

À partir de 1866, la commune est traversée par la ligne dechemin de ferNantes-La Roche-sur-Yon (ultérieurement reliée àLa Rochelle puisBordeaux), mais ne bénéficie d'aucun arrêt malgré des demandes réitérées. La gare la plus proche est alorscelle de Vertou.
En revanche, lorsqu'une ligne àvoie métrique duPetit Anjou est construite en 1899 entre Nantes etCholet (viaBeaupréau), Saint-Sébastien a droit à un arrêt (le bâtiment encore existant, rue Jean-Macé, sera construit seulement en 1924 au frais de la commune). La ligne fonctionne jusqu'en 1947.

LeXXe siècle

[modifier |modifier le code]

La Première Guerre mondiale

[modifier |modifier le code]

Au cours de cette guerre, 83 des 403 mobilisés de Saint-Sébastien trouvent la mort.

Dès 1914, la commune accueille un assez grand nombre de réfugiés de Belgique et du nord de la France.

D'octobre 1918 àjuillet 1919, 2 300 soldats américains en attente de départ sont hébergés à Saint-Sébastien.

La Seconde Guerre mondiale

[modifier |modifier le code]

L'armée allemande est à Saint-Sébastien le. Le, un avion français de reconnaissance venu deJonzac (Charente) est abattu au-dessus de la commune par la DCA de Saint-Jacques ; les trois aviateurs périssent : le sergent Thierry et les lieutenants Augé et Marty.

Le, la ville est bombardée par l'aviation alliée. Les dégâts sont importants dans le Bourg et les victimes sont nombreuses. La ville est libérée en.

L'urbanisation d'après-guerre

[modifier |modifier le code]

Après la guerre, Saint-Sébastien connaît un processus d'urbanisation assez rapide, qui fait disparaître l'activité agricole. Le dernier clos de vigne est détruit lors de la construction du collège des Savarières en 1967-68 ; la polyculture s'achève en 1998. Mais surtout,l'activité maraîchère prend fin en 1993 : la ville est progressivement devenue à partir desannées 1970 une banlieue pavillonnaire, lacité-jardin. Les maraîchers partent s'installer au sud versSaint-Philbert-de-Grand-Lieu ou à l'est versSaint-Julien-de-Concelles.

Parmi les opérations d'urbanisme, on peut signaler la construction de lacité des Castors à la Profondine au début des années 1950, fondée sur la participation des futurs propriétaires aux travaux de construction ; l'inauguration a lieu en 1956.

À la même époque, la commune supervise avec un organisme HLM la construction d'une petite cité au lieu-ditLa Malnoue. Durant les décennies suivantes, les logements collectifs restent rares. À partir des années 1980, en revanche, on assiste à de nombreuses opérations de constructions d'immeubles, principalement dans et près du Bourg.

Les écoles et collèges

[modifier |modifier le code]

Le groupe scolaire du Douet, projeté en 1937, est réalisé après la Seconde Guerre mondiale. En 1957 est créé le troisième groupe scolaire, celui de la Profondine. Celui de la Martellière date des années 1970.

À partir des années 1950, unCEG fonctionne dans les locaux de l'école du Bourg. Il assure un enseignement secondaire court, sans latin. L'enseignement secondaire long est assuré par les lycées de Nantes. En 1968 est créé leCES des Savarières (Collège des Îles de Loire depuis quelques années), suivi en 1972 duCES de l'Ouche Quinet (Collège René Bernier depuis 1988). Pour les classes au-delà de la3e, les élèves de Saint-Sébastien vont principalement aulycée des Bourdonnières (Nantes sud), proche du Douet, et aulycéeLa Herdrie (Basse-Goulaine) créé au début des années 1990.

LeCET, maintenantlycée professionnel des Savarières, a été créé dans les années 1970.

Politique et administration

[modifier |modifier le code]

Tendances politiques et résultats

[modifier |modifier le code]
Article connexe :Élections municipales de 2020 dans la Loire-Atlantique.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Liste des maires

[modifier |modifier le code]
L'articlehistoire des maires de France retrace l'évolution des modalités d'élection ou de nomination desmaires de la commune.
Article détaillé :Liste des maires de Saint-Sébastien-sur-Loire.

Depuis1945, huit maires se sont succédé :

Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Aimée VerbeFN/SFIOPremière femme maire de la commune et l'une des
premières de France
Constant PiveteauURD
puisDVD
EmployéSNCF retraité
Conseiller général de Nantes-IV(1945 → 1958)
Marcellin Verbe[Note 6]UDSR
puisDVG
Médecin
Conseiller général de Nantes-IV(1958 → 1964)
Conseiller général de Nantes-X(1973 → 1982)
[34]Yves Laurent[Note 7]PSChargé de mission auprès duministre de la Ville
Conseiller général de Nantes-X(1988 → 1991)
Suppléant du députéJacques Floch(1998 → 1991)
Décédé en fonction[35],[36]
[37]Michel CaudalPSPremier adjoint du précédent,maire par intérim
Martine Laurent
(épouse du précédent)
DVGpuisPSEnseignante
Conseillère générale de Nantes-X(1991 → 1996)
Élue lors de l'élection municipale partielle du20 octobre 1991
Joël Guerriau[Note 8]UDFpuisNC
puisUDI
Cadre bancaire
Sénateur de la Loire-Atlantique(2011 → )
Conseiller général de Nantes-X(1996 → 2011)
Démissionnaire à la suite de sa réélection comme sénateur
Laurent Turquois[38]UDICadre supérieur
Conseiller départemental de Saint-Sébastien-sur-Loire(2015 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[39]
Démissionnaire[40]
[41]en coursThomas Boucher[42]DVDFonctionnaire d'État
Adjoint au maire(2008 → 2020)
Premier adjoint au maire(2020 → 2025)

Jumelages et coopération décentralisée

[modifier |modifier le code]

Population et société

[modifier |modifier le code]

Démographie

[modifier |modifier le code]

Évolution démographique

[modifier |modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[43],[Note 9].

En 2022, la commune comptait 28 373 habitants[Note 10], en évolution de +5,59 % par rapport à 2016 (Loire-Atlantique : +6,68 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
2 5071 3531 3771 5731 6051 7671 8861 9852 016
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
1 9762 0662 3492 2602 3402 3152 4192 4402 497
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
2 4982 6102 7403 0963 5844 5345 1136 6378 427
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
11 83014 15917 32617 82522 20225 22324 50825 29326 872
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
28 28328 373-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puisInsee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

[modifier |modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 35,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 26,0 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 12 970 hommes pour 14 413 femmes, soit un taux de 52,63 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,42 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[46]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,1 
6,9 
75-89 ans
10,1 
14,9 
60-74 ans
17,0 
20,0 
45-59 ans
19,6 
19,3 
30-44 ans
18,5 
19,7 
15-29 ans
17,5 
18,5 
0-14 ans
15,4 
Pyramide des âges du département de laLoire-Atlantique en 2021 en pourcentage[47]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,8 
75-89 ans
8,6 
15,1 
60-74 ans
16,4 
19,4 
45-59 ans
18,8 
20,1 
30-44 ans
19,3 
19,2 
15-29 ans
17,4 
19,5 
0-14 ans
17,6 

Enseignement

[modifier |modifier le code]
Enseignement technique et professionnel
  • École de masso-kinésithérapie de Nantes (la Métairie, rue de la Baugerie)
  • école de pédicurie-podologie de Nantes (la Métairie, rue de la Baugerie)
  • Lycées professionnel, général et technologique St Joseph et St Pierre de la Joliverie (privés) (route de Clisson)
  • Lycée professionnel des Savarières (avenue de Glinde) : en particulier la sectionHorlogerie
  • Lycée professionnel de la Baugerie (privé) (rue de la Baugerie) : en particulier la formationle textile et la mode
  • Formation compagnonnique des métiers du bâtiment, centre de Nantes (le Portereau, rue de la Pyramide)

Manifestations culturelles et festivités

[modifier |modifier le code]

Manifestations culturelles

[modifier |modifier le code]

La commune est, au même titre que sa voisineNantes, une ville très active en matière de culture.

Chaque année, la programmation culturelle propose des spectacles pour tous, mêlant arts plastiques, peintures, dessins, photographies, sculptures, expositions historiques et patrimoniales, mais aussi pièces de théâtre, concerts, danses, chants, cinéma et spectacles de rue :

  • Le salonChloroph'Îles consacré à l'art de cultiver son jardin (chaque année, le dernier week-end d'avril sur les îles de Loire).
  • Sortez, jouez, chantez, dansez ! manifestation consacrée à la musique et à la chanson sous toutes leurs formes le samedi le plus proche du 21 juin (fête de la musique).
  • Sportissimo, grand rassemblement des associations sportives de la commune, le premier samedi de septembre, afin de faire connaître les disciplines pratiquées et les proposer à un large public.
  • Unmarché de Noël est organisé le premier samedi de décembre. Le même jour ont lieu la « fête des enfants » et lesilluminations de Noël de la ville.
  • La station nuage une guinguette spectacle faisant partie duVoyage à Nantes et permettant au public des activités tout l'été[48].

Autres manifestations

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Santé

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Sports

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Sport à Saint-Sébastien-sur-Loire.

Saint-Sébastien-sur-Loire est la ville la plus sportive desPays de la Loire depuis2000[49]. La commune compte de nombreux terrains de sport, dont un terrain synthétique, et a reçu en 2011 de la part duMoniteur le titre de « Ville Ludique et Sportive ».

Handball

[modifier |modifier le code]

Le club de Saint Sébastien Sud Loire Handball.

Club mixte avec pour équipe fanion l'équipe féminine de Nationale 1.

Développer et promouvoir le handball sous toutes ses formes, de la pratique sportive aux organisations d'événements, de stages, de formations.

Rugby

[modifier |modifier le code]

LeRugby Club de St Sébastien/Basse-Goulaine (RCSSBG) évolue enFédérale 3 (équivalent de la5e division nationale) . Il est composé d'une école de rugby (à partir de 6 ans) et de toutes les équipes classiques jusqu'aux seniors. L'équipe des vétérans du club (LES FROGS) comporte environ 35 membres et se déplace dans tout l'ouest de la France et à l'étranger pour des rencontres amicales et festives. Il existe depuis la saison 2013/2014 une troisième équipe Seniors engagée en4e et3e série[50]. Le club compte également une équipe de rugby à V, ou "Five", s'entrainant deux fois par semaine et réalisant plusieurs tournois par an (7 en 2023/2024)[51].

Football

[modifier |modifier le code]

Le club local est leSaint-Sébastien-sur-Loire Football Club, né en 2017 de la fusion de La Profondine, fondée en 1959[52], de Saint-Sébastien entreprise et du Groupement sportif de Saint-Sébastien, fondé en 1945[53]. Le GS Saint-Sébastien a disputé quatre saisons enDivision 4 de 1986 à 1990, une saison enNationale 3 en 1995-1996 puis une saison enCFA 2 en 1997-1998[53]. Le meilleur résultat du club en Coupe de France est un32e de finale en1985-1986, perdu contre l'Angers SCO.

Rink hockey

[modifier |modifier le code]

Le club deRink hockey de la ville s'appelle l'Amicale Laïque Saint-Sébastien Rink-hockey.

Économie

[modifier |modifier le code]

Les activités économiques

[modifier |modifier le code]
Localisation des activités
  • la zone commerciale duCentre-Ville
  • la zone commercialeSaint-Séb'Boulevard[54]
  • la zone commerciale de laMartellière
  • la zone commerciale de laFontaine
  • la zone commerciale duDouet
  • la zone commerciale duLion d'Or
  • la zone commerciale duLaurier Fleury
  • la zone de loisirsSaint Seb' Loisirs
  • la zone d'activités tertiaires desGrésillères
  • la zone d'activités tertiaires de laGibraye
Entreprises industrielles historiques
  • Cassegrain (route de Clisson) : l'usine du Frêne Rond a été créée en 1868.
  • Storopack au Portereau (55, rue de la Noé Cottée) : cette usine d'emballage a été créée en 1957 par la Coopérative des Maraîchers Nantais, pour fabriquer des cageots. La production est diversifiée ; l'usine actuelle[55] appartient au groupe allemandStoropack (filiale :Storopack France S.A.S Division Molding, qui a aussi des unités de production àAnetz (Loire-Atlantique), etPont-l'Abbé (Finistère).).
  • COVI PCA (341, route de Clisson) : conserves et plats préparés de viande ; cette entreprise occupe depuis les années 1990 les bâtiments de l'ancienne usine Cassegrain.
  • imprimerie de la Métairie.
Entreprises de services
  • HypermarchéAuchan
  • HypermarchéSuper U
  • SupermarchéIntermarché
  • Complexe cinématographiqueCinéville
  • Salle de spectacle municipaleL'Embarcadère
  • Centre technique de la Ligue de l'Atlantique de Football (Boulevard des Pas Enchantés)

Cultes

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Culture locale et patrimoine

[modifier |modifier le code]
Le manoir de la Grande Jaunaie.

Lieux et monuments

[modifier |modifier le code]

Demeures et châteaux

[modifier |modifier le code]

Depuis leXVe siècle, mais surtout depuis leXVIIe siècle, des demeures nobles ou bourgeoises ont été construites en assez grand nombre à Saint-Sébastien (dans les anciennes limites paroissiales), quelques-unes isolées, mais beaucoup dans des sites privilégiés. Certaines ont disparu, mais ont généralement laissé des traces.

Peinture murale
Diana Taubin Stvolinsky,Le Traité de la Jaunaye, 2015, peinture murale, Saint-Sébastien-sur-Loire.

La paix de la Jaunaye a été signée le à Saint-Sébastien-sur-Loire, qui alors s'appelait Saint-Sébastien. Ce traité entre Républicains etInsurgés Vendéens devait mettre un terme à une guerre fratricide qui durait depuis le mois de[Note 11].

La peinture murale de Diana Taubin est un panneau mesurant 5 × 3,70 m. À droite sous la tente se trouvent les républicains. Près de la table, Ruelle représentant en mission est accompagné de plusieurs généraux. Derrière la tente une troupe de soldats républicains présente les armes.

Villages

[modifier |modifier le code]

Certains d'entre eux ont conservé une allure villageoise et des bâtiments anciens :

  • les Savarières : rue de la Savarière (en particulierl'Auberge de la Savarière) ;
  • le Portereau : place de la Croix des Landes ;
  • le Pré : la rue du Pré traverse le village et débouche dans une prairie où coule la Douettée ;
  • le Génetay : rue du Génetay
  • la Goulonnière ;
  • la Martellière.

Croix

[modifier |modifier le code]

Divers

[modifier |modifier le code]

Distinctions

[modifier |modifier le code]

Saint-Sébastien-sur-Loire et la littérature

[modifier |modifier le code]
  • Julien Gracq,La Forme d'une ville, Paris, ÉditionsJosé Corti, 2008. Extraits ;
    • « Du boulevard qui longe la Loire, et qu'on a rebaptisé aujourd'hui si singulièrement le boulevard des Pas Enchantés, je pouvais voir s'allonger déjà au bord de la rive sud les boires sommeillantes, les îles à fourrés de saules, qui m'étaient familières àSaint-Florent […] » ;
    • « Saint-Sébastien refusait d'être un faubourg : c'était un avant-poste des campagnes vendéennes implanté au bord de la Loire, à l'abri de son fleuve, et que l'air de la ville n'avait contaminé en rien. »
  • Cette ville est également citée parFrançois Rabelais dansGargantua :« Saint Sébastien près de Nantes ».

Personnalités liées à la commune

[modifier |modifier le code]
  • Le généralFrançois Lyrot (1732-1793) rend aveu et dénombrement, en 1755, des terres de La Patouillère et de la Gibraie, paroisse de Saint-Sébastien-sur-Loire[72]. Il est le premier maire de Saint-Sébastien (1790-1791).
  • Le généralPierre Cambronne (1770-1842), né à Nantes[73], séjournait souvent à Saint-Sébastien durant sa jeunesse ; ses parents y avaient une résidence secondaire,La Treille ; et c'est à Saint-Sébastien qu'il réside du début de la Restauration à sa mort, habitant successivement le manoir de la Tullaye, où vit sa mère (décédée en 1821, date à laquelle il revendLa Treille), puis le manoir de la Baugerie, propriété deMarie Osburn, qu'il épouse en 1820. En 1832, le préfet le nomme conseiller municipal de Saint-Sébastien, mais il démissionne immédiatement, alléguant des raisons de santé.
  • Ferdinand Favre (1779-1867), négociant, industriel, botaniste amateur, maire de Nantes (1832-1848 et 1851-1866), réside au Clos-sur-l'Eau où il acclimate le camélia à partir de 1806 ; il est inhumé dans le cimetière du Clos-sur-l'Eau.
  • Élisa Mercœur (1809-1835), poétesse, est née à Saint-Sébastien.
  • Aristide Briand (1862-1932) est député de la3e circonscription de Nantes après la Première Guerre mondiale ; il participe à l'inauguration du monument aux morts de Saint-Sébastien en 1924 ; à sa mort en 1931, il est remplacé par Armand Duez, qui est réélu en 1932, mais battu en 1936.
  • Alphonse de Châteaubriant (1877-1951) séjourne régulièrement dans la demeure du Petit Portail (village des Rochers) qu'il tient de ses parents ; le titre de son romanLes pas ont chanté (1938) serait à l'origine du nom duboulevard des Pas-Enchantés[74]
  • Jean-Pascal Beaufret (né en 1951), Haut fonctionnaire, directeur général des impôts, ancien conseiller municipal de Saint-Sébastien-sur-Loire.
  • Stéphane Pajot (né en 1966), journaliste et écrivain, a passé son adolescence au village du Portereau, qu'il évoque dansParlez-vous bistrot ? (éditions D'Orbestier) ; il est l'auteur d'une trentaine d'ouvrages.
  • Michel Renouard : écrivain et universitaire (spécialiste de l'Inde), né en 1942 à DinanCôtes-d'Armor, a vécu à Saint-Sébastien ; il est l'auteur d'une quarantaine d'ouvrages, dont plusieurs romans policiers.
  • Christine and the Queens, (Héloïse Adélaïde Letissier), auteur-compositeur-interprète français ayant passé sa jeunesse à Saint-Sébastien-sur-Loire.
  • Margaux Galliou-Loko, née en 1993 à Saint-Sébastien, joueuse professionnel de basket à Bourges.
  • Jérôme Cousin, né en 1989 à Saint-Sébastien, coureur cycliste chezEuropcar.
  • Marcellin Verbe, né le à Nantes. Médecin, membre fondateur duFront national de la Résistance, il est arrêté par la Gestapo de Nantes le à Saint-Sébastien-sur-Loire. Il est déporté le deCompiègne vers le KL Buchenwald (matricule 49849). Autres lieux de déportation : Dernau, Evadé de la région des Sudètes le pour rejoindre l'armée américaine qui le nomme officier de rapatriement. Affecté à Eisenach et Gotha pour soigner les déportés politiques et les prisonniers de guerre. Il rentre en France début. Est devenu maire de Saint-Sébastien-sur-Loire de 1953 à 1983.
  • Thomas Boucher, né le, patineur de vitesse, champion du monde et maire de la ville depuis mai 2025.
  • Giovanni Sio (né en 1989), joueur de football au Stade Rennais.
  • Estelle Nze Minko, née le à Saint-Sébastien, joueuse internationale de handball. Vice-championne olympique en 2016, championne du monde en 2017 et championne d'Europe en 2018 avec l'équipe de France féminine.
  • Lucienne Renaudin Vary (née le), trompettiste classique et jazz, lauréate 2016 de laVictoire de la musique classique, en catégorie « Révélation soliste instrumental ».
  • Pierre Hubert Dibombe (né en 1991), boxeur français d'originecamerounaise.

Héraldique

[modifier |modifier le code]
Article connexe :Armorial des communes de la Loire-Atlantique.
Blason de Saint-Sébastien-sur-LoireBlason
Degueules à la barre ondée d'argent chargée de trois mouchetures d'hermine de sable, à plomb, accompagnée en chef d'unlion d'or et en pointe d'un brin de muguet aussi d'argent et aussi feuillé d'or.
Détails
Adopté par délibération du Conseil Municipal du.
Lelion reprend les armes de Cambronne ; la barre ondée évoque laLoire ; lemuguet rappelle l'importante production locale de cette fleur. Les mouchetures d'hermine évoquent led'hermine plain de laBretagne, rappelant l'appartenance passée de la ville au duché deBretagne.

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

Notes et références

[modifier |modifier le code]

Notes

[modifier |modifier le code]
  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Nantes comprend une ville-centre et21 communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. Réélu en 1959, 1965, 1971 et 1977.
  7. Réélu en 1989.
  8. Réélu en 2001, 2008 et 2014.
  9. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  10. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  11. Pour célébrer les 220 ans de la Paix de la Jaunaye,Joël Guerriau, maire de Saint-Sébastien-sur-Loire, a demandé à Diana Taubin Stvolinsky, peintre d'origine argentine vivant àBarcelone, une peinture murale rappelant ce moment méconnu de l'histoire locale et de l'histoire de France. Il n'existe qu'une seule image de ce traité, une gravure imprimée sous l'Empire. Cette gravure situe bien la scène dans le parc de la Jaunaye, mais le dessinateur ne connaissait pas la topographie des lieux car il représente des montagnes en arrière-plan. En outre, les arbres ont un feuillage fourni alors qu'on est en février et tous les protagonistes sont en habit républicain. Il fallait donc corriger ces erreurs. Grâce à l'Association des amis de Saint-Sébastien» et à l'ouvrage de Jean Pageot et de Jean Bruneaula Vendée Militaire, les républicains et les Vendéens ont retrouvé leurs costumes d'époque.

Cartes

[modifier |modifier le code]
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

[modifier |modifier le code]
  1. Le nom de lacommune a été traduitSant-Sebastian-an-Enk enbreton, ce qui correspond à l'ancien nom de la paroisse : « Saint-Sébastien-d'Aigne ») ; notons cependant que lebreton n'y a jamais été parlé, mais qu'on y a parlé legallo, puis le français.
  2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière,[lire en ligne].
  3. Article Presse-Océan du 12 décembre 2008
  4. Article de « Ouest-France » du 29 mars 2011
  5. Carte interactive du réseau TAN
  6. Carte interactive du réseau Aléop
  7. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155).
  8. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012).
  9. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le).
  10. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  11. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le).
  12. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le)
  13. « Orthodromie entre Saint-Sébastien-sur-Loire et Bouguenais », surfr.distance.to(consulté le).
  14. « Station Météo-France « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Bouguenais - fiche climatologique - période 1991-2020. », surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/(consulté le).
  15. « Station Météo-France « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Bouguenais - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  16. « La grille communale de densité », surle site de l'Insee,(consulté le).
  17. « Unité urbaine 2020 de Nantes », surle site de l'Insee(consulté le).
  18. a etbInsee, « Métadonnées de la commune de Saint-Sébastien-sur-Loire ».
  19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nantes », surle site de l'Insee(consulté le).
  20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surle site de l'Insee,(consulté le).
  21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  22. Office public de la langue bretonne, « Kerofis »..
  23. Des origines à la cité-jardin, page 17
  24. https://www.geneanet.org/nom-de-famille/CHANTEPIE
  25. « Le donjon et les seigneurs du Pallet au regard de l'histoire de leur époque. », surabaelard.de(consulté le).
  26. Cf.Des origines à la cité-jardin pour les paragraphes précédents sur « Le territoire… »
  27. Du village à la cité-jardin…, page 21
  28. Du village à la cité-jardin…, page 22
  29. Du village à la cité-jardin…, page 80ssq.
  30. Du village à la cité-jardin, page 93-94.
  31. Alors que jusque-là, l'administration notamment sous l'aspect des postes de défense était assurée par Nantes, Saint-Sébastien jouant un rôle très secondaire.
  32. commandée par le généralÉtienne Jean-François Cordellier-Delanoüe ; elle se dirigeait vers le Loroux-Bottereau
  33. à Saint-Sébastien, au manoir de la Petite Jaunaie ; le choix de la commune est dû entre autres à sa position limitrophe
  34. « M. Yves Laurent élu maire de Saint-Sébastien »,Ouest-France,‎
    « L'élection du maire de Saint-Sébastien a eu lieu vendredi soir loirs de la première session du conseil municipal. C'estM. Yves Laurent, 31 ans, du PS, qui a été élu à la majorité par 25 voix et 8 bulletins blancs, représentant les voix des conseillers de l'opposition et celle du maire. »
  35. « En Loire-Atlantique : Vive émotion après le suicide d'Yves Laurent maire socialiste de Saint-Sébastien-sur-Loire »,Le Monde,‎(lire en ligne)
    « Yves Laurent, le maire socialiste de Saint-Sébastien-sur-Loire (Loire-Atlantique), s'est suicidé dans sa voiture, vendredi 13 septembre, à la pointe Saint-Gildas, au bord de l'océan. L'élu n'aurait pas supporté sa mise en cause dans un article de presse consacré aux affaires du financement du PS. Dans une lettre griffonnée quelques instants avant son suicide, il précise qu'il ne pouvait accepter ce "déshonneur". »
  36. « Après le suicide du maire socialiste de Saint-Sébastien-sur-Loire : L'ère du soupçon »,Le Monde,‎(lire en ligne)
    « Les habitants de Saint-Sébastien-sur-Loire ont rendu, dimanche 15 septembre, un dernier hommage à leur maire qui s'est suicidé vendredi. »
  37. « Saint-Sébastien-sur-Loire. Michel Caudal (PS) élu maire ...en attendant les élections municipales »,Ouest-France,‎
    « Pas de surprise vendredi soir au conseil municipal de Saint-Sébastien-sur-Loire, réuni en session extraordinaire dans le délai légal de deux semaines jour pour jour après le décès d'Yves Laurent, maire de la commune. C'est Michel Caudal, premier adjoint, qui a été élu pour lui succéder. »
  38. « Laurent Turquois est élu maire de Saint-Sébastien-sur-Loire »,Ouest-France,‎(lire en ligne, consulté le)
    « Réélu sénateur, Joël Guerriau, maire centriste (UDI) de Saint-Sébastien-sur-Loire, ne pouvait plus cumuler ces fonctions. Ce lundi soir, à 20 h, le conseil municipal sébastiennais a donc voté pour désigner son successeur. Sans surprise, le premier adjoint, Laurent Turquois, élu UDI, qui est également conseiller départemental, a été élu par 23 voix. »
  39. « Saint-Sébastien-sur-Loire. Laurent Turquois réélu »,Presse-Océan,‎(lire en ligne)
    « C’est sans surprise que Laurent Turquois, seul candidat, a été réélu maire par 26 voix sur les 35 conseillers. »
  40. Kate Stent, « Laurent Turquois, maire de Saint-Sébastien-sur-Loire, a remis sa démission au préfet »,Ouest-France,‎(lire en ligne, consulté le).
  41. Sophie Trébern, « Thomas Boucher est élu maire de Saint-Sébastien-sur-Loire »,Presse-Océan,‎(lire en ligne, consulté le).
  42. Kate Stent, « Le "Didier Deschamps du roller" est le nouveau maire de Saint-Sébastien-sur-Loire »,Ouest-France,‎(lire en ligne, consulté le).
  43. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  44. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  45. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  46. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Sébastien-sur-Loire (44190) »,(consulté le).
  47. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Loire-Atlantique (44) »,(consulté le).
  48. « Voyage à Nantes : soupçons de favoritisme autour de la «Station nuage», la mairie de Saint-Sébastien-sur-Loire perquisitionnée », surLe Figaro,(consulté le)
  49. Site de la mairie
  50. « https://rcssbg.ffr.fr/ », surrcssbg.ffr.fr(consulté le).
  51. « https://rcssbg.ffr.fr/equipes/rugby-a-v », surrcssbg.ffr.fr(consulté le).
  52. Site deLa Profondine
  53. a etbhttps://statfootballclubfrance.fr/gs-saint-sebastien.php
  54. Saint-Séb'Boulevard se trouve sur plusieurs panneaux de signalisation routière, route de Clisson et porte de Saint-Sébastien ; la dénomination Saint-Séb'Sud Loire n'a aucune existence officielle ni officieuse.
  55. Mise à jour (26/09/2022) :[1].
  56. Cf.La Garenne-Lemot àClisson.
  57. Encyclopedia Britannica
  58. Né en 1577 ; son père venait de Burgos et était apparenté à Thérèse d'Avila
  59. Et non rue Maurice-Daniel, comme indiqué dansPatrimoine des communes…
  60. Ce viaduc est facilement accessible à partir de Basse-Goulaine, rue du Pont Brédy.
  61. label-ecojardin.fr.
  62. « ILE PINETTE (R2017) | Label Ecojardin », surlabel-ecojardin.fr(consulté le).
  63. Saint-Sébastien-sur-Loire
  64. [PDF]« Santé : La collecte des déchets de soins des particuliers » Saint-Sébastien-sur-Loire en 1997 »(consulté le).
  65. [PDF]« Environnement : « Cherchez l’antenne ! » Ville de Saint-Sébastien-sur-Loire en 1998 »(consulté le).
  66. TERRITORIA Observatoire National de l'Innovation Publique.
  67. Une ville élue la plus sportive peut seulement se représenter 4 ans après son élection.
  68. Prix de la ville euro citoyenne : 18 villes récompensées
  69. www.diplomatie.gouv.fr
  70. www.amf.asso.fr
  71. www.afccre.org.
  72. Arch. Loire-Inf., R. 1871, Sénéchaussée de Nantes.
  73. L'affirmation assez fréquente, selon laquelle il est né à Saint-Sébastien, ne semble pas fondée. Cf.Du village à la cité-jardin, page 163 : Cambronne, baptisé à l'église Sainte-Croix, est certainement né à Nantes, ce qui est énoncé sur son acte de mariage (rédigé à Saint-Sébastien le 10 mai 1820).
  74. Cf.Entre Sèvre et Loire…, entréesAlphonse de Châteaubriant,Petit Portail etPas-Enchantés.
v ·m
Plus de 300 000hab.
Plus de 40 000hab.
Plus de 20 000hab.
Plus de 10 000hab.
Moins de 10 000hab.
v ·m
Communes les plus peuplées desPays de la Loire
Communes de la région des Pays-de-la-Loire de plus de 15 000 habitants.
Plus de 300 000 habitants
Plus de 100 000 habitants
Plus de 50 000 habitants
Plus de 20 000 habitants
Plus de 15 000 habitants
Classement parpopulations municipales au, légales au1er janvier 2019 (Insee).
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Saint-Sébastien-sur-Loire&oldid=230188696 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp