Pour les articles homonymes, voirSaint-Rémy etDurolle (homonymie).
| Saint-Rémy-sur-Durolle | |||||
Rue Noël Bechon, dans le centre du bourg. | |||||
Blason | |||||
| Administration | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Pays | |||||
| Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
| Département | Puy-de-Dôme | ||||
| Arrondissement | Thiers | ||||
| Intercommunalité | Communauté de communes Thiers Dore et Montagne | ||||
| Maire Mandat | Frédéric Chonier 2020-2026 | ||||
| Code postal | 63550 | ||||
| Code commune | 63393 | ||||
| Démographie | |||||
| Gentilé | Saint-Rémois | ||||
| Population municipale | 1 760 hab.(2022 | ||||
| Densité | 97 hab./km2 | ||||
| Population agglomération | 3 384 hab.(2022) | ||||
| Géographie | |||||
| Coordonnées | 45° 53′ 19″ nord, 3° 35′ 36″ est | ||||
| Altitude | Min. 500 m Max. 947 m | ||||
| Superficie | 18,17 km2 | ||||
| Type | Bourg rural | ||||
| Unité urbaine | La Monnerie-le-Montel (ville-centre) | ||||
| Aire d'attraction | Thiers (commune de la couronne) | ||||
| Élections | |||||
| Départementales | Canton de Thiers | ||||
| Législatives | Cinquième circonscription | ||||
| Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Puy-de-Dôme Géolocalisation sur la carte :Auvergne-Rhône-Alpes | |||||
| Liens | |||||
| Site web | saintremysurdurolle.fr | ||||
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Saint-Rémy-sur-Durolle est unecommune française, située dans ledépartement duPuy-de-Dôme, enrégionAuvergne-Rhône-Alpes.
Ses habitants se nomment lesSaint-Rémois.
Cette petite ville, anciennement nomméeSaint-Rémy-sur-Thiers[1] est connue pour être la capitale mondiale de la mèche detire-bouchon[2].
La commune est située à 461 km deParis, 124 km de Lyon, 53 km deClermont-Ferrand, 40 km deVichy et 8 km deThiers. Elle est accrochée aux pentes des Bois Noirs à la limite desmonts du Forez[3].
La commune se situe dans la région Auvergne-Rhône-Alpes depuis 2016, le département du Puy-de-Dôme, l'arrondissement de Thiers et lecanton de Thiers. Jusqu'enmars 2015, elle était chef-lieu ducanton de Saint-Rémy-sur-Durolle[3].
LaDurolle ne passe pas à Saint-Rémy mais plus bas en altitude, àLa Monnerie-le-Montel[1].
Unplan d'eau a été créé, dans les années 1960, pour constituer une base de loisirs[4]. C'est le plan d'eau desPrades.
Ses communes limitrophes sont :La Monnerie-le-Montel,Palladuc,Paslières,Saint-Victor-Montvianeix etThiers.
Pour des articles plus généraux, voirClimat d'Auvergne-Rhône-Alpes etClimat du Puy-de-Dôme.
Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat des marges montargnardes, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[5]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[6]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat de montagne ou de marges de montagne[7] et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[8]. Elle est en outre dans lazone H1c au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[9],[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de9,7 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 044 mm, avec11,4 jours de précipitations en janvier et8,3 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deCourpière à15 km àvol d'oiseau[11], est de11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 876,9 mm[12],[13]. La température maximale relevée sur cette station est de40,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de−15,6 °C, atteinte le[Note 1].
Au, Saint-Rémy-sur-Durolle est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14].Elle appartient à l'unité urbaine de La Monnerie-le-Montel[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle estville-centre[Note 3],[15],[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Thiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[16]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (47,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,8 %), prairies (33,1 %), zones agricoles hétérogènes (11,5 %), zones urbanisées (4,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,9 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Le nom de la commune vient de saintRemi de Reims, évêque ayant baptiséClovis, roi desFrancs.
Son nom étaitSant Ramei enauvergnat, dialecte anciennement parlé localement.
Plusieurs haches en pierre, trouvées dans les champs avoisinants Saint-Rémy, attestent que, dès la préhistoire, des hommes vivaient dans la région.
Des Celtes et des Gaulois s'installèrent par la suite, probablement au pied de la falaise de quartz dominant le bourg actuel.
Durant lapaix romaine un important domaine appartenant à un légionnaire de César, peut être nommé Martinus, fut à l'origine du hameau de Martignat. Les Romains, cependant, attirés par les richesse de l'Arvernie, organisèrent bien vite la région pour la rendre prospère. L'eau des montagnes fut captée et acheminée vers les cités de la plaine, les tronçons d'aqueduc dupuy Snidre, aujourd'hui disparus en témoignaient. Les grands sapins des bois noirs abattus étaient acheminés par des chemins aménagés suivant croupes et crêtes, jusqu'à la Dore. Un de ces chemins passait près de Voirdières, auxTrèves, à laCroix Rouge ; ce dernier lieu-dit n'est d'ailleurs pas dû à la croix qui s'y dresse aujourd'hui mais n'est que le nom déformé de l'anciencarrou oucarrefour. La villa du légionnaire Martinus était implantée là pour contrôler cet important point de passage et en assurer la sécurité.
Il est assez difficile de savoir à quelle date les premières maisons s'édifièrent sur le site de l'actuelle agglomération. Il est certain que, peu après l'installation des moines au Moutier près de Thiers[20], qui s'appelait alors Tigern, un oratoire fut créé par eux à peu près à l'emplacement actuel de l'église.
Autour de l'oratoire des maisons s'édifièrent. Deux routes, il vaudrait mieux dire encore chemins, s'y croisaient : l'une venant du nord allait vers la Doralla (notre actuelle Durolle), l'autre venait de l'est et se dirigeait vers la Dore.
Au début de l'ère féodale, un certain Boldier, venant de la région de Chignat dans la plaine de la Limagne, s'installait un peu au nord-est de la propriété de Martignat. Il fut le fondateur de la famille des Boulier du Chariol devenue par la suite De Bouillé. Probablement bénéficiaire de terres qui lui furent données par les seigneurs de Thiers au retour d'une croisade, il bâtit un donjon qui devint au cours des siècles suivants, un ouvrage important relié par des souterrains aux postes avancés de Mouchardias (le mouchard) et du Chalard (le chatelard ou petit château). Il semblerait que le nom Chariol vienne du bas-latinquadririolis et qu'il fut ajouté par les premiers Boulier à leur patronyme, car leur château était construit près de quatre ruisselets alimentant leur étang.
La famille des Boulier du Chariol fit prospérer et grandir le hameau entourant le vieil oratoire (nommé Sanctus Remigius en 1107). L'un de ces seigneurs, s'intéressant à lacoutellerie nouvellement implantée dans la région de Thiers, autorisa l'un des premiers émouleurs à installer son rouet au déversoir de l'étang. Il est de même curieux de constater que cette charte est l'un des plus anciens documents parlant de lacoutellerie thiernoise. Pierre Bouillé du Chariol fit construire l'église actuelle auXVe siècle (chœur et nef) ainsi qu'en témoignent les blasons de ce seigneur et de son épouse (Catherine de la Roue) sculptés à la clef de voûte et sur un chapiteau du chœur.
Les De Bouillé, bien que demeurant toujours à leur château du Chariol, eurent leur hôtel en ville de Thiers : l'ancien hôtel du Chariol dit château ou maison du Piroux[21]. Une partie de leurs descendants s'installèrent dans la plaine à Issoire puis Brioude (François Claude de Bouillé). Le fief, en 1565, passa, par un mariage, à la famille de La Guesle. Le château ne fut plus guère habité. Les guerres de religion amenèrent à son abandon et sa destruction quasi totale.
Mais le bourg prospérait ; si de nombreusesprairies etchènevière témoignaient d'une activité essentiellement agricole, l'artisanat local était florissant. En 1615 on y comptait 59 maîtres-couteliers. C'est cette activité artisanale qui permit à une population nombreuse de subsister malgré la pauvreté des sols et qui donna à la région une importance telle queLouis XIV de France y créa deux foires en 1650.
Un plan de cette époque, retrouvé dans les années cinquante, montre une bourgade bien organisée. On y reconnaît fort bien la place actuelle, l'église que le cimetière entourait à l'époque, le chemin de la Pierre, celui des Goyons, celui des Tirades, celui de Faydit, celui des Brugneaux, celui des Bruyères.
L'actuelle rue de la Paix était reliée à la cité Saint-Loup par un autre chemin qui fut longtemps appelé chemin des Fougères. Un petit oratoire occupait la place de l'actuelle mairie ; une chapelle dite du Soldat se dressait sur le chemin de la Croix Rouge près du calvaire.
Saint-Rémy, et probablement, tout le fief du Chariol firent partie auXVIIe siècle des terres duduc de Lauzun, donnés en preuve d'amour parMlle de Montpensier, comme en font foi ses armoiries de colonel-général des dragons qui ornent la tribune de l'église (1690).
Puis le Chariol par un autre mariage, passait à la famille de Cosnac, dont les représentants ne semblent s'y être intéressés que pour y lever des impôts.
Vint 1789. Comme dans toutes les paroisses, les Saint-Rémois se réunissent pour établir leur cahier de doléances ; deux d'entre eux partirent à Riom pour élire les députés d'Auvergne aux États généraux[22]. La Révolution n'a pas laissé, dans le pays trop de traces sanglantes. On sait toutefois que le père Janvier, le curé de l'époque, a refusé le serment ; pour échapper à la police thermidorienne il a dû se cacher dans le village de Muzard, puis regagner le Forez et fut martyrisé. Il fut remplacé par un prêtre assermenté.
Au cours de la période révolutionnaire de laConvention nationale (1792-1795), la commune porta le nom deMontoncel[23].
Bien qu'affaibli par la circonscription napoléonienne, le pays se développa au cours duXIXe siècle. La route des diligences de Lyon passait tout près : à la Tirade, à la croix des Goyons, à Bel-Air[24]. La commune très importante longeait la Durolle, allait jusqu'au Montoncel, comprenant Palladuc, le Montel, le Chambon, Chantelauze, la Roullière, la Monnerie. En 1880, on dénombra 1 700 ouvriers travaillant dans des ateliers d'importance diverse, beaucoup étant artisanaux. L'industrie était prospère. La fin du siècle vit apparaître les premières usines mues par des machines à vapeur.
La ligne de chemin de fer de Saint-Étienne traversait le sud de la commune. Une nouvelle route était tracée, l'actuelleD 2089, que Napoléon III fit améliorer à l'occasion de son voyage en Auvergne.
C'est en 1893 que le nom deSaint-Rémy fut individualisé en Saint-Rémy-sur-Durolle[23].
La construction du barrage de Sauviat en 1903 permit l'électrification rapide de la région.
Au début duXXe siècle,Palladuc (en 1908[23]) puisLa Monnerie-le-Montel (en 1932[23]) se séparèrent de Saint-Rémy pour devenir communes à leur tour.
Ayant traversé les orages de 1789, 1914, et 1939 sans trop en pâtir, le pays s'est finalement adapté à la vie et à la société moderne. Si la fabrication de la coutellerie fermante a diminué, d'autres industries ont pris la relève : mécanique, plâterie, couverts, plastique... Comme en beaucoup de lieux, l'agriculture s'est modernisée, les tracteurs ont équipé les fermes, même si, par la suite les « foires » ont vu de moins en moins d'animaux jusqu'à leur disparition. Un acteur de cette révolution silencieuse (agricole),Michel Debatisse, est l'artisan de la construction de la sortie d'autoroute Thiers-Est (inauguré en). Cette sortie a permis le désenclavement de la région et la création d'une zone accueillant des entreprises modernisant ces activités séculaires.
Aujourd'hui, à ses activités traditionnelles, la cité Saint-Rémoise peut s'enorgueillir d'y avoir ajouté la vocation touristique ; depuis des décennies la réputation de son centre de vacances et de son plan d'eau sont le moteur du tourisme local.
Les armes de Saint-Rémy-sur-Durolle seblasonnent ainsi : Tiercé en pairle, au premier d'argent à la croix ancrée de gueules, au deuxième d'or à la dague d'azur, au troisième d'azur à la dague d'or. |
| Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
|---|---|---|---|---|
| Les données manquantes sont à compléter. | ||||
| [Quand ?] | 1965 | Antoine Couperier | ||
| 1965 | 2001 | Albert Desiage | apparentéUDF | |
| 2001 | 2014 | Anne-Marie Delannoy[25] | apparentéeUMP | |
| 2014 | 2020 | Philippe Ossedat[26] | SE | |
| 2020 | en cours (au 14 septembre 2020) | Frédéric Chonier[27] | DVG | Agriculteur[28] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[30].
En 2022, la commune comptait 1 760 habitants[Note 5], en évolution de +1,5 % par rapport à 2016 (Puy-de-Dôme : +2,1 %,France horsMayotte : +2,11 %).
| 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 3 045 | 2 683 | 3 215 | 3 508 | 3 915 | 4 157 | 4 031 | 4 090 | 4 639 |
| 1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 4 794 | 5 070 | 4 996 | 5 100 | 5 572 | 5 561 | 5 569 | 5 504 | 5 433 |
| 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 5 332 | 5 552 | 4 574 | 4 088 | 4 198 | 4 290 | 2 187 | 2 069 | 2 194 |
| 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2 071 | 2 046 | 1 988 | 2 016 | 2 033 | 1 925 | 1 822 | 1 774 | 1 847 |
| 2014 | 2019 | 2022 | - | - | - | - | - | - |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 1 766 | 1 754 | 1 760 | - | - | - | - | - | - |

La commune a connu une chute brutale de sa population car le village La Monnerie-le-Montel s'est séparé de cette petite ville.
Marchés hebdomadaires[32] :
Festivités[32] :
Un pôle touristique s'est développé autour du plan d'eau de 14 hectares avec les installations nécessaires pour assurer l’accueil, le bien-être, la détente et le repos à tous ceux qui souhaitent passer un séjour agréable enAuvergne-Rhône-Alpes.
Sur la place Principale, uneéglisegothique duXVe siècle ornée des écus des rois de France et des De Bouille Du Chariol,seigneurs de Saint-Rémy-sur-Durolle.
Elle fut rénovée en 1997 tout en préservant et mettant en valeur les six fresques deLouis Dussour réalisées en 1947, qui ornent les deux côtés de lanef centrale. Mais aussi la peinture murale de « Saint Loup guérissant les malades », par A. Roddier-Mondière et A. Fonteix (1947).
Des tableaux sont également visibles dans cette église notamment dans lenarthex :Le Baptême de Clovis d'Émile Bin,Remi de Reims etClovis Ier, hauteur 250 cm et largeur 170 cm, peint entre 1852 et 1857, offert par Napoléon III à la ville, répertorié sur laBase Arcade par le ministère de la culture[33].
Sur le bas-côté droit, l'autel est surmonté d'une imposante représentation de laVierge Marie avec deux angelots (à noter l'encadrement en bois), dans tout le reste de l'église un ensemble de tableaux composent lechemin de croix.
L'extérieur de l'église se caractérise par son austérité et par son clocher carré et fortifié. La légende veut qu'à laRévolution, les seigneurs de Saint-Rémy furent contraints de traverser l'église à cheval, se faisant « embrocher » par des paysans installés dans les travées et armés de lances.
Sur letympan trois statues de bois, dont lapolychromie a disparu, victime de mutilation et d'érosion, représentent saint Rémy, saint Julien et une autre sainte (non identifiée par la conservatrice des antiquités et des objets d'art du ministère de la Culture). La plus grande de ces œuvres mesure 80 cm et la plus petite 75 cm ; elles datent duXVIIe siècle et ont été classés aux titres objets sur la liste des monuments Historiques de laBase Palissy du ministère de la Culture le[34].
La façade donnant sur le parvis est percée d'un portail enarc brisé décoré de crochets et accosté depinacle qu'untrumeau divise en deux portes aux linteaux plats surmontés du tympan.
Ledais central, couvrant saint Rémy, ainsi que la petite porte à gauche avec colonnettes etquadrilobes sont des réalisations à la ciselure fine enpierre de Volvic (datant de la création du bas-côté gauche terminé en 1878). Sur la façade sud, en réemploi, s'ouvre une belle porte ogivale, dont l'accolade est surmontée d'une énigmatique et minuscule tête humaine(porte d'origine duXVe siècle remontée lors de la création du bas-côté droit en 1830). Les cloches actuelles datent de 1766 et 1806. Les vitraux sont d'Antoine Champrobert et de Mailhot (1878), de la veuve Mailhot (1897) et de Taureilles (1898), peintres verriers clermontois.
Sur la place centrale dubourg (place du commerce), coule une fontaine enpierre de Volvic datant de 1698 ; elle fut rénovée en 2007. Au cours de cette rénovation unemeule à grains datant du Moyen Âge fut découverte sous la fontaine, cette meule en pierre, dernier vestige de l'agriculture moyenâgeuse saint-rémoise, est à présent exposée près de l'hôtel de ville.
À noter, la sculpture de laVictoire ornant le monument aux morts, sur la gauche du parvis de l'église. Cette œuvre fut réalisée par Paul Graf (1872-1947) auteur notamment de la statue deDamrémont (aile de Rohan dumusée du Louvre, rue de Rivoli[35] et de celle du général Lamoricière exposé aumusée du Quai-Branly[36].
Sur les hauteurs du bourg, le Calvaire (ensemble de trois croix représentant laCrucifixion deJésus-Christ entouré dubon larron et dumauvais larron ) surplombe l'imposante falaise de quartz. Unetable d'orientation y décrit lepanorama depuis 1962, cette vue d'Auvergne s'étend surles monts du Forez, les Margerides, leplomb du Cantal et lesMonts Dôme.
Dans lesouterrain-refuge de la Côte il a été découvert un pic à double bec, le seulà ce jour[Quand ?] découvert en souterrain, qui a permis de creuser les galeries. Le souterrain est de de type annulaire[37].
La commune de Saint-Rémy-sur-Durolle est adhérente duparc naturel régional Livradois-Forez[38].
Saint-Rémy-sur-Durolle est au cœur d'un roman de l'écrivain auvergnatJean AngladeLe Voleur de coloquintes (Pocket, 2000).
La ville de Saint-Rémy-sur-Durolle est labellisée 1 fleur auConcours des villes et villages fleuris (Liste des villes et villages fleuris de France)[39].
La commune de Saint Rémy-sur-Durolle est la capitale mondiale du tire-bouchon, en effet, la majorité de la production mondiale de mèches de tire-bouchon fut Saint-rémoise. La région coutelière deThiers comptait de nombreux sous-traitants (lames, manches,...) et ce sont plusieurs familles Saint-rémoises qui en firent leur spécialité. Près de l'hôtel de ville, un tire bouchon géant rappelle aux passants cette particularité[2].
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