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Saint-Quentin

49° 50′ 55″ nord, 3° 17′ 11″ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirSaint-Quentin (homonymie).

Saint-Quentin
De haut en bas, de gauche à droite : le canal, le pont et la gare; vue latérale de la basilique; la place San-Lorenzo; le vieux puits; statue hommage à Quentin-de-la-Tour; perspective de l'Hôtel-de-Ville depuis la rue Saint-André; l'Hôtel-de-Ville; coucher de soleil sur les Champs-Élysées; la place de l'Hôtel-de-Ville.
Blason de Saint-Quentin
Blason
Image illustrative de l’article Saint-Quentin
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionHauts-de-France
DépartementAisne
(sous-préfecture)
ArrondissementSaint-Quentin
(chef-lieu)
IntercommunalitéCA du Saint-Quentinois
(siège)
Maire
Mandat
Frédérique Macarez (LR)
2020-2026
Code postal02100
Code commune02691
Démographie
GentiléSaint-Quentinois
Population
municipale
52 995 hab.(2022en évolution de −2,66 % par rapport à 2016)
Densité2 349 hab./km2
Population
agglomération
62 145 hab.(2022)
Géographie
Coordonnées49° 50′ 55″ nord, 3° 17′ 11″ est
AltitudeMin. 68 m
Max. 125 
m
Superficie22,56 km2
TypeCentre urbain intermédiaire
Unité urbaineSaint-Quentin
(ville-centre)
Aire d'attractionSaint-Quentin
(commune-centre)
Élections
DépartementalesCantons deSaint-Quentin-1, deSaint-Quentin-2 et deSaint-Quentin-3
(bureau centralisateur)
Législatives2e circonscription de l'Aisne
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
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Saint-Quentin
Géolocalisation sur la carte :France
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Saint-Quentin
Géolocalisation sur la carte :Aisne
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Saint-Quentin
Géolocalisation sur la carte :Hauts-de-France
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Saint-Quentin
Liens
Site webhttps://www.saint-quentin.fr/
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Saint-Quentin (/sɛ̃.kɑ̃.tɛ̃/) est unecommune française située dans ledépartement de l'Aisne, enrégionHauts-de-France. Comptant la plus importante population du département, dont elle est unesous-préfecture, Saint-Quentin est la neuvième commune la plus peuplée de la région. Cette villepicarde est située sur laSomme.

Historiquement et traditionnellement, Saint-Quentin était le siège ducomté de Vermandois à partir duXe siècle, après la cité de Vermand.

Ses habitants sont appelés lesSaint-Quentinois et lesSaint-Quentinoises.

Géographie

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Situation

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Saint-Quentin, ville centre duVermandois, une partie de la Haute-Picardie[1], est unesous-préfecture située dans le nord de la France.

Àvol d'oiseau, elle se situe à 39,6 km deLaon, préfecture du département[Note 1] et à 88,3 km deLille, préfecture de région[Note 2]. Par rapport àParis, la commune se trouve à 129,8 km[Note 3].

Communes limitrophes

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Saint-Quentin est limitrophe de dix autres communes :Dallon,Fayet,Francilly-Selency,Gauchy,Grugies,Harly,Morcourt,Neuville-Saint-Amand,Omissy etRouvroy. La commune anime unbassin de vie de68 communes et uneaire urbaine incluant99 communes, dont unesamarienne[2].

Carte
Les limites communales de Saint-Quentin et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes deSaint-Quentin
FayetOmissyMorcourt (sur quelques dizaines de mètres)
Rouvroy
Francilly-SelencySaint-QuentinHarly
DallonGauchy
Grugies
Neuville-Saint-Amand

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 22,56 km2 ; son altitude varie de68 à 125 mètres[3].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Saint-Quentin[Note 4].

La commune est située dans lebassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la Somme la rivière, le canal de Saint-Quentin vers la Somme canalisée, le fossé des Allemagnes, le fossé Saint-Claude, Muid Proyard, le Coulant Garant[4], le fossé de Drainage de laZUP de St-Quentin[5], le Rocourt[6], les marais[7] et divers autres petits cours d'eau[Carte 1].

LaSomme est unfleuve du Nord de laFrance, enrégionHauts-de-France, qui traverse les deuxdépartements de l'Aisne et de laSomme. Il prend sa source dans la commune deFonsomme et se jette dans laManche par labaie de Somme entreLe Crotoy etSaint-Valery-sur-Somme[8].

Lecanal de Saint-Quentin, long de 92,5 km, assure la jonction entre l'Oise, laSomme et l'Escaut et met en relation leBassin parisien, le Nord de la France et laBelgique[9]. Il possède, sur le tronçon Lesdins - Vendhuile, deux souterrains importants (dont celui deRiqueval) construits sous lePremier Empire.

Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : l'étang d'Isle, d'une superficie totale de14,8 ha (14,7 ha sur la commune) et Port Gayant (14,4 ha)[Carte 1],[10].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Haute Somme ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 798 km2 de superficie, délimité par lebassin versant de la Haute Somme est constitué d'un réseau hydrographique complexe de cours d'eau, de marais, d'étangs et de canaux. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA)[11].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par lesagences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat des Hauts-de-France etClimat de l'Aisne.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[12]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[13]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre leclimat océanique et leclimat océanique altéré[14] et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[15]. Elle est en outre dans lazone H1a au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[16],[17].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,3 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de°C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 706 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deFontaine-lès-Clercs à 6 km àvol d'oiseau[18], est de10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 683,4 mm[19],[20]. La température maximale relevée sur cette station est de40,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de−20 °C, atteinte le[Note 5].

Pour afficher une liste d’indicateurs climatiques caractérisant la commune aux horizons 2030, 2050 et 2100 et pouvoir ainsi s'adapter aux changements climatiques, entrer son nom dans Climadiag-commune[21], un site de Météo-France élaboré à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020.

Urbanisme

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Typologie

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Au, Saint-Quentin est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[22].Elle appartient à l'unité urbaine deSaint-Quentin, une agglomération intra-départementale dont elle estville-centre[23],[2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Quentin, dont elle est la commune-centre[Note 6],[2]. Cette aire, qui regroupe 120 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[24],[25].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (66,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (55,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (48,7 %),terres arables (23 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (15 %), forêts (5,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,4 %), zones agricoles hétérogènes (2 %), zones humides intérieures (1,6 %), eaux continentales[Note 7] (1,3 %)[26].

L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Projet d'aménagement

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Le quartier du Faubourg d'Isle fait partie duprogramme national de requalification des quartiers anciens dégradés (PNRQAD)[27].

Habitat et logement

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En 2018, le nombre total delogements dans la commune était de 30 243, alors qu'il était de 29 521 en 2013 et de 28 826 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 85,9 % étaient desrésidences principales, 1,2 % des résidences secondaires et 12,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 50 % d'entre eux desmaisons individuelles et pour 49,1 % desappartements[I 2].

La ville dispose d'un parc delogements sociaux qui lui permet de respecter les dispositions de l'article 55 de laloi SRU[28]. Ce parc est passé de 6 315 logements en 2008, soit 24,6 % du parc des résidences principales de la commune, à 6 722 en 2018 (25,9 %)[I 3]. Ils sont notamment bien présents au sein desquartiers prioritaires Europe, Vermandois et Neuville notamment[29].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Quentin en 2018 en comparaison avec celle de l'Aisne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (1,2 %) inférieure à celle du département (3,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 40,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (43,9 % en 2013), contre 61,6 % pour l'Aisne et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Saint-Quentin en 2018.
TypologieSaint-Quentin[I 1]Aisne[I 4]France entière[I 5]
Résidences principales (en %)85,986,782,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)1,23,59,7
Logements vacants (en %)12,99,88,2

Voies de communication et transports

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Voies de communication

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Saint-Quentin se trouve à 85 km à l'est d'Amiens, 105 km au sud deLille, 158 km au nord-est deParis et 288 km à l'ouest deMetz. La ville dispose d'une position géographique particulière (seuil duVermandois) : à la croisée des chemins entreParis,Amiens,Reims,Lille etBruxelles, avec les anciennesRN 29 etRN 44 (actuelles RD 1029 et 1044). Cette position est confortée par la présence de deuxautoroutes, l'A26 (dite « autoroute des Anglais ») allant versArras,Lille etCalais d'une part et versReims et Lyon d'autre part, et l'A29 qui relie Saint-Quentin àAmiens et auHavre.

  • Saint-Quentin
    Saint-Quentin et les communes environnantes. L'autoroute A26 (en rouge) passe à l'ouest de la ville.
  • Panorama de la ville depuis les hauteurs de la déviation, route de Mesnil-Saint-Laurent.
    Panorama de la ville depuis les hauteurs de la déviation, route deMesnil-Saint-Laurent.

Transports

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Ferroviaire
Rame régionale en gare de Saint-Quentin.

La ville est desservie par lagare de Saint-Quentin, sur laligne ferroviaire de Creil à Jeumont (liaison historique Paris – Bruxelles), avec 18 dessertes quotidiennes assurant la liaisongare de Saint-Quentin –gare de Paris-Nord (et retour) enh 15 minimum Elle est également reliée à sa capitale régionale Lille avec une ligne TER directe et une liaison en environ 1h30/45.

Saint-Quentin est également reliée par chemin de fer à Amiens, par le raccordement deJussy (évitant le rebroussement par lagare de Tergnier, pour aller de laligne d'Amiens à Laon à laligne de Creil à Jeumont et vice-versa) qui permet des liaisons voyageurs en moins d'une heure.

Lagare TGV Haute-Picardie, surnommée « gare des betteraves » et située àAblaincourt-Pressoir (Somme), est desservie par des cars depuis Saint-Quentin et donne accès au réseau national deTGV.

Articles détaillés :Gare de Saint-Quentin etGare TGV Haute-Picardie.
Autocars interurbains

Plus d'une vingtaine de lignes départementales relient Saint-Quentin aux cantons voisins qui ne sont pas desservis par le train. Ces lignes sont gérées par la région des Hauts de France, qui en est l'autorité organisatrice, par laRégie des transports de l'Aisne(RTA) et CSQT-Les Lignes Axonaises.

Réseau urbain

Lacommunauté d'agglomération du Saint-Quentinois est l'autorité organisatrice du réseau de transports urbains nomméBus Pastel, dont 6 lignes de bus desservent le centre-ville et les quartiers périphériques. Le réseau dessert également les communes deRouvroy,Harly etGauchy,Neuville-Saint-Amand. Pastel assure également le service Déclic Pro à destination des salariés aux horaires décalés et le service Déclic Agglo detransport à la demande à destination des habitants des 39 communes composant l'Agglo[30].

Toponymie

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Carte de la Picardie de 1620
Saint-Quintin.

Lors de sa fondation auIer siècle, le nom de la ville estAugusta Viromanduorum. Elle est nommée en l'honneur de l'empereur Auguste avec adjonction du nomViromanduorum rappelant également lesViromanduens, peuple gaulois belge dont la capitale est alors Vermand dont on ignore le nom celte. Cependant vers la fin duIIIe siècle ou au début duIVe siècle, la ville semble désertée.

C'est à la suite du martyre de l'apôtre d'AmiensQuintinus, torturé et décapité dans le site urbain, que la ville va prendre son nom. Ceci est attesté en 842 :ad Sanctum Quintinum[31]. Le déterminantenVermandois n'a été utilisé que duXIVe siècle auXVIe siècle :Sanctus Quintinus in Viromandia en 1306, puisSaint-Quentin en Vermendois en 1420[31].

Durant laRévolution, la commune porte les noms deLinon-sur-Somme en l'an II (en référence à la toile de lin fabriquée sur place), puis deSomme-Libre et d'Égalité-sur-Somme[32].

Histoire

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Articles connexes :Histoire de Saint-Quentin etHistoire de la Picardie.

Antiquité

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La ville a été fondée par les Romains, vers le début de notre ère, pour remplacer administrativementVermand contre la capitale desViromandui, peuple celte belge qui occupait la région. Elle reçut le nom d'Augusta Viromanduorum, l'AugustedesViromandui, en l'honneur de l'empereur Auguste. Le site correspond à ungué qui permettait de franchir laSomme. Elle est ravagée auIIIe siècle et il est possible queVermand soit redevenue la capitale locale (cf. son nom qui provient deVeromandis).

Moyen Âge

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Durant le haut Moyen Âge, un important monastère se développe grâce au pèlerinage sur la tombe deQuentin. L'abbaye apparaît dans un texte célèbre : une lettre de l'empereur Charlemagne qui convoque l'abbé Fulrad de Saint-Quentin et ses vassaux à l'Ost en 806[33]. À partir duIXe siècle, Saint-Quentin est intégrée au comté de Vermandois. Dès leXe siècle, lescomtes de Vermandois (issus de la famille carolingienne, puis capétienne) sont très puissants. La ville se développe rapidement : les bourgeois s'organisent et obtiennent d'Herbert IV de Vermandois, avant1080[34], unecharte communale qui leur garantit une large autonomie.

Au début duXIIIe siècle, Saint-Quentin entre dans ledomaine royal. À cette époque, c'est une ville florissante, en raison de son activité textile (ville drapante). C'est aussi une place commerciale favorisée par sa position à la frontière du royaume de France, entre lesfoires de Champagne et les villes de Flandre (commerce du vin, notamment) : il s'y tient une importante foire annuelle. Elle bénéficie aussi de sa situation au cœur d'une riche région agricole (commerce des grains et de laguède). À partir duXIVe siècle, Saint-Quentin souffre de cette position stratégique : elle subit les guerres franco-anglaises (guerre de Cent Ans). AuXVe siècle, elle est disputée au roi de France par les ducs de Bourgogne : c'est l'une des « villes de la Somme ». Ravagée par la peste à plusieurs reprises, elle voit sa population diminuer tandis que son économie est mise en difficulté : sa foire perd de l'importance, la production agricole est amoindrie, etc. Son industrie textile en déclin se tourne vers la production de toiles de lin. Parallèlement, elle doit faire face à d'importantes dépenses pour entretenir ses fortifications et fournir des contingents armés. En 1477, à la suite de la mort deCharles le Téméraire, Saint-Quentin retourne à la couronne[35]. Sans bataille, la « bonne ville » de Saint-Quentin devient désormais l'une des plus fidèles à Louis XI, du royaume de France[36]. Donc, le roi y arrive le 18 juin 1477.

Époque moderne

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Renaissance, la bataille de Saint-Quentin (1557)

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Vue de la ville de Saint-Quentin en 1557.

En1557, un siège héroïque face aux Espagnols se termine par une terrible défaite des forces françaises et le pillage de la ville. Restituée à la France en 1559, elle connaît une activité de fortification intense. Au milieu duXVIIe siècle, la ville échappe aux sièges, mais subit les affres des guerres qui ravagent la Picardie, accompagnées de la peste (celle de 1636 emporta trois mille habitants, sur peut-être dix mille) et de la famine.

Article détaillé :Bataille de Saint-Quentin (1557).

XVIIe et XVIIIe siècles

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Dans la seconde moitié duXVIIe siècle, les conquêtes de Louis XIV l'éloignent de la frontière. À la fin duXVIe siècle, sa production textile se spécialise dans les toiles fines delin (linon etbatiste). Elle retrouve sa prospérité, notamment auXVIIIe siècle, où ses toiles sont exportées dans toute l'Europe et aux Amériques.

Vue de la ville de Saint-Quentin auXVIIe siècle parMichel Dorigny avec, au premier plan, la Somme.

Carte de Cassini

Carte de Cassini du secteur de Saint-Quentin
(vers 1750).
Limite actuelle de la ville qui s'est étendue essentiellement sur la rive droite de la Somme.

Lacarte de Cassini montre qu'auXVIIIe siècle, Saint-Quentin est une ville fortifiée implantée sur la rive droite de la Somme.
Au nord, sur les hauteurs de l'actuelleZone Cora, sont représentés de nombreux
moulins à vent en bois ou en pierre qui sont chargés de fabriquer la farine nécessaire à l'approvisionnement en pain des 10 000 habitants de la ville à l'époque. Deux moulins à eau symbolisés par une roue dentée sont représentés au sud sur le cours de la Somme.
Sur la même rive sont figurés des hameaux ou des fermes qui sont aujourd'hui intégrés dans l'agglomération qui s'est essentiellement étendue au nord-ouest :

  • Remicourt, hameau dont le nom apparaît pour la première fois en l'an 982 sous l'appellation latine deVilla Rumulficurtis,Remicourt en 1168 dans uncartulaire de l'abbaye d'Homblières[37] ;
  • Saint-Claude était une maison isolée située au bord de la Somme dont le nom est évoqué de nos jours par la Policliniqueéponyme[38] ;
  • Raucourt (aujourd'hui Rocourt en haut de la Rue de Paris) était un hameau avec un moulin à eau qui appartenait à l'abbaye de Saint-Prix. Son nomRufficurtis est cité en 1045; puisRodulficurtis, Rouecourt, Raulcourt, Roecourt[39] ;
  • Cepy était une ferme située à l'endroit actuel du quartier du même nom près du Centre Hospitalier. Elle fut nomméeCepeium en 1045, puisTerritorium de Cepi, Cypi auXIIe siècle dans uncartulaire de l'abbaye de Fervaques puisChypiacum, CCypiacus, In valle de Chipiaco, Chypi, Sipy[40] ;
  • Oestre (aujourd'hui Oestres) était à l'époque un hameau avec un moulin à eau qui est cité 986 sous l'appellation de Hoestrum, puisOütrum, Oistre, Ouestre en 1728[41]. Cette partie de la ville a une multitude de prononciations différentes de nos jours ;
  • Saint-Éloi était le seul hameau situé sur la rive gauche de la Somme.

La mention17 postes indique que la ville était le17erelais de poste depuis Paris. Ces relais distants d'une vingtaine de kilomètres l'un de l'autre permettaient aux voitures hippomobiles de changer de chevaux. En venant de Paris, le relais précédent était à Roupy, vers Cambrai, il était à Bellenglise, et vers Guise, à Origny-Sainte-Benoîte.

Époque contemporaine

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Premier Empire

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La rue d'Isle et la place du Huit-Octobre avant la Première Guerre mondiale.

Sous l'Empire, les difficultés d'exportation engendrent une récession économique. À la demande de la municipalité,Napoléon autorise l'arasement des fortifications, pour permettre à la ville de se développer hors de ses anciennes limites. En1814-1815, Saint-Quentin est occupée par les Russes, sans dommage.

Industrialisation auXIXe siècle

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AuXIXe siècle, elle connaît un grand développement en devenant une ville industrielle prospère, grâce à des entrepreneurs sans cesse à l'affût des nouveautés techniques. Les productions sont diversifiées, mais la construction mécanique et surtout le textile l'emportent : les « articles de Saint-Quentin » sont alors bien connus.

Dans les années 1880, les ouvriers du tissage sont engrève pendant 72 jours, témoignant de la combativité dumouvement ouvrier pendant la crise économique de ces années-là[42].

Plan de la ville de Saint-Quentin en 1860

Guerre de 1870

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Lors de laguerre franco-allemande de 1870, la ville de Saint-Quentin fut le théâtre d'un fait d'armes qui tourna à l'avantage de la France. Le, vers10 h du matin, un détachement militaire prussien commandé par le colonel Kahlden tenta de s'emparer de la ville qui était défendue par la garde nationale, les sapeurs pompiers et des civils armés par le préfet de la Défense nationale. Gabriel Dufayel qui avait été nommé à la tête de la garde nationale quelque temps auparavant avait organisé la défense de la ville avec des barricades et des tranchées. La résistance des Saint-Quentinois galvanisés par le préfet Anatole de La Forge fit reculer l'ennemi. Ne pouvant prendre la ville, les Prussiens se retirèrent emmenant avec eux 14 otages[43].

Cette action héroïque eut un retentissement national : un monument commémorant cet événement fut érigé sur la grand-place et Saint-Quentin fut décorée de la Légion d'honneur, le[Note 8].

Le eut lieu la bataille de Saint-Quentin, aux environs de la ville. Elle se termina par une victoire prussienne qui mit fin aux espoirs français de briser lesiège de Paris.

Article détaillé :Bataille de Saint-Quentin (1871).

Belle Époque

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Pendant larépression de janvier et février 1894, la police y effectue des perquisitions visant lesanarchistes qui y résident, sans réel succès[44],[45],[46].

Le début duXXe siècle fut une période faste pour Saint-Quentin. En1899, a lieu la mise en service des deux premières lignes detramway avec automotrices à tractionà air comprimé, système Popp-Conti, puis systèmeMékarski jusqu'en1908. Des automotrices à traction électrique leur succèdent jusqu'au 26 mai1956, date de la suppression des derniers tramways[47], remplacés par des autobus.

  • Occupation prussienne en 1871.
    Occupation prussienne en 1871.
  • Tramway à air comprimé Mékarski devant la gare en 1906.
    Tramway à air compriméMékarski devant la gare en 1906.
  • La Grand-Place en 1900.
    La Grand-Place en 1900.

Grande Guerre

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Article détaillé :Bataille de la Somme.

LaPremière Guerre mondiale lui porte un coup terrible. Le 28 août 1914, malgré la défense héroïque de la ville par lesPépères du10e régiment d'infanterie territoriale, originaires de la ville, la ville est envahie puis occupée à partir du début de septembre 1914. Elle subit une dure occupation. À partir de 1916, elle se trouve au cœur de la zone de combat, car les Allemands l'ont intégrée dans laligne Hindenburg.

Après l'évacuation de la population en mars 1917, la ville est pillée et tout l'équipement industriel emporté ou détruit.

Le, le15e corps d'armée français libère Saint-Quentin.

Les combats finissent de la ruiner : 70 % des immeubles (dont la basilique) sont endommagés.François Flameng, peintre officiel des armées, a immortalisé le martyre de la ville dans des croquis et dessins qui parurent dans la revueL'Illustration. Ce n'est qu'en 1919 que les premiers Saint-Quentinois franchiront à nouveau les portes de la ville.

Entre-deux-guerres

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La période d'entre-deux-guerres fut marquée à Saint-Quentin, par la reconstruction qui donna au centre-ville la physionomie qu'on lui connaît aujourd'hui, plus de 3 000 immeubles de styleArt déco furent construits.

Seconde Guerre mondiale

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Durant laSeconde Guerre mondiale, la ville est occupée par les Allemands. La petite communauté juive implantée à Saint-Quentin depuis plusieurs siècles souffre fortement de l'Occupation, ainsi pas moins de treize familles juives de la ville sont arrêtées et déportées vers les camps de la mort.

Le 2 mars 1944 en début de soirée, deux vagues d'une vingtaine de bombardiers américains survolent la ville et lâchent leurs bombes depuis une altitude de 2 000 à 3 000 mètres, causant 91 victimes civiles et environ 150 blessés.

Le 2 septembre 1944, les FFI déclenchent l'insurrection et les Américains libèrent définitivement la ville le 3 (armée dePatton). Malgré le soutien national, la reconstruction à la suite des deux guerres mondiales est longue, et la ville peine à retrouver le dynamisme antérieur à 1914.

Article connexe :Reconstruction en France après la Seconde Guerre mondiale.

Les Trente Glorieuses

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Les chiffres de la population sont explicites : le niveau des 55 000 habitants atteint en 1911 n'est retrouvé qu'au milieu des années 1950, dans le contexte favorable desTrente Glorieuses. Le développement de la ville a repris, fondé sur la tradition industrielle textile et mécanique. Cette prospérité se poursuit jusqu'au milieu des années 1970, période où l'industrie textile française commence à souffrir de la concurrence des pays en voie de développement, notamment la Tunisie et la Turquie.

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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La commune est lechef-lieu de l'arrondissement de Saint-Quentin du département de l'Aisne. Pour l'élection des députés, elle fait partie de ladeuxième circonscription de l'Aisne.

La commune était depuis 1790 lechef-lieu ducanton de Saint-Quentin. Celui-ci a été scindé par décret du, et son territoire est scindée en trois cantons, celui deSaint-Quentin-Nord, celui deSaint-Quentin-Centre, et celui deSaint-Quentin-Sud[32]. Cette répartition est modifiée dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France.

La ville est depuis lors lebureau centralisateur de trois cantons :

Intercommunalité

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Lacommunauté d'agglomération du Saint-Quentinois dans le département de l'Aisne.

La commune faisait partie de lacommunauté d'agglomération de Saint-Quentin, créée fin 1999, et qui succédait audistrict de Saint-Quentin, créé le 9 février 1960, rassemblant à l'origine onze communes afin notamment de créer et développer des zones industrielles[48].

Dans le cadre des dispositions de laloi portant nouvelle organisation territoriale de la République (loi NOTRe) du 7 août 2015, prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (sous réserve de certaines dérogations bénéficiant aux territoires de très faible densité), le préfet de l'Aisne a adopté un nouveauschéma départemental de coopération intercommunale par arrêté du 30 mars 2016[49] qui prévoit notamment la fusion de la communauté de communes du canton de Saint-Simon et de lacommunauté d'agglomération de Saint-Quentin, aboutissant au regroupement de 39 communes comptant 83 287 habitants[50].

Cette fusion est intervenue le, et la commune est désormais le siège de lacommunauté d'agglomération du Saint-Quentinois[51].

Tendances politiques et résultats

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Lors du premier tour desélections municipales de 2014 dans l'Aisne, la liste UMP menée par le maire sortantXavier Bertrand obtient lamajorité absolue des suffrages exprimés, avec 9 913 voix (52,60 %, 36 conseillers municipaux élus dont 17 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par[52] :

- Yannick Lejeune (FN, 3 789 voix, 20,10 %, 4 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
- Michel Garand (PS, 3223 voix, 17,10 %, 4 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
- Olivier Tournay (PCF, 1 455 voix, 7,72 %, 1 conseiller municipal et communautaire élu) ;
- Anne Zanditenas (LO, 464 voix, 2,46 %, pas d'élus).

Lors de ce scrutin, 42,82 % des électeurs se sont abstenus.

Article connexe :Élections municipales de 2014 dans l'Aisne.

Au premier tour desélections municipales de 2020 dans l'Aisne, la liste LR menée par la maire sortanteFrédérique Macarez[53] — qui a succédé à Xavier Bertrand en 2016 après sa démission — obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 6 834 voix (65,66 %, 38 conseillers municipaux élus dont 31 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par[54] :
- Sylvie Saillard-Meunier[55] (RN, 1 567 voix, 15,05 %, 3 conseillers municipaux et communautaires élus) ;
- Julien Calon[56] (PS-LFI-EELV-GE-G.s-MRC-PA, 937 voix, 9,00 %, 2 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Olivier Tournay[57] (PCF, 925 voix, 8,88 %, 2 conseillers municipaux dont 1 communautaire) ;
- Anne Zanditenas (LO, 144 voix, 1,38 %, pas d'élus).
Lors de ce scrutin, marqué par lapandémie de Covid-19 en France, 68,63 % cdes électeurs se sont abstenus.

Article connexe :Élections municipales de 2020 dans l'Aisne.

Récapitulatif de résultats électoraux récents

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Scrutin1er tour2d tour
1er%2e%3e%4e%1er%2e%3e%
Municipales 2014UMP52,60FN20,10PS17,10PCF7,72Pas de2d tour
Européennes 2014FN33,19UMP28,32PS11,31UDI8,25Tour unique
Régionales 2015UMP43,05FN34,22PS12,88PCF3,17UMP65,20FN34,80Pas de3e
Présidentielle 2017FN28,73EM21,31LFI19,25LR17,70LREM57,08FN42,92Pas de3e
Législatives 2017LR36,65RN22,51MODEM12,13LFI10,12LR67,56RN32,44Pas de3e
Européennes 2019RN33,93LREM18,66LR8,49EELV8,46Tour unique
Municipales 2020LR65,66RN15,05PS9,00PCF8,88Pas de2d tour
Régionales 2021LR59,24RN18,04EELV12,43LREM5,38LR65,68RN19,48EELV14,84
Présidentielle 2022RN31,66LREM25,34LFI19,88REC7,02RN50,53LREM49,47Pas de3e
Législatives 2022LR34,37RN24,23LFI20,20LREM13,97LR62,16RN37,84Pas de3e
Européennes 2024RN43,61LREM12,86PS9,22LFI8,49Tour unique
Législatives 2024RN41,57LR35,80LFI18,85PCF1,48LR55,84RN44,16Pas de3e

Liste des maires

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Article détaillé :Liste des maires de Saint-Quentin.
Liste des maires successifs depuis laLibération de la France
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
19 juin 194428 août 1944Pierre Michel  
3 septembre 1944[58]1947Émile PierretPCFChef d'équipe aux Postes et Télécommunications
Conseiller général de Saint-Quentin(1945 → 1955)
194722 novembre 1949Marcel BugainSFIODirecteur d'école
Décède en cours de mandat
20 décembre 19492 février 1950Henri JacquemardRPFDécède en cours de mandat
19501953Émile PierretPCFChef d'équipe aux Postes et Télécommunications
Conseiller général(1945 → 1955)
19531959Henri ArnouldSFIOInspecteur à la Sécurité sociale
22 mars 195927 septembre 1960François CollerySFIOAgriculteur
Décède en cours de mandat
19601965Pierre LarocheSFIO[59]Décède en cours de mandat
mars 19651966Pierre DupuyUNRDécède en cours de mandat
mars 1966[60]1977Jacques BraconnierUDR
puisRPR
Marchand de meubles
Sénateur de l'Aisne(1971 → 1998)
Conseiller général de Saint-Quentin(1967 → 1973)
Conseiller général de Saint-Quentin-Nord(1973 → 1998)
mars 1977[61]1983Daniel Le MeurPCFOuvrier métallurgiste
Député de l'Aisne(1973 → 1993)
mars 19831989Jacques BraconnierRPRSénateur de l'Aisne(1971 → 1998)
Conseiller général de Saint-Quentin-Nord(1973 → 1998)
mars 19891995Daniel Le MeurPCFOuvrier métallurgiste
Député de l'Aisne(1973 → 1993)
18 juin 1995[62]27 septembre 2010[63]Pierre AndréRPR
puisUMP
Sénateur de l'Aisne(1998 → 2014)
Président du district de Saint-Quentin[Quand ?]
Président de laCA de Saint-Quentin(1999 → 2014)
Vice-président du Conseil régional de Picardie(1992 → 1998)
Démissionnaire
4 octobre 2010[64],[65]14 janvier 2016[66]Xavier BertrandUMP
puisLR
Député de l'Aisne (2002 → 2016)
Ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé(2010 → 2012)
Président de laCA de Saint-Quentin(2014-2016)
Conseiller régional des Hauts-de-France(2015 → )
Président duconseil régional des Hauts-de-France(2015 → )
Démissionnaire après son élection comme président duconseil régional
14 janvier 2016[67],[68]en cours
(au 7 juillet 2023)
Frédérique Macarez[69]LRPrésidente de laCA du Saint-Quentinois(2020→ )
Conseillère régionale des Hauts-de-France(2021 → )
Réélue pour le mandat 2020-2026[70]

Distinctions et labels

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En 2016, la commune et sa communauté d'agglomération reçoivent le labelFrench Tech pour les objets connectés[71],[72].

La ville de Saint-Quentin détient le label Ville active et sportive depuis 2019[73]

La ville de Saint-Quentin détient le niveau de labellisation villes et villages fleuries « Ville 3 fleurs » depuis 1997[74]

La ville de Saint-Quentin détient le Label Villes et Pays de l'art et de l'histoire depuis 2006[75]

La ville de Saint-Quentin a été sélectionnée pour l'obtention du label Cité de l'emploi en 2021[76]

Jumelages

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La municipalité de Saint-Quentin a conclu quatrejumelages[77] avec :

Des traités d'amitiés se sont également créés avec la ville canadienneSaint-Quentin duNouveau-Brunswick[78] (1998),Greiz enAllemagne (2009) mais aussiDej enRoumanie.

Pour les dix ans de jumelage Saint-Quentin et Kaiserslautern en octobre 1977

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[79],[Note 9].

En 2022, la commune comptait 52 995 habitants[Note 10], en évolution de −2,66 % par rapport à 2016 (Aisne : −1,97 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
10 80010 47710 53512 35117 68620 57021 40023 85224 953
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
26 88730 79032 69034 81138 92445 83847 35347 55148 868
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
50 27852 76855 57137 34549 68349 44849 02848 55653 866
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
61 07164 19667 24363 56760 64459 06656 79256 27854 443
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
52 95852 995-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puisInsee à partir de 2006[80].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 37,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (34,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 28,1 % la même année, alors qu'il est de 27,8 % au niveau départemental.

En 2021, la commune comptait 24 678 hommes pour 28 280 femmes, soit un taux de 53,40 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,17 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2021 en pourcentage[I 6]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,1 
7,3 
75-89 ans
11,3 
16,3 
60-74 ans
17,8 
17,6 
45-59 ans
17,8 
17,7 
30-44 ans
15,9 
21,6 
15-29 ans
18,4 
18,7 
0-14 ans
16,6 
Pyramide des âges du département de l'Aisne en 2021 en pourcentage[I 7]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
1,9 
6,7 
75-89 ans
9,5 
18,1 
60-74 ans
18,8 
20,2 
45-59 ans
19,6 
18,1 
30-44 ans
17,5 
17,1 
15-29 ans
15,2 
19,2 
0-14 ans
17,6 

Bibliothèques

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La médiathèque Guy-de-Maupassant, située rue des Canonniers, à 50 m de la porte des Canonniers et réaménagée en 1987. Plus de 210 000 documents sont proposés dans les bibliothèques de Saint-Quentin[81].

La bibliothèque Hervé-Bazin : bibliothèque de proximité située près du centre médical du quartier de Neuville comprenant un large choix d'ouvrages pour les petits et pour les grands.

La bibliothèque de Vermand : bibliothèque de proximité située au cœur du quartier de Vermand, dans les locaux du centre social, dont le fonds est constitué de livres et de CD pour tous les goûts et pour tous les âges.

Cultes

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Catholique

Labasilique Saint-Quentin, place de la Basilique, est le centre du catholicisme local bien que lesparoisses de la ville de Saint-Quentin dépendent dudiocèse de Soissons. La construction de cet édifice gothique commence au début duXIIIe siècle et l'essentiel est achevé à la fin duXVe siècle (la façade date de la Renaissance). Les deux premiers étages de la tour porche sont antérieurs au reste de l'édifice, on les date de 1195. Quant aux parties supérieures, elles ont été refaites en style classique après l'incendie de 1669 grâce aux dons deLouis XIV qui se trouvait dans la ville à ce moment. Cette importante durée de construction (à l'origine de l'adage local « le moutier de Saint-Quentin, qui n'a ni commencement, ni fin »), lui vaut de posséder des éléments représentatifs de tous les styles du gothique. Elle présente la particularité d'être pourvue de deux transepts.

Fortement endommagée par les bombardements de 1917, la reconstruction de la collégiale de Saint-Quentin est entamée en 1919, sous l'égide des Monuments historiques. Les vitraux duXIIIe siècle sont remis en place en 1948. Les vitraux manquants sont complétés par des œuvres modernes, réalisées par un artiste de la seconde école de Paris : Hector de Pétigny (1904-1992). En 1956, la basilique restaurée peut enfin être ouverte au culte. Certains travaux furent remis à plus tard : ainsi c'est seulement en 1975, que fut érigée la flèche au-dessus de la croisée[82]. Elle estactuellement[Quand ?] en rénovation.

  • Basilique vue de la rue de Lyon.
    Basilique vue de la rue de Lyon.
  • Intérieur de la basilique.
    Intérieur de la basilique.
  • Église Saint-Jean.
  • Église Saint-Éloi.
  • Église Saint-Martin de Saint-Quentin
    Église Saint-Martin de Saint-Quentin
  • Chapelle Saint-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus à Saint-Quentin
    Chapelle Saint-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus à Saint-Quentin
Musulman

Évangélique

  • La ville de Saint-Quentin possède plusieurs lieux de culte évangéliques : Église Évangélique Assemblée de Dieu, Église baptiste, Église du Plein Évangile, une Église France pour Christ, Église réformée baptiste (église évangélique de la grâce[86]).

Autres cultes

  • autres lieux de culte : temple réformé, une communauté mormone.

Manifestations culturelles et festivités

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Les Géants de Saint-Quentin- Quentin de La Tour, Herbert IV et Éléonore.

On peut signaler :

  • Colloque de l'Association des Amis de Gracchus Babeuf :
    Depuis 1993, une conférence sur l'actualité des recherches historiques sur la Révolution française et surGracchus Babeuf est organisé tous les cinq ans par l'association[87].
  • Festival international Ciné-Jeune de l'Aisne :
    Géré par l'Association Ciné-Jeune, leFestival international Ciné-Jeune de l'Aisne est une manifestation culturelle et cinématographique à destination du jeune public[88].
  • Fêtes du Bouffon :
    La ville de Saint-Quentin organise chaque année depuis 1989 sa fête carnavalesque durant le week-end de laPentecôte.
  • Animations estivales :
    LaPlage de l'Hôtel de Ville : en 1996 (six ans avantParis), Saint-Quentin a été la première ville en France à transformer chaque été sa place centrale en une plage artificielle[89]. De début juillet à la mi-août, la place de l'Hôtel-de-Ville est couverte d'une plage de sable fin. 190 000 entrées ont été comptées en 2016 sur la plage de l'Hôtel de Ville[90].
  • Foire de la Saint-Denis :
    Chaque année au mois d'octobre, la ville de Saint-Quentin propose laFoire de la Saint-Denis, avec des manèges en tous genres. C'est l'occasion de faire la fête avec notamment durant cette période un ou deux feux d'artifice.
  • Chaque année, les centres sociaux de la ville organisent des fêtes de quartier rassemblant des habitants de plusieurs faubourgs. Notamment les quartiers périphériques Artois-Champagne, Europe, Neuville, Vermand.
Manifestations diverses
Anciennes manifestations culturelles

Médias

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Sports

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Laflamme olympique traverse la ville le 17 juillet 2024.

DésignéeVille la plus sportive de France, en 2011, par le journalL'Équipe, Saint-Quentin compte 125 clubs et associations affiliés à l'Office municipal des Sports, proposant 42 disciplines et rassemblant près de 13 000 adhérents, qui ont à leur disposition de nombreux équipements :

  • 1 palais des sports
  • 1 pôle sportif gymnastique-tennis de table
  • 1 complexe sportif
  • 5 stades
  • 15 gymnases
  • 1 piscine
  • 1 base nautique
  • 1 base urbaine de loisirs avec centre aquatique, bowling, patinoire et espace fitness
  • 1 piste de BMX
  • 1 skate park
  • 11 courts de tennis
  • 1 boulodrome

Les clubs phares de la ville picarde sont leSaint-Quentin Basket-Ball (SQBB), évoluant en2024-2025 enBetclic Élite, leSaint-Quentin Volley (SQV), ayant connu le plus haut niveau et évoluant en2023-2024 enLigue B, et leTennis de table Saint-Quentin (TTSQ) dont l'équipe féminine évolue enPro A et joue laLigue des champions de tennis de table en 2024-2025.

Il y a aussi l'Olympique Saint-Quentin évoluant enNationale 3 durant la saison 2024-2025.

Économie

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Marché de Saint-Quentin.

Des marchés sont organisés toutes les semaines dans certains quartiers de la ville. Le plus important est celui du centre-ville, il se tient deux fois par semaine place du Marché, dans les Halles et place de l'Hôtel-de-Ville.

  • Centre-ville et Halles : le marché a lieu le mercredi de 7 h 30 à 12 h 30 et le samedi de 8 h à 12 h 30 sur les places du Marché et de l'Hôtel de Ville.
    Les Halles sont ouvertes le mercredi, le vendredi et le samedi de 7 h à 12 h 30.
  • Quartier Europe, avenue Schuman, le vendredi de 8 h à 12 h 30.
  • Faubourg d'Isle, boulevard Cordier, le dimanche de 8 h 30 à 12 h 30.
  • Quartier de Neuville : parking avenue Pierre-Choquart, le jeudi de 8 h à 12 h 30.

Culture locale et patrimoine

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Saint-Quentin est classéeville d'art et d'histoire[92].

Ville fleurie

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Ville fleurie : trois fleurs attribuées en 2007 par le Conseil desVilles et Villages fleuris de France auConcours des villes et villages fleuris[93].

Lieux et monuments

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Basilique de Saint-Quentin en février 2025
Jeux de lumières sur la façade sud en décembre 2024.
L'hôtel de ville.

En 2022, la ville compte 14 bâtiments protégés au titre des monuments historiques : la basilique, la chapelle de la charité rue des Patriotes, le château de la Pilule, le cimetière militaire allemand, la gare, l'hôtel Dumoustier-de-Vastre (46 rue d'Isle), l'hôtel Joly-de-Bammeville rue des Canonniers, l'hôtel de ville, la porte des Canonniers, le puits à eau (place de l'Hôtel-de-Ville), le théâtre Jean-Vilar et l'ancienne usine textile Sidoux[85].

  • Basilique Saint-Quentin :
    Ancienne collégiale royale devenue basilique mineure en décembre 1876 (voir aussi la sectionCultes). La basilique abrite les reliques desaint Quentin. Sa dépouille repose dans la crypte.
Article détaillé :basilique Saint-Quentin de Saint-Quentin.
  • Hôtel de ville :
    Achevé en 1509, l'hôtel de ville de Saint-Quentin a été construit dans le style gothique flamboyant. La tradition en attribue la conception à l'architecte Colard Noël. Sa façade se termine par trois pignons (influence de l'architecture flamande). La façade est ornée de 173 sculptures. Le carillon de l'hôtel de ville, installé dans un campanile néogothique, est doté de 37 cloches.
L'intérieur de l'hôtel de ville se compose d'un hall d'entrée néogothique, d'une ancienne chapelle (actuellementsalon d'attente des Mariages), d'unesalle des Mariages (avec cheminée monumentale dont le manteau est gothique et le couronnement Renaissance, voûtes en forme de carène de bateau renversée polychromes et décorées de blochets sculptés) et d'une salle du Conseil municipal, réaménagée en 1925 par l'architecte municipalLouis Guindez dans le style Art déco (classée au titre des Monuments historiques par arrêté du). Louis Guindez a conçu l'ensemble du décor de la salle : les lambris et leurs quarante et un panneaux sculptés, la frise et la Marianne en bas-relief, la galerie haute et son garde-corps en fer forgé, le mobilier et les luminaires.
Article détaillé :Hôtel de ville de Saint-Quentin.
Article détaillé :Musée Antoine-Lécuyer.
Théâtre Jean Vilar.
  • Théâtre Jean-Vilar :
    Construit en 1842 sur les plans de l'architecte Émile Guy, architecte de la ville de Caen. La façade néo-classique est sculptée en 1854 par le sculpteur Matagrin. En 1921, le plafond est décoré par l'artiste-décorateurEugène Prévost ditMessemin et représente la ville de Saint-Quentin renaissant de ses cendres après les destructions de la Première Guerre mondiale. Le théâtre municipal prend le nom de théâtre Jean-Vilar en 1991.
Article détaillé :Théâtre Jean-Vilar (Saint-Quentin).
  • Palais de Fervaques :
    Construit par l'architecte Gustave Malgras-Delmas de 1897 à 1911 à l'emplacement de l'ancienne abbaye de Fervaques.
    Il abrite letribunal de grande instance (TGI) et une grande salle de réception sur deux étages. L'édifice accueille régulièrement des manifestations de la collectivité et de différentes associations locales.
  • Porte des Canonniers :
    Abondamment sculptée, elle est le seul vestige du bâtiment qui abritait autrefois la compagnie bourgeoise des canonniers. La compagnie est dissoute en 1790. Porte d'entrée monumentale inscrite aux Monuments historiques en 1930.
Article détaillé :Porte des Canonniers.
Gare SNCF de Saint-Quentin
Poste centrale de Saint-Quentin basilique
L'usine Sidoux
Articles détaillés :Gare de Saint-Quentin,ligne de Saint-Quentin à Ham,Chemin de fer de Vélu-Bertincourt à Saint-Quentin etChemin de fer de Saint-Quentin à Guise.
Article détaillé :Usine Sidoux.
  • Chapelle de la Charité
Article détaillé :Chapelle de la Charité de Saint-Quentin.
  • Hôtel Joly de Bammeville
Article détaillé :Hôtel Joly de Bammeville.
  • Église Saint-Jean de Saint-Quentin
  • Église Saint-Éloi de Saint-Quentin
  • Église Saint-Martin de Saint-Quentin
  • ÉgliseNotre-Dame de Remicourt
  • Église Saint-Jean-XXIII de Saint-Quentin
  • Église Saint-Maurice d'Oëstres
  • Temple protestant de Saint-Quentin
  • Chapelle de la clinique Saint-François de Saint-Quentin
  • Chapelle de l'établissement scolaire Saint-Jean-et-la-Croix de Saint-Quentin
  • Chapelle Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus de Neuville

Lieux de mémoire de la Grande Guerre

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La ville de Saint-Quentin est le siège de plusieurs lieux de mémoire de laPremière Guerre mondiale :

  • Lemonument aux morts de Saint-Quentin, qui se dresse devant l'étang d'Isle, a été inauguré en 1927 et est l'œuvre de l'architectePaul Bigot, grandprix de Rome.
    Il a la forme d'un mur de granit long de 31 mètres sur 18 de hauteur qui repose sur des pilotis de ciment de 14 mètres. La partie supérieure est composée d'un large bas-relief représentant les combats des tranchées de 1914-1918 et l'exode de mars 1917.
    Deux autres bas-reliefs latéraux, évoquent les batailles de 1557 et de 1871. Ils sont dus aux sculpteursHenri Bouchard etPaul Landowski.
  • Monument au roi des Belges,AlbertIer :
    En 1936, une statue du roi des BelgesAlbertIer, le « Roi-Chevalier », œuvre d'Ernest Diosi, est érigée place du.
  • Nécropole nationale, route d'Amiens,
    La nécropole abrite 5 273 corps de soldats français morts pendant laPremière Guerre mondiale, 3 954 reposent dans des tombes individuelles et 1 319 dans des ossuaires.
Article détaillé :Nécropole nationale de Saint-Quentin.
  • Cimetière militaire allemand, rue de la Chaussée-Romaine :
    Ce cimetière militaire abrite les corps de 8 229 soldats allemands tués pendant la Grande Guerre. 6 294 reposent dans des tombes individuelles et 1 935 soldats sont enterrés dans un ossuaire, dont 434 soldats sont connus.
Article détaillé :Cimetière militaire allemand de Saint-Quentin.
  • Le Monument aux morts.
    Le Monument aux morts.
  • Monument Albert Ier par Ernest Diosi
    Monument Albert Ier parErnest Diosi
  • Monument du cimetière militaire allemand de Saint-Quentin.
    Monument du cimetière militaire allemand de Saint-Quentin.

Cimetières communaux

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  • Le cimetière du Nord (monument de la guerre de 1870-1871)
  • Le cimetière du Sud (Harly)
  • Le cimetière de la Tombelle

Autres lieux

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  • Vieux port de Saint-Quentin.
    Vieux port de Saint-Quentin.
  • Vieux puits de la place de l'Hôtel de ville de Saint-Quentin
    Vieux puits de la place de l'Hôtel de ville de Saint-Quentin

Architecture Art déco à Saint-Quentin

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Oriels de l'École de musique de Saint-Quentin, de styleArt déco.
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Saint-Quentin fait partie de l'Association des villes Art déco depuis 2007.

L'Art déco, outre la dimension historique particulière qu'il revêt à Saint-Quentin[99], est avant tout un style architectural présentant un formidable intérêt technique, esthétique et culturel. Il marque, en effet, l'entrée de notre société dans l'ère moderne au cours du premier quart duXXe siècle, au lendemain de laPremière Guerre mondiale. Il exprime le renouveau, un peu comme si la France, après quatre ans de cauchemar, avait voulu rattraper le temps perdu.

Rompant avec les courbes ondulantes de l'Art nouveau d'avant-guerre, l'Art déco adopte des formes épurées, essentiellement géométriques, la courbe disparaissant progressivement au profit de l'angle droit.

Porté par une tendance nouvelle consistant à rechercher dans tous les domaines le progrès technologique, le luxe et la performance, l'Art déco s'est imposé pendant une longue période, comme, non seulement, un style architectural mais aussi comme un véritable style de vie.

À Saint-Quentin, l'Art déco est présent dans à peu près chaque rue. 3 000 édifices comportant des éléments Art déco ont été inventoriés dont 300 façades classées typiquement Art déco. Les édifices les plus remarquables se situent dans le centre-ville. Citons, entre autres, la façade de l'ancien cinéma Le Carillon, le hall de la poste centrale, le Conservatoire de Musique et de Théâtre, le buffet de la gare ou encore le pont d'Isle et la salle du conseil municipal de l'hôtel de ville.

Chaque année, depuis 2017, la ville de Saint-Quentin participe au printemps de l'Art déco avec d'autres territoires de la régionHauts-de-France[100]

  • Le Carillon écrit en Art déco sur la façade de l'ancien cinéma Le Carillon.
    Le Carillon écrit en Art déco sur la façade de l'ancien cinéma Le Carillon.
  • Le pavillon central de la gare de Saint-Quentin (Gustave Umbdenstock et Urbain Cassan, arch.)
    Le pavillon central de lagare de Saint-Quentin (Gustave Umbdenstock etUrbain Cassan, arch.)
  • La salle des pas perdus de la gare de Saint-Quentin
  • Immeuble 19-23, rue de la Sellerie.
    Immeuble 19-23, rue de la Sellerie.
  • Immeuble 5 rue de Lyon.
    Immeuble 5 rue de Lyon.
  • Immeuble des Nouvelles Galeries, 11 rue Saint-Jacques et 6 rue Anatole-France
    Immeuble des Nouvelles Galeries, 11 rue Saint-Jacques et 6 rue Anatole-France
  • La Poste dans la rue de Lyon
    La Poste dans la rue de Lyon
  • Mosaïque dans le hall d'entrée de la Poste.
    Mosaïque dans le hall d'entrée de la Poste.
  • Mural et les Nouvelles Galeries
    Mural et les Nouvelles Galeries
  • Façade dans la rue Voltaire
    Façade dans la rue Voltaire
Articles détaillés :Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale etArt déco.

Parcs et jardins publics

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Square Winston Churchill
  • Leparc des Champs-Élysées
  • Le square Winston Churchill, qui s'étend derrière la basilique. Le vieux puits se situait dans ce square depuis 1965 jusque son retour place de l'Hôtel-de-Ville en 2009.
  • Parc d'Isle Jacques-Braconnier.
  • Plage de l'Étang d'Isle : plage artificielle, jeux et mini golf.
  • Réserve naturelle des Marais d'Isle.
Articles détaillés :Réserve naturelle des Marais d'Isle etParc des Champs-Élysées de Saint-Quentin.

Pèlerinage de Compostelle

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Saint-Quentin est la dernière étape française sur lavia Gallia Belgica dupèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. L'étape précédente estBohain. Au-delà, le pèlerin pouvait atteindreCompiègne[101], d'où il pouvait rejoindre l'une des trois voies principales versSaint-Jacques-de-Compostelle : lavia Turonensis plus directe parParis, lavia Lemovicensis parVézelay etLimoges, lavia Podiensis parLe Puy-en-Velay etMoissac.

Personnalités liées à la commune

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Voir les catégories :Personnalité liée à Saint-Quentin,Naissance à Saint-Quentin etDécès à Saint-Quentin.
Érudits
  • Dudon de Saint-Quentin (v. 970-av. 1043), chanoine, historien des trois premiersducs de Normandie.
  • Guerric de Saint-Quentin (?- 1245 à Paris), dominicain, professeur de théologie au collège Saint-Jacques, missionnaire. Le papeInnocent IV lui ayant donné commission d'aller prêcher lesTartares, il passa deux ans dans leur pays et revint mourir à Paris. Guerric avait écrit un assez grand nombre d'ouvrages aujourd'hui perdus.
  • Charles de Bovelles (ca. 1475-1566), humaniste célèbre, mathématicien, géomètre, philosophe, théologien, grammairien, composa un rébus sur la construction de l'hôtel de ville, et fit don d'un vitrail à la collégiale en 1521.
  • Omer Talon (1595-1652), né à Saint-Quentin, avocat général au parlement de Paris, humaniste, enseignant, jurisconsulte et grand orateur.
  • Claude Hémeré ou Emmerez (1574 - 1650), né à Saint-Quentin, docteur en théologie, chanoine de Saint-Quentin, bibliothécaire de la Sorbonne, premier historien de la ville.
  • Quentin de La Fons (vers 1591-1592 - vers 1650), né à Saint-Quentin, chanoine, auteurs d'ouvrages sur l'histoire de la ville et de son église.
  • Martin Grandin (1604 - 1691), né à Saint-Quentin, théologien, professeur de théologie à la Sorbonne, principal ducollège de Dainville à Paris.
  • Luc d'Achery (Saint-Quentin 1609 - Paris 29 avril 1685), historien bénédictin, auteur d'un très important recueil de sources ayant trait à l'histoire ecclésiastique de la France. Également à l'origine de la première méthode de classification bibliographique en France.
  • Jean Heuzet (1660 - 1728), né à Saint-Quentin, professeur de lettres de l'université de Paris, auteur de plusieurs ouvrages, il enseigna aucollège de Beauvais à Paris.
  • Pierre-François-Xavier de Charlevoix (1682-1761), né à Saint-Quentin, voyageur et historienjésuite, auteur d'ouvrages historiques sur le Japon, Saint-Domingue, le Paraguay et le Canada.
  • Louis-Paul Colliette (? - 1786) né Saint-Quentin, doyen du doyenné de Saint-Quentin, curé de Grigourt, chapelain de l'église royale de Saint-Quentin, publia en 1771 lesMémoires pour servir à l'histoire ecclésiastique, civile et militaire de la province du Vermandois, ouvrage imposant en trois volumes qui réunit une masse de documents sur l'histoire locale.
  • Antoine Bénézet (1713-1784), enseignant philanthrope et anti-esclavagiste américain, natif de Saint-Quentin.
  • Jean-Louis Marie Poiret (Saint-Quentin, 1755 - Paris, 1834), abbé, botaniste et explorateur.
  • Louis-Jean-Samuel Joly de Bammeville (1760-1832), homme politique.
  • Henri Martin (1810-1883), l'un des plus grands historiens de la France auXIXe siècle, membre de l'Académie française, membre de l'Académie des sciences morales et politiques, député, connu pour ses idées progressistes.
  • Quentin-Paul Desains (1817-1885), né à Saint-Quentin, physicien de premier ordre, professeur à la Sorbonne, membre de l'Institut et de l'Académie des sciences. On lui doit un grand nombre de travaux, sur les lois de la chaleur rayonnante, la chaleur latente de la vapeur, la polarisation desrayons calorifiques.
  • Natalis Rondot (1821-1900), né à Saint-Quentin, économiste français partisan du libre-échange, chargé de missions commerciales en Chine, publia de très nombreux ouvrages sur divers sujets (économie, histoire, techniques).
  • Paul-Camile-Hippolyte Brouardel (1837- 1906), né à Saint-Quentin, médecin des hôpitaux, membre de l'Académie de médecine, doyen de la faculté de médecine de Paris, membre libre de l'Académie des sciences, président de la Société de médecine légale, auteur de travaux importants sur l'hygiène et la médecine légale.
  • Édouard Branly (1844, Amiens-1940, Paris), médecin et physicien. Inventeur du "Cohéreur", premier système d'amplification des ondes radiophoniques. En 1845, sa famille s'installe à Saint-Quentin où son père est nommé professeur du collège des Bons-Enfants. À partir de 1852 ; il est scolarisé au lycée Henri-Martin où il obtient son baccalauréat ès lettres en 1860 avant de se réorienter vers des études en mathématiques, physique et médecine à Paris.
  • Jacques-Émile Dubois (1920-2005), professeur, chimiste, résistant, pionnier de lachémoinformatique.
  • Serge Boutinot (1924-2017),ornithologue de renommée, est à l'origine de la création de la réserve naturelle des marais d'Isle.
  • Philippe Taquet (né à Saint-Quentin en 1940) est unpaléontologue spécialiste desdinosaures, célèbre aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur des frontières de la France.
Écrivains
Artistes
Maurice-Quentin de La Tour et l'hôtel de ville de Saint-Quentin
Musiciens
  • Huon de Saint-Quentintrouvère duXIIIe siècle. Auteur de la chanson de croisadeRome, Jherusalem se plaint (vers 1221)[réf. nécessaire]
  • Jean Mouton (Samer vers 1459-Saint-Quentin 1522) de son vrai nomJehan de Hollingue ouHoullingue, compositeur de laRenaissance. Condisciple et ami deJosquin des Prés, il étudie la musique à la maîtrise de Saint-Quentin avant d'en devenir lemagister puerum (chef des enfants de chœur). Musicien favori de la reineAnne de Bretagne il fera sa carrière entreNesle,Amiens,Thérouanne,Grenoble, etParis avant de terminer sa vie comme chanoine et maître de chapelle à la collégiale de Saint-Quentin de 1518 à 1522. Comme son contemporain Loyset Compère, il est enterré dans la basilique.
  • Josquin des Prés (1450-1521), de son vrai nom Josquin Lebloitte, compositeur de laRenaissance, il fut maître de chœur de la collégiale de Saint-Quentin en 1509.
  • Loyset Compère, compositeur, mort à Saint-Quentin le 16 août 1518.
  • Antoine Francisque (v. 1570, Saint-Quentin-1605, Paris),luthiste et compositeur.
  • Artus Aux-Cousteaux (v. 1590, Amiens-1656, Paris), compositeur et maître de chapelle. Formé à la maîtrise de Saint-Quentin, il en sera le maître de musique de 1629 à 1634 avant d'être engagé comme clerc haute contre à la Sainte Chapelle de Paris.
  • Pierre Du Mage (1674,Beauvais-1751,Laon), premier titulaire de l'orgue monumental Robert Clicquot (1703) de la basilique et compositeur d'unPremier Livre d'orgue (1708) mondialement connu comme faisant partie de l'apogée du répertoire de l'orgue baroque français et dédié à« Messieurs les vénérables doyens, chanoines…. de l'église roïale de Saint Quentin ».
  • Nicolas Goupillet (v. 1650,Senlis-v. 1714, Paris), compositeur et sous-maître de la chapelle royale de Versailles. En 1693, il fut démis de ses fonctions pour avoir fait composer son motet de concours par son collègueHenry Desmarest. Il obtint un mince canonicat de maître de chapelle à la basilique de Saint-Quentin.
  • Bernard Jumentier (1749-1829), compositeur et maître de musique de la collégiale de Saint-Quentin. Il légua à la ville le clavecin Benoît Stehlin (1751) du musée Antoine-Lécuyer.
  • Antoine Renard (1825-1872), ténor d'opéra
  • Gustave Cantelon (17 mai 1851, Saint-Quentin - 30 novembre 1930, Saint-Quentin), maître carillonneur à partir de 1880 et auteur de la mélodie du carillon de l'hôtel de ville. Il initia la reconstruction du carillon détruit et pillé pendant laPremière Guerre mondiale[réf. nécessaire].
  • Milane Baybah (1998 - ) rappeur et chanteur franco-germanique.
Architectes
Hommes politiques
  • Gracchus Babeuf (1760-1797), révolutionnaire français, natif de Saint-Quentin.
  • Jean Antoine Joseph Fauchet (1761-1834), haut fonctionnaire et diplomate, ambassadeur de France aux États-Unis pendant la Révolution française.
  • Pierre-Charles Pottofeux (1763-1821), révolutionnaire français natif de Saint-Quentin.
  • Guy-Félixde Pardieu (comte de), né en 1758 àSaint-Domingue descendant de François Depardieu de Franquesnay, lieutenant du Roi à Saint-Domingue, où son père colons cultivait lacanne à sucre, commandant des Gardes Nationaux du district de Saint-Quentin, seigneur deVadancourt,Bray-Saint-Christophe,Bracheux, Hérouel et autres lieux, demeurant à Paris est élu député aux États généraux de 1789 pour le bailliage de Saint-Quentin puis devint le maire de cette commune en 1792, l'année suivante il brûle les titres de noblesses et titres féodaux. Il est décédé en 1799.[réf. nécessaire]
  • Jean Antoine Joseph Fauchet (1761-1834), ambassadeur aux États-Unis de 1794 à 1795 puis préfet du Var et de la Gironde.
  • Charles Rogier, (Saint-Quentin, 1800-Bruxelles, 1885), homme politique, fit partie du premier gouvernement national belge.
  • Xavier Bertrand, maire de Saint-Quentin de 2010 à 2016, ancien ministre de la Santé puis, du Travail, président de larégion Nord-Pas-de-Calais-Picardie depuis le 4 janvier 2016[104].
  • Julien Dive, député de l'Aisne, né à Saint-Quentin.
Militaires
Ecclésiastiques
Sportifs
Autres personnalités

Héraldique

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Article connexe :Armorial des communes de l'Aisne.
Blason de Saint-QuentinBlason
D'azur, à un buste de Saint-Quentin d'argent, accompagné de trois fleurs de lis d'or, deux en chef et une en pointe[110].
Ornements extérieurs
Croix des maïeurs
Croix de chevalier de la Légion d'honneur
Croix de guerre 1914-1918
Devise / Cri
Pro deo rege et patria (Pour Dieu, le Roi et la Patrie)
Détails
Armes parlantes.
Blason officiel
Alias
Alias du blason de Saint-Quentin
Alias du blason de Saint-Quentin
De gueules, à un buste de Saint-Quentin d'argent, accompagné de trois fleurs de lis d'or, deux en chef et une en pointe[109].
Cet alias est uniquement évoqué dans l'ouvrage deLa France illustrée deVictor Adolphe Malte-Brun et il se peut qu'il n'ait jamais réellement existé.

Logotype

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Le logotype de Saint-Quentin reprend la forme d'unkaléidoscope, un « vitrail contemporain », correspondant à la basilique avec un dessin typique de l'Art déco[111].

Médaille de la Ville

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Médaille d'or de la Ville.
Médaille d'argent de la Ville.
La médaille de la Ville de Saint-Quentin évoque son histoire, ancienne et contemporaine : les remparts, la royauté, les clés de la Ville, l'épée pour les batailles, la Marianne, la Légion d'honneur, la croix de Guerre 14-18.

La devise : PRO DEO REGE ET PATRIA (Pour dieu, le roi et la patrie).

Annexes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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Vue d'ensemble

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  • André Fiette, Suzanne Fiette,Saint-Quentin, Colmar - Ingersheim, 1972, 108 p.
  • Jean-Luc A. d'Asciano, Francis Normand,Le Piéton de Saint-Quentin, éditions du Quesne, Lille, 2004.
  • Charles Poëtte,Origine des noms des rues et places de la ville de Saint-Quentin, 1891[112].

Histoire

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Synthèses
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  • Georges Lecocq,Histoire de la ville de Saint-Quentin, St-Q. : C. Poëtte, 1875, 206 p. (réimpression : Marseille : Laffitte, 1977).
  • Maxime de Sars,Petite Histoire de Saint-Quentin, Laon, 1936, X-174 p. (réimpression : Bruxelles : Culture et civilisation, 1978)
  • Nelly Boutinot,Saint-Quentin, notre ville à travers les siècles, Amiens : CRDP, 1969, 138 p.
  • Jean-Paul Besse,Saint-Quentin et sa contrée dans l'Histoire, Versailles, 2006, 450p.
Études diachroniques
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  • Claude Hemeræus,Augusta Viromanduorum vindicata et illustrata duobus libris quibus antiquitates urbis et ecclesiae sancti Quintini viromandensiumque comitum séries explicantur, Paris : Bessin, 1643, [12]-374-76 p.
  • Louis-Paul Colliette,Mémoires pour servir à l'histoire ecclésiastique, civile et militaire de la province du Vermandois, 3 vol. Cambrai : S. Berthoud, 1771-1772, 700, 870 et 486 p.
  • Louis Hordret,Histoire des droits anciens et des prérogatives et franchises de la ville de Saint-Quentin, capitale du Vermandois en Picardie, Paris : Dessain, 1781, XVI-510 p.
  • Quentin Delafons [Charles Gomart éd.],Extraits originaux d'un manuscrit de Quentin De La Fons intitulé Histoire particulière de la Ville de Saint-Quentin. Première partie, t. II, St-Q. : Doloy, 1856, XVI-343 p.
  • Quentin Delafons [Charles Gomart éd.],Extraits originaux d'un manuscrit de Quentin De La Fons intitulé Histoire particulière de la Ville de Saint-Quentin. Seconde partie, t. III, St-Q. : Doloy, 1856, 380 p.
  • Charles Gomart,Études saint-quentinoises, 5 vol. Saint-Quentin : Ad. Moureau, 1851-1878.
  • Charles Picard,Saint-Quentin, de son commerce et de ses industries, 2 vol., St Quentin : Moureau, 1865 et 1867, 467 et 616 p.
  • Antoine Chabaud [Emmanuel Lemaire éd.],Mémoire historique sur la ville de Saint-Quentin, écrit en 1775 par Antoine Chabaud, Saint-Quentin : Poëtte, 1885, 198 p.
  • Jean-Luc Collart, « Saint-Quentin », dans Bruno Desachy, Jean-Olivier Guilhot dir.,Archéologie des villes. Démarches et exemples en Picardie : Abbeville, Amiens, Beauvais, Château-Thierry, Chaumont-en-Vexin, Compiègne, Crépy-en-Valois, Laon, Noyon, Saint-Quentin, Senlis, Soissons, Vervins. Amiens, 1999,p. 67-128, pl. h.t. X et XI (numéro spécial de laRevue archéologique de Picardie ; 16). [archéologie et topographie]
Antiquité
Moyen Âge
1557
Époque moderne
Occupation de 1814-1815
Guerre de 1870
Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
  • Pierre Séret, L'histoire municipale de la ville de Saint-Quentin au cours de la guerre 1939-1945,Mémoires de la Fédération des Sociétés d'Histoire et d'Archéologie de l'Aisne, 29, Saint-Quentin : Debrez, 1984,p. 79-104.

Transports

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  • Jacques Leroy,Les Tramways de Saint-Quentin, Éditions de l'association de sauvegarde du patrimoine industriel et social du Vermandois,

Monuments

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La basilique
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  • Quentin Delafons [Charles Gomart éd.],Extraits originaux d'un manuscrit de Quentin De La Fons intitulé Histoire particulière de l'Église de Saint-Quentin, t. I, St-Q. : Doloy, 1854, XX-506 p. [manuscrit de 1649]
  • Jules Hachet,L'Œœuvre de Colard Noël, architecte du roi Louis XI à la collégiale de Saint-Quentin (1477-1500), Saint-Quentin, 1924. V-65 p.
  • Pierre Héliot,La Basilique de Saint-Quentin, Paris : Picard, 1967, 111p. et 36 pl. h. t.
Hôtel de ville
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  • Saint-Quentin, Hôtel de ville, 1980, Saint-Quentin : Société académique de Saint-Quentin, 16 pl. et table.
  • Démons et merveilles de l'hôtel de ville de Saint-Quentin, 2009 : Bernard Lebrun, Éditions du Quesne, 159 pages,(ISBN 978-2-909989-31-0)
Art déco
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  • Claude Richard,Saint-Quentin et l'Art déco, Saint-Quentin, 1995, 127 pages
  • Victorien Georges, Frédéric Pillet et Sam Bellet, Saint-Quentin Art Déco, éditions du Quesne, 2012, 127 pages,(ISBN 978-2-909989-36-5)

Personnalités

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Articles connexes

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Liens externes

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  • « Saint-Quentin »,Ma commune, ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales,.

Notes et références

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Notes et cartes

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Notes

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  1. L'orthodromie considérée, séparant Saint-Quentin deLaon, est indiquée parLionel Delvarre, « Orthodromie entre Saint-Quentin et Laon », surle site Lion 1906(consulté le).
  2. L'orthodromie considérée, séparant Saint-Quentin deLille, est indiquée parLionel Delvarre, « Orthodromie entre Saint-Quentin et Lille », surle site Lion 1906(consulté le).
  3. L'orthodromie considérée, séparant Saint-Quentin deParis, est indiquée parLionel Delvarre, « Orthodromie entre Voulpaix et Paris », surle site Lion 1906(consulté le).
  4. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  5. Les records sont établis sur la période du au.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  8. La remise de la Légion d'honneur était accompagnée par la citation suivante :

    « La ville de Saint-Quentin a donné, il y a 26 ans la preuve éclatante du patriotisme de ses habitants. Le Gouvernement a jugé qu'il était nécessaire de perpétuer le souvenir de la résistance qu'ils ont opposée aux attaques de l'ennemi. »

  9. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  10. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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  1. a etb« Réseau hydrographique de Saint-Quentin » surGéoportail(consulté le 17 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », surqualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/(consulté le)
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Note de type "Carte"

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Références

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Insee

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  1. a etb« Chiffres clés - Logement en 2018 à Saint-Quentin »(consulté le).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Quentin - Section LOG T2 »(consulté le).
  3. a etb« Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Quentin - Section LOG T7 »(consulté le).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Aisne »(consulté le).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière »(consulté le).
  6. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Commune de Saint-Quentin (02691) »,(consulté le).
  7. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de l'Aisne (02) »,(consulté le).

Autres sources

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  1. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié,Dictionnaire des pays et provinces de France, Éditions Sud Ouest, 2000,(ISBN 2-87901-367-4),p. 325-326.
  2. ab etcInsee, « Métadonnées de la commune ».
  3. Institut national de l'information géographique et forestière,Répertoire géographique des communes,[lire en ligne].
  4. Sandre, « le Coulant Garant »
  5. Sandre, « le fossé de Drainage de la Zup de St-Quentin »
  6. Sandre, « le Rocourt »
  7. Sandre, « les marais »
  8. Sandre, « la Somme rivière »
  9. Sandre, « le canal de Saint--Quentin vers la Somme canalisée »
  10. « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sureaufrance.fr(consulté le).
  11. « SAGE Haute Somme », surhttps://www.gesteau.fr/(consulté le)
  12. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  13. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012,lire en ligne, consulté le)
  14. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le)
  15. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le)
  16. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le)
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  60. « Le nouveau maire de Saint-Quentin est le suppléant du député UNR »,Le Monde,‎(lire en ligne)« Il succède à M. Laroche, récemment décédé, ancien maire socialiste de la ville, qui avait été exclu de la S.F.I.O. pour s'être allié à l'U.N.R. aux élections municipales ».
  61. « Élections municipales - Villes de plus de trente mille habitants »,Le Monde,‎(lire en ligne)« Saint-Quentin : M. Daniel Le Meur, député communiste. Il succède à M. Braconnier, député RPR dont la liste a été battue. [Né le 25 juillet 1939 à Provins (Seine-et-Marne), M. Daniel Le Meur, ouvrier métallurgiste, est député depuis mars 1973.] ».
  62. « Élections municipales : Aisne »,Le Monde,‎(lire en ligne)« Avec la perte de deux villes importantes, Saint-Quentin et Soissons, la gauche accuse un certain repli, même si elle a pu prendre Hirson au RPR lors du premier tour. Pierre André (RPR) a réussi à ravir Saint-Quentin au maire communiste Daniel Le Meur. Le PS y présentait une liste concurrente de celle du PCF lors du premier tour, avant finalement de se désister au second ».
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  66. « Il a quitté son siège de député de l'Aisne : Xavier Bertrand n'est (presque) plus cumulard : Il l'avait dit, il l'a fait : Xavier Bertrand a bien démissionné de son mandat de député mercredi pour se consacrer à la présidence de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Lui reste encore cependant la présidence de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin et le poste de conseiller municipal de ladite ville »,Le Journal du dimanche,‎(lire en ligne, consulté le).
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Précédé parSuivi par
Bohain-en-Vermandois
Via Gallia Belgica
-- Itinéraire parGR 655 --
(? km jusqu'àSaint-Jacques-de-Compostelle)
Dallon
via
Oëstres (Saint-Quentin)
v ·m
Communes
v ·m
Communes
v ·m
Communes
v ·m
Plus de 50 000 habitants
Plus de 1 000 habitants
Moins de 1 000 habitants
v ·m
Communautés d'agglomération
Communauté de communes
v ·m
126communes
v ·m
Grandes villes de la régionHauts-de-France
Communes de plus de 25 000 habitants
Plus de 100 000 habitants
Plus de 60 000 habitants
Plus de 40 000 habitants
Plus de 25 000 habitants
v ·m
Découpage après 2015
(21 cantons → 17 bureaux)
Découpage avant 2015
(42 cantons → 38 chefs-lieux)
v ·m
Les plus grandes villes de l’Aisne
Les communes de plus de 2 000 habitants
Plus de 50 000 habitants
Plus de 20 000 habitants
Plus de 10 000 habitants
Plus de 5 000 habitants
Plus de 2 000 habitants
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