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Saint-Priest (Creuse)

46° 05′ 14″ nord, 2° 20′ 28″ est
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Pour les articles homonymes, voirSaint-Priest (homonymie).

Saint-Priest
Saint-Priest (Creuse)
L'église de Saint-Priest.
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionNouvelle-Aquitaine
DépartementCreuse
ArrondissementAubusson
IntercommunalitéCommunauté de communes Marche et Combraille en Aquitaine
Maire
Mandat
Jean-Claude Dubsay
2020-2026
Code postal23110
Code commune23234
Démographie
Population
municipale
150 hab.(2022en évolution de −7,41 % par rapport à 2016)
Densité6,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées46° 05′ 14″ nord, 2° 20′ 28″ est
AltitudeMin. 420 m
Max. 585 
m
Superficie22,34 km2
TypeCommune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaineHors unité urbaine
Aire d'attractionHors attraction des villes
Élections
DépartementalesCanton d'Évaux-les-Bains
LégislativesCirconscription unique
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Priest
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Priest
Géolocalisation sur la carte :Creuse
Voir sur la carte topographique de la Creuse
Saint-Priest
Géolocalisation sur la carte :Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Saint-Priest
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Saint-Priest (prononcé [sɛ̃pʁi][1]) est unecommune française située dans ledépartement de laCreuse, enrégionNouvelle-Aquitaine.

Géographie

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Généralités

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La Tardes au pont de Bonlieu.

Dans la moitié orientale du département de la Creuse, la commune de Saint-Priest s'étend sur 22,34 km2. Elle est arrosée au sud-ouest sur près de deux kilomètres par laTardes. Ses affluents, laValette — également appelée Vezelle — et laMéouze, arrosent le territoire communal sur respectivement près de quatre kilomètres et deux kilomètres.

L'altitude minimale 420 mètres se trouve localisée à l'extrême sud-ouest, près de l'ancienneabbaye de Bonlieu, là où la Tardes quitte la commune et sert de limite entre celles duChauchet et dePeyrat-la-Nonière. L'altitude maximale avec 585 mètres est située au sud, près du lieu-ditle Montmoreau.

À l'intersection des routes départementales (RD) 24 et 65, le bourg de Saint-Priest est situé, endistances orthodromiques, vingt kilomètres au nord-est d'Aubusson.

Le territoire communal est également desservi par les RD 4 et 41.

Communes limitrophes

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Saint-Priest est limitrophe de six autres communes. Au sud-ouest, son territoire est distant d'environ 500 mètres de celui deSaint-Domet.


Carte
Les limites communales de Saint-Priest et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes deSaint-Priest
TardesSannat
Le ChauchetSaint-Priest
Peyrat-la-NonièreLa Serre-Bussière-VieilleMainsat

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Nouvelle-Aquitaine etClimat de la Creuse.

Historiquement, la commune est exposée à un climat montagnard[2]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de9,8 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 917 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune deLupersat à 11,4 km àvol d'oiseau[5], est de10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 934,9 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Saint-Priest est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9].Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (74,2 %), zones agricoles hétérogènes (23,8 %), forêts (1,9 %),terres arables (0,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Saint-Priest est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse) etséisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque deradon[14]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Risques naturels

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Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Priest.

Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 30,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 164 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 65 sont en aléa moyen ou fort, soit 40 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[16],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[17].

La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[14].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, leradon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population auxrayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Priest est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[18].

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formesSanctus Praejectus en 1197,Villa Sancti-Prejecti en 1202,Saint Pricst la Marche en 1555,Saint Prest en 1611.

Du nomromanpraejectus issu dulatinpraejacere : « être en avant », ce qui s'interprète enanthroponymie par « celui qui est projeté / élevé par la foi ».

Durant laRévolution, depluviôsean II àfloréalan III, la commune porte le nom deLa Républicaine[19],[20].

Histoire

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Une nécropole gallo-romaine a été fouillée de 1971 à 1987 au lieu-ditLouroux ; elle a révélé 173 sépultures à incinération[21].

En 1195,la Villatte etle Montmoreau étaient des granges de l'abbaye de Bonlieu, c'est-à-dire des centres agricoles dirigés par un moine dit « grangier ». Au début duXIVe siècle, Saint-Priest appartient à lachâtellenie deSermur et passe avant la Révolution au Pays de Combraille. À la Révolution, elle dépend ducanton de Mainsat de 1790 à 1801. En 1890, on recense 841 habitants dans la commune dont 95 dans le bourg. À la même date, le village du Meignoux, dénomméle Mesnyoulx en 1521, était le plus gros village de la commune avec 73 habitants.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
     
19191944Henri Paul Lenoble  
19441965Jules Parry  
19651988Xavier Fernand Parry  
1988mai 2020Albert BondieuDVGAgriculteur retraité
mai 2020En coursJean-Claude Dubsay  

Démographie

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Articles connexes :Histoire du recensement de la population en France etDémographie de la France.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].

En 2022, la commune comptait 150 habitants[Note 1], en évolution de −7,41 % par rapport à 2016 (Creuse : −3,32 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
502517591597567912894941969
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
930891882886857870841846805
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
820818781667608573530481417
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200520062010
407351311258230192181177164
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
201520202022------
160150150------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puisInsee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • La nef de l'église.
    La nef de l'église.
  • Le portail de l'ancienne église du Tromp.
    Le portail de l'ancienne église du Tromp.
  • Le pont de Bonlieu.
    Le pont de Bonlieu.
  • Notre-Dame des Neiges.
    Notre-Dame des Neiges.

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  2. Le lieu-dit s'appellele Tromp : voir « le Tromp » surGéoportail(consulté le 23 août 2018). et l'inscription gravéesur le tympan de ce portail
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », surinfoterre.brgm.fr(consulté le).

Références

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  1. Jean-Marie Pierret,Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters,Louvain-la-Neuve, 1994, p. 104.
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. »[PDF], surhaute-vienne.chambre-agriculture.fr,(consulté le),p. 2.
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  5. « Orthodromie entre Saint-Priest et Lupersat », surfr.distance.to(consulté le).
  6. « Station Météo-France « Lupersat_sapc » (commune de Lupersat) - fiche climatologique - période 1991-2020 », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  7. « Station Météo-France « Lupersat_sapc » (commune de Lupersat) - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surmeteofrance.fr,(consulté le).
  9. « La grille communale de densité », surle site de l’Insee,(consulté le).
  10. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », surinsee.fr,(consulté le).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surinsee.fr,(consulté le).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  14. a etb« Les risques près de chez moi - commune de Saint-Priest », surGéorisques(consulté le).
  15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », surGéorisques(consulté le).
  16. « Retrait-gonflement des argiles », surle site de l'observatoire national des risques naturels(consulté le).
  17. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Priest », surgeorisques.gouv.fr(consulté le).
  18. « Cartographie du risque radon en France. », surle site de l’IRSN,(consulté le).
  19. ab etcDes villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Avéré en tant que nom révolutionnaire surArchives départementales de la Creuse,p. 6 à 16.
  21. Dominique Dussot, « La nécropole gallo-romaine à incinération de Louroux, commune de Saint-Priest (Creuse) »,Aquitania,t. V,‎,p. 3 à 35(lire en ligne[PDF], consulté le).
  22. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, surinsee.fr.
  24. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  25. « Ancienne église du Tromps », noticeno PA00100188, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture, consulté le 23 août 2018.
  26. « Pont de Bonlieu », noticeno PA00100189, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture, consulté le 23 août 2018.

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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