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Saint-Priest

45° 41′ 50″ nord, 4° 56′ 41″ est
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirSaint-Priest.

Saint-Priest
Saint-Priest
Lechâteau de Saint-Priest en 2015.
Blason de Saint-Priest
Blason
Image illustrative de l’article Saint-Priest
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionAuvergne-Rhône-Alpes
MétropoleMétropole de Lyon
Circonscription départementaleCirconscription départementale du Rhône
ArrondissementLyon
Maire
Mandat
Gilles Gascon (LR)
2020-2026
Code postal69800
Code commune69290
Démographie
GentiléSan-Priots, San-Priotes
Population
municipale
49 193 hab.(2022en évolution de +7,31 % par rapport à 2016)
Densité1 656 hab./km2
Géographie
Coordonnées45° 41′ 50″ nord, 4° 56′ 41″ est
AltitudeMin. 189 m
Max. 263 
m
Superficie29,71 km2
TypeGrand centre urbain
Unité urbaineLyon
(banlieue)
Aire d'attractionLyon
(commune du pôle principal)
Élections
MétropolitainesPorte des Alpes
LégislativesTreizième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Priest
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Priest
Géolocalisation sur la carte :métropole de Lyon
Voir sur la carte topographique de la métropole de Lyon
Saint-Priest
Géolocalisation sur la carte :métropole de Lyon
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Saint-Priest
Liens
Site webville-saint-priest.fr
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Saint-Priest (prononcé[sɛ̃ pʁi(j)ɛst][1],[2]Écouter) est unecommunefrançaise du sud-est de la France située dans lacollectivité territoriale de laMétropole de Lyon enrégionAuvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants sontappelés lesSan-Priot(e)s[3].

Deuxième ville la plus étendue de samétropole, derrièreLyon, grâce à ses2 971 hectares de superficie[4], il s'agit également de lacinquième ville la plus peuplée au niveau départemental aprèsVaulx-en-Velin et devantCaluire-et-Cuire. Elle est onzième sur le plan régional[5].

Ville debanlieue faisant partie des communes dites de l'Est lyonnais, elle dispose d'une situation privilégiée entreLyon et sacouronne périurbaine, faisant d'elle une ville florissante en pleindéveloppement économique et social[6]. Ce dynamisme est accentué par la présence du Parc technologique de Lyon sur son territoire, ainsi que celle de nombreuseszones industrielles etcommerciales[7].

Géographie

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Les communes limitrophes sontBron,Chassieu,Corbas,Genas,Mions,Saint-Bonnet-de-Mure,Saint-Pierre-de-Chandieu etVénissieux.

Carte
Les limites communales de Saint-Priest et celles de ses communes adjacentes.

Situation

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Saint-Priest est une commune située dans le sud-est de la France à l'est de lamétropole de Lyon, enAuvergne-Rhône-Alpes[8].

Parorthodromie, la commune se trouve à moins de 10 kilomètres du centre deLyon, à 20 kilomètres deVienne, à 50 kilomètres deSaint-Étienne, à 60 kilomètres deBourg-en-Bresse, à 70 kilomètres deMâcon, à 75 kilomètres deChambéry, à 85 kilomètres deValence ouGrenoble, à 95 kilomètres d'Annecy et à 110 kilomètres deGenève[9].

Commune debanlieue de l'Est lyonnais, elle fait partie de l'agglomération lyonnaise, carrefour européen majeur reliant lamer du Nord à lamer Méditerranée, et l'Europe de l’Est à l'océan Atlantique.

Forte d'un patrimoine naturel encore riche (prairies, terres agricoles), et reliée directement au centre-ville deLyon, elle marque une transition géographique entre la vie urbaine de l'agglomération lyonnaise et la vie rurale de la campagnerhodanienne etiséroise[7].

Communes limitrophes deSaint-Priest
BronChassieuGenas
(Rhône)
VénissieuxSaint-PriestSaint-Bonnet-de-Mure
(Rhône)
CorbasMionsSaint-Pierre-de-Chandieu
(Rhône)

Topographie

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La superficie de Saint-Priest est de 2 971 hectares[4], ce qui est bien plus important que l'aire moyenne – 1 490 hectares – d'unecommune enFrance métropolitaine, et qui fait d'elle ladeuxième ville la plus étendue de samétropole, derrièreLyon.

Sur le territoire san-priod, l'altitude varie entre 189 et263 mètres, soit un dénivelé relativement faible, de 74 mètres[10].

Aucun cours d'eau ne traverse le territoire de la commune, où l'on trouve cependant plusieursbassins de rétention des eaux pluviales[8].

Géologie

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Carte géologique de Saint-Priest[11] :

Située sur larive gauche duRhône, Saint-Priest se trouve dans laplaine alluviale de l'Est lyonnais, qui constitue la terminaison duBas Dauphiné, et correspond à un ensemble d'anciennesvallées remplies par d'importantes nappes fluvio-glaciaires[12]. Celles-ci englobent descollines et desplateaux d'originemorainique sur une ossature demolassemiocène[13], dite molasse du Bas Dauphiné[14].

Le sol est formé demorainesargileuses oucaillouteuses[15], delimons[16], et d'alluvions fluvio-glaciaires[17] datant de laGlaciation de Würm. Il est alors composé principalement deblocs, degalets, desable, de sable argileux, d'argile, deroches sédimentaires, delœss et decalcaire concrétionné. Lamolasse sous-jacente est une formationsablo-gréseuse, présentant un faciès sableux. Son épaisseur est variable mais peut atteindre les300 mètres par endroits[14].

La partie est de Saint-Priest fait partie dubassin houiller du Bas Dauphiné[18],[19]. Datant d'âge Stéphanien moyen, l'épaisseur du bassin houiller n'est pas réellement connue, mais il disposerait de réserves géologiques d'au moins 67 millions de tonnes decharbon[19].

Hydrogéologie

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Saint-Priest dispose d'un sous-sol constitué de nombreusesnappes phréatiques de grandes dimensions et de bonne qualité[13].

L'eau à Saint-Priest est de typebicarbonaté-calcique, moyennementminéralisée, avec de faibles teneurs ensodium,chlorures etsulfates. Elle est ainsi classée comme moyennementcorrosive d'après l'Indice de Ryznar, et a une température moyenne qui s'élève à13,1 °C[14].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat d'Auvergne-Rhône-Alpes etClimat du Rhône.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique altéré, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[20]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfa, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été chaud sans saison sèche[21]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre leclimat semi-continental et leclimat de montagne[22] et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[23]. Elle est en outre dans lazone H1c au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[24],[25].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de12 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de18,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 851 mm, avec9,2 jours de précipitations en janvier et6,5 jours en juillet[20]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deBron à5 km àvol d'oiseau[26], est de13,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 820,8 mm[27],[28]. La température maximale relevée sur cette station est de41,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de−24,6 °C, atteinte le[Note 1].

Statistiques 1991-2020 et records station LYON-BRON (69)- alt : 202 m, lat : 45°43'16"N, lon : 4°56'57"E
Records établis sur la période du
1er septembre 1920 au
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)1,11,44,27,211,2151716,612,89,64,928,6
Température moyenne (°C)4,15,2912,316,320,322,622,317,913,78,14,813
Température maximale moyenne (°C)7,1913,817,421,525,628,22823,117,711,47,717,5
Record de froid (°C)
date du record
−23
23.01.1963
−22,5
14.02.1929
−10,5
07.03.1971
−4,4
10.04.1949
−3,8
01.05.1938
2,3
01.06.1959
6,1
07.07.1962
4,6
25.08.1940
0,2
24.09.1928
−4,5
31.10.1950
−9,4
30.11.1925
−24,6
22.12.1938
−24,6
1938
Record de chaleur (°C)
date du record
19,1
10.01.15
21,9
25.02.21
26
31.03.21
30,1
16.04.1949
34,2
16.05.1945
38,4
27.06.19
40,4
24.07.19
41,4
24.08.23
35,8
05.09.1949
30,6
09.10.23
23
02.11.1924
20,2
18.12.1989
41,4
2023
Ensoleillement (h)71,1102,4173,7197,7223,8256,5288,1263,1204,1131,478,958,72 049,5
Précipitations (mm)49,841,649,468,980,974,167,465,582,599,887,253,7820,8
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
45,4
16.01.15
64,8
06.02.09
63,2
17.03.1891
74,1
28.04.24
105,9
10.05.21
71,2
07.06.1955
73,9
08.07.1927
70,5
12.08.1963
104,1
07.09.10
97
03.10.1935
80,6
11.11.1950
80,9
09.12.1954
105,9
2021
Source :« Fiche 69029001 »[PDF], surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base(consulté le)
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
7,1
1,1
49,8
 
 
 
9
1,4
41,6
 
 
 
13,8
4,2
49,4
 
 
 
17,4
7,2
68,9
 
 
 
21,5
11,2
80,9
 
 
 
25,6
15
74,1
 
 
 
28,2
17
67,4
 
 
 
28
16,6
65,5
 
 
 
23,1
12,8
82,5
 
 
 
17,7
9,6
99,8
 
 
 
11,4
4,9
87,2
 
 
 
7,7
2
53,7
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Milieux naturels et biodiversité

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Urbanisme

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Typologie

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Au, Saint-Priest est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[29].Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon[Note 2], une agglomération inter-départementale regroupant123 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 3],[30],[31]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4],[31]. Cette aire, qui regroupe 397 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[32],[33].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (73,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (60,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (43,9 %), zones urbanisées (25,3 %),terres arables (19,8 %), zones agricoles hétérogènes (6,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,9 %), forêts (0,5 %)[34]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

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La superficie de la commune de Saint-Priest étant assez importante, elle lui permet d'organiser son territoire entre zones résidentielles,industrielles,commerciales,agricoles etespaces verts[8].

On trouve à Saint-Priest des zonespavillonnaires, descités HLM, uncentre historique et unlotissement écologique d'habitats de type "développement durable" aux Hauts de Feuilly, au nord. Les zones résidentielles sont réparties sur l'ensemble du territoire communal et sont regroupées en quatre agglomérations facilement repérables géographiquement :

  • Laville de Saint-Priest, située au centre du territoire et divisée en plusieursquartiers.
  • Leshameaux de Manissieux et de Mi-Plaine au nord-est.
  • Le hameau de la Fouillouse au sud-est.
  • La Cité Berliet au sud-ouest.

Saint-Priest est réputée pour être une ville dynamique grâce au nombre important d'entreprises qu'elle abrite et à la présence du Parc Technologique de Lyon, zone d'activité économique dynamique high tech, située dans un cadre naturel et écologique[6],[35]. Les zones industrielles sont principalement situées en périphérie du territoire communal, notamment au sud, le long de la voie ferrée, où se trouve la Zone industrielle Lyon sud-est[36].

On trouve de nombreux commerces de proximité répartis sur tout le territoire, ainsi que deux grandeszones commerciales Porte des Alpes, située à la limite avec la commune limitrophe deBron, au nord-ouest, et l'espace des Portes de l'Est, qui longe laRoute nationale 6, au nord-est.

Les zones agricoles sont présentes sur la totalité du territoire, mais se trouvent en plus grande quantité autour du hameau de la Fouillouse à l'est. Plus de 50 % de la superficie totale de la commune de Saint-Priest est occupée par des étendues non construites, dont de nombreuxparcs etsquares.

Quartiers

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Carte des quartiers de Saint-Priest

Le31 octobre2002, huitconseils de quartiers sont créés par délibération duconseil municipal, présidé par Bruno Polga. Leur objectif est avant tout de favoriser la participation des San-Priods à la vie locale et de leur permettre de participer aux projets de lamunicipalité ainsi que de faire des propositions de projets. Chaque conseil de quartier réunit un maximum de trente habitants, conseillers de quartiers, un coprésident élu désigné par la municipalité et un coprésident élu parmi les conseillers de quartiers[37],[38].

Outre leur fonction d'amélioration de ladémocratie locale, les huitquartiers de Saint-Priest permettent de diviser la ville en zones distinctes.

Berliet-et-environs : situé au sud-ouest de la commune, ce quartier contient une seule zone résidentielle : la Cité Berliet, construite en1917 parMarius Berliet à proximité de ses usines, aujourd'hui le siège deRenault Trucks. Il s'agit d'un quartier majoritairement constitué dezones industrielles[39],[40].

Centre-ville-Gare-Garibaldi : situé au sud de la commune, ce quartier contient l'ancien quartier de laGare, du quartier deGaribaldi et du Centre-Ville de Saint-Priest datant pour la plupart des bâtiments desannées 1960. L'hôtel de ville se trouve dans ce quartier, composé principalement de zones industrielles, delogements HLM, de bâtiments de services ou administratifs et de commerces. On y trouve également le Théâtre Théo Argence,salle de concert etthéâtre de 650 places, uncinéma et une arthotèque[41],[42],[43].

Manissieux-Mi-Plaine-la Fouillouse : situé à l'est de la commune, il s'agit du plus grand quartier de Saint-Priest, regroupant leshameaux de Manissieux, Mi-Plaine et de La Fouillouse. Il s'agit à la fois du quartier le plusrural et le plus aisé de la ville. Le quartier est constitué en majorité deterres agricoles, ainsi que de zones pavillonnaires, d'une zone commerciale importante au Nord (Espace des Portes de l'Est) et de deux zones industrielles de taille réduite[44],[45].

Revaison : situé à l'ouest de la ville, il s'agit d'un quartier calme principalement composé de pavillons construits pour la plupart entre lesannées 1970 et2000. Il abrite également quelques lotissements HLM, lestadeJean Bouin, leCollègeGérard Philipe, la zone agricole des Bandonnières, le groupe scolaire Revaison. On y trouve également des terres agricoles et de nouvelles zones pavillonnairesmodernes construites dans lesannées 2010 autour du boulevard de la Cité Berliet et de l'Avenue desTemps Modernes[46],[47].

Plaine-de-Saythe-Bel-Air : situé au sud de Saint-Priest, il s'agit du plus grosquartier prioritaire de la ville, constitué à 68 % de logements HLM construits pendant lesTrente Glorieuses, dans lesannées 1970 et1980, et comptant plus de 6 000 habitants en 2020[48]. On y trouve aussi quelques zones pavillonnaires, des terres agricoles etprairies, ainsi que leCollègeColette, leLycéeCondorcet et laMJCJean Cocteau[49],[50].

Village : situé au centre et au nord de Saint-Priest, le quartier du Village contient à la fois lecentre historique de la ville, autour duchâteau, de l'église du village et du Conservatoire à Rayonnement Communal de Saint-Priest, ainsi qu'une importante zone pavillonnaire articulée autour de la Grande Rue, du groupe scolaireSimone Signoret augroupe scolaire Jeanne d'Arc en y intégrant le lotissement écologique des Hauts de Feuilly. Le territoire du quartier s'étend néanmoins au-delà du lotissement vert pour englober le Parc Technologique de Lyon, la zone commerciale Porte des Alpes, la forêt de Feuilly, les parties san-priodes de l'Université Lumière-Lyon-II et de l'Aéroport de Lyon-Bron, ainsi que de nombreuses terres agricoles[51],[52].

Ménival-la-Cordière : situé au centre de la ville, il s'agit du plus petit quartier de Saint-Priest ensuperficie. La plupart des logements sont desimmeubles construits dans lesannées 1960 et1970. On y trouve notamment lescourts de tennis du Tennis Club de Saint-PriestRoland Garros[53],[54].

Marendiers : situé au centre-est de la commune, Marendiers est un quartier pavillonnaire calme. Il s'agit du quartier qui possède le moins de logements HLM (seulement 6 %). On y trouve de nombreux pavillons datant pour la plupart desannées 1970 et1980, ainsi que le complexe sportifPierre Mendès-France composé d'uncentre nautique et de trois terrains derugby et defootball. On y trouve également leFort de Saint-Priest, le plus grandparc de la ville, et leCollègeBoris Vian[55],[56].

Logement

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En 2013, le nombre total de logements dans la commune était de 18 398 alors qu'il était de 15 647 en 1999[57],[58].

Parmi ces logements, 93,5 % étaient des résidences principales, 0,5 % des résidences secondaires et 6,0 % des logements vacants. Ils étaient pour 27,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 72,5 % des appartements.

En 2013, les résidences principales de la commune comptaient en moyenne 3,9 pièces. 73,1 % des logements ont été achevés entre 1946 et 1990. La moitié des ménages (50,7 %) avaient emménagé depuis 10 ans ou plus en 2013 tandis que l'autre moitié (49,3 %) avait emménagé moins de 10 ans avant l'étude. 52,5 % des San-Priods étaient propriétaires de leur logement, tandis que 46,3 % étaient locataires dont 29,9 % locataires de logements HLM.

Projets d'aménagement

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Cœur de Saint-Priest

En 2002 est lancée sous Bruno Polga, l'opération « Cœur de Saint-Priest », un programme de rénovation urbaine visant à doter la commune d'un nouveau centre-ville réorganisé et mettant l'accent sur l'habitat, les commerces, les services, les déplacements et le cadre de vie. Le territoire du projet est délimité au nord par l'avenueJean-Jaurès, à l'ouest par la rueAristide-Briand et à l'est par la rue Henri-Maréchal et concerne directement environ 6 100 San-Priods, répartis dans 2 550 logements dont 84 % à vocation sociale.L'opération validée en 2007, va conduire jusqu'en 2020 à la construction d'entre 1 100 et 1 200 logements, à la destruction et à la réhabilitation de 900 autres. Afin de renforcer l'attractivité et le dynamisme de la commune, l'opération va la doter d'équipements à la pointe de la modernité, grâce notamment à la construction d'une artothèque et d'unmail central, ainsi qu'à la rénovation du groupe scolaireJoseph Brenier et de la maison de quartierDiderot[59],[60],[61],[62],[63],[64].

ZAC BerlietLa réalisation de la ZAC Berliet, zone urbanisée de100 hectares faisant le lien entre l'agglomération lyonnaise et sa deuxième couronne, située entre leparc de Parilly et le chemin de Revaison sur l'ancienne piste d'essais deRenault Trucks, va s'échelonner de 2010 à 2019. Le projet d'urbanisation comprend d'une part la création d'une zone d'activité économique de40 hectares ainsi qu'un pôle de services comprenant un hôtel, deux restaurants, une restauration rapide et un ensemble de services aux entreprises. D'autre part, deux zones résidentielles de31 hectares regroupant au total 1 037 logements composés de maisons de ville et de petits immeubles.La zone économique et les zones résidentielles articulées autour de voies de circulation nouvelles ou rénovées telles que la rue duDauphiné, l'avenueCharlie-Chaplin, l'avenue des Temps Modernes ou le boulevard de la cité Berliet, seront également rejointes par la création d'une maison de retraite de 90 lits, dejardins familiaux, de courts de tennis, de terrains de pétanque et d'un stade de football d'une capacité de 10 000 places. La création de nombreux logements nécessitera, entre autres, de la reconstruction du groupe scolaireBerliet et de l'extension du groupe scolaire Revaison[65],[66].

Voies de communication et transports

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Voies de communication routières

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Article connexe :Liste des voies de Saint-Priest.
Carte de Saint-Priest présentant les autoroutes (en rouge), les voies ferrées (en gris avec barres), l'aéroport de Lyon-Bron (en gris), et les principaux axes routiers (en orange).

Saint-Priest est traversée par deux autoroutes, qui se croisent au niveau de l'échangeur de Manissieux : l'A43E70 reliantLyon àModane, et l'A46, reliantAnse àChasse-sur-Rhône. La commune est également traversée par deux routes nationales : laRN 518 qui relie Lyon àDie, et laRN 6 qui relieParis aucol du Mont-Cenis.

Afin de pallier le report du trafic chargé sur la rocade Est – A46 – après le déclassement de la portion des autoroutesA6A7 entreLimonest etPierre-Bénite[67],[68], et l'annonce de sa transformation en boulevard urbain, deux solutions sont envisagées : l'élargissement de la partie sud de l'A46 ou la création du shunt de Manissieux reliant l'A43 et l'A46 à l'est duFort de Saint-Priest. Ces deux scénarios sont sujets à débat depuis 2017, en particulier à cause de leur impact sur l'environnement et le bien-être des San-Priods[69],[70],[71].

Transports en commun

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Saint-Priest est reliée à Lyon et au reste de sa métropole, par laligne T2 du tramway et une quinzaine de lignes de busTCL, administrés par leSYTRAL[72],[73]. La commune bénéficie également de deuxparcs relais situés à proximité du trajet de la ligne T2, afin de faciliter l'accès au centre-ville deLyon : celui de Bel Air qui propose 123 places de stationnement et celui de Porte des Alpes, qui propose 389 places[74].

Sur le territoire san-priod se trouve uncentre de maintenance des tramways, situéboulevard André-Boulloche, à proximité de l'arrêt Porte des Alpes, pouvant abriter une cinquantaine de rames[75].

LignesTCL à Saint-Priest
Tramway de laligne T2 à son terminus, Saint-Priest Bel Air.
Bus de laligne C17 à Porte des Alpes.
Centre de maintenance des tramways, à Porte des Alpes.
LigneCaractéristiques
Tramway
Tramway de Lyon Ligne T2Hôtel de région - Montrochet ↔ Saint-Priest Bel Air
Lignes majeures
Bus en mode C Ligne C17Charpennes-Charles Hernu ↔ Porte des Alpes
Bus en mode C Ligne C25Gare Part-Dieu Vivier Merle ↔ Saint-Priest Plaine de Saytheou Sogaris Promotrans
Lignes complémentaires
Bus TCL Ligne 26Lycée Lumière ↔ Manissieux Pierre Blanche
Bus TCL Ligne 30Saint-Pierre-de-Chandieu Rajat ↔ Saint-Priest Jules Ferry
Bus TCL Ligne 50Saint-Priest Hôtel de Ville ↔ La Fouillouse
Bus TCL Ligne 50EEsplanade des Arts ↔ La Fouillouse
Bus TCL Ligne 52Vaulx-en-Velin la Grappinière ↔ Sept CheminsouParillyUniversitéHippodrome
Bus TCL Ligne 62Gare de VénissieuxMions Jules Vallès
Bus TCL Ligne 76Corbas Les BalmesDécinesGrand Large
Bus TCL Ligne 93HôpitalFeyzinVénissieux ↔ Porte des Alpes
Bus TCL Ligne 1EColombier-Saugnieu Les SalinesGrange Blanche
Bus TCL T36ParillySaint-Pierre-de-Chandieu Rajat (Cars Région Isère jusqu'àSaint-Jean-de-Bournay)
Lignes spécifiques
Bus TCL Ligne Zi1Gare de Vénissieux ↔ Saint-Priest Gare
Bus TCL Ligne Zi8Saint-Priest Jules Ferry ↔ Parc des Lumières
Lignes spéciales
JD 8Collège Jeanne d'Arc (Genas) → Collège Louis Leprince-Ringuet (Genas)
JD 28Lycée Condorcet (Saint-Priest)
JD 131Collège et Lycée Charles de Foucauld (Lyon3e) → Cours Pierre Termier Montchat (Lyon3e) et Lumière (Lyon8e)
JD 132Collège et Lycée Charles de Foucauld (Lyon3e) → Cours Pierre Termier Montchat (Lyon3e) et Lumière (Lyon8e)
JD 133Collège et Lycée Charles de Foucauld (Lyon3e) → Cours Pierre Termier Montchat (Lyon3e) et Lumière (Lyon8e)
JD 192Collège La Xavière (Vénissieux) →Lycée La Xavière (Lyon8e)
JD 396Cité scolaire internationale (Lyon7e)
 
UnTER à Saint-Priest.

Transport ferroviaire

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Article détaillé :Gare de Saint-Priest.

Au sud de la commune se trouve la gareSNCF de Saint-Priest, desservie par des trainsTER Auvergne-Rhône-Alpes. Les TER assurent la liaisonLyon-PerracheSaint-André-Le-Gaz ouGrenoble en passant parBourgoin-Jallieu[73], ce qui permet notamment de rejoindre le centre de Lyon en quinze minutes.

Des autocars TER assurent également une desserte au départ de la gare versSaint-Pierre-de-Chandieu.

La station, mise en service en 1858, est située aupoint kilométrique 11,878 de laligne Lyon-Perrache – Marseille-Saint-Charles (via Grenoble), entre lagare de Vénissieux et celle deSaint-Quentin-Fallavier, toutes deux ouvertes aux voyageurs[76].

Vue de l'Aéroport de Lyon-Bron.

Transport aérien

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Article détaillé :Aéroport de Lyon-Bron.

La commune de Saint-Priest partage avec celle deChassieu l'aéroport de Lyon-Bron (LYN), l'un des plus importantsaéroports d'affaires de France. Il est composé de140 hectares consacrés à l'aviation d'affaires, l'aviation amateure, et dispose d'unhéliport. Plusieurscompagnies aériennes y sont implantées et l'aéroport est relié par ligne directe à de nombreuses destinations nationales et internationales.

La commune se situe également à une douzaine de kilomètres de l'aéroport international de Lyon-Saint-Exupéry (LYS), situé àColombier-Saugnieu.

Autres moyens de transport

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Saint-Priest compte plus de30 kilomètres depistes cyclables aménagées dans le cadre du plan mode doux de lamétropole de Lyon[77],[78].

Un service de ramassage scolaire pédestre appeléPédibus existe au sein de quatre groupes scolaires de la commune[79] avec l'aide de parents d'élèves et de la ville. Ces lignes surveillées accompagnent alors à l'école le matin et ramènent à des arrêts proches de leur domicile des élèves de primaire de façon non polluante et conviviale[80].

Un service de transportProxibus réservé aux personnes âgées est assuré par l'association Ethic'Dom[81] en lien avec leCCAS afin de déposer les séniors à différents endroits dans la ville[80].

Trois aires de covoiturage ont également été aménagées à Saint-Priest[80]. Une près de l'entrée principale duFort, une place Honoré de Balzac, à Manissieux, et une autre avenue Pierre Cot, dans la Cité Berliet.

Risques naturels et technologiques

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Du fait de sa proximité avec de nombreuses zones industrielles, il existe deux risques technologiques majeurs à Saint-Priest. D'une part, la commune est concernée par le risque deTransport de matières dangereuses (TMD). Ce risque est dû à la présence desautoroutes A43 etA46 sur le territoire communal, par lesquelles transitent des produits pouvant être dangereux en cas d'accident. La présence d'une voie ferrée est aussi un facteur de risques, car c'est par celle-ci que transitent des produits pétroliers destinés à rejoindre lecouloir de la chimie et laraffinerie de Feyzin. On trouve également sept canalisations gaz et hydrocarbures pouvant être dangereuses sur le territoire de Saint-Priest. D'autre part, la commune abrite deux installations classéesSEVESO seuil haut, se trouvant au sein de la zone industrielle Lyon sud-est[82].

Saint-Priest est dans une zone d'aléasismique modérée (3 sur 5) selonla carte de zonage du risque sismique en France datant de 2011. Cette demande de vigilance légèrement supérieure à la normale est due principalement à la proximité de la commune avec lemassif des Alpes[83].

Qualité de l'environnement

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L'agence régionale de santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes a classé l'eau san-priode comme étantde bonne qualité bactériologique en 2018, en notant toutefois la présence denitrates et de traces depesticides dans sa composition[84],[85].

De par la présence de voies de circulation importantes (A43, A46, Rocade Est, ainsi que deux RD majeures), la commune est exposée à des émissions de polluants atmosphériques non négligeables. A proximité de ces grands axes, et notamment du nœud de Manissieux, la pollution de l'air est marquée, présentant des valeurs fortes en particulier pour le NO2[86].

Toponymie

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Toponymie

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AuMoyen Âge, vers l'an mil, le village situé sur le site actuel de Saint-Priest se serait appeléPuits-Vieux. LetoponymePuits-Vieux a par la suite été attribué à unlieu-dit de la commune[87]. Une rue san-priode, larue du Puits-Vieux, située entre les quartiers du Village et de Marendiers, témoigne de l'existence de ce lieu-dit.

Le toponymeSaint-Priest, apparu auXIIe siècle, vient du nom dusaint patron de la commune,Sancto Prejecto, curé d'Issoire et évêque deClermont, martyr catholique né enAuvergne auVIIe siècle[88]. La commune a connu d'autres toponymes dérivés deSaint-Priest, notammentSan Prix, comme il le fut mentionné sur la carte duDauphiné établie en1634 parJean de Beins.

Au cours de laRévolution française, la commune est rebaptisée, comme beaucoup d'autres, et porte alors provisoirement les noms deBeau-Priest et deZélé-Patriote[89].

Gentilé

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Les habitants de Saint-Priest sont appelés lesSan-Priods et lesSan-Priodes. Cegentilé, venant dufrancoprovençal et utilisé par les habitants de Saint-Priest depuis des siècles. Il est, cependant, souvent remplacé par la formeSan-Priots etSan-Priotes, apparue et popularisée au cours de la seconde moitié duXXe siècle. Ainsi, de nombreux événements et associations san-priodes portent le gentilé erroné"san-priot".

Depuis 2014, le gentilé originalSan-Priod fait sa réapparition, notamment grâce à l'adoption de cette forme par le maire Gilles Gascon.

Histoire

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Préhistoire et Antiquité

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Vestiges archéologiques datant de l'âge du bronze.
Vestiges archéologiques datant de l'âge du bronze.

Le site de Saint-Priest est l'un des sites de la région lyonnaise occupé depuis le plus longtemps par l'Homme. Lors de travaux d'aménagement[90] sont retrouvés des milliers de pièces archéologique, pour la plupart des céramiques. Les plus anciens vestiges découverts datent duNéolithique moyen (vers 4500–3500av. J.-C.). Néanmoins, la découverte d'un fragment de vase d'originecardiale, témoignage le plus septentrional de cette culture méditerranéenne et vestige le plus ancien découvert autour deLyon, daterait d'une période plus ancienne (vers 5000–4700av. J.-C.).

La découverte de fosses, de foyers domestiques, d'éléments de céramique et d'outils en silex témoigne d'une occupation de ce lieu pendant tout le Néolithique et jusqu'au début de l'âge du bronze (vers 2000av. J.-C.).

Le site de la commune ne connaît pas de nouvelle colonisation jusqu'auxXIe et Xe sièclesav. J.-C.[91]. Des vestiges de villages répartis sur une dizaine d'hectares datant de cette époque ont été mis au jour. Cette occupation du territoire de plus en plus regroupée semble s'être poursuivie et développée jusqu'aupremier âge du fer, vers lesVIIe et Ve sièclesav. J.-C..

Vers 500av. J.-C., le territoire de la commune devient une zone à vocation agricole. Quelques traces subsistent de l'époque gallo-romaine ; des fossés et un vestige de chemin dont les ornières sont encore visibles[92],[91].

Lors de travaux de réhabilitation[93], une stèle funéraire datée duIIe ouIIIe siècle, a été découverte. Selon les archéologues, il s'agirait du monument d'un enfant d'une dizaine d'années nomméJulius Victor[94],[95].

Ancien Régime

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Illustration duchâteau de Saint-Priest parJoannès Drevet en 1892.

Les vestiges d'une petite cabane, marquée par quatre trous de poteaux, témoigne de l'utilisation du site par des paysans des siècles plus tard, auMoyen Âge[91].

Le territoire de Saint-Priest fut une possessionromaine jusqu'à sachute auVe siècleapr. J.-C.. Le site sera alors une possession desBurgondes puis desFrancs. AuIXe siècle, il sera inclus dans le territoire de laFrancie médiane, puis de laBourgogne cisjurane jusqu'en1032, où il deviendra une possession duSaint-Empire romain germanique. Le territoire sera ensuite brièvement une possessionsavoyarde avant de devenirfrançaise auXIVe siècle[96].

Armes de la
famille Guignard de Saint-Priest
sur l'ancienconsulat français à Istanbul
Devise :
Fort et Ferme.

Au début duXIVe siècle, lefief de Saint-Priest est une possession de l'abbaye d'Ainay. Il est donné en1336 auchevalier Humbert Richard, seigneur deSaint-Symphorien-d'Ozon et premier seigneur laïc de Saint-Priest. C'est à cette époque qu'est édifié leChâteau de Saint-Priest, qui n'est alors qu'unemaison forte. Six autres seigneurs de la famille Richard se succéderont à la tête de la seigneurie de Saint-Priest, jusqu'à sa vente en1645 àJacques Guignard, chevalier, seigneur de Bellevue, président auParlement de Metz, puisconseiller du roi et président en laCour des aides duDauphiné,bourgeois etprévôt des marchands de Lyon (1654-1658).

Parlettres patentes du roi prises en1653,Louis XIV érige en sa faveur la seigneurie de Saint-Priest en vicomté. Cinq membres de lafamille Guignard seront vicomtes de Saint-Priest, puis quatre seront comtes et un à nouveau vicomte. Le plus illustre des membres de la famille Guignard seraFrançois-Emmanuel Guignard de Saint-Priest,ministre de la Maison du roi puisde l'Intérieur deLouis XVI[97],[98].

XIXe siècle

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Carte postale montrant le centre du village en 1900.

Le village de Saint-Priest se développe petit à petit autour de l'église et du château, vendu en1838 par lafamille Guignard. L'ancienne mairie ainsi que l'école communale située à son rez-de-chaussée sont construites en1842. Les quartiers du Payet, du Grisard, du Puits-Vieux et du Bessay voient le jour, constitués de maisons construites en terre, dont les encadrements sont fabriqués en bois ou en pierre molasse. Des fermes sont aussi installées dans les hameaux de Manissieux, de Mi-Plaine et de la Fouillouse. Au milieu duXIXe siècle, une ligne de chemin de fer reliantLyon àGrenoble est créée, passant par Saint-Priest, où est édifiée laGare en1858. Les San-Priods vivent pour la plupart de la culture deblé, d'avoine et deseigle, dumaraîchage, de lavigne et de l'élevage extensif. Le bourgdauphinois est alors un grand fournisseur delait pour leslyonnais. La sous-traitance pour le tissage lyonnais est une activité complémentaire, pratiquée surtout dans les hameaux[99],[100]. En matière industrielle, trois entreprises dominent ;Giroudière, la maisonDufour etMaret. Jusqu'à la construction de la première école de la commune, le groupe scolaireJean-Macé en1905, l'école du bourg était située au rez-de-chaussée de l'ancienne mairie.

Après laguerre de 1870, la commune voit, entre1887 et1890, la construction d'unfort militaire sur son territoire. Ouvrage de deuxième génération, il est chargé de surveiller la plaine de l'Isère, la route deGrenoble et la voie de chemin de fer reliantLyon àBourgoin-Jallieu. Pendant laPremière Guerre mondiale, il sert de casernement, de dépôt d'armes et de munitions, et est occupé par un détachement de réservistes du11e régiment d'artillerie[101],[102].

XXe siècle

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Marius Berliet au volant de l'une de ses automobiles en1921.

Au cours duXXe siècle, la ville de Saint-Priest est passée de 2 500 à 40 000 habitants. Cette forte augmentation démographique est due à la transition du bourg dans une nouvelle période marquée par le passage de deux hommes de renom, par une forte urbanisation et par une importante immigration ; l'ère industrielle.

En1916,Marius Berliet,constructeur automobile dela marque du même nom, entreprend la construction d'une usine ultra-moderne sur un territoire de400 hectares à cheval sur les communes de Saint-Priest et deVénissieux, chargée de la production de l'acier à la livraison des véhicules, modèle d'application dutaylorisme[100],[103]. L'industriel entreprend également la construction de la Cité Berliet dès1919, destinée au logement du personnel et de l'encadrement de l'usine. La cité se composait alors 61 pavillons et de 3 immeubles collectifs, logeant 250 familles en1925, tandis que l'usine employait jusqu'à 3 150 travailleurs[99]. L'entreprise et l'usine seront rachetées par la suite parCitroën, puis parRenault Trucks. Aujourd'hui, il s'agit de l'usine la plus importante de la commune. La cité existe toujours malgré sa destruction pendant laSeconde Guerre mondiale[104].

Après laPremière Guerre mondiale, Henri Maréchal, industrielvénissian, entreprend la construction d'une usine de tissage le long de la voie ferrée, lançant ainsi une production san-priode detoile cirée. L'entreprise de Maréchal attire ainsi des centaines d'immigrésitaliens etpiémontais, la plupart fuyant la montée dufascisme dans leur pays d'origine[100]. CommeMarius Berliet avant lui, en1936, Henri Maréchal entreprend la construction d'une cité ouvrière articulée autour du boulevard des Roses et de la rue Garibaldi, véritable modèle d'habitat intégré ; la cité Maréchal. La cité était alors composée de maisons, de chalets, d'immeublesCasermonts, du groupe scolaireÉdouard Herriot et d'un château d'eau dont l'infrastructure servait de logement pour les instituteurs[104]. Aujourd'hui, le groupe scolaireÉdouard Herriot et une douzaine de villas existent toujours, le long du boulevard des Roses. Les autres lots ont été réhabilités ou détruits, comme les chalets et immeublesCasermonts démolis pendant lesannées 1970[99].

La Maison du Peuple, actuel Théâtre Théo Argence, construit par Théophile Argence dans les années 1930

La forte augmentation démographique au début desannées 1920 entraîne avec elle des besoins plus importants, c'est pourquoi lesocialiste Théophile Argence, maire de Saint-Priest de1929 à1940, dotera la ville de nombreux équipements collectifs, administratifs, résidentiels, culturels et sportifs. Pendant son mandat, il aménage de nouveaux réseaux de gaz et d'électricité, crée 26 salles de classe supplémentaires, crée unesoupe populaire, fonde l'Amicale Laïque de Saint-Priest (ALSP), rachète lechâteau de Saint-Priest et son parc[105], fait édifier la nouvelle mairie, laMaison du Peuple (actuel Théâtre Théo Argence[106]), ainsi que le stade Jacques Joly[100]. Il institue également des allocations chômage et fait construire des Habitations Bon Marché (HBM sur la place Salengro ainsi que la citéSNCF en1938[99]. Il est démis de ses fonctions par lerégime de Vichy en1940[104].

Pendant laSeconde Guerre mondiale, lechâteau et son parc furent occupés par les soldats français jusqu'en1942, date à laquelle il fut réquisitionné par l'armée allemande qui installa un radar dans le parc. À laLibération en1944, il fut occupé par les armées alliées et les prisonniers de guerre[105]. Lefort quant à lui, assurait unelutte antiaérienne, et servit de dépôt d'armes et de munitions pour les Italiens puis les Allemands de1940 à1944. La ville de Saint-Priest estlibérée par l'armée américaine le.

Si la population a doublé desannées 1920 auxannées 1940, ce n'est que dans lesannées 1960 et1970 que Saint-Priest subi uneexplosion démographique, passant de 10 000 à 40 000 habitants en moins de 20 ans[89].

Cette explosion démographique sans précédent a nécessité uneurbanisation soutenue. Dans lesannées 1950, le mouvement des « Castors » se développe à Revaison et à Manissieux, qui est une entraide depaysans qui construisent des zones pavillonnaires sans avoir à solliciter l'aide d'entrepreneurs[100].

Le1er janvier1968, la commune est détachée du département de l'Isère et est rattachée au département duRhône.

Sous le mandat de Charles Ottina, de1949 à1972, des milliers de nouveaux logements sortent de terre. Les HBM de Théophile Argence construits en1931, prennent le nom deHLM de Saint-Priest en1954. Entre1962 et1964, la commune est dotée d'un nouveaucentre-ville, regroupant 2 500 logements et de nombreux services, dont la mairie dessinée par Ottina[100],[104]. De nombreusescités HLM sont érigées, lesAlpes,Diderot,Mozart, lesOrmes, l'Ermitage etBellevue sont construits durant lesannées 1960[107]. La décennie suivante, ce sont les quartiers de Ménival, de la Cordière et de Bel Air qui sont érigés. Ce dernier est le plus peuplé, avec 11 000 habitants répartis en 4 sous-secteurs ;Louis Braille - Cordière (1970),Bel Air I (1970),Bel Air II (1972) etBel Air III (1977)[99].

Sous le mandat de Bruno Polga, de1983 à2003, ce sont de nouveaux équipements culturels et sportifs qui voient le jour, afin d'améliorer la qualité de vie des San-Priods. La première piscine est inaugurée ainsi que la médiathèque et le cinéma[108]. Leboulodrome Marius Joly, le complexe sportif Mendès-France et plusieurs gymnases sont construits, tandis que l'ancienne maison du peuple devient le Centre Culturel Théo Argence et l'ancienne mairie le Conservatoire à Rayonnement Communal de Saint-Priest[100].

XXIe siècle

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Dès le début dunouveau millénaire, Saint-Priest entre dans une ère de perfectionnement et de modernisation de ses équipements. Le mandat de Bruno Polga s'achève avec la construction, en2001, du Parc Technologique -zone industriellehigh tech - et l'arrivée en 2003 de la ligneT2 dutramway, reliant la commune au centre-ville deLyon[107].

En2004, la construction de laZAC des Hauts de Feuilly est entamée. Proche du Parc Technologique, il s'agit d'un quartier pavillonnaire moderne et écologique regroupant des habitations de type "développement durable".

En2014, Gilles Gascon est élu maire de Saint-Priest, avec le soutien de l'UMP. Il s'agit du premier maire dedroite de la commune, historiquement ancrée à gauche[109].

LeGrand Lyon disparait le, et laisse place à lacollectivité territoriale de lamétropole de Lyon. La commune quitte ainsi ledépartement du Rhône concernant la gestion départementale[110].

La ville entre dans une phase de restructuration de son centre-ville à travers l'opérationCœur de Saint-Priest de2007 à2020. Elle entame d'autres projets d'urbanisation moderne tels que laZAC Berliet de2010 à2019[99].

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Depuis2012, Saint-Priest se trouve à la fois dans la13e (à l'est) et la14e circonscription législative duRhône (à l'ouest).

À la suite de laréforme territoriale de 2014, Saint-Priest se trouve dans larégionAuvergne-Rhône-Alpes depuis le[111]. Elle faisait partie auparavant de la régionRhône-Alpes[112]. À la suite de cette même réforme, la commune se situe dans lacollectivité territoriale de lamétropole de Lyon depuis le[110],[113]. Saint-Priest faisait alors partie du département du Rhône depuis le, date de son détachement du département de l'Isère[114].

La création de lamétropole de Lyon le a également conduit à la disparition ducanton que la commune formait à elle seule, car les conseillers métropolitains sont depuis 2020 élus au cours d'élections métropolitaines. Depuis lesélections législatives de 2012, Saint-Priest est divisée en deuxcirconscriptions législatives ; lestreizièmes etquatorzièmes circonscriptions du Rhône(voir carte ci-contre). La commune se situait auparavant entièrement dans la treizième circonscription[115],[116].

Le31 octobre2002, huitconseils de quartiers sont créés par délibération duconseil municipal, présidé par Bruno Polga, subdivisant la commune en huit quartiers distincts. Leur objectif est avant tout de favoriser la participation des San-Priods à la vie locale et de leur permettre de participer aux projets de lamunicipalité ainsi que de faire des propositions de projets. Chaque conseil de quartier réunit un maximum de trente habitants, conseillers de quartiers, un coprésident élu désigné par la municipalité et un coprésident élu parmi les conseillers de quartiers[37],[38].

Tendances politiques et résultats

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Saint-Priest est une ville traditionnellement ancrée àgauche, en raison de son passéouvrier et de la part importante qu'occupent lesimmigrés et descendants d'immigrés dans la population de la commune. Il s'agit ici d'un point commun qu'elle partage avec la plupart des villes de l'Est lyonnais[109]. Ainsi, de 1929 à 2014, la mairie de Saint-Priest a été dirigée uniquement par des maires de gauche, sauf pendant lerégime de Vichy qui a vu un maire d'extrême-droite diriger la commune.

Malgré un ancrage important duParti socialiste à Saint-Priest, le poids de la gauche sur la politique dans la commune est devenu fragile depuis la nomination deMartine David à la fonction de maire en 2003. Ainsi, ladroite a remporté leslégislatives de 2007 et leseuropéennes de 2009 à Saint-Priest, ainsi que leslégislatives de 2012 dans latreizième circonscription. Résultat du recul de popularité de la gauche, au cours des mandats de Martine David à l'échelle locale et deFrançois Hollande à l'échelle nationale, Gilles Gascon est élumaire de Saint-Priest avec l'UMP en 2014 face à Martine David et Sandrine Ligout, devenant ainsi le premier maire de droite de la commune[109]. Il est ensuite réélu lors desélections municipales de 2020 dès le premier tour.

Saint-Priest, comme d'autres villes de banlieue en France, est un terrain assez favorable à la montée de l'extrême-droite. Il s'agit d'ailleurs d'une des communes de lacirconscription départementale du Rhône où le vote FN est le plus développé. Ainsi, lors des cantonales de 2011, le candidatfrontiste André Pozzi est parvenu à recueillir 32,3 % des voix au premier tour, puis 41,5 % au second tour, derrière la candidatesocialiste, Évelyne Fontaine[117]. Lors du premier tour desmunicipales de 2014, la candidate duFront national, Sandrine Ligout, et le candidat dissident d'extrême-droite André Pozzi, recueillent à eux deux plus de 25 % des voix. Lors deseuropéennes de 2014, la liste dirigée parJean-Marie Le Pen arrive également en tête. L'absence d'un candidat frontiste auxélections municipales de 2020 et le faible score de Rémi Berthoux aux élections métropolitaines la même année semblent toutefois annoncer un recul.

Lors du premier tour de l'élection présidentielle de 2017, le candidat dela France insoumise (FI),Jean-Luc Mélenchon, arrive en tête à Saint-Priest en recueillant 24,5 % des voix, devantMarine Le Pen (FN, 23,1 %),Emmanuel Macron (EM, 22,2 %) etFrançois Fillon (LR, 15,3 %)[118].

Ces deux partis sont toujours dominants à Saint-Priest auxélections européennes du 9 juin 2024, le parti au pouvoir chutant pour n'arriver que3e avec 11,16% (contre 21,17% en 2019)[119],[120], derrière leRassemblement national (29,89% contre 25,23% en 2019) et LFI (24,45% contre 8,19% en 2019)[119],[120] PS-Place publique (9,57% contre 21,17% en 2019)[119],[120] terminant 4ème.

Ci-dessous se trouve un tableau récapitulant les résultats des scrutins à Saint-Priest depuis 2000 :

Résultats des scrutins à Saint-Priest depuis 2000
Résultats des scrutins à Saint-Priest depuis 2000
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours
AnnéeÉlu(e)Battu(e)Participation
2002Jacques Chirac74,06 %RPRJean-Marie Le Pen25,94 %FN77,43 %[121]
2007Nicolas Sarkozy53,06 %UMPSégolène Royal46,94 %PS84,31 %[122]
2012François Hollande53,61 %PSNicolas Sarkozy46,39 %UMP79,27 %[123]
2017Emmanuel Macron65,34 %EMMarine Le Pen34,66 %FN68,52 %[124]
Élections législatives, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin
Résultats dans laTreizième circonscription du Rhône.
2002Martine David45,40 %PSAnne-Marie Dubost29,80 %UMP55,63 %[125]
2007Philippe Meunier53,47 %UMPMartine David46,53 %PS56,01 %[126]
2012Philippe Meunier56,01 %UMPFarida Boudaoud43,99 %PS57,18 %[127]
2017Danièle Cazarian54,69 %REMPhilippe Meunier45,31 %LR40,41 %[128]
Résultats dans laQuatorzième circonscription du Rhône.
2012Yves Blein58,23 %PSSandrine Ligout41,77 %FN48,52 %[129]
2017Yves Blein64,03 %REMDamien Monchau35,97 %FN31,37 %[130]
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores
AnnéeListe1reListe2eParticipation
2004Michel Rocard35,75 %PSJean-Marie Le Pen15,55 %FN34,25 %[131]
2009Françoise Grossetête25,33 %UMPVincent Peillon20,39 %PS32,53 %[132]
2014Jean-Marie Le Pen28,59 %FNRenaud Muselier21,28 %UMP33,95 %[133]
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores
2004Jean-Jack Queyranne50,09 %PSAnne-Marie Comparini27,80 %UDF59,35 %[134]
2010Jean-Jack Queyranne54,34 %PSFrançoise Grossetête26,52 %UMP43,11 %[135]
2015Jean-Jack Queyranne38,18 %PSLaurent Wauquiez37,15 %LR50,13 %[136]
Élections municipales, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin
AnnéeÉlu(e)Battu(e)Participation
2001Bruno Polga55,35 %PSMichel Collet44,65 %DVD58,51 %[137]
2008Martine David53,54 %PSPhilippe Meunier46,46 %UMP57,35 %[138]
2014Gilles Gascon46,06 %UMPMartine David39,95 %PS56,68 %[139]
2020Gilles Gascon64,38 %LRWafia Zak13,71 %DVG31,60 %[140]
Élections cantonales, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin
2004Bruno Polga50,96 %PSPhilippe Meunier28,94 %UMP59,66 %[141]
2011Évelyne Fontaine58,47 %PSAndré Pozzi41,53 %FN41,94 %[142]
Élections métropolitaines, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin
2020Gilles Gascon57,48 %LRVéronique Moreira31,86 %EELV17,36 %
 

Administration municipale

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    Composition actuelle du conseil municipal en fonction de la nuance politique de chaque liste
  • NI : 1 siège
  • EELV : 2 sièges
  • PS/DVG : 2 sièges
  • LREM : 1 siège
  • LR/DVD : 37 sièges

Lors du premier tour de l'élection municipale de 2020 à Saint-Priest, marquée par un taux d'abstention record de 68,4%, en partie due à lapremière vague de la pandémie de Covid-19, la liste menée par le maire sortant, Gilles Gascon (LR), a été réélue en récoltant 64,4 % des voix exprimées, pour seulement 19,5% des voix des personnes inscrites.

Deux listes de gauche et écologistes ont récolté plus de 10% des voix exprimées : celle menée par Wafia Zak (13,7 % -LFI/EELV/G.s/PCF/DVG) et celle menée par Philippe Rolland (11,4 % -PS/DVG). La liste menée par Izzet Doganel (LREM) a récolté 8,4 % des voix et celle menée par Jean-Charles Fagnou (LO) 2,1 %.

Cette élection s'est également déroulée pour la première fois en même temps que les premièresélections métropolitaines, marquées par une forte montée duvote vert.

Leconseil municipal san-priod est composé de 43 personnes élues, parmi lesquelles : le maire, 13 adjointes et adjoints, 23 conseillères et conseillers municipaux de la majorité municipale et 6 conseillères et conseillers municipaux d'opposition[143]. En juin 2021, Wafia Zak quitte le groupe Alliance citoyenne pour la transition écologique et sociale (ACTES), siégeant dès lors en tant que non-inscrite et menant ainsi à la création du groupe Les Écologistes[144]

GroupePrésident(e)EffectifStatut
Saint-Priest notre avenirGilles Gascon37majorité
Les ÉcologistesVéronique Moreira2opposition
Rassemblement Citoyen pour Saint-PriestPhilippe Rolland2opposition
Un temps d'avance pour Saint-PriestIzzet Doganel1opposition
Non-inscrits-1opposition

Liste des maires

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Article détaillé :Liste des maires de Saint-Priest.

Depuis 1790, 40 maires se sont succédé à la tête de Saint-Priest[109],[145].

Ci-dessous se trouvent la liste des maires de Saint-Priest depuis 1925, et de 1790 à 1925 :

Liste des maires de Saint-Priest depuis 1925
PériodeIdentitéÉtiquetteDurée du mandatQualité
2014en coursGilles GasconUMP /LRen coursChef d'entreprise – conseiller métropolitain, conseiller régional
20032014Martine DavidPS11 ansSecrétaire de direction – députée
19832003Bruno PolgaPS20 ansConseiller général ducanton de Saint-Priest (1985-2011)
19771983Louis GireauPS6 ans
19721977Marius JolyDVG5 ans
19491972Charles OttinaPR /FGDS23 ans
19461949Étienne VourlatDVG3 ans
19451946Ulysse CœurDVG1 an
19401945Clément Payet-BurinPDP5 ansConseiller général ducanton de Saint-Symphorien-d'Ozon (1937-1940)
19291940Théophile ArgenceSFIO11 ans
19251929Pierre Berlioz-BenierPR4 ansPropriétaire-cultivateur
Liste des maires de Saint-Priest de 1790 à 1925
PériodeIdentitéÉtiquetteDurée du mandatQualité
19191925Gabriel Payet6 ans
19081919Louis Favard11 ans
19041908Claude-François Buisson4 ans
19001904Jean-Antoine Barges4 ans
18961900Jean-Baptiste Payet-Maugeron4 ans
18921896François Reymond4 ans
18881892Jean-François Fougères4 ans
18761888François Reymond12 ans
18741876François Germanet2 ans
18701874François Reymond4 ans
18621870Louis Bonnardet8 ans
18541862Pierre Cusin8 ans
18481854Jean Payet-Chavret6 ans
18481848Jean-Baptiste Bavard6 mois
18461848Pierre Reymond2 ans
18401846Jean-Baptiste Bavard6 ans
18341840Pierre Reymond6 ans
18301834Pierre Cusin4 ans
18211830Pierre Reymond9 ans
18161821Jean-Jacques Chalmas5 ans
18151816Pierre Reymond1 an
18001815Étienne Chalmas15 ans
18001800M. Givord4 mois
17991800Pierre Édouard1 an et 2 mois
17951799Pierre Reymond3 ans et 4 mois
17951795Jean Pagnoud-Chenavas1 mois
17941795Joseph Ginot8 mois
17901794Horace Duc3 ans et 11 mois
17901790Étienne Chalmas2 mois
 

Jumelages

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En 1963, a été signé parCharles de Gaulle etKonrad Adenauer letraité de l'Élysée, scellant l'amitié franco-allemande. Ainsi, lemaire de Saint-Priest, Charles Ottina et lebourgmestre deMühlheim am Main, Werner Grasmück, ont signé un traité dejumelage entre les deux communes en 1966[146],[147]. Depuis, de nombreux échanges ont lieu entre les habitants et les dirigeants des deux communes jumelles, toutes deux situées en banlieue d'une grande ville, Mühlheim étant située à10 kilomètres deFrankfurt am Main[148]. Une rue san-priode a par ailleurs été baptiséerue de Mühlheim, dans le quartier de Revaison.

Les deux communes jumelles se sont, par la suite, engagées dans un projet decoopération décentralisée avec la commune urbaine deNouna, auBurkina Faso. C'est dans la commune burkinabée qu'a été signée la convention de coopération entreMartine David,Bernd Müller et Marianne Fofana, le 12 février 2009[146],[149],[150].

La commune a été également jumelée avec la villeitalienne d'Arezzo, une rue san-priode située à Revaison portant par ailleurs le nom derue d'Arezzo.

Elle a aussi été au cœur d'un autre projet de coopération décentralisé envers la commune de San Martín de Porres (Pérou), mené conjointement avec Mühlheim am Main, et aujourd'hui achevé[151].

Équipements et services publics

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En 2024, des travaux commencent dans l'Ouest de la commune, déstinés à apporter le Réseau de Chaleur Urbain (RCU) Jusqu'au Centre-ville et au quartier Bel-Air[152]. Ces aménagements sont censés prendre fin en 2027.

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[153],[Note 5].

En 2022, la commune comptait 49 193 habitants[Note 6], en évolution de +7,31 % par rapport à 2016 (Rhône : +3,93 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
1 1001 2101 2531 4891 7181 8541 9812 1522 209
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
2 3122 4282 5182 4752 5062 4102 7242 3872 584
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
2 5772 6082 5432 7044 2685 9575 3365 6737 115
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
10 68120 41936 73442 67741 87640 97440 74642 53545 844
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
48 82249 193-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[89] puisInsee à partir de 2006[154].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 41,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (40,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 20,3 % la même année, alors qu'il est de 21,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 22 697 hommes pour 23 813 femmes, soit un taux de 51,20 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,92 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[155]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
0,7 
6,3 
75-89 ans
8,1 
11,6 
60-74 ans
13,2 
18,1 
45-59 ans
18,0 
20,8 
30-44 ans
19,8 
18,8 
15-29 ans
18,0 
23,9 
0-14 ans
22,1 
Pyramide des âges du département duRhône en 2021 en pourcentage[156]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
1,7 
6,2 
75-89 ans
8,4 
13 
60-74 ans
14,2 
18,4 
45-59 ans
17,7 
20,3 
30-44 ans
19,5 
21,8 
15-29 ans
21,1 
19,6 
0-14 ans
17,4 

Enseignement

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Enseignement primaire et secondaire

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Saint-Priest est située dans l’académie de Lyon. Elle compte de nombreux établissements scolaires, allant de l'école maternelle à l'université grâce à la présence ducampus de l'Université Lumière-Lyon-II au niveau de Porte des Alpes.

Les San-Priods disposent de quinzegroupes scolairespublics et d'ungroupe scolaireprivé[157] :

Liste des établissements d'enseignement primaire de Saint-Priest
 

La commune dispose aussi de troiscollègespublics, d'uncollègeprivé, d'unlycéepublicd'enseignement général ettechnologique accueillant aussi desBTS, et d'unlycéepublicd'enseignement professionnel[158] :

Liste des établissements d'enseignement secondaire de Saint-Priest

Collèges:

→ (84,11 % de réussite auDNB, dont 69,16 % avec mention lors de la session 2017)[159]

→ (69.64 % de réussite auDNB, dont 49.40 % avec mention lors de la session 2017)[160]

→ (84,93 % de réussite auDNB, dont 62.33 % avec mention lors de la session 2017)[161]

  • Collège privé La Xavière

Lycée d'enseignement général et technique:

→ (81.01 % de réussite auBac, dont 26.36 % avec mention lors de la session 2015)[162]
Lycée d'enseignement professionnel:

→ (65,28 % de réussite auBac, dont 27,78 % avec mention lors de la session 2015)[163]

 

Les San-Priods bénéficient depuis la rentrée 2017 d'un collège privé catholiqueLa Xavière qui propose les classes de sixième jusqu'à la troisième à Manissieux[164],[165].

Enseignement supérieur

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Saint-Priest abrite avec la commune voisine deBron, le campusPorte des Alpes,l'un des deux campus de l'université Lumière-Lyon-II[166].

Le campus se compose de 14amphithéâtres, de plusieurs salles de cours et de musique, de salles informatique, de deux terrains de football et de rugby, de terrains de tennis, de deuxgymmnases, d'unrestaurant universitaire et de plusieurs cafétérias[167].

Entrée principale du campusPorte des Alpes de l'Université Lyon 2 situé àBron et Saint-Priest

Fort de ses équipements, le campus abrite :

Vie étudiante

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La étudiants disposent de deuxrésidences étudiantes situées encentre-ville, proposant 254 logementsdu studio au T5[168].

La commune dispose également d'un Bureau information jeunesse (BIJ), qui est un service municipal dont le but est d'aider les jeunes jusqu'à 26 ans dans plusieurs domaines différents[169],[170].

Vie culturelle

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Lieux d'activités culturelles

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La ville de Saint-Priest est connue pour son fort dynamisme culturel et associatif. Depuis le mandat de Théophile Argence, Saint-Priest est devenue une référence en ce qui concerne les manifestations et équipements culturels au niveau régional, du fait du nombre, de la diversité et de la qualité de ceux-ci.

Un des principaux pôles culturels de la commune est le Théâtre Théo Argence (TTA), anciennement connu sous le nom de Centre Culturel Théo Argence (CCTA)[106],[171]. Équipé d'une grande salle de 650 places et d'une seconde pouvant accueillir 100 spectateurs[172], le théâtre se trouve dans les murs de la Maison du Peuple, ancienne mairie située en centre-ville et construite sous le mandat de Théophile Argence en1930[173]. Véritable moteur culturel, le théâtre propose à chaque saison un panel de représentations très diverses, regroupant aussi bien des pièces de théâtre que des galas de danse, des one-man shows, des concerts de musique et d'autres genres de représentations artistiques. Étant une propriété de la mairie, le théâtre a pour mission d'offrir aux San-Priods une saison ouverte à tous[174]. Toutefois, cela ne l'empêche pas d'accueillir des artistes à renommée nationale, commeMaurane,Élie Semoun, Patrick Bruel ouCœur de Pirate, ainsi qu'un concours international de piano en 2017[106],[175],[176],[177]

La commune abrite leConservatoire à Rayonnement Communal (CRC) de musique et théâtre de Saint-Priest. Créé en 1972, l'établissement réunit 870 élèves et une équipé éducative de 36 enseignants. Installée dans l'Ancienne Mairie, au cœur du village,place Bruno-Polga, le conservatoire produit chaque année 80 concerts, attire 13 000 spectateurs et 100 000 visiteurs. En lien avec le collège Colette, le conservatoire a créé 4 classesCHAM regroupant 85 élèves. Placé sous la direction de la pianiste Béatrice Quoniam-Chauvel, l'établissement est riche de sept départements différents, de la musique à l'école (qui concerne 4 800 élèves san-priods de primaire et maternelle ainsi qu'une équipe demusiciens intervenants) auxmusiques actuelles, en passant par lethéâtre et lechant, laformation musicale et les instrumentspolyphoniques, àcordes ou àvent. Fort de ces enseignements divers et de ses enseignants diplômés, le conservatoire ambitionne aujourd'hui d'obtenir un rayonnement départemental[178],[179],[180].

Située au centre-ville de Saint-Priest, sur laplace Charles-Ottina, la MédiathèqueFrançois-Mitterrand est un atout dans l'affirmation du dynamisme culturel san-priod. Celle-ci e été créée en 1979 sous le nom de Bibliothèque du Village et est devenue une médiathèque en 1987. Elle compile 250 000 documents au total, dont115 000 livres dans sabibliothèque, 26 000 CD dans sa discothèque et 7 000 DVD dans sa vidéothèque[181]. La médiathèque compte plus de 5 000 adhérents qui empruntent chaque année plus de 230 000 documents[182]. Depuis 2006, unecyber-base est accessible au public, visant à découvrir le monde de l'informatique[183]. En 2012, c'est uneartothèque qui est créée. Basée sur le même principe que la médiathèque, elle abrite près de 1 000 œuvres destinées à être exposées et empruntées, par le public[184].

Créée en 1962, laMaison des Jeunes et de la Culture (MJC)Jean-Cocteau est un moteur de la vie associative populaire à Saint-Priest[185]. Située au cœur du quartier urbain de Bel-Air, la MJC propose à ses adhérents une trentaine d'activités différentes allant du théâtre à la capoeira, en passant par la sophrologie ou l'enseignement du chinois[186]. L'établissement dispose d'une salle de spectacle dite salle Cocteau, d'une capacité de 100 places.

Depuis 1989, la commune de Saint-Priest dispose d'un cinéma comprenant deux salles de projection. Anciennement appelé Ciné 89, il s'agit aujourd'hui du Cinéma Le Scénario. L'établissement est en partie privatisé[187].

Redevenu propriété de la ville le1er janvier2017, lechâteau de Saint-Priest est, en plus de son importance dans le patrimoine historique de la ville, un haut lieu culturel de la commune. De nombreuses expositions, concerts et animations y prennent place tout au long de l'année[188].

Sculptures urbaines

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Lieu très réceptif à toute forme artistique, on trouve dans les rues de Saint-Priest de nombreuses sculptures contemporaines réalisées par des artistes venant du monde entier.

Autre version duWalking Couple deLynn Chadwick, ici àJérusalem.

Au cœur du parc duchâteau, sur la voie menant à la façadeRenaissance du bâtiment, se trouve une sculpturecontemporaine en bronze réalisée en1977 parLynn Chadwick et intituléeLe couple en marche (Walking Couple). L'œuvre représente un couple aux traits géométriques et à l'allure noble, marchant tout en s'éloignant du château[189].

Un ensemble de sculptures en acier représentant des sportifs et leurs- muscles en action est installé sur lerond-point des Droits de l'Homme. Il s'agit d'une œuvre de François Lavrat, intituléeLes sportifs et créée en2000[190].

Installée au sein du Square du Chat, dans le quartier urbain de la Gare, se trouve une sculpture contemporaine réalisée parJean-Philippe Aubanel. Créée en 1989 dans le cadre des actions issues deBanlieue 89, elle est intituléeLe chat rouge[190].

Une œuvre tout aussi remarquable se trouve sur laplace des Nations unies, devant le Lycée Condorcet, au cœur du centre-ville. Il s'agit duMémorial de la Paix, conçu en 2007 parDaniele Bragoni (lb). Ensemble de sculptures de marbre représentant la Terre, les continents, la France et le temps, il s'agit d'un lieu urbain d'échange et utilisé lors de cérémonies commémoratives, comme lors de celles du8 mai et du11 novembre[190].

Manifestations et festivités

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Reconnue pour son dynamisme culturel et associatif, il se déroule à Saint-Priest de nombreux événements qui ponctuent la vie de la commune. Ci-dessous se trouvent les principales manifestations culturelles qui s'y déroulent[191] :

  • la foire aux plantes rares. Il s'agit d'unefoire annuelle qui se déroule au début duprintemps dans le parc duchâteau. Une centaine de paysagistes, producteurs et artisans venus de tout le pays viennent y exposer leurs productions de plantes rares. Le rendez-vous rassemble tous les ans environ 10 000 visiteurs[192]. Créée en1988, il s'agit de la plus ancienne et la plus importante fête des plantes enAuvergne-Rhône-Alpes[193],[194].
  • le festival Music en Ciel. Il s'agit d'unfestival urbain de musique pop, rock et folk qui se déroule tous les ans au début de l'été, après laFête de la musique, également célébrée à Saint-Priest tous les ans le21 juin. Le festival, organisé en plein air sur laplace Ferdinand-Buisson, réunit des artistes à notoriété nationale et organise un tremplin musical permettant chaque année à un artiste ou un groupe de se produire sur scène. L'événement a déjà accueilli des artistes tels queImany,Rover,Charles Pasi,Yuri Buenaventura ouPony Pony Run Run[195].
  • la foire d'automne. Organisée tous les ans au début de l'automne, il s'agit d'un rendez-vous traditionnel san-priod qui réunit chaque année environ 400 exposants pour plus de 10 000 visiteurs. L'événement a fêté ses 70 ans en 2016 avec l'organisation d'une grande fête de la batteuseplace Roger-Salengro. La foire réunit marchands, agriculteurs et forains, et est argumenté de représentations de danse, d'expositions de voitures de collections, d'attractions et de braderies de livres de la médiathèque municipale. L'objectif de cet événement est de renouer avec le passé agricole de la commune, qui compte encore aujourd'hui de nombreuses exploitations agricoles[196].
  • lefestival Lumière. Il s'agit d'unfestival de cinémalyonnais organisé tous les ans en octobre en l'honneur desFrères Lumière. Saint-Priest y participe en projetant des films sélectionnés par le festival au cinéma Le Scénario. Des acteurs et cinéastes sont également invités aux projections. Ainsi, le cinéma san-priod a reçu les visites deJacques Bral,Hippolyte Girardot,Eric Guirardo,Vincent Perez,Laurent Gerra,Philippe Morier-Genoud etLéa Drucker depuis la création du festival[197].
  • lafête des Lumières. Il s'agit d'une fêtelyonnaise célébrée tous les ans le8 décembre en hommage à laVierge Marie. Saint-Priest présente à l'occasion de cette fête de nombreux spectacles et animations un peu de partout sur le territoire de la commune. Le spectacle principal se déroule auchâteau, tandis que des défilés de lampions sont organisés dans tous les quartiers et hameaux de la commune[198]. La Fête des Lumières marque également l'inauguration annuelle duMarché de Noël san-priod qui réunit chalets hivernaux d'exposition, animations et patinoire éphémère sur laplace Ferdinand-Buisson pendant 10 jours avant le début de l'hiver[199].

Tous les deux ans, la MJC Jean-Cocteau et le Conservatoire de Saint-Priest participent à laBiennale de la danse de Lyon, festival de danse contemporaine qui réunit des centaines d'artistes àLyon.

Médias

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Cultes

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Saint-Priest dispose de plusieurs lieux de cultes, de plusieurs religions différentes.

Les San-Priods disposent de trois églises catholiques[200] :

  • l'église de Saint-Priest,dite église du Village ;
  • l'église Sainte-Marguerite,dite église de Manissieux ;
  • l'église moderne Notre-Dame-de-la-Paix.

Ils disposent également d'une église évangélique protestante située rue de Provence[201].

Ainsi que d'une mosquée située rue des Lys[202].

La commune dispose de deux cimetières. Celui de Manissieux dispose depuis 2011 d'un carré musulman[203].

Cadre de vie et environnement

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Les milieux naturels et agricoles sont localisés à l'est de la commune, ainsi que sur le secteur nouvellement aménagé de la forêt de Feuilly, au niveau du parc technologique.Les milieux agricoles sont essentiellement composés de grandes cultures présentant une faible biodiversité. Seules quelques prairies de fauche et de pâturage sont encore présentes dans la commune. Elles constituent des lieux de gagnage pour l'avifaune locale.On notera la présence de quelques reliques de pelouses sèches abritant des orchidées (orchis bouc essentiellement) à l'extrémité est de la commune (secteur de La Fouillouse). Les milieux boisés sont peu présents, essentiellement sous la forme de bosquets ou de petits bois. Les boisements les plus importants sont la forêt de Feuilly, le bois du Fort, le bois de Manissieux.

En2014, la commune de Saint-Priest bénéficie du label « ville fleurie » avec « trois fleurs » attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France auconcours des villes et villages fleuris[204].

Santé

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Située rue de la Cordière, la polyclinique Pasteur fut construite en1968 puis a été démolie en2011[205]. L'établissement rattaché au groupe Est deshospices civils de Lyon comptait 130 lits et était spécialisé dans lagynécologie obstétrique[206]. Les services offerts par la clinique ont été transférés à l'Hôpital Femme-Mère-Enfant, dans la commune voisine deBron[207].

La commune dispose depuis2009 d'un autre établissement hospitalier sur son territoire, l'hôpital privé de l'Est lyonnais. Situé rueAndré Lwoff, dans la zone du Champ-du-Pont entre le Parc technologique et Porte des Alpes, il est la propriété de Noalys[208]. L'établissement dispose de 189 lits et de nombreuses spécialités grâce à ses 8 pôles d'activité différents (urgences,médecine,chirurgie,soins de suite et de réadaptation,soins palliatifs,médecine du sport,imagerie médicale etophtalmologie)[209].

Deuxétablissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes privés se sont implantés sur le territoire san-priod (Les Alizés, d'une capacité de 82 lits, et laRésidence Le Château, d'une capacité de 60 lits[210],[211]).

Les San-Priods ont accès à de nombreux autres établissements de santé sur le territoire de la commune (centre médico-psychologique, soins à domicile pour personnes âgées ou handicapées, point de prévention des conduites à risques, etc.)[212].

De nombreux San-Priods bénéficient également de soins de qualité grâce à la proximité de la commune avec lesétablissements hospitaliers et cabinets médicaux lyonnais (Lyon était classée à la tête des villes où l'on est le mieux soigné en France, selonImpact Médecine[213]).

Sports

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Saint-Priest est l'une des villes les plus sportives de France. En effet, elle compte près de 10 000 licenciés dans 90 clubs sportifs différents, une trentaine d'équipements sportifs, une école des sports et de nombreux événements sportifs qui ponctuent régulièrement la vie san-priode, attirant des personnes venues du monde entier[214].

Équipements sportifs

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La commune de Saint-Priest dispose de 4 stades différents[215] :

  • le stade Jacques-Joly, d'une capacité de 600 places.
  • le stadePierre-Mendès-France, d'une capacité de 450 places.
  • le stadeJean-Bouin.
  • le stade de Manissieux.

La ville possède également 7 gymnases[216] :

  • le gymnase municipal, avec une grande salle avec plancher bois et tribunes fixes, bureaux et une structure d'escalade.
  • le gymnaseCondorcet, avec une grande salle avec tribunes fixes, une salle polyvalente et un stand de tir.
  • le gymnaseColette, avec une grande salle avec tribunes mobiles et une salle spécialisée pour la lutte.
  • le gymnaseFrançois-Arnaud, avec une grande salle avec tribunes fixes, un dojo et deux salles polyvalentes.
  • le gymnaseGérard-Philipe, avec une grande salle.
  • le gymnaseHector-Berlioz, avec une grande salle spécialisée pour la gymnastique et l'escalade.
  • le gymnaseJacques-Brel, avec une grande salle et une salle polyvalente.

Les San-Priods ont également accès à 3 piscines municipales[217],[218] :

La ville de Saint-Priest dispose également de deux clubs detennis, soit au total 11 courts d'entraînement extérieurs, 3 courts couverts et 1 mur d'entraînement. Uncentre équestre de 1 000 adhérents est présent dans la commune, avec 2 manèges couverts, et 1 manège extérieur pour 80 chevaux et poneys. On peut aussi noter les présences du boulodrome Marius-Joly qui met à disposition 8 jeux couverts avec tribunes, du terrain de Revaison pour lebaseball, d'une salle detennis de table, d'une salle demusculation municipale, et d'une aire detir à l'arc équipé de 15 cibles.

Dans le parc dufort, on trouve également unparcours de santé long de 1,7 km et une piste debicross, ainsi que le mur d'escalade Adrien Garioud haut de13 mètres et large de50 mètres[219].

Associations et clubs sportifs

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La commune de Saint-Priest compte plus de 60 associations sportives, dans de nombreuses disciplines différentes[220]. Le Carrefour des Associations, début septembre, réunit plus d'une centaine d'associations sportives, culturelles ou citoyennes venues présenter leurs activités proposées en début d'année scolaire. L'évènement se tient dans le parc duchâteau, ou à l'Espace Mosaïque chaque année[221].

L'amicale laïque de Saint-Priest (ALSP) est la plus ancienne association sportive san-priode, fondée en 1930 sous l'influence de Théophile Argence. Aujourd'hui, l'amicale laïque s'est diversifiée en six disciplines différentes ; letwirling bâton, lacourse d'orientation, levolley-ball, lanatation, letir à l'arc et lebasket-ball[222].

Le Stade auto lyonnais (SAL) est la deuxième association sportive en nombre de licenciés à Saint-Priest. Fondée en 1945, elle s'est diversifiée en quatre disciplines différentes ; lerugby, lanatation, letennis et lapétanque[223].

Voici une liste non exhaustive des meilleurs clubs san-priods dans chaque sport :

Événements sportifs

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Saint-Priest est une ville connue et reconnue comme étant une ville dynamique et sportive. De nombreux événements sportifs nationaux ou internationaux ont lieu dans la commune[214] :

La ville de Saint-Priest a par ailleurs accueilli les Jeux nationaux des transplantés et dialysés de 2016 organisés par l'association Trans-Forme, pendant 4 jours du 12 au 16 mai 2016. Les Jeux, parrainés parMarine Lorphelin etSébastien Chabal, ont accueilli 160 compétiteurs[233],[234],[235].

Économie

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Revenus de la population et fiscalité

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En 2011, lerevenu fiscal médian par ménage était de 28 514 €, ce qui plaçait Saint-Priest au 18 613e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole et236e rang parmi les 289 communes de plus de 49 ménages dans ledépartement du Rhône[236].

En 2013, 43,5 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables[237].

En 2007, Saint-Priest se classe333e sur 401 villes de France de 20 000 habitants et plus au classement des villes pour le nombre de contribuables soumis à l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF)[238].

Emploi

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En 2013, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 26 843 personnes, parmi lesquelles on comptait 74,0 % d'actifs dont 63,8 % ayant un emploi et 10,3 % dechômeurs[239]. Lesretraités représentaient 6,6 % de cette tranche d'âge, contre 9,4 % pour lesétudiants et 9,9 % pour les autresinactifs[240].

On comptait 35 182 emplois dans la zone d'emploi, contre 30 591 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 17 350, l'indicateur de concentration d'emploi est de 202,8 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un peu plus de deux emplois pour un habitant actif[241].

La commune dispose de nombreuses structures pour aider les chercheurs d'emploi dans leurs démarches et leur parcours professionnel ainsi que pour l'orientation. Un bureau duPôle emploi y est présent[242].

Entreprises et commerces

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Au 31 décembre 2014, Saint-Priest comptait 4 283 établissements : 15 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 282 dans l'industrie, 481 dans laconstruction, 3 011 dans lecommerce-transports-services divers et 494 étaient relatifs ausecteur administratif[243].

En 2015, 416 entreprises ont été créées à Saint-Priest[244], dont 273 par desauto-entrepreneurs[245].

En 2016, on dénombre 5 964 entreprises implantées sur le territoire de la commune, dont 4 977 sièges. L'entreprise générant le plus de revenus estRenault Trucks, qui a installé sonsiège social ainsi que sonusine de production dans les locaux construits parMarius Berliet[6],[246]. La présence du Parc Technologique sur le territoire de Saint-Priest est un important atout économique. Le parc accueille entre autres le siège français et européen du géant pharmaceutiqueMylan, le siège de Sully Group ainsi que d'importants sites de grandes entreprises internationales telles que Vencorex,Schneider Electric,Iveco,Siemens ou encoreMerial[247],[248].

Le territoire san-priod est occupé par de nombreuses autreszones industrielles situées en bordure de la commune :

  • la Z.I. deVénissieux-Corbas-Saint-Priest, au sud-ouest ;
  • la Z.I. Maréchal, au sud ;
  • la Z.I. Mi-Plaine, au nord-est ;
  • la Z.I.Dauphiné, à l'ouest ;
  • la Z.A. Pesselière, au sud-est ;
  • la Z.A. des Bandonnières, à l'ouest ;
  • le P.A. deParilly, à l'ouest.

Culture locale et patrimoine

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Identité visuelle

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Héraldique

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Armes

Les armes de Saint-Priest seblasonnent ainsi :

D'azur à trois quintefeuilles d'argent.

Logotype

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Couverture d'un livret de famille propre à la commune de Saint-Priest, reprenant son logo doré.

C'est au cours duXXe siècle que la mairie de Saint-Priest a décidé de créer unlogotype différent de sonblason, comme de nombreuses autres communes françaises, dans le but de moderniser l'image de la ville.

Les deux logotypes qui ont symbolisé la commune représentent alors l'intituléVille de, écrit en majuscules et en petits caractères, placé au-dessus du nom de la commune,Saint-Priest, qui lui est écrit en gras et en grands caractères. Le nom de la ville est alors suivi d'untriangle équilatéral orienté de façon qu'il représente une flèche allant vers la droite, symbolisant le progrès, le développement et le dynamisme de la commune.

Si presque tous les caractères sont écrits en noirs, sur fond blanc, seuls la première partie du nom de la commune,Saint-, et le triangle sont colorisés. Dès la création du logotype, et jusqu'en 2014, la couleur utilisée était lerouge, en référence à l'orientation politique de gauche de la commune. Après l'élection de Gilles Gascon à la mairie de Saint-Priest en2014, la couleur a été changée pour laisser place au bleu, en référence à l'étiquette politique du maire élu, alors membre de l'UMP.

Lieux et monuments

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Le clocher de l'église du village vu depuis le parc duchâteau.

La commune de Saint-Priest compte de nombreux lieux remarquables témoignant de la richesse de l'histoire san-priode :

Article détaillé :Château de Saint-Priest.
Article détaillé :Fort de Saint-Priest.
  • La cité Berliet : cité ouvrière construite en 1917 sur les plans deMarius Berliet, elle est partiellement détruite pendant laSeconde Guerre mondiale, puis reconstruite. La cité est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[249].
  • L'ancienne mairie : mairie et école communale construite en 1842. Rénovée plusieurs fois au cours duXXe siècle, elle accueille depuis 1992 le Conservatoire à rayonnement communal (CRC) de Saint-Priest, créé en 1972[100],[178].
  • La maison du Peuple : hôtel de ville construit durant le mandat de Théophile Argence. Le bâtiment est rénové durant les années 1990 et accueille depuis le théâtre Théo-Argence, qui dispose d'une grande salle de 650 places, actuellement en rénovation[100],[106].
  • Les trois églises de Saint-Priest : l'église du village construite auXIIe siècle, l'église Sainte-Marguerite de Manissieux auXVIe siècle et l'église Notre-Dame-de-la-Paix, églisemoderne construite dans lesannées 1960[250].

Personnalités liées à la commune

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De nombreux San-Priods ont, par leurs actions, marqué leur époque ou la vie locale de Saint-Priest. Si les familles Richard etGuignard, seigneurs puis vicomtes de la seigneurie puis vicomté de Saint-Priest et à ce titre propriétaires successivement duchâteau duXIVe siècle auXIXe siècle, figurent parmi les plus anciennement connues, d'autres San-Priods ont réussi à rayonner dans de nombreux domaines différents par la suite. Depuis la seconde moitié duXXe siècle, Saint-Priest a notamment vu naître et grandir un certain nombre defootballeurs professionnels reconnus.

Politiques, religieux et militaires
 
Scientifiques et industriels
 
Artistes et littéraires
 
Sportifs
  • Ange Padovani (1932-2014), joueur international de handball et entraîneur à Saint-Priest.
  • Luis Fernandez (1959), footballeur, a joué à l'association sportive de Saint-Priest durant sa jeunesse.
  • Pascal Marion-Bourgeat (1961), cavalier, écrivain, conseiller municipal de Saint-Priest.
  • Serge Bellisi (1962), footballeur, né à Saint-Priest.
  • Youri Djorkaeff (1968), footballeur, a joué à l'association sportive de Saint-Priest durant sa jeunesse.
  • Christophe Delmotte (1969), footballeur, a joué à l'association sportive de Saint-Priest durant sa jeunesse.
  • David Bettoni (1971), footballeur, né à Saint-Priest.
  • Jean-Louis Valois (1973), footballeur, né à saint-Priest, a joué à l'association sportive de Saint-Priest durant sa jeunesse.
  • Olivier Bellisi (1975), footballeur, né à saint-Priest.
  • Nicolas Bonnal (1976), footballeur, né à saint-Priest.
  • Jean-Guillaume Béatrix (1988), biathlète, né à Saint-Priest.
  • David Labarre (1988), joueur de cécifoot international, ayant vécu à Saint-Priest.
  • Rachid Ghezzal (1992), footballeur, s'est marié à Saint-Priest en 2016.
  • Amos Youga (1992), footballeur, a joué à l'association sportive de Saint-Priest durant sa jeunesse.
  • Nabil Fekir (1993), footballeur, a joué à l'association sportive de Saint-Priest durant sa jeunesse.
  • Eve Périsset (1994), footballeuse, née à Saint-Priest, a joué à l'association sportive de Saint-Priest durant sa jeunesse.
  • Aldo Kalulu (1996), footballeur, a grandi à Saint-Priest.
  • Dylan Mboumbouni (1996), footballeur, a grandi à Saint-Priest.
  • Thomas Robinet (1996), footballeur, né à Saint-Priest.
  • Delphine Cascarino (1997), footballeuse, née à Saint-Priest, a joué à l'association sportive de Saint-Priest durant sa jeunesse.
  • Estelle Cascarino (1997), footballeuse, née à Saint-Priest.
  • Stéphane Diarra (1998), footballeur, a grandi à Saint-Priest.
 

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Lyon comprend une ville-centre et122 communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  6. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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Références

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