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Saint-Pons (Alpes-de-Haute-Provence)

44° 23′ 35″ nord, 6° 37′ 43″ est
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Saint-Pons-lès-Seyne redirige ici. Pour les articles homonymes, voirSaint-Pons Ce lien renvoie vers une page d'homonymie.

Saint-Pons
Saint-Pons (Alpes-de-Haute-Provence)
La mairie.
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionProvence-Alpes-Côte d’Azur
DépartementAlpes-de-Haute-Provence
ArrondissementBarcelonnette
IntercommunalitéCommunauté de communes Vallée de l'Ubaye Serre-Ponçon
Maire
Mandat
Dominique Okroglic
2020-2026
Code postal04400
Code commune04195
Démographie
Population
municipale
613 hab.(2022en évolution de −4,22 % par rapport à 2016)
Densité19 hab./km2
Géographie
Coordonnées44° 23′ 35″ nord, 6° 37′ 43″ est
AltitudeMin. 1 097 m
Max. 2 879 
m
Superficie32,06 km2
TypeCommune rurale à habitat dispersé
Unité urbaineBarcelonnette
(banlieue)
Aire d'attractionBarcelonnette
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Barcelonnette
LégislativesDeuxième circonscription
Localisation
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Saint-Pons
Géolocalisation sur la carte :France
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Saint-Pons
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Saint-Pons
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Saint-Pons
Liens
Site webwww.saintpons-ubaye.fr
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Saint-Pons[sɛ̃ pɔ̃s] est unecommune française, située dans ledépartement desAlpes-de-Haute-Provence enrégionProvence-Alpes-Côte d'Azur.

Lenom de ses habitants est Saint-Ponais, en valéian :lous Sant Pounencs[1][réf. non conforme],[2][réf. non conforme].

Géographie

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Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Saint-Pons et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Le village est situé à une altitude de 1157 mètres[3], le village de Saint-Pons est dans lavallée de l'Ubaye, à 2 km au nord-ouest de la ville deBarcelonnette.

Géologie

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Lors des deux dernières grandes glaciations, laglaciation de Riss et laglaciation de Würm, la vallée est envahie par le glacier de l’Ubaye ; le vallon du Riou Bourdoux était occupé par un glacier, très large dans sa partie sommitale. Les sommets des crêtes n’ont jamais été recouverts[4].

Le nord de la commune est formé des sommets dumassif du Parpaillon, formée deflysch (schistes calcaires etgrès fracturés) àhelminthoïdes au-dessus de 2 200 m d’altitude[5]. Cette couche surmonte une épaisse couche demarnes noirescallovo-oxfordiennes[6], qui a été remaniée par les glaciers würmiens, et recouvertes demoraines à leur sommet[7].

D'importantes lentilles de sidérite contenues dans les marnes callovo-oxfordiennes contiennent une minéralisation sulfurée. Vers la fin des années 1980, de fabuleuses découvertes de rares sulfosels de plomb et de cuivre ont été faites (chalcostibite, zinkenite et dadsonite notamment)[8].

Relief

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Le relief de la commune de Saint-Pons est simple : elle occupe le versant exposé au sud de la vallée de l’Ubaye, ses sommets appartenant aumassif du Parpaillon. La crête principale est orientée Est-Ouest. Trois crêtes s’en détachent perpendiculairement vers le sud : celle la plus à l’ouest comporte les sommets des Plastres (2 686 m d’altitude), le Rocher des Cailles (2 817 m d’altitude) et le col de l’Aupillon à 2 694 m. Elle forme une partie de la limite avec la communedes Thuiles. À l’Est, se trouvent la crête de Bernarde, et la crête de la Rasinière, prolongée par la crête de Soleil-Bœuf. Soleil-Bœuf culmine à 2 214 m, et se termine par le Rocher-Blanc, toute cette crête formant limite avec la commune voisine deFaucon-de-Barcelonnette[3].

La crête nord comprend, d’ouest en est, laTête de l'Aupet (2 835 m d’altitude), lecol des Orres (col piéton àm d’altitude, versLes Orres), les Petite etGrande Épervière (2 884 m d’altitude et point culminant de la commune), le col de la Pare (2 655 m) et enfin la Tête de Rasinière[3].

Au pied de cette grande crête se trouve un cirque, qui forme lebassin collecteur du Riou Bourdoux, les crêtes orientées Nord-Sud formant des vallons secondaires. Au pied des pentes, se trouvent des cônes de déjection des torrents, plus ou moins importants et plus ou moins stabilisés[3].

Hydrographie : les torrents et le « monstre » Riou Bourdoux

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Le territoire de Saint-Pons est bordé en limite sud par letorrentUbaye (et se trouve en rive droite de cette rivière). Plusieurs torrents dévalent la montagne et sont affluents de l’Ubaye : le torrent de la Valette, limitrophe de la communeBarcelonnette à l’Est, torrent de Saint-Pons qui traverse le village, leRiou Bourdoux (torrent boueux, enprovençal[9]), et le ravin de la Bérarde, qui forme la limite entre Saint-Pons etLes Thuiles à l’Ouest. Ces torrents laissent d’importantscônes de déjection[3].

Le principal de ces torrents est le Riou Bourdoux, formé de la réunion des Rious des Primas, de Césier, de la Pare, et d’autres moins importants. Ses principaux affluents sont le Riou Chamous, le ravin des Aiguettes et le ravin de l’Église[3]. Son bassin versant, d’une superficie de2 200 hectares, occupe la majeure partie du territoire de la commune. Il était autrefois redouté pour ses crues subites et dangereuses, ses eaux se chargeant alors de fines particules marneuses noires qui « lui donnaient une couleur menaçante » et pouvaient donner lieu à unelave torrentielle particulièrement destructrice. Les travaux des services deRestauration des terrains de montagne depuis près d’un siècle et demi, reboisement et travaux de correction du profil du torrent, ont permis de l’assagir, sans toutefois faire disparaître totalement sa puissance : on le surnomme toujours « le monstre »[5],[10]. Son important cône de déjection est là pour en témoigner : en quatre siècles, il a accumulé de 2 à 6 m d’alluvions sur des terres auparavant arables[11].

Le torrent de la Bérarde est jugé aussi dangereux que le Riou Bourdoux, quoique moins puissant[5].

Les eaux des sources des Lanciers, situées à environ 2 150 m, sont captées par le canal des Grimaudes pour irriguer les prés des Grimaudes, deux kilomètres et demi plus loin et à 1 800 m d’altitude.

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de Provence-Alpes-Côte d'Azur etClimat des Alpes-de-Haute-Provence.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat des marges montargnardes, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[12]. En 2020, le climat prédominant est classé Csa, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été chaud et sec[13]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat de montagne ou de marges de montagne[14] et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[15]. Elle est en outre dans lazone H2d au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[16],[17].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de8,4 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 921 mm, avec 6,5 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deFaucon-de-Barcelonnette à 2 km àvol d'oiseau[18], est de8,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 694,3 mm[19],[20]. La température maximale relevée sur cette station est de36,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de−25 °C, atteinte le[Note 1].

Pour afficher une liste d’indicateurs climatiques caractérisant la commune aux horizons 2030, 2050 et 2100 et pouvoir ainsi s'adapter aux changements climatiques, entrer son nom dans Climadiag-commune[21], un site de Météo-France élaboré à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020.

Environnement

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La commune compte1 437 ha de bois et forêts, soit 45 % de sa superficie[22]. La plus grande partie de cette forêt est une forêt de reboisement plantée auXIXe siècle par les services desEaux et Forêts, dont1 100 ha dans le bassin du Riou Bourdoux[23].

Risques naturels et technologiques

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Inventaire des risques selon l’administration

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Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Lecanton de Barcelonnette auquel appartient Saint-Pons est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur lesséismes historiques[24], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[25]. La commune de Saint-Pons est également exposée à quatre autres risques naturels[25] :

  • avalanche,
  • feu de forêt,
  • inondation,
  • mouvement de terrain.

La commune de Saint-Pons est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route[26]. LadépartementaleRD 900 (ancienneroute nationale 100) peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[27].

Leplan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 1994 pour les risques d’inondation, de mouvement de terrain et de séisme, mais un autre lui a été prescrit en 2006[26] ; leDicrim n’existe pas[28].

Manifestations historiques de ces risques

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Les mouvements de terrain sont moins fréquents depuis la réussite du programme de reboisement mené depuis la fin duXIXe siècle (restauration des terrains de montagne). Malgré cela, un glissement de terrain massif (c’est le troisième plus important en France) mais lent se produit depuis une trentaine d’années dans le vallon du torrent de la Valette[29],[30], en dessous du sommet de Soleil Bœuf[31]. Il commence en, au moment de la fonte des neiges[7] sur la zone de contact entre le flysch et les marnes noires de soubassement, au niveau du lieu-dit Rocher-Blanc[6]. L’éclatement de ce rocher de ce Rocher-Blanc et l’éboulement rocheux en résultant forme une accumulation de matériaux lourds au sommet de la pente, qui provoque sur terrains gorgés d’eau un glissement. En 1982, le glissement concerne une surface de26 ha. Cette surface double en trois ans, pour atteindre50 ha en 1985[7],[6],. À la fin desannées 1980, le glissement de terrain progresse d’environ 50 m par an. En 1988, une coulée de boue libère de 40 à 50 000 m3 de matériaux[6], qui s’écoule de 1 400 m à 1 200 m d’altitude[7]. Un piège a été construit, des drains installés[32], stabilisant semble-t-il l’ensemble[33] qui reste sous télésurveillance[34]. Le piège, construit en 1988, a une capacité de 150 000 m3, est suffisant pour donner l’alerte et évacuer le lotissement en contrebas[35].

Outre le glissement de la Valette, la commune est aussi concernée par un vaste glissement de terraindans le secteur de Pra Bellon (dans le bassin versant et en rive gauche du Riou Bourdoux), réactivé depuis lesannées 1970[36] mais stabilisé dans les années 1990[37].

Une des crues célèbres du Riou Bourdoux survient en : il tombe les 13-15 et mm de pluie lors d’orages[38].

Saint-Pons est dans une zone très sismique, et on y ressent fréquemment des secousses telluriques. Cependant, et contrairement à des communes voisines, auXXe siècle peu de tremblements de terre ont été fortement ressentis dans la commune. Ceux qui ont dépassé une intensité macro-sismique ressentie de V sur l’échelle MSK sont listés ci-après. Les intensités indiquées sont celles ressenties dans la commune, l’intensité peut être plus forte à l’épicentre[39] :

  • le séisme du, d’une intensité ressentie à Saint-Pons de VI et dont l’épicentre était situé àSaint-Clément-sur-Durance[40],
  • le séisme du, d’une intensité ressentie de V et dont l’épicentre se trouvait en Italie[41],
  • le séisme du, avec une intensité ressentie de V etBarcelonnette pour épicentre[42].

Action de la Restauration des terrains de montagne

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Les travaux des services de la RTM concernent plusieurs torrents de la commune : le bassin du torrent de la Valette est ainsi corrigé à la fin duXIXe siècle[38]. Mais l’essentiel des travaux de RTM porte sur le plus terrible de tous, leRiou Bourdoux qui était un des torrents les plus destructeurs du département. La loi du donnait des moyens d’action au service des Eaux et Forêts pour reboiser de manière autoritaire les terrains d’altitude[43]. Avant le début des travaux du service de Restauration des terrains de montagne (RTM), les seuls bois du bassin versant se trouvaient à la Planche (très petit) et au Pra Bellon[44], ne représentant au total que67 hectares[32]. Le RTM définit dès 1866 un périmètre de réengazonnement de1 392 hectares sur les2 200 hectares de son bassin versant. Les restrictions de parcours, malgré les indemnités (fixées à 3,68 francs par brebis) soulèvent l’opposition des habitants de la commune, notamment ceux des hameaux d’altitude pour qui l’élevage a toujours eu plus d’importance (les Dalis, les Gendrasses, les Cervières et La Pare, située à 1 832 m). Mais la crue du détruit15 ha de blé dans les bas, et une pétition vient soutenir l’entreprise des ingénieurs de la RTM. Les travaux peuvent commencer à l’automne 1868[43].

Ces premiers travaux ne concernent que685 ha, dans les terrains les moins dégradés, et ils ne sont terminés qu’en 1873. Ils sont loin de suffire à « éteindre » le torrent[43]. En, un décret d’utilité publique décide le reboisement de1 827 ha, soit 85 % du bassin versant (y compris les1 392 ha visés par le gazonnement en 1866). Deux pépinières sont établies à Terreneuve (commune deBarcelonnette) et aux Dalis. Les travaux progressent rapidement : les surfaces replantées atteignent745 ha en 1881, et1 100 ha en 1892[45]. Des petits barrages sont établis dans le lit des torrents, afin de réduire la vitesse d’écoulement et de provoquer des atterrissements (des accumulations de terre en arrière du barrage), réduisant ainsi la quantité de matière transportée par le torrent et par le même coup, sa puissance[45],[46]. En 1880, les ingénieurs de la RTM pensaient maîtriser lebassin de réception du torrent[45].

Immédiatement, ces travaux connaissent un grand retentissement : la RTM possède un stand à l’Exposition internationale des sciences géographiques de Paris en 1875, où le président de la République, le maréchal deMacMahon, s’arrête. Le Riou Bourdoux est parmi les torrents cités en exemple. En 1889, undiorama présente à nouveau l’action de la RTM dans le Riou Bourdoux à l’Exposition universelle de 1889[47].

La troisième phase des travaux commence en 1880 avec la construction de barrages dans le chenal d’écoulement du torrent. La pièce maîtresse est le grand barrage, dit barrage Demontzey, de 81,5 m de large. Ce grand barrage fait système : un contre-barrage situé 18 m en aval permet d’éviter l’affouillement et maintient leradier en place[48]. En aval, 40 barrages en pierre sèche forment autant de seuils, placés de 12 m en 12 m, sur un dénivelé de 60 m. D’autres seuils sont établis jusqu’au cône de déjection. Enfin, l’atterrissement provoqué en amont du grand barrage (500 m de long en 1883, 700 m en 1889)[44] est prolongé en amont par 21 contremarches d’atterrissement de 1889 à 1906[49]. Au total, près de 2 000 barrages sont construits sur une superficie de 22 km2[50].

Une fois le barrage Demontzey comblé, les affluents du torrent sont traités lors d’une quatrième phase. En 1890, débutent les travaux de construction de barrages en pierre sèche et de drains dans le Riou Chamous. Le Ravin de l’Église, dont le lit est très instable, est dévié en amont de son cours vers le Ravin des Aiguettes. Dix barrages sont en surcroît installés dans son lit afin de le stabiliser. Ces divers travaux permettent une colonisation spontanée par lepin sylvestre[49].

Une dernière phase de travaux a lieu de 1892 à 1914 sur lecône de déjection, afin de protéger laroute nationale 100. Le Riou Bourdoux et les écoulements de surface sur le cône coupaient régulièrement la route, malgré les importants investissements pratiqués par les Ponts et Chaussées. Le cours du Riou Bourdoux est dévié selon un trajet allongé et une pente adoucie, ce qui permet de paver le lit et de construire 37 seuils en maçonnerie. Enfin, au sommet du cône, un barrage à double déversoir est installé. Prosper Demontzey croit à sa mort, en 1898, que le torrent est « éteint »[49].

Limites des travaux de la RTM, et reprise des travaux

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Le chenal artificiel est abandonné en 1914, car trop souvent engravé. La diminution des crédits à partir de 1914 ne permet pas d’entretenir régulièrement les centaines de barrages construits dans le bassin versant. Dès lesannées 1930, on constate le mauvais état de ces barrages, la plupart ayant été détruits et emportés par les eaux[49]. De même, l’important radier du grand barrage est emporté par les crues[48].

Les travaux reprennent donc en 1950 par la construction d’un nouveau contre-barrage de béton au barrage Demontzey. Détruit en, il est remplacé en 1965. De plus, 27 nouveaux barrages sont construits dans le chenal d’écoulement, dont un ensemble de quatre barrages autostables en dessous du confluent de la confluence des Aiguettes, qui contribue à stabiliser le glissement de Pra Bellon (et même à le stopper à la fin desannées 1990)[37]. Le barrage Demontzey est renforcé par injections en béton et ferraillage[51]. Enfin, les barrages des affluents sont restaurés ou reconstruits après 1996[37].

Enfin, la construction de l’aérodrome et des zones d’activité depuis les années 1960 sur le cône de déjection du Riou l’ont fragilisé et rendent obligatoire une surveillance attentive du torrent[50] et l’entretien des plantations[52], d’autant que « la maîtrise de cet organisme torrentiel, à l’équilibre morphodynamique particulièrement précaire, ne peut donc en aucun cas être considérée comme définitivement acquise »[53].

Toponymie

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Le nom du village apparaît en1351 (ecclesia Sancti Poncii), en référence àPontius, utilisé sous sa formeoccitane, qui a étéfrancisée par la suite[54]. Le nom estSant Pouans en valéian[1][réf. non conforme],[2][réf. non conforme].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Saint-Pons est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[55].Elle appartient à l'unité urbaine de Barcelonnette, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de labanlieue[56],[57]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Barcelonnette, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[57]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[58],[59].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (88,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (89,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (22,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (19,4 %), prairies (4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %),terres arables (1,9 %), zones urbanisées (1,5 %)[60].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Économie

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La commune a développé plusieurs activités, et une soixantaine d’entreprises[29] :

  • zone industrielle ;
  • zone commerciale ;
  • tourisme avec hébergements, centre équestre, parc aventures...

C'est sur la commune de Saint-Pons que se situe l'aérodrome de Barcelonnette - Saint-Pons, qui procure une activité supplémentaire à la commune. Il est utilisé par les pilotes d’avions de tourisme et deplaneurs[61]. Au total, la majorité des besoins d’emploi sont satisfaits directement dans la commune[29].

Unchamp de tir, le champ de tir de la Valette, occupe une grande part de la commune.

Histoire

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Préhistoire et Antiquité

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De nombreuses découvertes archéologiques attestent de la fréquentation du territoire de la commune à l’époquepréhistorique. La voie romaine ditevia Lictia traversait le territoire de la commune[62].

Moyen Âge

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Des tombeaux médiévaux ont été découverts sur la commune.

La tradition indique que Saint-Pons est le plus vieux village de la vallée de l'Ubaye[63]. La localité apparaît pour la première fois dans les chartes auXIIIe siècle, sous la formeSanctus Pontius de Drollia[64], le premier nom de la communauté étant doncDrollia,Drolhia[63],[65]. Lorsque Saint-Pons s’associe à Faucon pour demander la fondation d’un bourg dans la vallée, qui aboutit à la création deBarcelonnette en1231, Saint-Pons lui est rattachée, et en dépend ensuite jusqu’à laRévolution[63].

Temps modernes (1492-1789)

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Les travaux de reboisement du bassin du Riou Bourdoux ont révélé que soncône de déjection était cultivé durant le Moyen Âge, probablement dès leXe siècle. Le changement climatique survenu à l’époque moderne a modifié le régime du torrent, dont les crues se sont amplifiées, entraînant le rehaussement du cône de 2 à 6 m selon les endroits, et rendant les cultures impossibles[11]. Le recul de l’utilisation du Riou Bourdoux comme source d’énergie confirme cette évolution : en 1640, cinqmoulins utilisent ses eaux. En 1740, il n’en reste que trois, et le dernier est détruit par le torrent en 1846[66].

Uneparoisse est créée à Cervière auXVIIIe siècle, cette création reflétant l’accroissement de population[63].

Révolution française

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Article détaillé :Grande Peur.

Au début de laRévolution française, la nouvelle de laprise de la Bastille est accueillie favorablement, mais provoque un phénomène de peur collective d’une réaction aristocratique. Localement, laGrande Peur, venant deTallard et appartenant au courant de la « peur du Mâconnais », atteintSeyne dans la nuit du. Lesconsuls de Seyne préviennent ensuite les communautés de laviguerie, dont Saint-Pons, qu’une troupe de 5 à 6 000 brigands se dirige vers la Haute-Provence après avoir pillé leDauphiné. Le1er août, les habitants de Saint-Pons se réfugient derrière les murs de laplace forte de Seyne avec leurs meubles et leur bétail, et les hommes y reçoivent des armes tirées de l’arsenal de la citadelle[67].

Dès le, l’affolement retombe, les faits-divers à l’origine des rumeurs étant éclaircis. Mais un changement important a eu lieu : les communautés se sont armées, organisées pour se défendre et défendre leurs voisins. Un sentiment de solidarité est né à l’intérieur des communautés et entre communautés voisines, et les consuls décident de maintenir lesgardes nationales. Aussitôt la peur retombée, les autorités recommandent toutefois de désarmer lesouvriers et les paysans sans terre, pour ne conserver que les propriétaires dans les gardes nationales[67].

Les habitants de la commune créent leursociété patriotique après la fin de 1792[68]. Pour suivre le décret de laConvention du25 vendémiairean II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de laféodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pourJolival[69]. Pour Saint Pons, comme pour Châtelard , Saint Vincent et Saint Ours, ce changement est validé le 29 avril 1794 (10 floréal an 2)[70].

Époque contemporaine

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Pour se protéger des divagations du Riou Bourdoux, les hameaux de Lara et de la Lauze construisent des ouvrages de protection chacun de leur côté. À la Lauze, les habitants construisent desépis de stabilisation des berges (début des années 1830). Les habitants de Lara retiennent la solution de ladigue. Si la digue de Lara a résisté, elle n’a pas rempli son office. Les épis ont été emportés. En 1859, lesPonts et Chaussées construisent eux aussi des barrages en gros blocs de pierre, renforcé par un ferraillage, pour protéger laroute nationale 100 récemment construite[43]. Mais ces barrages ne protégèrent pas la route de la crue de 1860, qui détruisit la route sur trois kilomètres de long[71], et les crues de 1863 et 1868 les ont détruit[43].

Lecoup d'État du 2 décembre 1851 commis parLouis-Napoléon Bonaparte contre laDeuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : Saint-Pons, avec deux habitants traduits devant la commission mixte, est relativement peu touchée[72].

Les travaux de gazonnement, de reboisement et de correction du Riou Bourdoux commencent en 1868 et durent jusqu’en 1914 (voir plus haut). Des travaux de rénovation des barrages, et de construction de nouveaux barrages sont entrepris de 1952 à 1982. Il concernent notamment le barrage Demontzey, qui est repris en 1962[37].

Comme de nombreuses communes du département, Saint-Pons se dote d’écoles bien avant leslois Jules Ferry : en 1863, elle compte déjà trois écoles dispensant uneinstruction primaire aux garçons[73], mais pas aux filles. La commune de Saint-Pons n’était concernée par laloi Falloux (1851) qui imposait l’ouverture d’une école de filles dans les communes de plus de 800 habitants. C’est la premièreloi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants[74], qui aboutit à la scolarisation des filles à Saint-Pons[74].

La commune de Saint-Pons est durement touchée par laPremière Guerre mondiale, avec 20 morts sur 60 mobilisés. Unesouscription publique est lancée afin de financer la construction dumonument aux morts. Une autre souscription, de fin 1919 à 1921, a lieu dans toute lavallée de l'Ubaye et permet de financer un monument aux 509 morts de la vallée, érigé àBarcelonnette parPaul Landowski[75].

À la fin duXXe siècle, les municipalités, désireuses de profiter du boom de l’industrie touristique, considèrent que les anciens cônes de déjection des torrents sont désormais sûrs, et entament des constructions d’équipements. Sur celui du Riou Bourdoux, c’est l’aérodrome et les zones d’activité ; sur celui du torrent de la Valette, on construit un lotissement qui s'étend vers Barcelonnette, avecabattoir,gendarmerie, commerces… Ce lotissement est aujourd’hui menacé par un glissement de terrain de 9 millions de m3[38],[31]. Après stabilisation de la masse de boue, les constructions ont été interdites au lieu-dit La Valette[34].

Politique et administration

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Municipalité

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Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
mai 1945 Louis Durand[76]  
     
1989mars 1992Louis Esmenjaud[77]  
     
19952001Marcel Donnadieu[77]  
2001mars 2016Michel Nicolao[78] démissionne en mars 2016[79]
mars 2016[77]mai 2020Martine Espanet[80],[81] Artisan
mai 2020en coursDominique Okroglic[82] Professeure, profession scientifique
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité

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Saint-Pons fait partie:

Enseignement

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La commune est dotée d’une école primaire[83] installée dans des locaux construits en 1995. L’ancien bâtiment abrite les associations et un logement social[84].

Démographie

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Articles connexes :Histoire du recensement de la population en France etDémographie de la France.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[85]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[86].

En 2022, la commune comptait 613 habitants[Note 3], en évolution de −4,22 % par rapport à 2016 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,84 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
632658593698658682616661610
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
536513574544482467496430348
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
316320323277299244224225184
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200420062009
193178350401507641679675742
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
201420192022------
656597613------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[87] puisInsee à partir de 2006[88].)

L'histoire démographique de Saint-Pons, après la saignée desXIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu'au début duXIXe siècle, est marquée par une période d'« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure des années 1810 à 1851. L'exode rural provoque ensuite un mouvement de baisse de la population de longue durée. En 1921, la commune enregistre la perte de plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique atteint un siècle plus tôt[89]. Le mouvement de baisse ne s'interrompt définitivement que dans lesannées 1960. Depuis, la population a quadruplé, dépassant le maximum historique.

Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Le château fort est en ruine.

Architecture civile

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Une maison assez imposante proche de l’église, dont unecroisée est bouchée, possède une porte en arc surbaissé : elle doit dater duXVIe siècle, ce qui en ferait la plus ancienne de l’Ubaye[90].

Lefour banal a été restauré et est de nouveau utilisé[91]. La grange Jaubert est un bergerie-grange, construite en pierre et bois, voûtée, sur trois étages. Bien communal, elle a servi d’atelier municipal, avant d’être vouée à des activités culturelles[91].

Plusieurs constructions témoignent de l’action de la RTM. Le barrage Demontzey est établi en travers duRiou Bourdoux : dit le Grand Barrage Demontzey par les services de l’Office national des forêts, il est construit en 1880-1881 à environ 1 380 m d’altitude. Initialement, il fait 81,5 m de large, 12,5 m de haut dont 4,5 m de fondations et 3,2 m d’épaisseur au sommet[44]. Pour éviter qu’il soit emporté par une crue plus dévastatrice que les autres, il est percé de cinq pertuis à la base, et de six autres en hauteur. Ces pertuis ont été garnis de solides grilles de fer pour retenir les blocs de pierre, tout en laissant passer eau et boues liquides[92]. Le radier établi en aval du barrage est construit soigneusement de façon à réduire la vitesse des eaux et favoriser l’abandon des matières solides[93]. Repris dans les années 1960, son parement aval ne fait plus que 4,3 m de haut[37].

Une maison forestière est établie au lieu-dit des Dalis, là où était située la pépinière d’altitude destinée aux résineux lors des travaux de reboisement dirigés parProsper Demontzey[45]. Une autre maison forestière est construite au Tréou, à proximité du barrage Demontzey[44].

Église Saint-Pons

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Article détaillé :Église Saint-Pons de Saint-Pons.

L’église Saint-Pons[94] est un ancienprieuré de moinesbénédictins duXIIe siècle ; elle est classéemonument historique depuis le. Sa reconstruction duXVIe siècle a conservé lesbandes lombardes, ce qui est assez rare[95], ainsi que les portails occidental et sud, l’arc triomphal et seschapiteaux ornés de personnages humains. Lechœur est voûté d’ogives, avec un chevet plat et aveugle ; de ce fait le chœur n’est éclairé que du côté sud. Le chœur date duXVIe siècle[96]. Le portail occidental est orné simplement de troisvoussures et deuxtores, reposant sur descolonnettes, aux chapiteaux sculptés de figures naïves[97]. La nef, à troistravées, date duXVIIe siècle, comme la chapelle construite côté sud, voûtée d’arêtes aplaties[98].

La porte latérale sud est surmontée également de voussures et du départ d’unlarmier ou d’unporche ; son linteau monolithe est sculpté d’un Christ en majesté, avec une inscriptiongothique. Lescorbeaux supportant le linteau sont sculptés de têtes humaines. Lesentablements encadrant le linteau portent six apôtres, avec leurs symboles mais non-identifiés, en relief. Les pilastres sont aussi sculptés de saints divers. Cet ensemble sculpté date de l’époque gothique[99]. Cet ensemble évoquerait leJugement Dernier, avec un mort ressuscitant, saintMichel qui guide les morts, les plaies du Christ[97]. Letympan est peint d’uneAdoration des mages et des bergers[100],[91], datant desannées 1500, et qui a subi une restauration assez prononcée en 1912. Des bergers figurent en retrait des rois mages sur cette adoration, qui a dû être partiellement dorée[100].

Les cloches sont logées dans unclocher-tour coiffé d’une flèche à six pans de pierre et desgargouilles ornent ses coins.

  • Église Saint-Pons.
  • Vue de l'église.
    Vue de l'église.
  • Le portail principal.
    Le portail principal.
  • Détail du portail principal.
    Détail du portail principal.
  • Portail latéral.
    Portail latéral.
  • Tympan du portail latéral.
    Tympan du portail latéral.
  • Détail des sculptures du portail latéral.
    Détail des sculptures du portail latéral.

L’église possède une statue de saintJean-Baptiste (XVIIe)[101], un portrait de saintSébastien (XVIIe ouXVIIIe siècle) classé monument historique au titre objet[102],[103], un tableau représentant laSainte Famille et saintPons en évêque[104],[105]. Lachaire en bois, qui date de 1699, est classée monument historique au titre objet[106],[107]. Le plat de quête en cuivre (XVIe siècle[108]). Enfin, laCène, où figurent saints Pons et Jean-Baptiste, porte les dates de 1632 et 1636 (classée[109]).

Autres

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La chapelle du hameau de la Lauze est sous le vocable de Saint-Sébastien[63]. La petite chapelle de La Frache est sous la titulature de Notre-Dame-des-Neiges[63].

La commune compte plusieurscadrans remarquables :

  • l’un duXVIIIe siècle, au village ;
  • à Lara, un cadran de 1828, avec la devise « Tu es suivi de la mort comme l’heure de l’ombre » ;
  • le plus récent date de 1936, avec la devise « Fay toun camin badaou que l’oura passa » (enoccitan :Fais ton chemin badaud, l’heure passe)[110].

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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Références

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Références externes

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v ·m
Durance-Luberon-Verdon Agglomération
Provence-Alpes Agglomération
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CC Jabron Lure Vançon Durance
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Découpage de 2014
Canton de Barcelonnette
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Liste des intercommunalités des Alpes-de-Haute-Provence
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