Située sur la rive gauche de l'Oise, en face dePontoise, elle fut à l'origine un faubourg agricole puis (après 1860) ouvrier de celle-ci. Aujourd'hui, elle fait partie de l'agglomération de laville nouvelle deCergy-Pontoise. Saint-Ouen-l'Aumône abrite depuis le milieu desannées 1980 l'une des plus importantes zones d'activités d'Europe qui finance en partie la communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise via la contribution économique territoriale (CET). La ville est également située au cœur de plusieurs réseaux ferroviaires (versCreil au nord,Argenteuil etParis au sud) avec plusieurs gares.
La ville au bord de l'Oise est parcourue par un affluent, leru de Liesse, petit ruisseau qui traverse le parc de l'Abbaye de Maubuisson, et qui alimentait en eau potable l'ancien couvent.
Statistiques 1991-2020 et records PONTOISE -VILLE (95) - alt : 50m, lat : 49°02'40"N, lon : 2°05'04"E Records établis sur la période du 01-05-1990 au 31-12-2020
Au, Saint-Ouen-l'Aumône est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8].Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant407 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 2],[9],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[I 1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[10],[11].
La rue du Général-Leclerc, située dans le prolongement du pont de Pontoise, est la rue commerçante traditionnelle et l'artère la plus animée de la ville. En dehors du centre-ville, qui s'est développé sur l'emplacement de l'ancien faubourg de laBasse Aumône, aux portes du châtelet du pont de Pontoise puis de son octroi (place Carnot), existent les quartiers suivants :
Le quartier de la Prairie s'est constitué autour de la nouvelle mairie : il comporte les principaux services (poste, médiathèque, cinéma, deux gares adjacentes, marché du mercredi et du dimanche matin) ;
Le quartier de l'Église, au sud du parc dessiné par Le Nôtre, entoure l'emplacement du village médiéval deSaint-Ouen.
Il a accueilli les premiers immeubles de la citéEmmaüs, construits dans le milieu desannées 1950, et a subi un programme de réhabilitation urbaine ; juste en face de la rue du Parc, il y a la chaussée Jules-César proche d'une zone pavillonnaire ainsi que de la cité Jules-César construite dans lesannées 1970 et réhabilitée depuis ;
Le quartier de Chennevières, construit au milieu desannées 1970, a été complètement réhabilité et a vu sa qualité de vie en partie s'améliorer (terrain multisports, parc urbain, centre commercial de proximité et résidentialisation des logements) ;
Le quartier d'Epluches, au nord, essentiellement résidentiel, jouxte la zone d'activités, s'est développé autour de l'ancien village médiéval d'Epluches, du hameau deCourcelles et de lagare d'Epluches;
Le quartier de Maubuisson, au nord du centre-ville, où l'on trouve l'ancienneabbaye et son parc, ainsi que la fondation Rothschild ; une partie de ce quartier abrite la cité Blanche de Castille construite au milieu desannées 1950, gérée parEmmaüs Habitat et réhabilitée ;
Les quais de halage, le long de la rive gauche de l'Oise, au nord et au sud du pont qui relie la ville à celle de Pontoise ; une promenade, promenade des usines et promenade des berges, est en cours d'aménagement en 2020-2021 dans la partie sud du rivage ;
Le quartier de Clamart, à l'est du centre-ville, s'est développé autour du nouveau lycée Edmond-Rostand, le long de l'ancienneRoute nationale 14, en direction de Paris ;
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Ouen-l'Aumône en 2018 en comparaison avec celle du Val-d'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (0,4 %) inférieure à celle du département (1,3 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 47,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (52 % en 2013), contre 56 % pour le Val-d'Oise et 57,5 pour la France entière[I 4].
La ville est traversée principalement par l'ancienneroute nationale 14 (RN 14)Paris-Rouen, d'est en ouest, devenue la RD 14.
Cette route a été supplantée par l'autoroute A15, traversant le territoire de la commune en limite sud, sur le même axe parallèle et dans la même direction que la route nationale.
Dans l'axe nord-sud, la ville est traversée par la RD 922. Elle a été supplantée par laFrancilienne Nord et Ouest, permettant de rejoindreRoissy-en-France et l'aéroport internationalParis-Charles-de-Gaulle situé sur cette commune sans traverser la Capitale. Elle permet également de relier les autoroutesA1 à laA16, laA15, laA13 et laA12. L'autoroute A16 et la route nationale permettent de rejoindre l'aéroport de Beauvais.
La villepossède plus de 13 kilomètres[Quand ?] de pistes cyclables. Un dispositif de vélos en libre-service,VélO2, est proposé sur toute l'agglomération. Saint-Ouen l'Aumône dispose de deux stations : gare de Saint-Ouen l'Aumône centre et Place Carnot. Plusieurs formules d'abonnement à la journée, semaine ou longue durée[réf. nécessaire].
Ligne N150 :Gare Saint-Lazare → Gare deCergy-le-Haut (via gare du Centre et gare de Liesse). Circule les nuits en Île-de-France de 0h30 à 5h30 du matin.
Le nom a été emprunté àSaint Ouen (évêque de Rouen et conseiller deDagobertIer) en souvenir du passage de son corps, rapatrié de Clichy vers sa ville épiscopale de Rouen, dont la dépouille a reposé une nuit ici, le de l'an 683 ap. J.-C.
Quant à l'Aumône, près du pont, il s'agirait du nom de terres pouvant avoir été attribuées au quartier de la maladrerie Saint-Lazare auMoyen Âge, à quelques abbayes très anciennes, telles que Saint-Denis ou à quelque Hôtel-Dieu très ancien. Cette abbaye, fondée en 626, possédait de nombreuses terres sur la rive gauche de l'Oise.
Au cours de laRévolution française, la commune porte provisoirement le nom deL'Aumône-la-Montagne et deMontagne-sur-Oise[12].
La commune est le regroupement de plusieurs lieux :
le village de Saint-Ouen au sud-ouest, situé autour de l’église du même nom et du manoir ;
le village de la Haute-Aumône au centre, à la limite du plateau du Parisii sur la route de Paris ;
le village d'Epluches et le hameau de Courcelles au nord-est ;
le hameau de Liesses au sud-est dans le vallon du ru de Maubuisson ;
les fermes de Maubuisson près de l'abbaye, avec son moulin, et de Saint-Prix sur le chemin deBessancourt à l'est ;
le faubourg de la Basse-Aumône, au débouché de la route surélevée, surpilotis puis sur petites arches en pierre menant au châtelet puis, plus tard à l'octroi du pont de Pontoise, aux limites de la prairie inondable que traverse la chaussée Maubuisson et la partie basse de la route de Paris.
Pendant laRévolution, la commune est rebaptiséeMontagne-sur-Oise etL'Aumône-la-Montagne avant d'être rattachée àPontoise.
Dans le quartier d'Epluches se dresse un château qui vient[Quand ?] d'être restauré dont la construction originale remonte à la deuxième moitié duXVIIe siècle.
Il était constitué à l'origine d'un grand corps de logis orienté vers la vallée de l'Oise et le plateau du Vexin et flanqué de deux ailes, et était entouré d'un petit parc débouchant sur une grande prairie.
Seule a été restaurée l'aile Sud, le reste ayant été détruit par un incendie durant laPremière Guerre mondiale alors qu'il servait d'hôpital de convalescence pour les Armées alliées.
Le premier propriétaire connu était René Jacob qui après s'être enrichi avec l'affermage des greniers à sel fit l'acquisition de la seigneurie d'Epluches.
Le dernier seigneur d'Epluches était à la Révolution, Antoine André Michel Savarin de Marestan, capitaine de cavalerie, ancien mousquetaire du roi. Malgré son passé d'ancien seigneur d'Epluches et de cavalier dans la maison du roi, il deviendra commandant de la garde nationale de Saint-Ouen l'aumône pendant la Révolution et reniera ses titres de noblesse.
Il cédera son château d'Epluches à Jean Baptiste Louis Desavenelle de Grand-Maison qui sera élu maire de Saint-Ouen-l'Aumône ultérieurement[réf. souhaitée].
Le peintreimpressionnisteCamille Pissarro peint en 1873, quatre versions de l'usine nouvellement agrandie, qui distille des alcools à partir de betteraves sucrières cultivées localement. Elle est vue dePontoise, l'autre côté du fleuve. C'est un emblème de l'intrusion de l'activité industrielle moderne dans le paysage. Selon Richard Brettell, on ne sait pas exactement quelle était l’attitude de Pissarro à l’égard de l’industrialisation autour de Pontoise, mais il est intéressant de noter que ce sont ses seules peintures survivantes des années 1860 et 1870 qui n’ont pas de « premier plan humanisé »[13].
Avant laSeconde Guerre mondiale, la ville était partie intégrante de laLigne Chauvineau, dernières défenses de la Grande Banlieue de Paris, construites en 1939 et en partie finalisées en. Plusieurs ouvrages défensifs (casemates) protégeaient les ponts contre des franchissements et des traversées trop faciles de l'Oise.
Il y avait au moins quatre blocs sur le territoire de la commune :
un près du pont du chemin de fer, actuellement encore visible sous le PC de régate de la SNO ;
un deuxième le long du halage à l'arrière du parc des sports ;
un autre le long de l'Oise, visant le pont routier, face à l'île du Pothuis et le long du stade de rugby Roger-Couderc, aujourd'hui détruit ;
Cette ligne de défense a été utile, voire partiellement efficace, et a subi une attaque extrêmement meurtrière au droit du barrage sur l'Oise situé àL'Isle-Adam et au niveau des îles situées entre cette commune et la ville deParmain.
Pendant le conflit, la commune a subi :
la destruction, le, des ponts routier et ferroviaire par le Génie de l'armée française pour ralentir la progression allemande et protéger l'Ouest de Paris.
de gros bombardements anglo-américains, surtout au printemps 1944, d'où la destruction de nombreuses habitations autour du pont routier entre la ville etPontoise, sans détruire le nouveau pont ferroviaire, reconstruit dès l'été 1940 sous la contrainte des Allemands.
Après laSeconde Guerre mondiale, plusieurs barres d'immeubles ont été construites pour faire face à la crise du logement, et ce mouvement s'est encore amplifié depuis lesannées 1970 avec la décision de créer uneville nouvelle à Cergy. Si cette initiative d'aménagement du territoire, destinée à désamorcer la croissance de Paris, a eu des effets bénéfiques sur le plan économique pour la ville, elle l'a en revanche durablement déséquilibrée sur le plan de la structure des quartiers, et Saint-Ouen-l'Aumône se cherche toujours un véritable centre-ville, malgré diverses tentatives depuis le début des années 1980, à la suite de la destruction de la mairie construite au début duXXe siècle et le quartier de la Basse Aumône durant les années 1970.
La commune se trouve dans la ville nouvelle de Cergy-Pontoise, aménagée à partir de 1970 par un syndicat communautaire d'aménagement (SCA), puis, en 1984, par unsyndicat d'agglomération nouvelle (SAN) créé en 1984.
Alain Richard, maire PS sortant, ancien ministre de la Défense (de à), ancien vice-président de l'Assemblée nationale (de 1987 à 1988), ancien président de l'agglomération et ancien maître des requêtes au Conseil d’État (1971 à 1979), est réélu, pour un sixième mandat, dès le premier tour des élections municipales de.
Lors du premier tour desélections municipales de 2008, la liste PS - Union de la gauche menée par le maire sortantAlain Richard obtient la majorité des suffrages exprimés, avec3 509 voix -60,26 %, 29 conseillers municipaux élus), devançant très largement celles menées respectivement par[15] : - Véronique Pélissier (UMP-UDI, Union de la droite), 1 788 voix, 30,71 %, 5 conseillers municipaux élus) ; - Nawal Ben Zemouri (Parti des travailleurs , 526 voix, 9,03 %, 1 conseiller municipal élu). Lors de ce scrutin, 49,03 % des électeurs se sont abstenus.
Lors desélections municipales de 2014 dans le Val-d'Oise, après un premier tour tendu, la liste PS-PCF-EELV menée par le maire sortantAlain Richard obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 2 914 voix (45,97 %, 26 conseillers municipaux élus dont 6 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par[16] ; - Véronique Pelissier (UMP-UDI, 2 456 voix, 38,75 %, 7 conseillers communautaires élus dont 1 communautaire) ; - Massoud Hadi (DVG, 968 voix, 15,27 %, 2 conseillers municipaux élus). Lors de ce scrutin, 47,67 % des électeurs se sont abstenus.
Élu sénateur en, il est contraint par la loi limitant lecumul des mandats à la démission de ses mandats exécutifs locaux, et donc de celui de maire de Saint-Ouen-l'Aumône[17], aboutissant à l'élection comme maire de Laurent Linquette en[18] .
Lors du premier tour desélections municipales de 2020 dans le Val-d'Oise, la liste PS menée par le maire sortant Laurent Linquette[19] obtient lamajorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 863 voix (50,46 %, 27 conseillers municipaux élus dont 6 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par[20] : - Véronique Pélissier[19] (LR, 1 325 voix, 35,88 %, 6 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ; - Sylvain Berthe (DVG, 504 voix, 13,65 %, 2 conseillers municipaux élus). Lors de ce scrutin marqué par lapandémie de Covid-19 en France, 69,97 % des électeurs se sont abstenus.
En 2015, la ville a obtenu sa première fleur auconcours national des villes et villages fleuris. Un prix qui vient notamment récompenser la richesse du patrimoine vert et la diversité du fleurissement sur la commune.
Saint-Ouen-l'Aumônedispose de trois crèches collectives[Quand ?] (les Oursons, le Crocodile bleu et le Saut du Loup) et d'une crèche familiale. Il existe aussi un Relais Assistants Maternels (RAM) et un lieu d'accueil enfants/parents (LAEP). Les inscriptions en établissements d'accueil petite enfance se font sur rendez-vous, à partir du troisième mois de grossesse.
Saint-Ouen-l'Aumônedispose de 8 établissements d'enseignement[Quand ?] primaire (Matisse, Prairie, Jean-Effel, Prévert, Le-Nôtre, Liesse, Bourseaux, Jean-Jacques-Rousseau), deux collèges (Marcel-Pagnol et Le Parc) ainsi que trois lycées (lycée polyvalent Edmond-Rostand, lycée technique Jean-Perrin, lycée des métiers de l'automobile et du transport du Château d'Épluches).
Le théâtre UVOL (maison de quartier de Chennevières) et le centre culturel L'Imprévu (23 rue du Général-Leclerc) proposent de nombreux spectacles aux habitants de Saint-Ouen-l'Aumône.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[34],[Note 4].
En 2022, la commune comptait 25 614 habitants[Note 5], en évolution de +6,34 % par rapport à 2016 (Val-d'Oise : +4 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La plupart des sports de la ville sont regroupés dans l'Association sportive de Saint-Ouen-l'Aumône (ASSOA) :
Handball : l'équipe masculine évolue en 2013-2014 en championnat de France de Nationale 1 et en 2017-2018 en championnat de France de Nationale 2. Terrain : gymnase Armand-Lecomte, rue du Mail.
Football : Le club évolue actuellement en Régional 1 et souhaite remonter enNational 3. Le club s'est fait connaître grâce à ses parcours, parfois surprenant, en Coupe de France. Terrain : le Parc des sports, boulevard Ducher.
Volley-ball : plusieurs équipes féminines et masculines. Terrain : gymnase du collège Marcel-Pagnol.
Basket-ball : une équipe féminine et une équipe masculine
La ville est dotée du plus grand regroupement dePME-PMI d'Europe, avec un ensemble de quatre parcs d'activités[37] desBéthunes, desBellevues,d'Épluches et duVert-Galant comptant 700 entreprises et couvrant près de600 hectares soit 40 % du territoire de la commune. L'activité portuaire (trafic de céréales) bénéficie plutôt à Saint-Ouen-l'Aumône qu'aux autres communes de l'agglomération de Cergy-Pontoise. La zone desBéthunes est le siège de l'entrepriseLa Cornue[38].
Saint-Ouen-l'Aumône compte cinqmonuments historiques sur son territoire, dont trois sont classés au même titre que l'abbaye de Maubuisson : la grange aux dîmes et le ponceau.
Le château Le Nôtre, propriété privée.
L'abbaye de Maubuisson, avenue Richard-de-Tour (classée monument historique parliste de 1862 puis déclassée en 1887 ; inscrite puis classée définitivement par arrêté du[39])
Abbaye cistercienne fondée en 1236 par Blanche de Castille. Subsistent la grange aux dîmes, la salle capitulaire voutée, un grand parloir, des latrines, et la salle des religieuses. L'abbaye accueille aujourd'hui le site d'art contemporain du Conseil départemental du Val d'Oise, ainsi que le Service départemental d'archéologie.
Lagrange aux Dîmes, avenue Richard-de-Tour (classée monument historique avec l'abbaye par arrêté du[39])
Elle est plus communément appelée "tour des Bourseaux". C'est la seule tour qui subsiste de l'enceinte qui entourait l'abbaye.
Le ponceau sur la chaussée de Maubuisson (classé monument historique avec l'abbaye par arrêté du[39])
Les religieuses de Maubuisson, recluses, empruntaient ce petit pont couvert, jeté par-dessus la nouvelle route qui mène à l'Oise, pour se rendre sans être vues de leur enclos au Clos-du-Roi.
L'église Saint-Ouen, avenue de Verdun (ex-RD 984) (inscrite monument historique par arrêté du[40])
À cette époque, l'église est lourdement restaurée, et si la restauration est heureuse pour le portail, elle reste inachevée dans letransept, et lechœur gothique est démoli pour être remplacée par une nouvelle structure en 1837. L'église Saint-Ouen n'est donc pas un édifice homogène, mais ses différentes parties s'accordent harmonieusement, et son intérêtarchéologique est indéniable. Aujourd'hui, l'église Saint-Ouen demeure le principal lieu de culte catholique de la commune, et sa vie spirituelle est intense avec plusieurs messes en semaine, et des messes dominicales tout au long de l'année.
Lecolombier, avenue de Verdun (RD 984) (inscrit monument historique par arrêté du[41]) : il est de forme cylindrique et date de la première moitié duXVIIe siècle. Unclocheton couronne le toit enpoivrière. L'intérieur contient environ 1 800boulins pour autant de couples de pigeons[b 1].
Abbaye de Maubuisson, bâtiment des moines.
Grange dîmière de l'abbaye.
Ponceau sur la chaussée de Maubuisson.
Colombier de l'abbaye.
Église Saint-Ouen, façade occidentale.
École MatisseGare d'Épluches.
On peut également citer :
La chapelle Sainte-Thérèse, rue Guy-Sourcis
Elle a été construite entre 1909 et 1913 dans le quartier de la Basse-Aumône, en tant que l'un des premiers bâtiments dans ce nouveau quartier autour de lagare de Saint-Ouen-l'Aumône ouverte en 1863, aujourd'hui remplacée par un ensemble immobilier moderne.
L'implantation de la mairie-école dans ce quartier, appelé à devenir le nouveau centre-ville, est motivée par la proximité de la gare et de la chapelle[b 2].
Puis une nouvelle mairie fut construite sur la place du Marché, juste en face de l'ancienne mairie-école. :Toutes deux sont aujourd'hui disparues pour laisser place à l'actuelleplace Mendès-France d'un côté, où s'implante le marché deux fois par semaine, et l'ensemble immobilier récent de laplace Pierre-Godet.
Le bâtiment des voyageurs de lagare d'Épluches, rue de la Gare
Il date de 1846, année d'inauguration de laligne de Paris-Nord à Lille par Persan-Beaumont et Creil : il a gardé son aspect d'origine.
Jusqu'en 1863, Épluches servait de gare à Pontoise sous le nom deSaint Ouen lès Pontoise, cette dernière ne bénéficiant pas encore d'accès ferroviaire direct[b 4].
Nombre de gares, dans la commune et autour, n'ont été ouvertes que postérieurement, et la plupart des bâtiments-voyageurs d'origine ont été remplacés depuis, si bien que la gare d'Épluches, avec le corps principal de celle dePontoise, constitue aujourd'hui un rare exemple d'architecture ferroviaire du nord parisien et typiquement représentative de laCompagnie des chemins de fer du Nord.
Parcours pédestre pictural sur les impressionnistes situé le long du quai de l’Écluse et du Halage.
Le « musée » Fontaine
Série debas-reliefs sculptés dans le calcaire par un habitant de la commune vers 1848, issu d'une famille de vignerons[b 4].
Parcours pédestre pictural / sur les pas des impressionnistes
Onze reproductions d’œuvres d'artistes impressionnistes ont été implantées par la municipalité depuis sur les bords de l'Oise, le long des quais de l’Écluse et du Halage. Sous forme de parcours pédestre pictural, elles révèlent la richesse du patrimoine naturel et bâti de Saint-Ouen l'Aumône. Tableaux peints entre 1872 et 1908 parCamille Pissarro,Gustave Loiseau etLuis Jiménez y Aranda.
Parti : au premier de gueules au château donjonné de trois tourelles d'or, au second d'azur semé de fleurs de lys d'or ; à la crosse du même brochant sur la partition.
ClaudeAdam, M.Murschler, M.Remondet et MmeSaghaar-Bessière, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Saint-Ouen-l'Aumône »,Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions,vol. II,,p. 787-803(ISBN2-84234-056-6)
LouisRégnier,Excursions archéologiques dans le Vexin français, première série : Saint Ouen-l'Aumône, suivi de : Abbaye de Maubuisson, Évreux, Imprimerie de l'Eure,, 278 p.(lire en ligne),p. 112-133
Noël Taillepied,Les antiquités et singularités de la ville de Pontoise, Paris, Librairie Champion, 1876, 141 pages.
Armelle Bonis,Abbaye cistercienne de Maubuisson : la formation du temporel (1236 à 1256), Saint-Ouen-l'Aumône, service départemental d'archéologie du Val-d'Oise, 109 pages.
Monique Wabont,Maubuisson au fil de l'eau… Les réseaux hydrauliques de l'abbaye duXIIIe au XVIIIe siècle, Cergy, Conseil général du Val-d'Oise, 1992, 48 pages illustrées.
Annick Couffy, Laurent Lempereur et Geneviève Roche-Bernard,Jardins en Val-d'Oise, Cergy-Pontoise, Conseil général du Val-d'Oise, 1993,p. 170.
Solange Contour, « La ferme de la Haute-Borne »,Vivre en Val-d'Oise,no 27, 1994,p. 27-31.
Collectif dirigé par Monique Wabont, Franck Abert et Didier Vermeersch,Carte archéologique de la Gaule : le Val-d‘Oise, 95, Paris, Maison des sciences de l'homme, 2006.
Jean Lebeuf,Histoire de la ville et du diocèse de Paris, Paris, Prault Père, 1755.
Collectif,Le patrimoine des communes du Val d'Oise, Flohic Éditions, collection « Le Patrimoine des communes de France », 1999.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et406 communes de banlieue.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑a etbA B., « Ces sénateurs du Val-d’Oise vont devoir lâcher leur mairie »,Le Parisien, édition du Val-d'Oise,(lire en ligne, consulté le)« Alain Richard dirige la ville de Saint-Ouen-l’Aumône depuis 1977, avec une interruption entre 1997 et 2002 lorsqu’il était ministre de l’Intérieur. Il est l’un des plus vieux maires du département. Il s’apprête donc à démissionner, son successeur devrait être élu courant octobre ».
↑a etbMarie Persidat, « Saint-Ouen-l’Aumône : Laurent Linquette succède à Alain Richard à la mairie : C’est Laurent Linquette (PS) qui a été élu maire ce jeudi soir. Il succède à l’ex ministre de la Défense Alain Richard qui a tenu les rênes de la ville pendant 35 ans »,Le Parisien, édition du Val-d'Oise,(lire en ligne, consulté le)« Laurent Linquette (PS) a été élu maire jeudi soir par les voix de 25 conseillers municipaux. Les votes restant étaient répartis entre les trois autres candidats au poste : Gérard Allouche (DVG), Véronique Pélissier (LR) et Yves-Marie Letiec (DVD), tous issus de groupes d'opposition ».
↑Blandine Seigle, Eric Bureau, « Jean-Louis Linquette est mort »,Le Parisien, édition du Val-d'Oise,(lire en ligne)« Ce proche d'Alain Richard, qu'il avait remplacé à la tête de la ville et à la présidence du Syndicat d'agglomération nouvelle (SAN) de Cergy-Pontoise lorsque celui-ci est devenu ministre en 1997, avait (...) participé activement à la dernière campagne municipale et avait été réélu sur la liste majoritaire, pour la cinquième fois consécutive ».
↑Anthony Lieures, « Municipales : Alain Richard lance le bal des vœux à Saint-Ouen-l’Aumône : Alain Richard, sénateur-maire (PS) de Saint-Ouen-l’Aumône, a fait ses vœux pour 2014. S’il ne pouvait parler des municipales, il s’en est amusé en quelques pirouettes »,Le Parisien, édition du Val-d'Oise,(lire en ligne).
↑« Sénatoriales 2017 : dans le Val-d’Oise, Alain Richard réélu sous les couleurs de LRM »,Le Monde,(lire en ligne, consulté le)« Les grands électeurs ont enfin maintenu leur confiance à Alain Richard, unique sénateur sortant de ce scrutin. Ancien socialiste, l’ex-ministre de la défense (1997-2002), actuel maire de Saint-Ouen-l’Aumône, s’impose cette fois sous les couleurs de la République en marche ».
↑Jérôme Cavaretta, « Saint-Ouen-l’Aumône : Laurent Linquette sur les traces de son père : La majorité saint-ouennaise a désigné à l'unanimité Laurent Linquette (Ps). Il prendra la succession du maire actuel Alain Richard (Lrem), contraint de démissionner, le 19 octobre »,La Gazette du Val-d'Oise,(lire en ligne, consulté le)« Affilié au parti socialiste, Laurent Linquette est adjoint au maire depuis 2014. Chargé des finances, il n’a jamais caché convoiter le siège de maire ».
↑Jérôme Cavaretta, « Municipales 2020. Saint-Ouen-l’Aumône : Laurent Linquette, à l’épreuve des urnes : Le maire Ps, qui a pris la succession d'Alain Richard en 2017, se frottera pour la première fois au verdict des urnes en tant que tête de liste. Il sera soutenu par LaRem »,La Gazette du Val-d'Oise,(lire en ligne, consulté le)« Face à lui : une droite qui a fait de Saint-Ouen-l’Aumône (Val-d’Oise) un de ses principaux objectifs de conquête et une liste citoyenne menée par Lfi, Pg, Ensemble et Génération.s ».
↑Jérôme Cavaretta, « Municipales 2020. Saint-Ouen-l’Aumône : Première pour Laurent Linquette : Le maire Ps sortant, qui se présentait pour la première fois en tant que tête de liste, l'emporte avec 50,46 % des voix »,La Gazette du Val-d'Oise,(lire en ligne, consulté le)« La droite avait fait de Saint-Ouen-l’Aumône (Val-d’Oise) un de ses principaux objectifs de conquête. Elle a échoué. Ce dimanche soir, Laurent Linquette, maire Ps sortant, l’a emporté avec 50,46 % des voix. Il devance Véronique Pélissier (Lr), qui totalise 35,88 % des suffrages, de près de 15 points. La liste citoyenne Décidons Soa, emmenée par Sylvain Berthe, ferme la marche avec 13,65 % des bulletins ».